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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mer. 7 sept. 2022 13:47

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"Inner Voice" de Ruphus est de nouveau un disque de Prog Jazz Rock, mais cette fois, produit par Terje Rypdal.
Bien que le groupe ait une nouvelle chanteuse, Sylvi Lillegård et un nouveau claviériste, Jan Simonsen, la musique est assez similaire au son de Fusion de "Let Your Light Shine". Mais, en comparaison, les chansons sont toutes plus matures et développées par rapport à l'album précédent qui comprenait quelques brefs extraits transitoires de musique instrumentale comme interludes entre des morceaux plus longs.

On peut, bien sûr, encore qualifier Ruphus de groupe caméléon, mais ce qui est conservé dans chacun de ses albums, c'est la qualité musicale: le style de ce disque est du Prog Jazz Rock avec quelques beats de swing (un peu de disco beat) et des chants Soul. La saveur mélodique est de toute beauté et les vocaux que l'on pourrait qualifiés de 'fantastiques' complètent la portée musicale.

Les compositions sont longues avec quelques vibrations Pop pendant les parties vocales, en particulier sur ''No deal'', de la bonne Fusion Jazz funky influencée par la Soul, qui est curieusement le morceau le plus proggy de l'album et celui sur lequel Ruphus lance encore quelques tendances progressistes de son passé brillant.
Le chant de Sylvi Lillegård est en réalité à l'opposé de celui qui était plus proche du scat chanté par Aspaas sur le disque précédent. Elle a une voix décente mais semble avoir une portée plutôt limitée et parfois quelques petites tensions sur les octaves supérieures. Les fans du groupe ont cependant écrit des critiques plutôt élogieuses louant son chant et le son mature du groupe.
Le jeu de claviers de Simonsen est assez jazzy avec de nombreux solos de piano abstraits greffés sur le son puissant de la guitare de Larsen.
Les sons plus rythmés et pop des années soixante-dix commencent à apparaître avec des chansons comme "No Deal" et "Left Behind", comme le faisaient à peu près tous les autres groupes de Prog Rock à la fin de la décennie.
Mais l'ambiance jazzy légère est présente partout, en particulier sur les deux derniers morceaux qui comportent de longs passages de piano / guitare aussi bien que des claviers électroniques pilotés.

Musicalement, la production est solide, compétente et professionnelle, mais il faut reconnaitre qu'il y a peu d'étincelle ou d'innovation.
C'est effectivement dans le même style général de Rock Progressif Jazz / Fusion que leur précédent album, mais sur ce disque, ils se sont encore beaucoup plus tournés vers l'écriture plutôt que vers le jamming; ''Inner voice'' est encore plus orienté Jazz, les airs funky apparaissent à l'horizon, les vrais airs proggy sont plutôt rares et les ajouts de Simonsen / Lillegaard n'ont aucun impact significatif sur le style général de Ruphus.

Leur Jazz Fusion est toujours basé sur des grooves et des jams, mais ils mettent des paroles et des mélodies sur la plupart de la musique... et ça marche parfaitement...
Et à ce moment-là de leur carrière, ils se sont donc tournés à fond vers le Jazz Rock, Il ne reste pratiquement rien de leur héritage Rock Progressif.
C'est puissant, c'est mélancolique, c'est un tout et c'est tout simplement un chef-d'œuvre méconnu globalement recommandé.

Cet album a quelques inconvénients, mais cette musique vaut vraiment la peine d'être entendue par n'importe quel fan sérieux des années 70. Il y a quand même un excellent travail de guitare, avec quelques bons passages de Fender Rhodes et la chanteuse repousse vraiment les limites de sa gamme.

Un disque recommandé à tous les fans!


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Message par alcat01 » mer. 7 sept. 2022 14:03

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A la fin des années 90, déçu par la direction dans laquelle se dirigeait son groupe d'alors, Britny Fox, le chanteur Jerod 'Dizzy Dean' Davidson, a quitté ce groupe pour en former un tout nouveau appelé Blackeyed Susan.
La formation dispose également de l'ancien claviériste de Cinderella, Rick Criniti à la guitare.
Le reste du groupe est composé d'une solide section rythmique avec le batteur Chris Branco et le bassiste Erik Levy et d'un lead guitariste solide du nom de Tony Santoro

Du point de vue musical, Blackeyed Susan se situe probablement quelques degrés au-dessus de Britny Fox. Le groupe possède en effet un son plus Rock bluesy dans la veine d'Aerosmith, que le son 'Hair Metal' de Britny Fox. Les cris métalliques qui étaient monnaie courante sur les albums de Britny Fox ont également disparu. Dean Davidson chante de sa voix naturelle sur "Electric Rattlebone" paru 1991.

Même si la musique de ce disque est supérieure à toute autre chose que Dean Davidson a pu faire précédemment, cet album est pourtant un échec commercial...
Et Mercury Records les a lâché au cours de leur tournée, et Blackeyed Susan s'est alors écrasé et s'est brûlé les ailes.

Musicalement, "Electric Rattlebone" rappelle un peu des groupes comme the Black Crowes et the Quireboys de Londres.
Blackeyed Susan a fait une chanson qui fut un Hit mineur appelé "None of It Matters”. Cette chanson intègre un style Moyen-Oriental dans le son de la guitare, ce qui la rend plutôt cool.

L'original de ce joyau sous-estimé est épuisé depuis biendes années.
Recommandé aux amateurs de bon Hard Rock bluesy.


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Message par gabuzomeuzomeu » mer. 7 sept. 2022 15:02

Unserious Sam a écrit :
mer. 31 août 2022 17:59
"Leur musique est fermement enraciné dans la structure mélodique, même la plus violente, avec des solos qu'ils ne sont pas autorisés à jamais atteindre par eux-mêmes."

Et en français ça donne quoi ?
alcat01 a écrit :
mar. 30 août 2022 12:33
Que la musique est enveloppée dans un carcan et les solos ne doivent pas déborder de ce carcan!
Peut-être mais cette traduction Google reste un charabia incompréhensible ! Personne n'écrit comme ça naturellement en français ! :hehe: :hehe:
Si moi et même traduit par Gogueule tu n'y pigeras pas plus voire moins :mdr3: :hurt1: :diable: :cloonzzz:
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Message par alcat01 » mer. 7 sept. 2022 15:09

gabuzomeuzomeu a écrit :
mer. 7 sept. 2022 15:02
Unserious Sam a écrit :
mer. 31 août 2022 17:59
"Leur musique est fermement enraciné dans la structure mélodique, même la plus violente, avec des solos qu'ils ne sont pas autorisés à jamais atteindre par eux-mêmes."

Et en français ça donne quoi ?
alcat01 a écrit :
mar. 30 août 2022 12:33
Que la musique est enveloppée dans un carcan et les solos ne doivent pas déborder de ce carcan!
Peut-être mais cette traduction Google reste un charabia incompréhensible ! Personne n'écrit comme ça naturellement en français ! :hehe: :hehe:
Si moi et même traduit par Gogueule tu n'y pigeras pas plus voire moins :mdr3: :hurt1: :diable: :cloonzzz:
Mon pauvre Gabu, tu arrives trop tard, j'ai effacé cette phrase depuis! :hello:

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Message par alcat01 » mer. 7 sept. 2022 15:11

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Les chansons de l'album éponyme d'Analogy se sont progressivement développées avec un style plus psychédélique et expérimental doté d'une atmosphère sombre.
Le groupe se distingue alors par la voix unique de Jutta Nienhaus et les impressionnantes compétences instrumentales de Martin Thurn et de Nikola Pankoff à la guitare et à l'orgue Hammond.

Sans tourner autour du pot: Du premier au dernier morceau, l'album "Analogy" est riche d'une musique ambitieuse, créative, ludique et très mélodique qui ouvre tout simplement son cœur. Ce groupe de bons musiciens joue techniquement à un niveau assez élevé et les vocaux de Jutta Nienhaus s'adaptent parfaitement à chaque morceau.
Évidemment, le style d'Analogy s'est inspiré du bon Rock Psyché avec quelques éléments progressistes profondément enraciné dans la fin des années 60, avec certains éléments folkloriques et Krautrock.
Leur musique ne peut cependant pas être comparée avec celle du Prog Symphonique Classique car l'œuvre instrumentale n'a rien véritablement de spéciale mais elle est sacrément efficace.

En écoutant cet album, le groupe pourrait faire penser à Earth and Fire ou Sandrose, mais en plus âpre et avec plus d'orgue Hammond.

Le son est dominé par à la fois par:
- les vocaux très originaux.de Jutta Nienhaus: la chanteuse possède une voix un peu bizarre, certes, mais elle se marie parfaitement avec les chansons et elle est très variée et agréable. Jutta pouvait prendre sa voix de soprano sur la belle "Weeping My Endure", puis chanter un ton 'inférieur' dans le rockant "The Years at the Spring".
- et l'orgue Hammond de Nikola Pankoff dont le son épais est vraiment délicieux à l'oreille.

Sur le vinyle original, Analogy présente sept chansons avec une attitude Krautrock, un impressionnant mélange de Pyché, Symphonique, de Jazz et de Blues Rock, et les chansons les plus longues sont les meilleures parties de cet enregistrement.

Le point culminant de l'album, "Analogy", le titre qui a donné son nom au groupe, est un morceau assez long qui est profondément dans la veine du Psyché Rock de la fin des années 60.
Cette chanson complexe est un instrumental épique avec un très intéressant travail de guitare psychédélique, allant de riffs énergiques aux parties plus calmes où l'orgue et la guitare créent des atmosphères vraiment mystiques et obsédantes.

En conclusion, l'album "Analogy" est encore un autre 'classique' perdu de Rock Progressif des années 70. (Il y en a tellement!)


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Message par alcat01 » mer. 7 sept. 2022 16:48

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Blonde on Blonde a enregistré son premier album, "Contrasts", avec une pochette 'gatefold' colorée, produit par Barry Murray, publié à la mi-1969.
Le disque inclus les reprises de "No Sleep Blues" et "I Need My Friend" de Robin Williamson et une reprise de The Beatles, "Eleanor Rigby".

"Contrasts" est un opus qui s’inscrit dans la première vague de ces groupes qui ne sont pas encore tout à fait progressifs mais ne sont déjà plus véritablement psychédéliques.
On sent des influences Psyché sur cet album qui explore aussi les voies du Prog en devenir, avec une reprise bien académique d'"Eleanor Rigby" des Beatles, assorties de cuivres dramatiques.

Les titres les plus remarquables sont "Ride with Captain Max", "I need my friend" ou le très beau et ambitieux "Mother Earth".
L’album nous réserve de bons moments comme "Spinning Wheel" où Gareth Johnson éclabousse de génie ce morceau par des interventions inspirées à la guitare fuzz.
L’organiste Richard Hopkins est également très présent sur cet album où se multiplie les effets et autres bricolages sonores.

Musicalement le groupe explore les domaines lancé en 1967 par des groupes psychédéliques comme Pink Floyd, Jefferson Airplane et même Cream, mais à une échelle d'influences beaucoup plus large qu'eux, ayant une palette musicale plus large que ces formations qui les influencent, offrant beaucoup à l'auditeur, ouvrant leur propre style, avec un peu de qualité de production variée.

Il y a aussi une forte présence de la section rythmique batterie / basse avec du piano calin, du clavecin et des orgues.

Les paroles sont des poèmes cools assez basiques, mais aussi interrogatifs, émotionnels et même intéressants, un peu dans l'esprit de The Incredible String Band dont ils reprennent deux chansons ("No Sleep Blues" and "I Need My Friend").

Les disques les plus psychédélique des Beatles semblent une influence évidente (ils reprennent "Eleanor Rigby"). On découvre de la mélancolie dans leur musique, mais il y a aussi de l'espoir et du bonheur à l'intérieur.

Comme le nom de leur premier album l'indique, le groupe est plein de contrastes, comme des éléments différents qui se rencontrent de façon réussie, des résultats souvent intéressants et uniques sont nés.

Ce premier opus attire quand même l’attention malgré ses ventes modestes.


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Message par alcat01 » mer. 7 sept. 2022 18:19

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Le deuxième album de Ruphus, "Flying Colors" sorti en 1978, est parfaitement réussi, cette fois avec Ruphus lui-même en tant que producteur, Larsen étant le compositeur principal du groupe, mais une fois de plus le groupe semble chercher un son, ce qui signifie généralement la recherche d'un succès commercial.

Le groupe vivait et travaillait, à ce moment-là, principalement à l'extérieur de la Norvège, l'Allemagne de l'Ouest étant leur centre de vie de base et le groupe y vit presque en exil.
Après deux disques de Heavy Fusion consécutifs, le groupe semble avoir décidé d'essayer d'élargir un peu son son et, en tant que groupe progressiste, ils méritent d'être félicités pour cet effort. Ce LP est donc un peu différent de l'album précédent, la musique étant devenue un peu plus douce.
Rarement le Jazz Rock / Fusion n'a été présenté d'une manière plus accrocheuse et convaincante.

Car Ruphus offre à nouveau du Jazz Rock pétillant porté par des arrangements groovy qui ont parfois une coloration funky. Les passages funky dégagent d'ailleurs une énergie crépitante, qui est pourvue de subtils écouvillons symphoniques progressifs. Les vocaux féminins sont puissants, mais avec une nuance légèrement grinçante.
Les résultats sont parfois un peu mitigés, mais l'album peut être recommandé, d'autant plus qu'en 1978, c'était un album certainement meilleur que la plupart de ce qui sortait simplement parce que ce n'était ni du Boogie Rock, ni du Punk, ni du Disco.

Certes, le son vif a aussi tendance à être un peu trop courant, ce que les puristes du Jazz Rock pourraient probablement reprocher.
Les compositions variées sont cependant, dans leur vivacité, une preuve que le Jazz Rock souvent Heavy peut aussi être présenté sans problème d'une manière mélodique et légère, sans tomber immédiatement dans la direction d'un son de Jazz AOR sans visage: les lignes mélodiques superficielles et les phases portées par un rythme sophistiqué sont agréablement équilibrées.

La chanson titre et 'The Rivulet' sont tous les deux de très jolis morceaux, avec un bon groove et de belles mélodies. Les voix féminines sont très agréables dans ce contexte. Ces deux titres rappellent la plupart des débuts du groupe Canadien Contraction.

Dans l'ensemble, "Flying Colors" est un bon effort de Ruphus, qui a réussi à exploiter les meilleures caractéristiques de la mode de Fusion Funk de la fin des années 1970.


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Message par Leutte » mer. 7 sept. 2022 19:06

En voilà un topic qu'il est bien :super:
J'aime bien tes goûts en général.
Important la piqure de rappel de "Hallowen" de Pulsar!
compositions énergiques, incisives, mélodies accrocheuses, voix et harmonies au cordeau, fuzz et distorsions à gogo

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Message par alcat01 » mer. 7 sept. 2022 19:14

Leutte a écrit :
mer. 7 sept. 2022 19:06
En voilà un topic qu'il est bien :super:
J'aime bien tes goûts en général.
Important la piqure de rappel de "Hallowen" de Pulsar!
Et je peux te dire que j'ai encore des centaines, voir des milliers d'albums à faire connaitre, plus ou moins! :vieuzzz:

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Message par alcat01 » mer. 7 sept. 2022 20:37

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Chariot est un obscure power trio de Hard Bluesy Acid Rock né de la scission d'un groupe des années 60 appelé The Knack originaire de Los Angeles (rien à voir avec le groupe ayant composé "My Sharona").

Le groupe est composé de Michael Kaplan: Chant, Guitare, de Pug Baker: Batterie et de Larry Gould: Chant, Basse.
Il ressemble à une version plus Rock de Three Dog Night avec beaucoup de Creedence Clearwater Revival (mais en moins poli) et de Big Brother And The Holding Company, et ils semblent aussi être influencés par la musique de Cream.
Leur son affiche, de plus une pincée groovy de Flower Power classique, avec quelques touches de Prog. En gros, c'est un mélange de Psyché Blues saveur de Flower Power.
Outre la pochette de style hollywoodien pompeux, très appréciée par les collectionneurs, "Chariot" reste relativement un obscure album de la fin des années 60. La date de sortie généralement donnée est 1968, mais il est possible d'avoir été commercialisé plus tard, en 1971.

Les compositions sont carrées, la voix du chanteur est très Soul. Gros son d’ensemble avec guitare fuzzy et esprit bluesy, il mérite largement l’écoute: "Yolanda Jones" et "Gamblin' Man" sont les deux morceaux qui se démarquent.
La chanson "The War Is Over" peut être cataloguée comme du Flower Power.

L'album, en dépit de son énergie rugueuse, n'a malheureusement pas réussi à entrer dans les Charts.

Pour l'anecdote, le frère aîné de Kaplan a joué avec The Mothers of Invention, et Zappa a enregistré sur l'un des singles avec The Knack.


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Message par alcat01 » jeu. 8 sept. 2022 09:21

Ce matin...

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En 2001, Rick Derringer, Tim Bogert et Carmine Appice avaient décidé de former un groupe sur le modèle Beck, Bogert and Appice.
Derringer connaissait déjà Appice pour avoir enregistré "Party Tested" ensemble sous le nom de D.N.A.
Bogert étant l'indispensable complément rythmique de Appice (Vanilla Fudge, Cactus, BBA), il devenait évident qu'il devait faire partie du nouveau projet.
En tant que Power Trio, ce groupe avait encore tout pour plaire.

Une fois présentés ces véritables vétérans de la scène Rock, point n'est besoin de dire que c'est dans les vieux pots que l'on fait la meilleure soupe, fut-elle aromatisée de bon vieux Hard Blues des familles.
Alors, bien sûr, ça sonne évidemment un peu daté et ce n'est pas trop dans l'air du temps, mais qu'est-ce que ça fait du bien d'entendre des musiciens s'éclater comme ces trois larrons pas tombés de la dernière pluie.

Les trois comparses ayant travaillé avec certains des groupes les plus légendaires de tous les temps, l'album déborde logiquement de classe et virtuosité et les trois compères s'en donnent à coeur joie et prouvent qu'à près de 60 ans, on ne leur en remontre pas.

Rick Derringer, Tim Bogert et Carmine Appice rockent comme jamais!
Tout le monde chante sur le disque à un moment ou à un autre.
Le travail de guitare est bon, et les chansons sonnent toutes bien et bien écrites.

L'album est composé de morceaux de Blues Rock et les trois musiciens se distinguent par leur sonorité moderne et leur aspect large qui rappelle les classiques mais regarde vers l’avenir.
La production est confiée à un certain Greg Hampton qui les aide aussi dans la composition...

Ce sera le seul est unique disque de ce groupe, mais quel disque!


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Message par alcat01 » jeu. 8 sept. 2022 09:23

actuellement...

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Andy Fraser Band est composé de Kim Turner à la batterie et du Génie du Clavier Nick Judd, un rescapé des Sharks et d'Audience, autres grands groupes Britanniques oubliés du début des années soixante-dix.
Ce premier album est un des rares où figure une basse électrique en tant qu'instrument principal, et c'est là que réside l'un des principaux points d'intérêt.
Le matériel a été enregistré au Ronnie Lane's Studio.

Andy Fraser a développé un style de chant expressif dans un style assez proche de Paul Rodgers et il a également tenu à faire de l'expérimentation instrumentale.
Cela se traduit par "The Andy Fraser Band" évitant le ennième disque avec une guitare jouée de façon classique:
Andy met sa basse en avant avec fuzz et wah wah, et, avec Nick Judd en support au piano, il produit un son un peu funky, jouant de la basse comme une vraie guitare.

Le concept basse-batterie-claviers joué de cette façon semblait tout à fait audacieux en 1975. Bien que négligé à l'époque, ce grand album perdu, a depuis, été salué comme un chef-d'œuvre superbe décerné par les fans et les collectionneurs des années 70.

En écoutant certains titres de ce premier opus, on ne peut s'empêcher de penser que l'esprit de Paul Rodgers et de son ancien groupe hante le studio d'enregistrement mobile de Ronnie Lane.
Le plus étonnant, c'est que les voix sont faites par Fraser lui-même et il est aidé en cela par Kim Turner et Nick Judd aux claviers.

ll n'y a, bien sûr, plus la guitare hurlante Kossoff, mais si c'était le cas, ce serait certainement du Free troisième période.
Il ne faut surtout pas oublier que Fraser était responsable de la co-écriture de beaucoup de morceaux de Free.

"Ain't Gonna Worry" est comme un outtake des sessions pour le "Free at last" de 1972.
Fraser utilise sa basse comme un véritable instrument soliste et Judd au piano électrique contribue à l'urgence de la situation.
"Keep On Loving You" est un morceau chargé de groove qui peut aisément être comparé avec les autres chansons de Free, ou même de Back Street Crawler.

Toutefois, malgré ce qui semble un potentiel évident, la carrière de ce groupe a été brutalement interrompue, car, après la publication de ce premier disque, et une tournée qui reçut un accueil assez mitigé, et qui incluait pourtant un des meilleurs shows jamais joués au Rainbow de Londres, Andy scinda le groupe en place.


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Message par alcat01 » jeu. 8 sept. 2022 10:21

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La musique de Bachdenkel est un savant mélange parfaitement dosé et hautement énergétique de Psychedélisme et de Free Rock avec des superbes mélodies très torturées, distordues, acides et surtout très sombres.

"Lemmings" fut enregistré dans le courant de l'année 1970, sorti en 1973, et il fut dédié à William Folden.
La musique est tout à fait excellente, bien que très dépressive...

La pochette noire et blanche avec le hibou est désormais un grand classique chez tous les collectionneurs.

Derrière le line-up habituel, guitare, basse, batterie, des accords et des riffs à priorI tout à fait "normaux" pour l'époque, mais, pourtant, ces lemmings ont une identité toute particulière, pour ne pas dire inclassable.

La montée proprement extraordinaire que représent l'enchainement des quatre premiers morceaux est absolument hallucinante, et par contrecoup, dérourante. A déconseiller fortement à tous les dépressifs chroniques, mais pourtant absolument indispensables à ceux qui recherche sans relâche les esprits tordus des années 70 (comme, par exemple, Van Der Graaf Generator): cette fois, vous avez LE rendez-vous avec LE monstre du genre...

Ce disque est réellement le "classique" trop sous-estimé du début des années 70. On pourrait facilement le comparer avec le Pink Floyd de la même époque, mais avec une bonne dose de bon Hard Rock en plus.


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Message par alcat01 » jeu. 8 sept. 2022 12:59

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Troisième et dernier véritable album de Warm Dust, ce disque éponyme, avec une sorte de baleine sur la pochette, sorti sur le label BASF en 1971 est très rare et recherché par les collectionneurs. Le contenu le justifie peut-être, mais pas nécessairement.

Le LP est surtout connu pour la longue suite "Blind Boy", un superbe titre progressif à part entière qui reste certainement leur plus belles réussites.
Après l'échec relatif des deux précédents albums, ce disque se devait d'avoir un certain potentiel commercial, ce qui en fait un joli contraste avec ceus-ci. Même le son a quelque chose de changé.

Alan Solomon touche un peu à tout (synthé, orgue, mellotron), de sorte que le duo jazzy qui joue sur "And It Came To Pass" n'est plus réellement de mise.
En conséquence, Paul Carrack joue toujours de l'orgue plutôt en arrière-plan, mais maintenant, en plus, il renforce le son avec un piano électrique.

Jusqu'à "Hole In The Future", il n'y a vraiment pas grand-chose dans "Warm Dust" qui pourrait être d'un quelconque intérêt pour l'amateur de prog.
Aussi le début de ce morceau, avec sa partie de flûte change entièrement les données. Tout à coup, une flûte, accompagnée par les percussions et un synthétiseur, joue une mélodie orientale. Une basse limpide et un orgue méconnaissable rejoignent l'ensemble et développe une sorte de jam tout à fait passionnante.
Malheureusement, cela ne dure que pendant un certain temps et l'intervention de Walker atténue l'impact Rock du morceau en le rendant plus Pop.
La deuxième face du LP fournit alors la longue suite "Blind Boy", qui rend l'album de nouveau intéressant pour le Progeur.
Après une courte citation de Moussorgski, Warm Dust développe sa chanson "Blind Boy", une parfaite réussite. En un peu plus de 18 minutes, le groupe montre qu'il n'a pas oublié comment faire du Jazz Rock. Les lignes de piano électrique, le grande section de cuivres, la basse jouée de façon presque ludique, le jeu subtile du Mellotron, les solos virtuoses au saxophone, à la flûte et à l'orgue et les sons étranges d'un synthétiseur font que la première face du LP est vite oubliée et même le chant de Walker devient supportable.
A noter un exemple parfait de duo hypnotique synthé / flûte, quelque part au milieu du morceau, et le final intense avec un grand solo expressif de saxophone.

En conclusion, cet album vaut surtout par sa seconde face somptueuse...


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Message par alcat01 » jeu. 8 sept. 2022 14:03

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Produit par Joe Boyd, ce premier disque, axé sur le Folk, comprenait plusieurs originaux de Sandy Denny, notamment "Nothing More", "The Sea" et "The Pond and The Stream", ainsi que des versions de "The Way I Feel" de Gordon Lightfoot et de "Too Much of Nothing" de Bob Dylan, avec des ballades belles à pleurer comme "The Banks Of The Nile".
Il est unanimement considéré comme l'un des témoignages les plus vibrants du génie qui illuminait la scène Folk Rock Britannique en ces années-là. Il s'avère aussi, avec le recul, être l'album le plus réussi de Sandy Denny.

Le LP a été enregistré entre Février et Avril 1970 aux studios Sound Techniques de Londres, puis il est paru en Juin 1970.

"Fotheringay" est un instant privilégié, la rencontre de musiciens qui avaient vraiment envie de jouer ensemble et qui avaient la même conception de la musique.
Le disque possède un son unique. Chaque instrument y est exactement à sa place, ce qui n'était pas forcément une chose simple à réaliser. Et pourtant, Joe Boyd y est malgré tout parvenu.

Toujours une joie de le réécouter!


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Message par Cooltrane » jeu. 8 sept. 2022 14:21

alcat01 a écrit :
jeu. 8 sept. 2022 12:59
Troisième et dernier véritable album de Warm Dust, ce disque éponyme, avec une sorte de baleine sur la pochette, sorti sur le label BASF en 1971 est très rare et recherché par les collectionneurs. Le contenu le justifie peut-être, mais pas nécessairement.

Le LP est surtout connu pour la longue suite "Blind Boy", un superbe titre progressif à part entière qui reste certainement leur plus belles réussites.
Après l'échec relatif des deux précédents albums, ce disque se devait d'avoir un certain potentiel commercial, ce qui en fait un joli contraste avec ceus-ci. Même le son a quelque chose de changé.
c'est celui des trois que je préfère. :super:
J'ai tjs eu un soft spot pour eux et leur "brass rock" ambitieux (sans doute trop pour leur faible notoriété).

Le truc le plus étonnant (pour le pas dire stupéfiant), c'est qu'ils n'ont jamais connu de réédition légitime (que ce soit en CD ou vinyle)... que des trucs pirates. J'ai bien essayé de mettre Mark Powell & Vicky §Espteric/Cherry Red) sur le coup, mais c'e'st resté lettre morte. Durant les 90's, j'avais aussi contacté Repertoire, et ils se montraient intéressé, mais rien de plus depuis, non plus.


Heureusement que trois d'entre eux auront un tantinet de succès avec Ace... et Carrack est quasi le seul qui est assez connu (comme sideman)

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » jeu. 8 sept. 2022 14:37

Cooltrane a écrit :
jeu. 8 sept. 2022 14:21
alcat01 a écrit :
jeu. 8 sept. 2022 12:59
Troisième et dernier véritable album de Warm Dust, ce disque éponyme, avec une sorte de baleine sur la pochette, sorti sur le label BASF en 1971 est très rare et recherché par les collectionneurs. Le contenu le justifie peut-être, mais pas nécessairement.

Le LP est surtout connu pour la longue suite "Blind Boy", un superbe titre progressif à part entière qui reste certainement leur plus belles réussites.
Après l'échec relatif des deux précédents albums, ce disque se devait d'avoir un certain potentiel commercial, ce qui en fait un joli contraste avec ceus-ci. Même le son a quelque chose de changé.
c'est celui des trois que je préfère. :super:
J'ai tjs eu un soft spot pour eux et leur "brass rock" ambitieux (sans doute trop pour leur faible notoriété).

Le truc le plus étonnant (pour le pas dire stupéfiant), c'est qu'ils n'ont jamais connu de réédition légitime (que ce soit en CD ou vinyle)... que des trucs pirates. J'ai bien essayé de mettre Mark Powell & Vicky §Espteric/Cherry Red) sur le coup, mais c'e'st resté lettre morte. Durant les 90's, j'avais aussi contacté Repertoire, et ils se montraient intéressé, mais rien de plus depuis, non plus.


Heureusement que trois d'entre eux auront un tantinet de succès avec Ace... et Carrack est quasi le seul qui est assez connu (comme sideman).
Pour moi, c'est un très bon groupe qui n'a pas eu la réussite qu'ils auraient dû avoir.

Je ne sais rien au niveau des rééditions, mais, personnellement, je n'avais pas eu de problème pour les trouver en CD sur Amazon!

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Message par alcat01 » jeu. 8 sept. 2022 15:00

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Baltimoore est un groupe de Rock Suédois créé par Björn Lodin.
Celui-ci avait été contacté par Elektra Records en 1987 pour enregistrer un album solo, mais il avait finalement choisi d'utiliser le surnom de 'Baltimoore' plutôt que son propre nom.

En 1992, Lodin avait déménagé à Åland, en Finlande, où il avait rencontré le guitariste Bulgare, Nikolo Kotzev avec qui il avait enregistré deux albums de Baltimoore, "Double Density" et "Thought for Food".
En raison de différents personnels et musicaux, Kotzev avait quitté le groupe en 1994 pour démarrer son propre projet, Brazen Abbot.

Baltimoore fut alors en sommeil jusqu'en 2000, lorsque Lodin avait refait surface avec "Original Sin". Il revint en Suède la même année.

En 2005 est sorti l'album "Fanatical" avec la composition du groupe suivante:
Björn Lodin au chant, Mankan Sederberg et Stefan Bergström aus guitares, Weine Johansson à la basse et Hempo Hildén à la batterie.

La première conclusion qu'on peut en tirer est que cet album est une véritable tuerie!
"Fanatical" offre certainement les meilleures chansons du groupe à ce jour avec une ambiance up-tempo et plein de Hard Rock simple. La voix de Lodin transcende le jeu du duo de guitaristes Sedenberg / Bergstrom qui délivre des riffs majestueux.

Dans son ensemble, cet album de pur Hard Rock est une solide collection de bons morceaux.
"Fanatical" aurait dû permettre à Baltimoore de se faire mieux connaitre, mais...

Hautement recommandé!




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Message par alcat01 » jeu. 8 sept. 2022 16:16

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En 1993, Rick Derringer, après avoir erré à travers divers genres musicaux, revient en ces lieux, informant le public de Blues de son retour.
Avec l'album "Back To The Blues", Rick revient donc au Blues après une parenthèse d'une dizaine d'années dans sa carrière solo, accompagné par un groupe composé du bassiste Brad Russell (Pat Travers, Jeff Watson), du batteur Andy Doerschuk (Millikin University Jazz Band, Naughty Sweeties, City Of Glass) et du guitariste rythmique, Kevin Russell (707).

C'est un retour triomphant vers le Blues de la part d'un des piliers du Blues Rock Américain: Il revient sur la scène uniquement grâce au gourou Californien Mike Varney, avec qui Rick a ouvert son propre label Blues Bureau en 1993.
Rick a enfin atteint sa maturité musicale avec cet opus. L'ensemble est captivant et les amateurs de bon Blues Rock ne peuvent qu'apprécier car Rick circule à travers la profonde tradition du Blues, qu’il avait lui-même aidé à propager avec Johnny Winter en ouvrant la voie aux plaines illimitées du Texas.

Pour les amateurs de Blues, ce disque est une sorte de croisement entre Stevie Ray Vaughn et Gary Moore, similaire à, par exemple, Kenny Wayne Shepperd, avec un gros son croustillant et malaxé.
Cet album solo produit par Kevin Russell et Rick Derringer est un exemple de Blues Rock où la guitare s'exprime sur tous les tons avec un feeling évident: Des cavalcades effrénées de "Blues All Night Long" aux lignes cools de "Sorry For You Hearteach", Rick épate la galerie par sa technique mordante et fluide et ses interventions chaleureuses.

La guitare rythmique tenue par Kevin Russel donne un petit côté funky à certains morceaux.
Derringer fait d'ailleurs équipe avec Russell, pour des riffs astucieux et du travail mélodique recherché.
Les styles vont du remuant "Trouble in Paradise" à la séance énergique de "Blue Suede Shoes" en passant par le slow Blues de "Sorry For Your Heartache".

Par exemple, sur le remuant "Blues All Night Long", le duo cède la place à un solide solo de trois minutes. Ils s'amusent sur le guilleret "Diamond", et Derringer se lance à nouveau dans un jeu de guitare savoureux sur un "Crybaby" un peu funky. Une fois de plus, les deux se lancent dans des solos prolongés sur un "Time to Go" étouffant pour clore les débats.

C'est un disque bourré de grooves de guitare bluesy et du superbe travail de guitare d'un véritable Dieu de guitare car Rick s'est amélioré avec le temps. Chaque chanson est bonne pour le Blues fantastique avec l'aide de ses superbes solos partout.
Les fans de guitare Blues en font un véritable festin, car les solos sont parfaitement construits. Rick n'a, en effet, rien perdu de sa superbe et il livre un album puissant ou seul un Slow Blues vient ralentir le tempo.
L'excellente section rythmique, très efficace, donne un relief chaud et percutant sur lequel Kevin Russel prend, avec conviction, quelques très bons solos sur quelques titres, "Trouble In Paradise" par exemple.

Pour un album d'une telle originalité (pour l'époque) et d'une telle inventivité, il est bien dommage que le public n'ait pas réellement suivi, car ce "Back To The Blues" doit être l'un des albums les plus sous-évalués de la discographie de Rick!

Ce disque est fortement recommandé!


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Message par alcat01 » jeu. 8 sept. 2022 17:55

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Le premier Andy Fraser Band avait été de courte durée, et quand Fraser monta dans la foulée un second Andy Fraser Band pour enregistrer "In Your Eyes" (paru en Novembre 1975), il avait la puissance de musiciens de session de la Muscle Shoals derrière lui, tels que Barry Beckett, Roger Hawkins et Jimmy Johnson.
Personnel: Andy Fraser (vocals, bass); Pete Carr, Jimmy Johnson (guitar); Barry Beckett (keyboards), Roger Hawkins (drums); Paul Anka (background vocals).

Il a été dit à l'époque qu'Andy ne pouvait pas refuser l'invitation à Muscle Shoals, et il laissa par conséquent son précédent groupe se désintégrer.
Cela semblait plus être une affaire de gros sous plutôt qu'une bonne idée:
Enregistré en deux semaines, les musiciens ne semblent jamais se livrer véritablement à fond dans cette musique.

Ce LP est, par conséquent, en partie bien moyen il faut le dire, seulement relevé par "Good To Be Yourself", qui était une reprise de Frankie Miller avec qui Fraser avait joué après son départ de Free.
"Ain't No Substitute" soulève légèrement la température et "Need Someone To Love'" aurait certainement été mieux adaptée sur le premier album.

Dans l'ensemble, l'album est plus teinté de R & B, avec des cuivres et quelques choeurs.
À certains moments, il rappelle même un groupe comme Kokomo, tout en attestant certains titres funky un peu comme Stone The Crows.
Le style est peut-être moins reconnaissables comme étant du Andy Fraser et alors que le premier album était très intimiste, "In Your Eyes" manque à la fois de familiarité, mais surtout d'originalité.

Il semble juste manquer de maturité et d'une certaine confiance dans sa réalisation et sa conception...
Il a été fait en une semaine:
Cinq jours pour fixer les dix morceaux - deux par jour, un jour pour faire dix voix, et un jour pour faire le mixage.
En fait, une fois terminé, il aurait fallu plus de morceaux à enregistrer, et le manque d'expérience se fait cruellement sentir.

L'album, dans l'ensemble, est pourtant relativement bon et cohérent, sans être grand.
Le morceau "Don't Hide You Love Away" est, cependant, un classique ignoré qui rend cet album meilleur qu'il ne le semble à première écoute.

Ce disque possède quelques bonnes chansons, mais, en fin de compte, il manque de couleur et de véritable portée musicale.


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