Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

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Re: Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

Message par alcat01 » jeu. 18 août 2022 12:49

Je suis passé à Fraternity Of Man!
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L'album "Fraternity Of Man", publié par ABC Records en 1968, comporte la chanson "Oh No I Don't Believe It" une reprise de Frank Zappa (qu'il n'avait alors pas encore publié), et "Don't Bogart Me" que l'on a ensuite entendu dans le film "Easy Rider" et son 'soundtrack album', un best seller publié en 1969.

Fraternity Of Man est le groupe de Rock Psychédélique Américain qui fait le lien entre Frank Zappa & The Mothers, Lowell George & The Factory, Little Feat, et Captain Beefheart & His Magic Band.
Comme on peut s'y attendre, et propulsé par la voix légèrement 'stoned' de Laurent "Stash" Wagner, le groupe s'est avéré capable de travailler dans une variété de genres apportés par les anciens membres de Factory sur cet album, dont le pseudo-Presley avec "Bikini Baby", le Psychédélisme aux influences Indiennes avec "Candy Striped Lion's Tails" et le Country & Western avec "Last Call for Alcohol" alors que "Blue Guitar" et "Plastic Rat" conservent le côté Garage Rock Psychédélique qui envahit une grande partie du son de Factory.
Selon toute perspective, le fait d'une quantité disproportionnée de matériel reflète les choix quasi illégaux de loisirs du groupe avec "In the Morning" qui possède un côté 'hymne stoner' avant la lettre, "Stop Me Citate Me" ("why are you taking out my back seat") et les narratives émeutes sur Sunset Strip "Field Day", était soit une force ou une faiblesse de caractère.

Par ailleurs "Plastic Rat", "Just Doin' Our Job" et "Oh No I Don't Believe It" reflètaient la connexion de Elliot Ingber avec Zappa (le dernier morceau a été réellement écrit par Zappa). Cette chanson est en fait une variation du groupe sur le "Oh No" de Zappa et c'est un Rock plein de retenue avec un travail agile de la lead fuzz de Ingber.
Ces derniers morceaux nettement plus belliqueux sont contrastés par les qualités complexes et baroques de "Wispy Paisley Skies" et la steel guitar sur le fameux "Don't Bogart Me". C'est un hymne à la drogue, la musique n'a pas beaucoup à dire là dessus, et l'important est l'amitié que cette musique veut que nous ayons en partageant. La fin quand tout le monde chante est assez beau.

"In the Morning", le morceau d'ouverture commence lentement et se développe rapidement de plus en plus vite. Tout est fantastique dans cette chanson, le marmonnage, les paroles chantées, la guitare fuzzy faisant un superbe solo et l'orgue psyché.
"Plastic Rat" est plus calme mais toujours une grande chanson Psychédélique, avec un étrange solo de guitare, plein d'effets.
"Bikini Baby" est très Bluesy avec des sons un peu comme une chanson de Zappa.
Mais le morceau suivant est vraiment une chanson de Zappa "Oh No I Don't Believe It" une reprise vraiment bien mieux que l'original.
"Blue Guitar" a un solo de guitare fantastique, c'est une jam fantastique.
"Last Call for Alcohol" sonne assez comme "Don't Bogart Me", et il parle de l'alcool et se concentre davantage sur la musique elle-même.
"Candy Striped Lion's Tails" renvoie au style des premières chansons, des jams et des longs solos pour chaque instrument.
Toutefois, ce sont les rocks "Candy Striped Lion's Tail," "Field Day", ou le légèrement pervers "Bikini Baby" à saveur de R & B qui sont parmi les meilleurs meilleurs morceaux de l'album.

Cet album mérite clairement beaucoup plus d'attention que le groupe Fraternity Of Man n'a pu en obtenir à cette époque!
Il est intéressant de noter que le succès du groupe découle en grande partie de leur connexion avec le film "Easy Rider".

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Message par alcat01 » jeu. 18 août 2022 13:36

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Dans la foulée, Fraternity Of Man a enregistré un deuxième album, "Get It On", qui n'est pas un changement majeur de direction. Il est tout aussi cool que le premier opus.

Toujours avec Tom Wilson à la production, il sort chez Dot Records en 1969, et il comprend deux invités de marque: Lowell George et le pianiste Bill Payne.
Le groupe semble un peu plus confiant et il est, pour le meilleur ou le pire, à l'exception de "Mellow Token", un peu moins lapidaire.

Musicalement le jeu reste diversifié, offrant un autre mélange de Blues comme cette superbe reprise de "Don't Start Me Talkin" de Sonny Boy Williamson, "Trick Bag", un Rock mainstream, quelques légères touches de Country avec "The Throbber" et quelques touches occasionnelles de psychédélisme sur "Pool of Tears", entre autres.

Ecoutez "Too High To Eat", les paroles sont vraiment terribles, et sur tous les autres morceaux, une mélodie tout à fait mémorable (cela semble l'appanage de ce groupe hors norme) a été injectée: "Boo Man", "The Throbber", "Don't Start Me Talkin' ", et "Trick Bag", quel talent!
Ensuite, c'est le délicieux "Coco Lollipop" et ses connotations 'sensexuelles' (sensuelles et sexuelles).
Enfin une version très particulière de la chanson traditionnelle "Cats Squirrel" finalise l'album, et malheureusement le groupe va s'arrêter là!...

Hélas, dès la fin de 1969, Fraternity Of Man n'existe plus et c'est bien dommage car le groupe aurait mérité une autre fin!

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Message par alcat01 » jeu. 18 août 2022 14:53

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Power Of Zeus est l'un des plus obscurs groupe de Hard Rock du début des années 70.
Tirant la majeure partie de leur inspiration à partir des maîtres du Hard Rock, du Blues Rock et du Heavy Metal Britanniques du moment comme Cream, Black Sabbath et Led Zeppelin, ainsi que les stéréotypes psychédéliques de l'époque, le quatuor, sous le nom de Gangrene, devient le groupe maison, non officiel, du club Wooden Nickel, où ils sont finalement repérés par un manager local.
Gangrene, suit alors la voie toute tracée par des groupes comme ceux précités ou, plus proche d’eux, Deep Purple, à savoir un Rock aux forts accents psychés, teinté de Hard.

Après avoir donné de nombreuses représentations au Wooden Nickel, le groupe signe finalement chez Motown (label Rare Earth, actif de 1969 à 1976) mais le quatuor doit changer de nom après l'ultimatum de la maison de disque qui ne les accepte que sous cette condition.
Le procédé, douteux pour n'importe quel label, ne l'est plus tant que cela lorsque l'on sait qu'il s'agit de la Motown de Marvin Gaye et de Stevie Wonder.
Les deux parties décident finalement du nom de Power of Zeus peu de temps avant le début des sessions du LP "The Gospel According to Zeus" en 1970.

Power Of Zeus devient donc le premier groupe de Hard Rock à signer et à enregistrer pour la filiale de Motown, Rare Earth, mais ce ne fut guère une relation réussie.
C’est bien simple, toute la quintessence du psychédélisme de l'époque se trouve sur "The Gospel According To Zeus"; on peut même dire que toutes les compositions appartiennent à la plus pure tradition du Hard Psyché estampillé année 70.

Passant avec une facilité déconcertante du Rock le plus solide à l’envolée lyrique la plus incontrôlable, voire à des délires quasi hawkwindiens, Power Of Zeus maîtrise son sujet comme peu de formations auraient su le faire.
Les instruments font un excellent travail capturant le feeling de l'album et ils sont la preuve que ce disque n'est pas sans force et, en plus, il a un assez bon son.
Le travail de batterie sur l'album est excellent et le travail de basse est l'un des plus simple qui soit, mais efficace.
Les tempos de guitare Heavy sonnent parfaitement bien, comme si c'était un groupe expérimenté sous un label majeur. Les mélodies de guitare varient en fonction des morceaux, comme la nature rapide de "Sorcerer of Isis", ou le plus lent, plus mélodique "Green Grass & Clover".

Et les divers instruments tout au long de l'album, comme le clavecin, l'orgue, et les riffs de guitare rythmique, sont presque hypnotiques.
Marqué par le travail quasi virtuose de la guitare de Joe Periano, Power of Zeus a créé un album qui fusionne pratiquement l'écriture de Pink Floyd avec les arrangements puissants de Black Sabbath; voir le chant psychédélique lent "Green Grass & Clover" ou l'énergie brute de "Sorcerer of Isis" par exemple.
Des tons de Rock classique accentués par la guitare électrique et l'orgue Hammond: La guitare est omniprésente et l'orgue lui répond très efficacement
Dans les faits, bien qu'il ne dispose pas de beaucoup de thèmes changeants, chacun des instruments est à sa place, et la production ne semble pas avoir dépassée par le budget d'origine.

Power of Zeus sonne mieux quand ce groupe oublie de chercher à ressembler à un groupe générique de Garage Rock fastidieux, et, qu'à la place, il sonne comme un mélange original de la fin de Psych Rock, du début du hard Rock dit 'mélodique' des années 70, et de Post Rock de 70.
"Gospel According to Zeus" n'est certainement pas l'album le plus original, même si il est considéré par beaucoup comme le chef-d'œuvre oublié du début des années 70, car on y trouve des influences de Iron Butterfly, Mountain, et autre Led Zeppelin dans chacune des chansons.
Cependant, malgré tout cela, il est un peu plus différent de bien des groupes de Hard Rock à l'époque avec ses différents arrangements sonores et ses thèmes lyriques.

Le plus inquiétant, "Sorcerer of Isis" est le meilleur exemple de psyché sur l'album, à propos d'une divinité tyrannique. Le plus puissant "Death Trip" est comme le dit le titre, un thème récurrent de l'au-delà. "Uncertain Destinations" est à propos d'un homme voyageant à travers un désert presque infini, ne sachant pas où aller.
Ceci dit, l'influence des premiers albums de Black Sabbath et de Led Zeppelin est absolument indéniable, mais la principale est tellement évidente que l'on pourrait 'presque' prendre "The Gospel According to Zeus" pour une copie conforme de the Pretty Things nsur certains titres.

Depuis les rugissantes premières notes du premier morceau, "It Couldn’t Be Me" avec son intro agressive nappée d’orgue, jusqu’aux frasques de "Sorcerer Of Isis", l'affaire est bouclée, le tour est joué et tout l'album clame son air du temps.
Tout est en place, les sonorités se mêlent et s'entremêlent, le groupe envoie son Rock comme peu savaient le faire en cette année 1970.

"Gospel According to Zeus" n'est pas le plus audacieux joyau méconnu du début des années 70, mais, en tout état de cause, c'est une addition en définitive satisfaisante de Hard Rock dans les années 70, car il est loin de manquer d'inspiration.
C'est surtout un excellent album dans son genre, bien saignant, mais il n'est pas sans défauts.
Les vocaux dans plusieurs des chansons sont parfois incroyablement difficiles à comprendre, et compte tenu de la nature assez limitée de certaines chansons, les thèmes semblent ne jamais réellement basculer dans un midtempo.

L'album commence très fort avec deux morceaux assez courts, "It Couldn't Be Me" et "In the Night" qui ont des mélodies fortes avec de la fuzz Heavy et un orgue doomy:
-Sur le morceau "It Couldn't Be Me" qui ouvre le bal, on dirait Frost ou Sir Lord Baltimore qui jouent un riff 'sabbathien' dans le style "Sweet Leaf", mais en plus bluesy et avec une guitare explosive et des accompagnements vocaux intéressants de Periano.
-Suit l’excellent "In The Night" dans un style très Pretty Things, mais avec, cette fois, des vocaux un peu trop en deça; cela démarre tambour battant sur les mêmes rythmes obsédant avant de virer sensiblement freakbeat avec tambourin et caisse claire et puis, jolie cerise sur le gâteau, un pont quelque peu baroque est joué par l'orgue avant que la machine ne se relance de plus belle...
Puis nouvelle grande envolée avec un Hard Rock 'sixties' encore une fois très Pretty Things dans l'approche , mais plutôt funky, "I Lost My Love" avec une section rythmique solide avec beaucoup de percussions.
La ballade sixties "Green Grass and Clover", pleine de clavecin et de paroles religieuses, joli contraste avec les attaques Hard précédentes, ralentit le tempo considérablement avec un orgue Hammond joué façon Pretty Things / Moody Blues.
"The Death Trip", Heavy et organique à souhait dans une ambiance sombre assez lourde évoquant un Black Sabbath ou même un Led Zeppelin avec des choeurs se fondant dans les graves sous les martellements de la basse, est exactement ce que dit le titre de ce long morceau à propos de la mort et de l'au-delà ("walk towards the light").
Son sujet est original et les paroles 'intéressantes'. La chanson, par elle-même, peut être un peu limitée et monotone pour certains, mais l'orgue assure et le rythme puissant en est presque hypnotique.
Un orgue de cathédrale élève le morceau vers des sphères vaporeuses avant qu'il ne retombe au ras des paquerettes dans un style Pop vraiment baroque, accompagné par des déclamations quasi sacerdotales du chanteur qui repète inlassablement le refrain, ponctué d'un glas funeste.
Que dire de l’envoûtant "No Time", sinon qu'il démarre la deuxième face de l'album dans un ton plus Heavy Blues et le groupe joue un peu comme Cream qui jouerait un riff très Steppenwolf...
Le morceau suivant, plus lent et mélancolique, rappelle Cream ou même Uriah Heep: Dans "Uncertain Destination", la guitare bourrée de reverb' souligne les vocaux, avant de virer carrément psyché, tripatouillant de ça de là, accompagnée par un orgue résonnant comme un clavecin, puis de reprendre en Blues Heavy.
Cette chanson ressemble un peu à "Mr Moonlight" de Fat Matress.
La chanson qui suit, le Hard Blues "Realization", recèle d'un solo bouillant, envoies des breaks et des accélérations intenses; les vocaux font penser à the Frost et la musique à Iron Butterfly.
Vient ensuite "Hard working man", une chanson courte d'environ deux minutes, qui est un Blues rapide et groovy typé midwest, avec sa touche de Boogie et son solo acidulé, une orgie toute guitaristique qui parvient à sauver la journée avec sa mélodie très accrocheuse et ses riffs lourds: une sorte de croisement musical entre the Pretty Things et Frijid Pink.
Enfin, un coup de gong ouvre l'inquiétant long morceau final, une sorte de Space Rock toxicomane intitulé "The sorcerer of Isis (The Ritual of the Mole)", qui s'annonce franchement psyché à la Iron Buterfly: un début à la Free (Mr Big), une guitare lancinante, une voix incantatoire, un orgue Hammond qui fuse.
Le solo de guitare d'une minute qui fait penser à Hendrix est suivi d'un passage tout expérimental composé de bruitages totalement incohérent de style floydien, puis le morceau reprend comme au début, étrange, psyché, fascinant, même presque dérangeant.
Les guitares acérées reprennent et finissent par se noyer dans le fade out pour clôturer l'album.

Power Of Zeus avait vraiment tout pour devenir l'une des têtes de file du mouvement psychédélique, un peu comme Jefferson Airplane ou the Pretty Things, mais dans un registre beaucoup plus Heavy. Cependant, une petite carence en homogénéité se fait sentir à la fin de l'écoute, le tourbillon de genres abordés pouvant brusquer l'auditeur, qui prendra un peu de temps pour digérer tout l'afflux.

Mais il fallut qu’un management foireux fasse capoter l’affaire: comment un groupe aux tendances Heavy pouvait-il s’en sortir chez Motown? Toujours est-il que chaque mélomane aguerri maudira ce label de ce malheureux gâchis, le talent de Power Of Zeus étant pleinement exposé dans ce synthétique album de cet obscur genre qu'est le Hard psyché.

Car quand on pense à la Motown, les riffs de guitare Heavy et le Rock psyché n'est certainement pas la première chose qui vient à l'esprit. Peut-être que c'est pourquoi la sortie de "The Gospel According to Zeus" de Power of Zeus, par la filiale Rare Earth Records, et le premier et seul album complet du groupe de Detroit, a obtenu le statut mythique dans les années qui ont suivi sa sortie en 1970.
Peu habituée des groupes de Heavy Rock / Hard Rock, elle sera la première responsable de l'oubli non mérité auquel Power Of Zeus aspire malheureusement.

Malheureusement oublié au milieu de la scène Hard Rock des années 60 à 70, The Power of Zeus n'a pas eu exactement une bonne carrière.
Incapable de promouvoir son groupe, la Motown ne verra en lui qu'un boulet superfétatoire quand il aurait pu lui faire confiance et le prendre pour ce qu'il était, soit un excellent groupe de Hard Rock aux saveurs fraichement psychédéliques.

Après "The Gospel According to Zeus", le groupe n'a jamais fait un autre album, mais de nos jours, ce disque est très recherché par les amateurs. Et un véritable culte s’est formé autour de cet album:
Initialement ignoré par la critique et le public, cet album a depuis été reconnu comme un album classique et il est devenu une pièce de collection très convoitée.

Bien sûr, rien de tout cela n'a fait beaucoup de bien à Power of Zeus à l'époque, et des querelles internes sur la direction musicale et l'abus de drogues diviseront bientôt le groupe.

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Message par alcat01 » jeu. 18 août 2022 16:47

J'écoute actuellement "Just Like You" de Pugsley Munion!

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Débutant à Fitchburg, dans le Massachusetts, à la mi-1969 sous le nom de "Mask", Pugsley Munion se compose du claviériste, chanteur et auteur principal John Schuller, du guitariste Ducky Belliveau, et du batteur Ed Kelly. Après des années passées à jouer dans les écoles secondaires, ils se sont réunis pour jouer leurs propres compositions.
Une demo faite à la maison cette année-là est acceptée chez J & S Records, un petit label de R & B dans la ville de New York qui avait passé une période de deux ans sans aucun Hit. Ce label dégage un peu d'argent pour couvrir les coûts d'enregistrement et envoie le groupe en ville pour enregistrer une bande de démo officielle, et également pour signer pour un album simple.
Peu de temps après que la demo soit enregistrée, le label découvre que le nom de "Mask" a déjà été enregistré par un autre groupe, et les membres de l'orchestre commencent à envisager de nouveaux noms. Ils trouvent finalement le nom 'Pugsley' dans une rue en dehors de New York, tandis que 'Munion' est le nom d'un policier local.

Ils réunissent ces deux noms comme une plaisanterie à utiliser pour un unique concert, mais le nom est définitivement resté.
Au milieu des années 1970, Pugsley Munion commence à enregister pendant deux jours aux Bell Sound Studios à New York qu'ils ont réservé pour faire leur premier album. En public, ils jouaient dans la combinaison en trio orgue/ pédale basse, guitare, batteur, mais ils ont décidé d'utiliser une basse en studio pour obtenir un meilleur son.

Après un premier jet, le groupe expérimente les morceaux avec différentes parties de basse dans l'intention de les reprendre ultèrieurement au cours d'une session pour les compléter ou les remplacer. Une fois les premiers mixages des morceaux des chansons préparés, le trio décide alors de retourner en studio pour peaufiner les parties de basse et embellir le chant.
À leur grande surprise, cependant, la maison de disques avait déjà publié l'album dans sa forme inachevée, sans les morceaux originaux sélectionnés par le groupe et avec des notes incorrectes. Le titre de l'album avait aussi été modifié en "Just Like You", d'après la chanson publié en premier simple. Pugsley Munion tente alors, sans aucun succès, d'arrêter la sortie de l'album.

Ce très rare album a donc été publié initialement en 1970. Produit par Zell Sanders, le LP "Just Like You" n'est pourtant pas vraiment mauvais. Responsables de l'ensemble des neuf morceaux, Schuller, la force créatrice du groupe, et Belliveau (crédité de co-écriture sur quatre d'entre elles) étaient de bons compositeurs de chansons teintées de blues-rock ("Take My Soul").
Bien sûr, les voix sont souvent tendues et il n'y a pas l'ombre d'originalité sur les titres influencés par Cream ou Mountain tels que "Slumberland Blues", ou "Second Time For Me". D'autre part, "I Don't Know Who To Blame" nous offre une superbe partie de guitare, et l'orgue nous propulse "What's Right For Me" comme l'aurait fait un Deep Purple fier et atypique, et la ballade acoustique "Just Like You" nous berce avec une douce mélodie. En outre, l'imitation étant la forme la plus sincère de flatterie, le trio nous offre plus d'enthousiasme que bon nombre de leurs concurrents de renom.

L'album contient quelques savoureuses parties de guitare sur quelques-uns des morceaux, avec l'orgue foudroyant de Schuller, ce qui en fait un album de hard rock totalement unique, et il sera plébiscité par de nombreux fans de hard rock blues de la fin de années soixante dans les sondages.

Il est à noter que l'original de l'album incluait en prime une photo du groupe en noir et blanc, et tout compte fait, c'est finalement un des meilleurs disques passés inaperçus des dernières décennies.
Le disque a été édité en CD et les chansons ont été redigitalisées directement à partir du master d'origine pour une meilleure sonorité.

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Message par alcat01 » jeu. 18 août 2022 18:27

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Enregistré en Octobre 1974 à Saint Etienne, le premier album, "Pollen" est composé d'un instrumental, de trois titres chantés en Français par Philippe (qui en est l'auteur) et un titre lu en Anglais par une copine de Jacques Roman appelée Carmel Williams.
L'album sort en Janvier 1975 en Grande-Bretagne et deux mois plus tard en France.

Pour en faire la promotion, le groupe fait quelques concerts dans quelques clubs Londoniens mythiques comme le Marquee, où le groupe remporte un certain succès.
Mais en France, ce n'est vraiment pas la même chose!

Il est vrai que 1975 est une année très faste pour le Rock Progressif Français. Atoll sort son magnifique deuxième album, "L'Araignée-Mal", et Ange, qui s'apprête à remplir les Palais des Sports, a déjà derrière lui son exceptionnel album "Au-Delà Du Délire", qui restera, peut être, la plus flagrante réussite du Prog Français de ces années 70.

Mais, pour les Lyonnais, depuis la "Groovy Pop Session", leur parcours a été plus laborieux, plus cahotique, et donc, par conséquent, moins fulgurant.

De plus, les morceaux choisis pour figurer sur cet album sont pour la plupart des chansons qu'ils jouent depuis longtemps qui sont bien rodés mais un peu fades.
Malheureusement, avec le temps, cette fadeur, en partie liée à l'époque, s'est accentuée.
Ce n'est donc pas vraiment unr réussite, même si tout n'est pas négatif.

Il ressort quelques petites choses, par ci, par là, comme, par exemple, la partie de flûte et la batterie jazzy à la fin de "Pollen".
Bien sûr, le terrain est pourtant balisé par l'influence de Pink Floyd, mais pas celui des visions flamboyantes, plutôt le Pink Floyd tranquille des bidouillages spacio-acoustiques de "More".

Pourtant, malgré tout ça, ce disque est bel et bien un premier pas vers la réussite.
Tout est déjà là: des crépitements de guitare qui viennent nous lécher les oreilles, des orgues grondants qui paraissent sur le point d'éclater tant ils y mettent du désespoir, une rythmique que l'on croirait à l'agonie, des beautés toutes mélodiques déposées dans un écrin de lave volcanique refroidie, et un enchaînement "Puzzle/ Owen" qui éclaire le reste du disque avec une fougue inattendue, "Puzzle" et son envolée de moog, suivi de "Owen" qui préfigure des splendeurs futures et renvoie au Pink Floyd plus ambitieux de "Atom Heart Mother".

Avec le recul, l'album "Pollen", interprété en Français et en Anglais, apparaît aujourd’hui un peu trop bancal et quelque peu…daté.

Les premiers pas du groupe ont été très durs...

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Message par nunu » jeu. 18 août 2022 19:08

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Death-Individual Thoughts Patterns (1993)

J'écoutes moins de metal ces derniers temps et encore moins Death, qui même si j'ai quasi tous les albums en LP ou en CD, ne font plus partie de ceux que j'écoute régulièrement. Mais la une envie de reentendre un peu de lourd.

Attachez vos ceintures ca décoiffe severe, je l'avais jamais écouté au casque mais je suis collé dans mon fauteuil tellement ca envoie. C'est probablement le meilleur Line Up du groupe en plus, Death est un groupe qui n'a jamais eu le même line up d'un sur l'autre. Chuck Schuldiner au chant et a la guitare, Andy LaRocque futur King Diamond à l'autre guitare, Steve DiGiorgio qui livre ici parmi ses meilleures parties de basses (fretless) et Gene Hoglan qui te bourrine la gueule à la batterie.

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Re: Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

Message par bushi » jeu. 18 août 2022 19:09

@ alcat01 :
Merci pour toutes ces découvertes, et la qualité de tes chroniques :)

Un peu d'aide pour les écoutes :











Il ne faut pas confondre profond attachement et haute fidelité - Franquin

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Re: Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

Message par lienard » jeu. 18 août 2022 19:26

alcat01 a écrit :
jeu. 18 août 2022 07:43
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Mouais, c'est loin d'être mauvais, c'est quelconque .. rien d'accrocheur même si le niveau des musicals est très bon .. il y a eu à l'époque un lucide qui a eu raison de fermer le robinet vu le flop garanti .. :frime:

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Re: Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

Message par alcat01 » jeu. 18 août 2022 19:49

lienard a écrit :
jeu. 18 août 2022 19:26
alcat01 a écrit :
jeu. 18 août 2022 07:43
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Mouais, c'est loin d'être mauvais, c'est quelconque .. rien d'accrocheur même si le niveau des musicals est très bon .. il y a eu à l'époque un lucide qui a eu raison de fermer le robinet vu le flop garanti .. :frime:
Des disques quelconques, je pourrais t'en citer des milliers, même joués par les plus grands groupes!

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Re: Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

Message par alcat01 » jeu. 18 août 2022 19:52

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Avec "The Strands Of The Future", sorti en Septembre 1976, des progrès considérables ont été réalisés par Pulsar, tant sur le plan du son, de l'interprétation, ou même des compositions, beaucoup plus professionnelles et moins linéaires, que des textes, signés par François Artaud, un ami professeur.
Le titre de ce nouvel album est celui d'un roman de Science Fiction que Philippe Roman a toujours beaucoup aimé (en Français "Les Rives du Futur").

Le court morceau "Flight", nous montre l'énergie nouvelle du groupe, située quelque part entre Camel et Tangerine Dream.
Viennent ensuite deux chansons chantées en Anglais par Gilbert Gandil, et composées à l'époque de "Pollen" qui étaient déjà bien rodées sur scène: "Windows" et son style Floydien période "More", calme et plus inquiétant, et "Fool's Failure", très inspirée avec un climat très actuel, trop noir et quasiment terrifiant, où Gandil se lâche en éructant des textes empreints d'un désespoir rempli de hargne.
Mais c'est la première face du disque qui marque les esprits avec la chanson titre "Strands Of The Future" et ses 22 minutes somptueusement maîtrisée.
Ca plane complètement dans le style Floydien le plus rampant.
La suite est beaucoup plus rentre-dedans, et tout le monde se démène, même Victor Bosch.
Les thèmes se succèdent en décrivant un futur plus ou moins urbain loin d'être réjouissant, davantage apocalyptiques et chaotique qu'idyllique. Conscient que sa voix ne constitue pas l'élément le plus brillant du groupe, loin s'en faut, Gandil ne chante pas plus de deux minutes, et en Français, mais il préfère se concentrer sur son jeu de guitare, de plus en plus maîtrisé, jusqu'à un faux final en apothéose de tourbillons noirs, où toutes les brumes de l'inconnu se mêlent à ce flamboiement farouche.

"The Strands Of The Future" est une réussite majeure qui sait encore, même 46 ans après, nous révéler avec force toutes les facettes de son inspiration.
L'album nous dévoile ses charmes sous la forme d'une musique hyper-sophistiquée, travaillée et recherchée, qui se révèle empreinte d'un lyrisme et d'un romantisme exacerbés.

Pulsar s'était déjà montré insatisfait de la promotion insuffisante et de la distribution déficiente de son premier album "Pollen", mais pour celui-ci, Kingdom Records va se révéler en-dessous de tout, ce qui force le groupe à s'autofinancer et à faire son auto-promotion.
Heureusement pour eux, le disque est un grand succès public avec plus de 40 000 exemplaires vendus en six mois, ce qui fait de Pulsar le deuxième meilleur vendeur du Rock Français de l'année 1976, bien sûr derrière Ange.

C'est une réussite enfin éclatante, basée sur ses qualités artistiques évidentes, mais aussi juste retour sur l'investissement de tant d'années de concerts (160 en Europe rien que pour l'année qui suit la sortie de l'album).

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Message par nunu » ven. 19 août 2022 05:12



Plus habitué a la version de Bashung, n'oublions pas que la chanson est de Manset mais peut importe qui l'interprete ça reste une tres grande chanson

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Re: Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

Message par nunu » ven. 19 août 2022 07:34

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Le meilleur album de Dylan :hehe:

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Algernon
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Re: Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

Message par Algernon » ven. 19 août 2022 08:13

nunu a écrit :
ven. 19 août 2022 05:12


Plus habitué a la version de Bashung, n'oublions pas que la chanson est de Manset mais peut importe qui l'interprete ça reste une tres grande chanson
Voui, comme beaucoup de chansons de Manset.
Pas d'accent à Lego (danois)
Je ne suis pas trop vieux pour ces conneries.

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alcat01
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Re: Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

Message par alcat01 » ven. 19 août 2022 08:36

Ce matin, au réveil...

Pulsar "Halloween".

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CBS a rachèté le contrat de Pulsar et le groupe dispose enfin de nouveaux moyens qui lui permettent de passer cinq semaines en studio pour enregistrer son prochain opus intitulé "Halloween".
Alors que les deux disques précédents avaient été enregistrés pratiquement live en studio, "Halloween" est donc peaufiné pendant cinq semaines aux studios Aquarius (les studios de plus en plus performants de Jean Ristori, que l'on retrouve au violoncelle sur un morceau) et bénéficie des dernières avancées technologiques en la matière, de manière à pouvoir rivaliser avec les meilleures productions Anglo-Saxonnes.

Pour être à la hauteur de la situation, les quatre musiciens, qui ont engagé un nouveau bassiste, leur ami Michel Masson, y ont mis tout ce qu'il ont, et surtout tous leurs espoirs aussi.
Le résultat est un réel reflet de leurs capacités et de leurs aspirations, assez proche de ce qu'ils voulaient obtenir. L'aboutissement d'un style en marge de toute classification, bref, la résultante d'une démarche unique.

"Halloween", avec son emballage soigné et luxueux, est une sorte de voyage imaginaire d'une petite fille au pays des poupées tristes.
Les textes, écrits en commun mais inspirés d'une histoire ésotérique imaginée par Victor, sont une fois de plus traduits en anglais. Choix judicieux pour espérer une carrière hors de nos frontières.
Musicalement, le groupe s'est inspiré du "romantisme trouble de Gustav Malher" et de celui, ambigu et langoureux du film de Visconti, 'Mort A Venise'.
Comme sur "The Strands Of The Future", on retrouve des moment de 'pure magie', sans, pourtant, y retrouver sa noirceur.
La plupart du temps, on croirait traverser un songe, traversé de longs éclairs de guitares, déchirants de sensibilité, de plus en plus proches d'un lyrisme d'Edgar Froese de Tangerine Dream.

"Halloween" semble entièrement éclairé de l'intérieur, un nouveau jour se lève et vient chasser les ténèbres oppressantes de "The Strands of the Future" comme semble l'indiquer le titre "Dawn over Darkness", le sommet du disque, symphonie crépusculaire baignée de synthés sur lesquels les guitares viennent suspendre leur vol.
Et Gilbert Gandil y chante mieux que jamais.

Si l'on doit une nouvelle fois évoquer Pink Floyd, leurs idoles de toujours, c'est à travers l'influence que ces derniers ont eu sur le groupe Allemand Eloy, car c'est bien à un Eloy possédé par une incomparable tristesse existentielle auquel on pense ici.
Superbement produit et très influencé par Tangerine Dream et Eloy, "Halloween" paraît en Décembre 77, autant dire à un très mauvais moment.
L'époque n'est plus du tout aux grandes fresques sophistiquées. Le choc des cultures est à son apogée et la progressive touche le fond.
Le show biz et la presse spécialisée préfèrent alors soutenir un mauvais Punk qui fait parler de lui à moindre frais plutôt que de reconnaître les véritables talents.

Naturellement, CBS, après deux changements de directeurs artistiques, ne fait aucun effort pour soutenir le disque, et passe complètement à côté de l'ombre et de ce rêve étrange.
Résultat, le disque est un véritable échec commercial.

Heureusement, à l'heure actuelle, l'album "Halloween" est généralement considéré comme l'un des dix meilleurs opus de Rock Symphonique du monde totalement indispensable pour tout amateur de Rock Progressif qui se respecte !

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Re: Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

Message par alcat01 » ven. 19 août 2022 08:38

J'ai enchainé avec:

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L'album "Emerson, Lake and Palmer" est paru le 20 Novembre 1970.
-Keith Emerson - orgue Hammond, piano, clavinet , orgue du Royal Festival Hall, synthétiseur Moog modulaire
-Greg Lake - basse, guitares acoustique et électrique, chant
-Carl Palmer - batterie, percussions

Le morceau d'ouverture,"The Barbarian"; est un arrangement Rock de la pièce pour piano Allegro barbaro de Béla Bartók composée en 1911.
Suit "Take a Pebble", composée principalement par Greg Lake, qui comprend des arrangements des trois musiciens du groupe. La première section chantée par Greg contient aussi un arrangement Jazz au piano de Keith Emerson, la deuxième est plutôt Folk avec la guitare acoustique de Greg Lake, puis la conclusion retourne à l'arrangement Jazz du début avec la conclusion chantée.
On trouve ensuite "Knife-Edge" qui s'appuie sur le premier mouvement de la Sinfonietta de Leoš Janáček (1926). La partie centrale reprend quant à elle l'Allemande de la Suite française no 1 en ré mineur de Jean-Sébastien Bach.
La seconde face commence par "The Three Fates" qui s'inspire des Moires, des personnages de la mythologie grecque. Il s'agit d'une pièce instrumentale divisée en trois mouvements, une pour chacune des trois sœurs: Clotho qui ouvre avec l'orgue du Royal Festival Hall de Londres, Lachesis constituée d'un solo de piano et Atropos, la conclusion, qui revient à l'orgue du premier mouvement pour finir avec un piano accompagné par la basse de Lake et la batterie de Palmer.
"Tank", une composition de Palmer et Emerson, débute avec une partie dominée par le clavinet d'Emerson, accompagné de Lake à la basse et Palmer à la batterie. Suit un solo de Palmer avant le retour d'Emerson au clavinet. Palmer reprendra cette composition sur le double album "Works Volume I", accompagné d'un orchestre symphonique.
Enfin, "Lucky Man" a été composée par Greg Lake alors qu'il n'avait que 12 ans. Cette ballade Folk est surtout connue pour le solo de synthétiseur Moog qui la conclut. En concert, elle est souvent jouée par Lake seul à la guitare acoustique, même si l'on trouve une version live proche de l'originale sur l'album Live at the Mar y Sol Festival '72, enregistré le 2 Avril 1972.

N.B.: La grande particularité de cet album est qu'il n'y pratiquement pas de synthétiseur, sinon à la fin de la chanson Lucky Man.

Absolument recommandé à tous les proggeurs!

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Re: Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

Message par DaFrog » ven. 19 août 2022 08:45

Alcat, tes chroniques mériteraient un topicapar, non ?

En plus concis : un live de the Birthday Party



Nick Cave au chant, of course, déjà bien barré, rugueux et habité (torturé ?) mais dans une veine post-pounke

Cité par Philippe Robert dans son « Traverses & Horizons » comme contenant les meilleures versions des meilleurs titres des albums studio du groupe :priezzz:
It’s too late to be hateful :ange:

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Re: Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

Message par alcat01 » ven. 19 août 2022 10:11

DaFrog a écrit :
ven. 19 août 2022 08:45
Alcat, tes chroniques mériteraient un topicapar, non ?

En plus concis : un live de the Birthday Party



Nick Cave au chant, of course, déjà bien barré, rugueux et habité (torturé ?) mais dans une veine post-pounke

Cité par Philippe Robert dans son « Traverses & Horizons » comme contenant les meilleures versions des meilleurs titres des albums studio du groupe :priezzz:
OK!

Voilà le topic où vous pourrez trouver ce quej'écoute en ce moment:

http://www.rock6070.com/forum/viewtopic.php?f=41&t=1068

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Re: Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

Message par nunu » ven. 19 août 2022 16:02

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Un disque de Marianne Faithfull que j'apprécie particulièrement. Elle a fait appel a PJ Harvey qui compose ou co-compose avec elle 5 des 10 morceaux de l'albums et qui joue sur les morceaux, a Nick Cave et a ses Bad Seeds qui participent a 3 morceaux, 1 morceau est composé avec Damon Albarn et un avec Jon Brion. Lesmorceaux de PJ Harvey c'est du pur PJ Harvey chanté par Faithfull en fait.

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Re: Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

Message par nunu » ven. 19 août 2022 18:08

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Jack Bruce- Jet Set Jewel (1978/2003)

Un disque enregistré avec la même équipe que le précédent qui est pas le meilleur a savoir Simon Phlips a la batterie, Tony Hymas aux claviers et Hughie Burns a la guitare. Dick Heckstall-Smith s'ajoute au sao sur 2 morceaux. L'album jugé non commercial par RSO est refusé a l'époque et ne sortira pas avant 2003
D'ailleurs si quelqu'un a un lien vers ses deux albums studios suivants :I've Always Wanted to Do et This Automatic, c'est les deux seuls que j'ai pas trouvé

lienard
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Re: Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

Message par lienard » ven. 19 août 2022 20:32

RéSERVé AUX VIOQUES DE CE FORUM ... j'écoute le "live" des EQUALS .. et ça me rappelle le bon temps .. 1967/70 en fait .. :) .. plus tard leur chanteur a été connu sous le nom d'Eddy Grant .. :]

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