
Rions beaucoup
- whereisbrian
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Re: Rions beaucoup
Ces quatre là et le MetaMesCouilles ils veulent tout bouffer avant que la Chine les rachète !
Même les pourris Monsanto et Total finiront avalés !
Merde c'est la pause !

L'humour est le seul vaccin contre la connerie… Le con lui n’a jamais trouvé la pharmacie ! (Aphorismes et Blues - Pierre Perret 2020)
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En ligneMonsieur-Hulot
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Re: Rions beaucoup
Vu le haut niveau de cette page, je ne peux que participer !
FILLES & MOTEURS, JOIES & DOULEURS.
Re: Rions beaucoup
Et tu prétends nous dérider avec ça ! (ton indigné)
Je ne suis pas trop vieux pour ces conneries.
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Re: Rions beaucoup
Un cliché !


L'humour est le seul vaccin contre la connerie… Le con lui n’a jamais trouvé la pharmacie ! (Aphorismes et Blues - Pierre Perret 2020)
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En ligneMonsieur-Hulot
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Re: Rions beaucoup
"A force de frapper l'enclume, de regarder passer les lunes, tu sais parler de nos aïeux comme s'ils n'avaient jamais été vieux ..."
Christian Decamps
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Re: Rions beaucoup
Une petite blague nulle...
- Si j'avais du jambon je te ferai une omelette au jambon. Mais j'ai pas d’œufs...
- Si j'avais du jambon je te ferai une omelette au jambon. Mais j'ai pas d’œufs...
Re: Rions beaucoup
Excellent quand même .. 
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Re: Rions beaucoup
Qu'est-ce qui est pire, être un suspect, ou un lèche-cul ?
Re: Rions beaucoup
"A force de frapper l'enclume, de regarder passer les lunes, tu sais parler de nos aïeux comme s'ils n'avaient jamais été vieux ..."
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Re: Rions beaucoup
Déconnons avec Tintin !
Pendant les vacances tu fais un trek dans le désert, tu merdes et c'est pas ton GPS ou Waze qui va te sortir des ennuis pour retrouver un point d'eau !

Faut par faire chier Haddock avec les conneries au téléphone du genre Compte CPF ou autres (Tiens ça peut donner des idées pour insulter Algernon)

Pendant les vacances tu fais un trek dans le désert, tu merdes et c'est pas ton GPS ou Waze qui va te sortir des ennuis pour retrouver un point d'eau !

Faut par faire chier Haddock avec les conneries au téléphone du genre Compte CPF ou autres (Tiens ça peut donner des idées pour insulter Algernon)

L'humour est le seul vaccin contre la connerie… Le con lui n’a jamais trouvé la pharmacie ! (Aphorismes et Blues - Pierre Perret 2020)
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Re: Rions beaucoup
J'ajouterai que pour un exhibitionniste ,être gardé "à vue" c'est l'idéal!

- whereisbrian
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Re: Rions beaucoup

The Destroyers Of Scooters
Les Débuts et premier album
Démesure, analphabétisme, déficience intellectuelle, sens du rythme, approximations diverses,
encombrements dans le duodénum,
voilà ce qui pourrait , à peine, résumer la carrière des The Destroyers Of Scooters.
Un groupe méphitique qui a su charmer une jeunesse avide de sensations diverses et variées.
Oubliés, il est temps de les réhabiliter.
Roger Greenbeard, le chanteur, nait le 8 août 1963 à Montargis. Rue Emile Zola.
Le 2 pièces de ses parents est sans eau, sans gaz et sans électricité.
Il a une enfance difficile.
Son père est vitrier, alcoolique, et violent.
Il frappe régulièrement son fils Roger qui hurle en le suppliant de ne plus le frapper,
ce qui excite encore plus son père.
Roger mettra en œuvre plus tard cette qualité de voix hurlée au grain spécial.
Son père est viré de son boulot quand Roger a 6 ans, conséquence de son delirium tremens qui le fait fortement trembler, le rendant incapable de tenir une vitre plus de 3 secondes.
La mère de Roger est tellement effacée que personne ne la remarque.
Elle prépare très bien le cassoulet, quand elle a assez d'argent pour acheter des haricots blancs
et des bonnes saucisses.
Quand il a 10 ans, son père, qui en a ras le bol du chômage, achète un faux pistolet en plastique à amorces, et décide de braquer n'importe quoi de braquable.
Il se décide pour le magasin de montres du coin, il entre et crie, c'est un hold-up, la caisse oU je vous fume ! Manque de chance, le gérant de l'établissement mesure 2 mètres, pèse 120 kgs et le sèche direct en lui claquant le beignet. Il en profite pour le latter à coup de pompes.
Il est arrêté.
Roger se souvient encore d'être allé voir son père durant 10 ans, tous les 1er mardi du mois à la maison d'arrêt pour lui apporter du savon et des confiseries.
Son père continue toujours à hurler et à frapper la vitre du parloir. Il ne boit plus.
Roger, vers 20 ans, alors qu'il voit dans le miroir du salon le reflet de sa mère nue avec un client, dans la chambre à coucher familiale, décide de stopper ses études au niveau CM2 et de rendre sa vie plus attrayante. Il sera chanteur de rock n'roll ou rien.
Il rencontre par hasard, Hans Decafetière, un gars de son âge qui joue de la guitare.
Celui-ci a appris son instrument, avec des partitions de Brassens, Jimmy Page, Eric Clapton, Marcel Dadi, Frank Zappa et d'autres. Il a un style assez curieux mais efficace.
Hans est accro à la scopolamine et au datura qu'il ingère en quantité.
Il est parfois incontrôlable, pervers avec les animaux domestiques, et les radiateurs en fonte, qu'il outrage, quand la chaudière est allumée. De préférence.
Les 2 amis ont besoin d'un batteur. Ils déposent des annonces dans les boulangeries.
Un jour, un certain William Sanslip se présente pour une audition.
En tout cas, c'est ainsi qu'il prétend s'appeler au téléphone.
Du reste, il arrive sans slip, en bas, néanmoins correctement habillé en haut.
Roger et Hans décident de le tester sur Louie Louie.
Louie, Louie, oh, oh, me gotta go
Louie, Louie, oh, oh, me gotta go
Fine little girl she waits for me
Me catch the ship for cross the sea
Me sail the ship all alone
Me never think me make it home
William assure. Il est tout de suite embauché. Roger lui recommande de mettre tout de même des sous-vêtements, pour éviter de se mutiler d'un coup de baguette malencontreux.
La semaine d'après, ils trouvent un bassiste, Raymond Bocson.
Raymond est normal, à part un strabisme divergent et le port d'un sonotone, réglé au maximum de l'amplification possible. Il faut souvent répéter à Raymond les indications de jeu, sinon c'est un type très sympa, même quand le sonotone fûme.
Hans initie William et Raymond à la scopolamine et au datura.
Reste le nom du groupe à trouver.
Roger propose Pupuce.
-Pourquoi ?
Dit Raymond
-C'est le nom de mon chat.
Dit Roger.
-Non.
Répond Hans.
Finalement ils optent pour The Destroyers Of Scooters.
Parce que William vient de se vautrer la gueule en scooter. La moitié gauche du visage est râpée, et la cuisse droite meulée salement suite à cet événement accidentel.
Ils débutent en animant musicalement des bals, des mariages, des bar-mitzvah, des ramadans, des meetings politiques de banlieue, des foires au bio, des vide-greniers, avec un succès moyen de chez moyen.
Pour les meetings politiques, ils manquent de se faire défoncer grave : le dimanche d'avant un meeting whitepower et celui d'après, un meeting d'extrême-gauche.
A ce meeting les gauchistes veulent leur faire la peau.
Ils sont contraints de se tirer fissa en abandonnant une partie de leur maigre matériel.
Roger le dira plus tard:
-Nous, on fait pas de politique.
Il leur faut un manager, véreux de préférence (ils tiennent aux traditions), pour limiter au maximum les plans foireux. Ils le trouvent en la personne d'un certain Roger Jambon qui leur propose d'enregistrer un disque à ses frais. Chaque musicien signe le contrat avec une croix en bas et un stylo 4 couleurs.
Le premier disque de The Destroyers Of Scooters sort enfin.
Il a pour titre « Reubaile ».
Il est pas dégueulasse.
La pochette a été dessinée par William, artiste à ses heures.
Il touche sa bille à Paint et au Pac Man.
Le morceau « William is a Poire » fait un carton. Ainsi que « Bas De Plafond » qui devient disque d'or en 2 mois. A cette occasion est réalisé un clip dans une pièce où le plafond est bas.
Les fans gueulent aux concerts Bas De Plafond Bas De Plafond.
Ils deviennent riches, roulent en Fiat, en Bugatti, en Smart, en Ligier 50 cc, sniffent le réseau ferré français entier en rails de cocaïne.
Des groupies haletantes et inconscientes souhaitent les embrasser sur la bouche plusieurs fois et faire d'autres trucs, tant qu'on y est.
Ils portent des vêtements en peau de hamster, des plûmes de paon dans les cheveux,
et des chaussures à semelle en inox, tu vois, quoi.
Pest, la célèbre revue, leur consacre un long article documenté avec une interview par le journaliste Philippe Largué. En voici quelques extraits.
PL :
-Pourquoi ce nom, Reubaile pour l'album ?
Tous :
-Parce qu'on est des Reubaile.
PL:
-Vous avez été approchés par le célèbre label Touffe Gong et vous avez refusé, n'est-ce pas ?
Roger :
-Le nom Touffe me rappelait trop ma mère.
PL:
-Raymond, vous jouez avec une basse à 2 cordes, étonnant ?
Raymond :
-HEIN ?
PL :
-UNE BASSE A 2 CORDES PUTAIN !
Raymond :
-HEIN ?
PL :
-Hans, vous avez investi vos royalties dans une entreprise de chauffage, je crois.
Hans :
-Pour les radiateurs. J'aime les radiateurs. En fonte.
PL :
-William, quelle technique de roulement sans toucher les toms, je suis admiratif !
William :
-C'est pour éviter de me frapper violemment les festicules avec les baguettes.
PL :
- Et vous, Hans, on raconte que vous dépenseZ tout votre argent en schnouf.
Hans:
- Répète çà que tu viens de parler sur moi.
Hans se lève en empoignant un pied-de-biche qu'il sort de sa botte en ragondin.
PL :
-Bonne chance pour votre concert de demain à l'Amicale des Anciens Détenus pour Sodomie du Cotentin.
Pourquoi ce concert ?
Tous :
-Pour les 3 notes, So, Do, Mi.
PL :
- Et tiens, votre manager, Roger Jambon ?
Roger :
-On le voit pas souvent, il chasse le zébu. Mais il assure de ouf.
PL :
- Merci les gars. Merci.
Le journaliste recule puis court rapidement.
Hans le cherche pour pouvoir le dégommer au pied-de-biche. Roger s'interpose.
-Non, Hans!
La suite de la carrière de The Destroyers Of Scooters est une autre histoire, perturbante par sa démesure. Elle fera l'objet d'un développement ultérieur.
<:o)
- Unserious Sam
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Re: Rions beaucoup
C'est pas tout ça, mais quand je serai mort, qui c'est qui va s'occuper de papa ? (Jésus Christ)
- Pilgrim
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Re: Rions beaucoup
Oh putain je la connaissais pas celle là,j'suis écroulé.
US tu as fait ma journée ,merci
- Unserious Sam
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Re: Rions beaucoup
C'est pas tout ça, mais quand je serai mort, qui c'est qui va s'occuper de papa ? (Jésus Christ)
- bushi
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Re: Rions beaucoup
Excellent, vivement la suitewhereisbrian a écrit : ↑dim. 31 juil. 2022 08:53
The Destroyers Of Scooters
Les Débuts et premier album
Démesure, analphabétisme, déficience intellectuelle, sens du rythme, approximations diverses,
encombrements dans le duodénum,
voilà ce qui pourrait , à peine, résumer la carrière des The Destroyers Of Scooters.
Un groupe méphitique qui a su charmer une jeunesse avide de sensations diverses et variées.
Oubliés, il est temps de les réhabiliter.
Roger Greenbeard, le chanteur, nait le 8 août 1963 à Montargis. Rue Emile Zola.
Le 2 pièces de ses parents est sans eau, sans gaz et sans électricité.
Il a une enfance difficile.
Son père est vitrier, alcoolique, et violent.
Il frappe régulièrement son fils Roger qui hurle en le suppliant de ne plus le frapper,
ce qui excite encore plus son père.
Roger mettra en œuvre plus tard cette qualité de voix hurlée au grain spécial.
Son père est viré de son boulot quand Roger a 6 ans, conséquence de son delirium tremens qui le fait fortement trembler, le rendant incapable de tenir une vitre plus de 3 secondes.
La mère de Roger est tellement effacée que personne ne la remarque.
Elle prépare très bien le cassoulet, quand elle a assez d'argent pour acheter des haricots blancs
et des bonnes saucisses.
Quand il a 10 ans, son père, qui en a ras le bol du chômage, achète un faux pistolet en plastique à amorces, et décide de braquer n'importe quoi de braquable.
Il se décide pour le magasin de montres du coin, il entre et crie, c'est un hold-up, la caisse oU je vous fume ! Manque de chance, le gérant de l'établissement mesure 2 mètres, pèse 120 kgs et le sèche direct en lui claquant le beignet. Il en profite pour le latter à coup de pompes.
Il est arrêté.
Roger se souvient encore d'être allé voir son père durant 10 ans, tous les 1er mardi du mois à la maison d'arrêt pour lui apporter du savon et des confiseries.
Son père continue toujours à hurler et à frapper la vitre du parloir. Il ne boit plus.
Roger, vers 20 ans, alors qu'il voit dans le miroir du salon le reflet de sa mère nue avec un client, dans la chambre à coucher familiale, décide de stopper ses études au niveau CM2 et de rendre sa vie plus attrayante. Il sera chanteur de rock n'roll ou rien.
Il rencontre par hasard, Hans Decafetière, un gars de son âge qui joue de la guitare.
Celui-ci a appris son instrument, avec des partitions de Brassens, Jimmy Page, Eric Clapton, Marcel Dadi, Frank Zappa et d'autres. Il a un style assez curieux mais efficace.
Hans est accro à la scopolamine et au datura qu'il ingère en quantité.
Il est parfois incontrôlable, pervers avec les animaux domestiques, et les radiateurs en fonte, qu'il outrage, quand la chaudière est allumée. De préférence.
Les 2 amis ont besoin d'un batteur. Ils déposent des annonces dans les boulangeries.
Un jour, un certain William Sanslip se présente pour une audition.
En tout cas, c'est ainsi qu'il prétend s'appeler au téléphone.
Du reste, il arrive sans slip, en bas, néanmoins correctement habillé en haut.
Roger et Hans décident de le tester sur Louie Louie.
Louie, Louie, oh, oh, me gotta go
Louie, Louie, oh, oh, me gotta go
Fine little girl she waits for me
Me catch the ship for cross the sea
Me sail the ship all alone
Me never think me make it home
William assure. Il est tout de suite embauché. Roger lui recommande de mettre tout de même des sous-vêtements, pour éviter de se mutiler d'un coup de baguette malencontreux.
La semaine d'après, ils trouvent un bassiste, Raymond Bocson.
Raymond est normal, à part un strabisme divergent et le port d'un sonotone, réglé au maximum de l'amplification possible. Il faut souvent répéter à Raymond les indications de jeu, sinon c'est un type très sympa, même quand le sonotone fûme.
Hans initie William et Raymond à la scopolamine et au datura.
Reste le nom du groupe à trouver.
Roger propose Pupuce.
-Pourquoi ?
Dit Raymond
-C'est le nom de mon chat.
Dit Roger.
-Non.
Répond Hans.
Finalement ils optent pour The Destroyers Of Scooters.
Parce que William vient de se vautrer la gueule en scooter. La moitié gauche du visage est râpée, et la cuisse droite meulée salement suite à cet événement accidentel.
Ils débutent en animant musicalement des bals, des mariages, des bar-mitzvah, des ramadans, des meetings politiques de banlieue, des foires au bio, des vide-greniers, avec un succès moyen de chez moyen.
Pour les meetings politiques, ils manquent de se faire défoncer grave : le dimanche d'avant un meeting whitepower et celui d'après, un meeting d'extrême-gauche.
A ce meeting les gauchistes veulent leur faire la peau.
Ils sont contraints de se tirer fissa en abandonnant une partie de leur maigre matériel.
Roger le dira plus tard:
-Nous, on fait pas de politique.
Il leur faut un manager, véreux de préférence (ils tiennent aux traditions), pour limiter au maximum les plans foireux. Ils le trouvent en la personne d'un certain Roger Jambon qui leur propose d'enregistrer un disque à ses frais. Chaque musicien signe le contrat avec une croix en bas et un stylo 4 couleurs.
Le premier disque de The Destroyers Of Scooters sort enfin.
Il a pour titre « Reubaile ».
Il est pas dégueulasse.
La pochette a été dessinée par William, artiste à ses heures.
Il touche sa bille à Paint et au Pac Man.
Le morceau « William is a Poire » fait un carton. Ainsi que « Bas De Plafond » qui devient disque d'or en 2 mois. A cette occasion est réalisé un clip dans une pièce où le plafond est bas.
Les fans gueulent aux concerts Bas De Plafond Bas De Plafond.
Ils deviennent riches, roulent en Fiat, en Bugatti, en Smart, en Ligier 50 cc, sniffent le réseau ferré français entier en rails de cocaïne.
Des groupies haletantes et inconscientes souhaitent les embrasser sur la bouche plusieurs fois et faire d'autres trucs, tant qu'on y est.
Ils portent des vêtements en peau de hamster, des plûmes de paon dans les cheveux,
et des chaussures à semelle en inox, tu vois, quoi.
Pest, la célèbre revue, leur consacre un long article documenté avec une interview par le journaliste Philippe Largué. En voici quelques extraits.
PL :
-Pourquoi ce nom, Reubaile pour l'album ?
Tous :
-Parce qu'on est des Reubaile.
PL:
-Vous avez été approchés par le célèbre label Touffe Gong et vous avez refusé, n'est-ce pas ?
Roger :
-Le nom Touffe me rappelait trop ma mère.
PL:
-Raymond, vous jouez avec une basse à 2 cordes, étonnant ?
Raymond :
-HEIN ?
PL :
-UNE BASSE A 2 CORDES PUTAIN !
Raymond :
-HEIN ?
PL :
-Hans, vous avez investi vos royalties dans une entreprise de chauffage, je crois.
Hans :
-Pour les radiateurs. J'aime les radiateurs. En fonte.
PL :
-William, quelle technique de roulement sans toucher les toms, je suis admiratif !
William :
-C'est pour éviter de me frapper violemment les festicules avec les baguettes.
PL :
- Et vous, Hans, on raconte que vous dépenseZ tout votre argent en schnouf.
Hans:
- Répète çà que tu viens de parler sur moi.
Hans se lève en empoignant un pied-de-biche qu'il sort de sa botte en ragondin.
PL :
-Bonne chance pour votre concert de demain à l'Amicale des Anciens Détenus pour Sodomie du Cotentin.
Pourquoi ce concert ?
Tous :
-Pour les 3 notes, So, Do, Mi.
PL :
- Et tiens, votre manager, Roger Jambon ?
Roger :
-On le voit pas souvent, il chasse le zébu. Mais il assure de ouf.
PL :
- Merci les gars. Merci.
Le journaliste recule puis court rapidement.
Hans le cherche pour pouvoir le dégommer au pied-de-biche. Roger s'interpose.
-Non, Hans!
La suite de la carrière de The Destroyers Of Scooters est une autre histoire, perturbante par sa démesure. Elle fera l'objet d'un développement ultérieur.
<:o)
Il ne faut pas confondre profond attachement et haute fidelité - Franquin

