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La formation Solar Project, de Robert Valet (claviers) et Peter Terhoeven (guitares), revient nous chatouiller les oreilles avec Ghost Lights. Le groupe a une longue carrière derrière lui, puisqu’elle débute en 1988, et quatorze albums à son actif. Leur dernier opus (2018) avait donné lieu à une chronique Utopia.
L’album est un concept, en cinq chapitres, qui met en musique le comportement malavisé de l’humanité (et il y a largement de quoi faire N.D.L.R.) ! La plage éponyme, « Ghost Lights », affichant plus de 16 minutes, reste toujours dans un style progressif/planant, avec quelques touches jazzy, la marque de fabrique de Solar Project. La composition produit des climats chaleureux, mais reste une pièce épique puissante, qui commence avec juste des effets de synthés et une guitare classique, se rajoute le chant, puis se construit enfin avec tous les autres instruments, entretenant l’intérêt pour la mélodie jusqu’au final. « Prey » démarre comme une chanson lounge et paresseuse, mais passe par une progression intéressante avec une approche plus atmosphérique dans la deuxième partie, prétexte aux interventions remarquées des synthès.
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« On The Run », avec sa belle intro acoustique et les interventions de Sandra Baetzel au saxophone, illustre l’intérêt et la maîtrise du groupe pour les changements dynamiques, et les riffs de guitare très rock avec ce qu’il faut d’emphase. « Chivvy » présente une mélodie pétillante et planante renforcée par des chœurs féminins évanescents, le sax et la guitare gilmouriène viennent renforcer l’atmosphère ouatée de la piste. Un titre envoûtant, captivant ! L’on termine l’exploration de l’opus avec « Fen-Fire » qui continue dans la même veine que son prédécesseur, une plage lumineuse à mid-tempo et une mélodie qui reste présente longtemps dans la mémoire.
Amateurs de Prog à l’ancienne, style Pink Floyd, Camel, Ghost Lights et fait pour vous !