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Message par alcat01 » sam. 1 oct. 2022 12:47

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C'est en 1975 qu'a été formé le groupe L.A. Jets qui était composé de Ron Cindrich à la basse, de John Desautels à la batterie, de Harlin McNees et Silver D. Hanson aux guitares, de Wayne Cook aux claviers, de James Cahoon Lindsay aux percussions et d'une petite nouvelle, Karen Lawrence au chant. McNees, Cohoon Lindsay, Cindrich, Hanson se partageant les vocaux masculins.

Karen Lawrence est une chanteuse et compositrice avec la capacité à faire de chaque chanson qu'elle chante un moment unique. Tout au long de sa carrière musicale, elle a parcouru toute la gamme de la Pop et du Rock, mais c'est avec le Blues où sa voix est la plus à l'aise.
Née et élevée à Anaheim, en Californie, elle avait grandi dans une famille de musiciens et elle était devenue artiste de scène en quelques sortes, et ce, constamment depuis l'âge de 9 ans. Quelqu'un lui avait demandé un jour de rejoindre un groupe après l'avoir entendu chanter "Mr. Tambourine Man" dans un magasin de musique. Ce gars le lui avait demandé et ses parents l'avaient encouragé à la pratique et elle s'était retrouvée dans un groupe à l'âge de treize ans.

Elle avait déjà joué de la guitare et le leader du groupe l'avait fait jouer et il avait vraiment apprécié. C'était quelqu'un plus âgé et elle n'était qu'une étudiante de première année, mais elle avait adoré jouer. C'était un groupe de Blues mais il n'y avait pas beaucoup de trucs de Blues à chanter. Donc, à moins de faire des choses comme Etta James ou Janis Joplin, il n'y avait pas grand-chose à faire. Chanter comme Janis était vraiment difficile pour elle, donc elle avait fini par chanter les chansons de Jimi Hendrix, mais c'était vraiment ardu de trouver du matériel.
Elle et le groupe avaient continué à jouer et plus tard, un musicien les avait vus jouer dans un bar et lil avait demandé à Karen de rejoindre son petit équipage et c'était le futur groupe appelé L.A. Jets. Ils avaient trouvé ce nom après la formation du groupe.

L.A. Jets avait signé avec le label RCA en 1976 avec lequel ils ne sortiront qu'un album initulé sobrement "L.A. Jets".
Ce disque n'a rien de révolutionnaire, mais il est bien composé et bien joué, ce qui est essentiel pour un groupe de Rock.

L'album s'ouvre avec "Dancin' Thru the Night", un Rock FM entrainant sur lequel Karen assure les vocaux. L'orchestration est parfaite. Le morceau suivant, "Bailin' Out", est aussi un Rock FM tyque de la période, avec une basse qui ronronne à merveille. "An Elemental Song" est une ballade Rock rythmée avec une orchestration feutrée chantée par Silver D. Hanson. La basse est prééminente et la guitare assure pleinement son rôle. Ensuite vient une reprise de Bob Dylan, "It Takes a Lot to Laugh, It Takes a Train to Cry". C'est une excellente version ce sur laquelle Karen fait le job et tous les musiciens sont au diapason. "At the Dardanelle" est une ballade Soft ock du plus bel effet, avec de jolies sonorités jouées par les claviers et un superbe solo de guitare en prime. La première face se termine sur un pur Rock FM, "Music Is My Life"...
La seconde faces commence par "Never Satisfied", une chanson funky et rythmée chantée par Harlin McNees et Karen à tour de rôle et en duo pour le refrain. "Money, Money" est un Rock plus pur chanté par Silver D. Hanson. En prime, celui-ci nous sert un très bon solo de guitare. Suit "Carmel Dodge", un Rock 'n' roll mid tempo sur lequel Hanson et Karen chantent en duo. "Then the Rains Came" est un Rock mélodique à la limite du Hard sur lequel Hanson assure le chant et la basse se met en évidence. Peut-être bien le meilleur morceau du dsque! Enfin, pour clôturer l'album, "Bandido" est un excellent Hard Rock style Allman Brothers Band avec l'orgue qui intervient un peu plus et McNees au chant. A noter le très bon duo de guitares. Assurément, l'un des meilleurs morceaux...

C'est pour un deuxième album que la chanson "Prisoner", (Love Theme From "Eyes Of Laura Mars ...), composée par Karen Lawrence et rendue célèbre par l'interprètation qu'en avait faite Barbara Streisand, a été écrite. Elle n'a jamais été rendu publique parce que RCA en avait assez d'eux. Quand ce deuxième disque fût pratiquement prêt, ils leur dirent qu'ils avaient dépassé le budget et ils furent littéralement virés.

Le groupe L.A. Jets fut donc dissous en 1977 sans autre forme de procès!



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Message par alcat01 » sam. 1 oct. 2022 14:51

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Après avoir sorti deux albums qui semblaient n'aller nulle part, Grand Prix a créé un dernier album qui était son meilleur, et de loin.
On peut dire que c'est finalement le groupe d'un album, "Samurai", très mélodique voire lyrique mais très punchy aussi.
De très bons musiciens: Michael O'Donoghue - guitare, Phil Lanzon - claviers, Ralph Hood -basse, Andy Berne - batterie, percussions et un nouveau chanteur, somptueux, Robin Mac Auley qui a été ensuite engagé par Michael Schenker.

"Samurai", paru en 1983, est un excellent album de Hard Rock mélodique, peut-être l'un des meilleurs qui soient sortis du Royaume-Uni dans les années 80.
C'est plus un mélange de Rocks Progressifs et la plupart des titres, où l'on retrouve le claviériste Phil Lanzon, ont une saveur américaine, de type AOR, comme "Give Me What's Mine", "Somewhere Tonight", "Shout", "Freedom", "50-50" et "High Time", et auraient pu être parfaitement appropriés sur des albums de Styx, Foreigner ou même Survivor, tandis que plusieurs autres titres, comme "Countdown To Zero" et surtout le titre de l'album, "Samurai", adoptent un style semi-progressif.

L'arrivée de Robin McAuley a donné au groupe plus de concentration et de confiance et avec lui derrière le micro et sonnant parfois comme Jon Anderson de Yes, Grand Prix a livré cette collection de "Arena Rocks" ultra accrocheuse qui, dans un monde parfait, aurait dû propulser le groupe au sommet.
Dans l'ensemble, "Samurai" est un bon disque, et chaque chanson, quel que soit son style, est mémorable et fait regretter que le groupe n'ait pas duré plus longtemps.

Pour ouvrir l'album, "Give Me What's Mine" a un peu trop vieilli, il sonne trop années 80...
Ils commencent à se préparer pour les grands stades avec une belle alternance d'hymnes avec "Shout", un bon Rock.
"50/50", avec son intro avec une guitare à la Dire Straits, est un morceau mid-tempo qui fait penser un peu à Toto et beaucoup à REO Speedwagon.
"Here We Go Again" est une jolie power ballade.
"Countdown To Zero" est un Hard Rock progrssif entrainant et mélodieux.
"Somewhere Tonight" est un AOR joué à la manière de Whitesnake de David Coverdale avec un beau solo de guitare à la clé.
"High Time" est une belle chanson qui commence comme une ballade avant de prendre sa vitesse de croisièresur un mid-tempo. Le solo de guitare est un vrai petit bijou.
Le morceau "Never Before" fait penser un peu à Uriah Heep dans sa conception. C'est un petit Rock AOR mid-tempo mélodieux avec encore un joli solo de guitare.
"Freedom" est encore un Rock mélodique qui fait un peu penser à Toto.
Pour clôturer l'album,"Samurai" est un morceau de 'fantaisie' à saveur asiatique en introduction avant de devenir une chanson prog plus entrainante et mélodique. La guitare est encore et toujours là.

Ils étaient 'armés et prêts', mais était-ce vraiment le cas?
Car, même si c'était le 'monument' de Grand Prix, le groupe s'est dissous peu après sa sortie...


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Message par alcat01 » sam. 1 oct. 2022 16:51

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"Basket of Light", paru à la mi 1969, est le plus grand succès commercial de Pentangle, grâce au Hit single surprise, "Light Flight" (43ième dans les Charts en angleterre) qui est devenu populaire grâce à son utilisation comme thème musical pour une série dramatique télévisée 'Take Three Girls' (première série dramatique de la BBC qui sera diffusée en couleur) pour laquelle le groupe a également fourni la musique de scène.
L'album atteint le numéro 5 dans les Charts Britanniques en grande partie grâce au single "Light Flight".

Pentangle semble toujours un peu décalé, hors du temps. Ils sont classés comme un groupe Folk Rock, mais ils sont beaucoup plus qu'un groupe de Folk traditionnel avec une section rythmique Jazz et, parfois, certaines harmonies et rythmes classiques sophistiquées.

Sur "Basket of Light", Pentangle sonne encore comme une étrange fusion entre Folk médiéval et Jazz des années 40, mais ils rappellent que cette musique a été faite dans cette décennie spéciale des années soixante.
Pentangle est toujours aussi éclectique et le groupe est en perpétuel voyage musical qui s'étend sur plusieurs siècles et continents.
Peut-être que c'est une bénédiction que ce groupe de multi-instrumentistes plein d'imagination soit produit par Shel Talmy qui a aussi produit les premiers albums des Kinks. Les chansons sonnent complexe sans paraître écrasante et dense. Les instruments sont juste assez distincts, sans paraître trop séparés de l'ensemble.

"Light Flight" est une chanson entrainante avec des paroles simples, une mélodie classique, mais le tout joué sur un rythme compliqué.
"Once I Had a Sweetheart" est une chanson Folk Anglo-Américaine qui, avec l'aide d'un glockenspiel, d'un sitar, et quelques battement uniformes et serrés des tambours, enmène l'auditeur très loin, quelque part dans l'espace. Le chant de Jacqui est clair et haut et quelques chœurs obsédants et inattendus faits par Bert et John à la fin, couronnent le tout.
"Springtime Promises" est une chanson sur le changement d'humeur avec les saisons. Comme beaucoup de chansons des années 60, cela parle de fleurs et de soleil. Mais elle ne se détache pas comme une ode à l'herbe de fumer alors assis sur l'herbe, ce n'est pas dans cette tradition, c'est plutôtdans la tradition des anciennes chansons et des prières d'une époque sans chauffage ou de climatisation, quand l'agriculture était suprême. Elle possède également des vocaux profonds, complets, mélodiques et martelés par Bert Jansch.
Le morceau suivant, "Wake Dirge Lyke", un chant païen / premiers chrétiens sans embellissement réel qui réussit à sonner comme s'il avait été enregistré dans une abbaye du 13ème siècle, avec l'ajout d'une batterie et d'une guitare, ne dépareille pas avec l'éclectisme du reste de l'album.
"Song Train" a un rythme encore plus complexe que "Light Flight", et ceci sans aucun instrument exotique.
Avec "Hunting Song", c'est un retour à l'époque féodale, mais pas aussi loin en arrière que "Wake Dirge Lyke". Elle est à la fois distinguée et effrayante, d'une manière typiquement Britannique.
Puis vient "Sally Go Round the Roses". Il s'agit d'une reprise d'une chanson d'un 'Girl Group' des années 60, the Jaynetts, qui est gèrée à la fois énergiquement et sobrement. La basse jazzy de Danny Thompson amène une fraicheur à l'ensemble.
"The Cuckoo" est une berceuse dans lequel Terry Cox sort son glockenspiel à nouveau, et "House Carpenter" sonne comme la plupart des chansons traditionnelles sur "Sweet Child", mais avec la différence essentielle que Bert et John échangent leurs guitares pour un banjo et un sitar, respectivement.

Bref, cet album est une autre pure merveille!


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Message par alcat01 » sam. 1 oct. 2022 18:01

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Autoproduit, "Spring Fever", le second album solo de Rick Derringer, sort en 1975.
A propos de la photo de couverture qui a fait plus ou moins polémique, c'est le célèbre photographe Francesco Scavullo qui est le coupable de celle-ci. Il a souvent 'féminisé' ses sujets masculins dans ses photographies.

Derringer est un excellent guitariste de Blues Rock et, surtout, un sacré riffeur. Comme il l’avait fait avec son "All American Boy" deux ans plus tôt, il tente de surfer sur le succès qu’il rencontre avec Johnny Winter pour refourguer son matériel perso tout en réinterprétant ses propres contributions au répertoire du grand albinos ("Still Alive And Well", "Roll With Me"). A l’arrivée, bien évidemment, cela ne vaut pas toujours réellement l’original.

Il s'est même entouré d'une certaine élite: John Siomos et Bobby Caldwell (batterie), John Siegler (basse), Dan Hartman (chant), Paul Prestopino (mandoline), David Johansen (harmoniques), George I.Isaac, Alston Clewelyn Jack et Emmanuel Riley (steel drums), Edgar Winter (claviers, saxophone), Chick Corea (moog) et Johnny Winter (slide guitar). Et bien sûr, Rick lui-même (guitare, lead vocal, sitar, et basse).

Tout au long de cet album, Derringer affiche un charme espiègle vocalement et une approche imprudente de la guitare, toujours à la recherche d'un bon pont musical. Malheureusement, c'est un disque qui n'a pas le même niveau que le premier. Il comprend un mélange de Rocks emmenés par la guitare et de Pops de style mi-70, mais il n'arrive pas réellement à se rapprocher du niveau inspiré des débuts.

Après le succès du premier album, Derringer n'a pourtant pas forcément changé la recette de manière significative, il fait toujours de la délicieuse Rock Music Américaine qu'il a su développer par un certain talent d'auteur-compositeur et de compositeur, avec un 'bluestouch' en direction du Hard Rock de cette époque.

Derringer livre quelques bons petits Rocks bien chauds comme la chanson d'ouverture, "Gimme More", un Rock basique bien exécuté qui arrive de façon assez sèche.
Suit "Tomorrow", un Rock intéressant où les influences Pop ne cessent de fluctuer.
"Don't Ever Say Goodbye" continue en une jolie petite ballade Pop Rock.
Rick reprend son flamboyant "Still Alive And Well" (la version définitive étant enregistrée par Johnny Winter et son album du même nom).
Le jazz-rocker Chick Corea est autorisé à se défouler sur un morceau Rock basé sur le synthé intitulé "Rock". Le sitar et le synthé en font une curiosité à écouter, mais il a pris un bon petit coup de vieux.
La reprise sauvage et décalée du succès de The McCoys, "Hang on Sloopy", est assez intéressante. Avec un arrangement de faux Reggae, cette piste, contre toute attente, fonctionne bien, mais d'une manière plutôt un peu idiote, et cela vaut le coup.
Le morceau suivant,"Roll With Me", est un Pop Rock tout à fait gentillet.
Derringer apporte ensuite une prise morose et inquiétante de "Walkin 'the dog" de Rufus Thomas, une très bonne version qui met en vedette le falsetto plutôt ténu de Derringer, mais aussi quelques sanglantes parties de guitare.
Le Pop Rock "He Needs Some Answers" qui suit est efficace mais sans aucune originalité.
Enfin, le morceau final, le Blues festif "Sky Scraper Blues", voit l'apparition de Johnny Winter à la Slide Guitar et David Johansen à l'harmonica sur une jam Blues qui n'a, cependant rien d'exceptionnel.

Bien qu'il ne soit pas aussi bon que son premier, ce disque n'est pas non plus mauvais, c'est surtout un simple album Rock comme il en sortait beaucoup à l'époque. Dans son ensemble, ce n'est pas un gros travail, mais il offre du Blues Rock bien joué.

Les fans de ce genre devraient apprécier cet album car il est assez solide avec un certain charme...


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Message par alcat01 » sam. 1 oct. 2022 20:14

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Après la sortie de son premier album, Catapilla avait entamé une tournée du Royaume-Uni sponsorisée par Vertigo, aux côtés de Graham Bond et Roy Harper, qui n'arriva pas à gagner leur public traditionnel.

Après cela, Hugh Eaglestone, Malcolm Frith, Thierry Rheinart et Dave Taylor avaient quitté le groupe. Ils furent remplacés par Briand Hanson (batterie), Ralph Rolinson (claviers) et Carl Wassard (basse).
Ainsi recomposé, Catapilla retourna en studio pour enregistrer son second opus, "Changes", qui sortira en 1972.

C'est un album sensiblement plus mature qui garde la même qualité que le premier, mais qui est de loin supérieur à celui-ci. C'est un concentré de musique très atmosphérique. Le son est plus éthéré et plus spacieux, mais reste un formidable mélange de Jazz Rock / Brass Rock avec une petite touche psychédélique occasionnelle.
Le son est presque identique à celui du premier et la section de cuivres est omniprésente sur les quatres morceaux qui composent l'album avec beaucoup de solos de saxes et d'improvisation.

"Changes" est une bonne expérience dans son ensemble, malgré quelques défauts. Ses caractéristiques sonores font de Catapilla un groupe unique, beaucoup trop sous-estimé, véritablement talentueux et qui aurait mérité une autre chance.

C'est un album essentiel qui est considéré comme le travail le plus abouti du groupe et qui aura une grande influence sur les musiciens de l’époque même si ce n’est pas un succès commercial.


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Message par alcat01 » dim. 2 oct. 2022 08:34

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Electric Sister, un quintuor Américain originaire d'Oakland, en Californie, formé en 2010, est un groupe qui joue un style de Hard Rock qu'on aurait pu croire perdu pour de bon.
Le Metal est pourtant toujours là, sous des formes très diverses et variées, mais le bon vieux Hard des années soixante-dix avait complètement disparu depuis un bon moment maintenant.

La formation est composée du chanteur Thadeus Gonzalez, du bassiste Pete Pacheco, du batteur Eddie Colmenares et des guitaristes Nicholas Hernandez et Jason Lucero.

Ils ont enregistré un album intitulé "The Lost Art of Rock and Roll" qui est paru en 2011.
Sur celui-ci, Electric Sister mélange un son vintage Hard Rock avec de nombreux éléments modernes afin de créer un album complet intéressant et très puissant.

Le disque offre des rythmes groovy avec de belles progressions d'accords de guitares électriques profondément inspiré par les temps anciens du Hard Rock agrémenté de touches de finition Punk.
Les influences du groupe viennent directement des années 70, imbriqués dans sa musique. Ils parviennent à élaborer un tas de morceaux choisis sans avoir l'air démodé.

Avec "The Lost Art of Rock and Roll", ce groupe est absolument à (re)découvrir!

Modifié en dernier par alcat01 le dim. 2 oct. 2022 09:53, modifié 1 fois.

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Message par alcat01 » dim. 2 oct. 2022 09:50

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Sur son deuxième album, "Waters Of Change", Beggars Opera a incorporé Virginia Scott (mellotron, voix) à son line-up, ce qui a donné de nouveaux éléments à leur son.
La musique est un Rock mélodique avec un traitement symphonique, car les orchestrations présentes sont élevées, même si elles ne sont pas aussi complexes que celles de Yes, par exemple. Symphonique car l'album est dominé par l'orgue joué par Alan Park et le mellotron joué par Virginia Scott. Pour faire bonne mesure, on peut noter la présence d'un bon guitariste, Ricky Gardiner, et d'un très bon chanteur, Martin Griffiths.

La musique est, en fait, beaucoup plus mature que celle développée sur leur premier album qui était trop dérivé de Deep Purple Mk I et de The Nice. Sur "Water Of Change", ils se sont définitivement améliorés au niveau du chant et l'écriture est un élément primordial.
Ce deuxième album de Prog Symphonique est donc plus raffiné que le premier, très excitant. La plupart des compositions sont construites sur un duo orgue / Mellotron vraiment très agréable, des vocaux chauds et distinctifs et un travail de guitare électrique fluide et un peu fougueux. Elles sont accessibles et mélodiques, et les arrangements sont impeccables et offrent des climats magnifiques et variés, allant du rêve au tempo rapide...

"Waters of change" est le meilleur album de Beggars Opera avec beaucoup de mélodies fortes et de chansons bien construites. Après s'être présenté avec l'innovant et classique "Act one", le groupe a investi dans un mellotron, qui devient instantanément l'instrument dominant de leur son. Le groupe s'éloigne quelque peu du Prog Symphonique complexe de son premier album et se rapproche de l'Art Rock en expérimentant plus profondémentle Prog Rock.
Au cœur du groupe se trouve une attaque discrète mais efficace de deux claviers: la mellotroniste Virginia Scott, dont les sons donnent des couleurs cruciales qui aident les autres musiciens à briller, et l'organiste / pianiste Alan Park, qui se taille la part du lion dans les nombreux solos de qualité qui ponctuent cet enregistrement à intervalles réguliers.
Sur un niveau général, ce sont "Time Machine" et "Silver Peacock" qui sont les meilleures avec l'entrée en jeu de la voix de Martin Griffiths et le subtil travail de guitare de Ricky Gardiner.
Chaque piste montre une grande aptitude mélodique. La musique est tout à fait originale, toujours accompagnée de claviers et d'une forte présence de la guitare, avec des paroles agréables.
Bien qu'il y ait neuf titres, le noyau de l'album est constitué de cinq pièces fortes. Les morceaux sont plutôt solennels avec quelques moments plus enjoués pour faire bonne mesure. La musique est simple, le résultat final est simple: Du bon Rock avec un traitement synphonique dans un bon domaine Prog!

Le majestueux et scintillant "Time machine" ouvre l'album, le son du mellotron tourbillonnant instantanément derrière la voix riche et distinctive de Martin Griffiths. Ce morceau magnifiquement rythmé témoigne bien de cette inscription dans les canons symphoniques du début des années 1970. Le chant prend une place très importante, l’harmonie entre la guitare et les claviers est parfaite, avec un moment heavy: le solo de guitare puis plus loin le solo de claviers qui se déploient avec respectivement les orgues ou le riff lourd en arrière-fond. C'est quelque chose comme du Heavy Prog.
Le lancinant et jazzy "I've No Idea" a des paroles étonnamment poppy. Le solo d'orgue de Park en est son meilleur moment.
"Nimbus" fait office de transition en tant qu’instrumental planant et léger. C'est magnifiquement joué et ça rappelle un peu les premiers Pink Floyd.
Le bien nommé "Festival", sautillant et pastoral (la flûte Folk mêlant rock et danse pastorale et les clappements de main sont imparables), a un côté tullien évident, surtout au moment du solo. La flûte est jouée par le bassiste original, Marshall Erskine, qui avait été remplacé par Gordon Sellar pour cet album. C'est assez symptomatique d’un album très progressif mais en même temps d’une réelle accessibilité par le travail sur les mélodies, les rythmes, l’agencement très Rock.
Le charmant "Silver Peacock" commence avec un orgue baroque et il monte sur une belle mélodie avant de se terminer par un solo mélodique et majestueux de Park. C'est une chanson faussement directe, avec un excellent travail au clavier, une superbe mélodie et un chant atmosphérique (bien que l'échange cordes / guitare entre Scott et Gardiner soit tout à fait spécial). Il y a une cohérence et une continuité dans les morceaux qui permettent à l'album de bien s'écouler.
La dernière chanson 'principale', "The Fox", un mélange de Jazz et de Folk, montre un bon travail de guitare spatiale de Gardiner.
De plus, il y a une véritable attention dans la construction de l’album qui est ponctuée par de petits intermèdes de moins de deux minutes: le liturgique (ou militaire) "Lament", l’introduction de "Silver Peacock" ou encore le médiéval "Impromptu". Ils servent de brèves introductions à certains des principaux titres.

L'atmosphère générale est un peu mélancolique. Le sens de l'application de la Pop accentué est brillant. La composition générale de l'album est également bonne. Cela garde la profondeur d'un Rock progressif et majestueux.
"Waters Of Change" est un vrai petit bijou, l'un de ces beaux efforts qui méritent d'être qualifiés de "chef-d'œuvre méconnu" qui est si librement appliquée à dec centaines d'enregistrements dans les cercles du Rock Progressif.

Avec quelques albums de plus comme celui-ci, Beggars Opera aurait pu être aussi important que leurs pairs de l'Art Rock. Malheureusement, après un autre album de qualité, ils se sont rapidement essoufflés.

Beggars Opera est donc un groupe à réhabiliter d’urgence, peut-être plus conventionnel que d’autres, mais réellement brillant et cet excellent album mérite vraiment de figurer dans toute collection de musique prog.

Modifié en dernier par alcat01 le dim. 2 oct. 2022 12:56, modifié 1 fois.

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Message par Unserious Sam » dim. 2 oct. 2022 12:33

"Cela fait du deuxième album une grande"

Une grande quoi ? Erreur de copier/coller ? :mdr3: :cloonzzz:
A partir d'un certain âge, si on vous donne 10 ans de moins, un conseil : prenez-les !.

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Message par alcat01 » dim. 2 oct. 2022 12:59

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Reaction est un trio de Hard Rock Allemand, de Hambourg composé de Peter Braun (guitare et chant), de Luigi de Luca (basse), et de Holger Tempel (batterie), de style hendrixien.
"Reaction" paru en 1972 est l'unique album de ce solide trio.

C'était un groupe tout aussi bruyant et agressif, désireux de surpasser le Rock à guitares basé sur le Blues de Cream et Hendrix.
Ce disque contient neuf morceaux de Power Boogie Blues Rock primitif comme on le faisait autrefois. Pour les amateurs de Agnes Strange ou Incredible Hog, ce disque est fait pour eux.

C'est très bon, mais aucun de ces morceaux n'est exceptionnel. Pourtant, les fans de Hard Rock Proto Metal sans fioriture doivent absolument écouter ce Power Trio Heavy qui joue un Hard Rock agréable avec une guitare très efficace.
Les solos et le jeu de basse défoncé de cet album sont excellents.

Il n'y a aucune ballade, c'est du pur Hard Rock en furie qui sonne très Heavy et, malgré tout, il s'agit d'un très bon album hautement recommandé qui n'est pas d'une lourdeur époustouflante, mais la puissance de feu des guitares et le son sont bien présents.
N.B. Le morceau intitulé "The Mask" sonne un peu comme une reprise de "Sympathy For the Devil", mais ce n'est pas ça!
Ce qui manque quelque peu, c'est la passion ou l'énergie du groupe car le mixage est trop restreint et les chansons manquent de l'urgence nécessaire pour donner à cet album le punch supplémentaire dont il aurait si cruellement besoin.

En conclusion: un solide disque à découvrir...


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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » dim. 2 oct. 2022 14:46

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La courte existence de GoodThunder ne lui a permis de ne faire qu'un seul album, éponyme, composé de huit titres, paru en 1972 sur le label Continental records, une sous-division d'Elektra.
Les huit titres en question touchent à toutes les formes dominantes du Rock en 1972, du Metal formatif (solos piquants de lead guitare de David Hanson) au Prog Symphonique (arrangements de claviers de Wayne Cook, changements complexes de tempo et de structure) au Psyché et même au Folk.
Malgré cela, GoodThunder est resté pratiquement inconnu, ce qui est vraiment dommage vu qu'ils avaient certainement sorti l'un des meilleurs albums de l'année 1972!

À l'époque où les maisons de disque étaient alimentées par de gros portefeuilles, l'industrie musicale prenait parfois de gros risques en signant des groupes plus ou moins étranges et non commerciaux qui auraient autrement pu disparaître.
Cet album est aujourd'hui encore trop largement méconnu et GoodThunder n'avait pas réussi à percer pami les groupes Californiens qui jouaient un Hard Rock, orienté guitare, avec un côté progressif / psychédélique, au début des années 70.

Cela dit, la musicalité derrière les guitares clinquantes, conduisant les lignes de basse et soutenant les rythmes de l'orgue Hammond, démontre un excellent niveau de compétence de l'ensemble.
En effet, la construction de leurs morceaux plus progressifs (comme "Barking At The Ants", le titre phare de l'album) laisse à penser qu'il aurait pu en être autrement, avec quelques albums de plus à leur actif.

Cet opus ne peut que plaire à ceux qui aiment le Heavy Progressive Rock traditionnel avec un côté ouvertement mélodique et commercial pré-AOR, un peu dans la veine des premiers opus d'Angel ou de White Witch, mélangé à du Rock classique style Deep Purple, High Tide et autre Uriah Heep, avec la touche bizarre de l'excentricité des Allman Brothers.

De temps en temps, le groupe réunit tous les genres à la fois; "I Can't Get Thru to You" avec un orgue fougueux, des riffs de guitare harmonisés à la Allman Brothers Band et des lead vocaux effrontés style Mothers of Invention, une combinaison qui semble bizarre sur papier mais semble transparente. C'est un morceau court, mais puissant, avec un rythme groovy chargé de guitares Heavy et d'une belle utilisation de l'orgue et du piano.
"Run into the street, my feet don't understand me / Just until I find the empty hallway leading" ("Je cours dans la rue, mes pieds ne me comprennent pas / Juste jusqu'à ce que je trouve le couloir principal vide"), aboie le chanteur James Cahoon Lindsay, balayé dans le collage sonore étourdissant. (L'ingénierie musclée et nue vient de l'aimable autorisation de Fritz Richmond, un musicien autrefois décrit comme le roi incontesté et champion du monde en titre de la cruche et de la 'washtub bass' qui a aidé aussi à enregistrer des albums de The Doors, Warren Zevon et Jackson Browne.).

Les structures de chansons les plus libres de Goodthunder rappellent le lion hallucinant de la pochette de l'album, s'écrasant à travers une galerie de miroirs: le dynamique "For a Breath" s'ouvre sur un territoire à la frontière du Metal, se déplaçant à mi-chemin vers un groove Jazz Funk puis culminant avec une approche plus psychédélique sur son thème initial: Le morceau commence par quelques effets de vent, puis le riff de guitare principal apparaît en fondu. De grands solos de guitare suivent peu de temps après les parties vocales. Outre les guitares puissantes, le travail de claviers est agréable. Ensuite, la chanson se transforme en un morceau mélodique agréable et plus lent, qui ne dure que moins de trente secondes avant de revenir au riff principal et à un solo de basse vraiment court. Ensuite, la chanson reprend là où elle avait commencé.

"Moonship" est une autre chanson courte. Ouverture avec orgue et guitare. Cette chanson qui a quelque chose de "Child in Time" de Deep Purple a des vocaux et des paroles obsédantes, les claviers sont la pièce maîtresse de ce puzzle obsédant. Cette chanson décrit à peu près GoodThunder en un mot.
"Home Again" parle d'un homme qui oublie sa maison, sa famille et ses amis. Cette chanson commence de façon totalement maitrisée, mais cela ne dure pas! jolie partie de guitare et superbe solo.
"Sentries" est la chanson la plus courte de cet album. Cette chanson pleine de super guitare et claviers s'ouvre sur une intro au son d'un cirque étrangement placé qui montre que ce groupe n'était pas sans un certain sens de l'humour, atteignant son apogée après cette explosion aléatoire de carnaval, développant un Blues Rock parsemé de paroles comme: "You've gotta dance 'til you lose your mind." ("Vous devez danser jusqu'à ce que vous perdiez la tête"). Parfois, elle rappelle un peu James Gang sous certain côté.
"P.O.W." est un véritable chef-d'œuvre. La guitare et les claviers déménagent. Le morceau commence par une intro piano et acoustique qui s'ouvre ensuite sur une belle partie de guitare. James Cahoon Lindsay donne le meilleur de lui-même. Cela rappelle par moment le Prog bluesy envoûtant de Wishbone Ash dans l'album "Argus", l'orgue en plus, ou bien encore Beggars Opera.
"Rollin 'Up My Mind" est peut-être leur chanson la plus Heavy. Magnifique guitare et paroles. Une atmosphère Blues Psyché jouée par l'orgue Hammond se dégage et Lindsay gâte pourtant un peu l'ambiance en adoptant une approche vocale en partie UFO Club, en partie Honky Tonk qui fait penser à The Mothers of Invention.
"Barking at the Ants" commence par un excellent riff de guitare. C'est leur autre chef-d'œuvre. Les gars donnent leurs meilleures harmonies vocales et instrumentation. Les paroles sont juste superbes! la guitare sonne comme the Allman Brothers Band ou Santana de cette époque.

Pour un groupe inconnu, Goodthunder affichait un savoir-faire de grande envergure et ce disque fait partie des meilleurs albums de Heavy Prog du début des années 70 qui résiste sans effort à l'épreuve du temps et c'est tentant de se demander ce qui aurait pu arriver avec quelques autres albums de leur cru.
Mais quelques inconditionnels du groupe semblent encore exister: Le label Wounded Bird Records a finalement réédité l'album sur CD en 2009. Et "P.O.W." a été présenté sur le coffret de cinq CD de 2007 "Forever Changing: The Golden Age of Elektra Records: 1963-1973" - une opportunité pour découvrir le groupe par accident.

Quelle que soit la méthode, Goodthunder vaut le coup.


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Message par alcat01 » dim. 2 oct. 2022 17:22

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En 1975, Steeleye Span a enregistré un nouvel album, "Commoner's Crown".
Le titre fait référence à une sculpture produite par Shirtsleeves Studio. La sculpture est composée de centaines de petites figures humaines assemblés pour former une couronne. Les petits personnages ornent également les notes de la pochette.
Robin Black le produit avec le groupe. Peter Sellers joue du ukulélé sur le morceau "New York Girls" et il a aussi ajouté quelques voix spontanément 'idiotes'.

Tim Hart avait eu une de ses brillantes idées en suggèrant que Mike Batt soit le producteur. Les autres riaient car ils venaient de voir la dernière nouveauté, les Wombles, un conte pour enfants à propos de créatures qui collectaient des ordures sur Wimbledon Common à Londres.
Tim avait acheté les albums et découvert le grand talent et la créativité qui allaient de paire dans leur conception. De belles mélodies, les paroles de lumière et d'humour et des arrangements sonores, tous fait par Mike Batt. Il était parfait. Il leur a donné toute liberté et regardé perplexe comme ils faisaient leur truc de Steeleye. Il a enregistré tout impeccablement, et ensuite, il a ajouté une petite quantité d'arrangement, le cas échéant.

A cette époque-là, le groupe avait évolué dans un son Rock à part entière, comparable à Jethro Tull pendant sa phase de Folk Rock.
Plusieurs des morceaux comportent de forts passages de batterie Rock et des riffs de guitare Heavy, mais le matériel reste presque entièrement de la musique Folk traditionnelle, à l'exception de "Bach Goes To Limerick", une tentative surprenant de tresser un morceau de violon classique Bach avec un morceau de violon traditionnel Irlandais.
Le morceau d'ouverture, 'Little Sir Hugh" est basée sur une chanson médiévale à propos du saint Anglais Little Saint Hugh de Lincoln, un garçon du treizième siècle supposément assassiné par les Juifs. Les paroles de la chanson d'origine sont fortement antisémites, mais le groupe a supprimé les éléments anti-sémites.
En plus de 'Little Sir Hugh", l'album met en lumière notamment "Long Lankin'", la plus longue chanson du groupe à ce jour et l'une des chansons favorites des fans, et "Demon Lover".
Le groupe a continué le côté lunatique démontré sur "Now We Are Six" en invitant l'humoriste et acteur Peter Sellers à jouer du ukulélé sur le titre de clôture, "New York Girls".
La formation avait décidé qu'il voulait un ukulélé sur la chanson, mais personne dans le groupe ne connaissait quelqu'un qui savait jouer de cet instrument.
Enfin quelqu'un a remarqué que Sellers était connu pour en jouer, et ils ont décidé de le lui demander, même si aucun d'entre eux ne le connaissait.
À leur grande surprise, il a accepté, et la chanson est devenue l'un des deux seuls enregistrements qu'il ait fait avec un groupe de Rock. L'autre étant "After the Fox", enregistré avec The Hollies en 1966.
Il contribue également à quelques vocaux parlés dans le genre de Henry Crun et Minnie Bannister (à l'origine interprétés par Sellers et Spike Milligan dans le programme de la BBC radio dans la comédie, "The Goon Show"), que de nombreux fans du groupe trouvent distrayant.
Lors de l'impression du vinyle original, la chanson finit avec Sellers disant "I say, are you a matelot? Careful what you say, sir - we're on board ship here". (littéralement: "Je vous dis, êtes-vous un matelot? attention à ce que vous dites, monsieur - Nous sommes à bord d'un navire ici").
Les versions CD suivantes omettent complètement ce mot d'esprit. Le coffret triple CD "A Parcel Of Steeleye Span" sorti dans le courant de l'année 2009 rétablira la boutade.
La chanson est également inhabituelle en ce sens que tous les membres du groupe de sexe masculin (sauf Nigel Pegrum) chante sur deux strophes chacun (Rick Kemp chante les versets 1 et 5, Tim Hart les 2 et 6, Peter Knight les 3 et 7 et Bob Johnson mes 4 et 8), avec Maddy Prior qui chante le refrain.

Malgré celà, "Commoner's Crown" est souvent cité comme l'un des meilleurs opus du groupe et il atteint le numéro 21 dans les Charts Anglais.


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Message par alcat01 » dim. 2 oct. 2022 19:29

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Originaire de Cleveland, dans l'Ohio et formé au début des années 90 par Dave Belanger et son meilleur ami Daniel Montesanto, Fashion Police est un excellent exemple d'un groupe pris dans le phénomène du changement lors de sa création en 1992.

Leur son est purement de la fin des années 80, et si l'album "Callin' All the Shots" était sorti pendant cette époque, peut-être que ce quatuor de Cleveland, composé de Doug King: Batterie, Choeurs, de Dave Belanger: Basse, Chant, de Daniel Montesanto: Chant et de Derek Lashua :Guitare, aurait eu plus de chance d'être signé par une major. Il est évident que Fashion Police a été fortement influencé par la musique de Poison des origines.

Les chansons sont accrocheuses, rapides, et truffées de riffs de guitare vertigineux, en particulier sur "Crazy Stuff", "Days And Nights" et le clone de "Talk Dirty To Me", "Baby Loves To Rock". Mais le groupe sait aussi montrer un côté plus doux avec "Alone / Together", "Days And Nights" et "Feels So Good".

A découvrir!

Anecdote: Le 21 Septembre 1995, Daniel Montesanto a été poignardé à mort à l'âge de 29 ans. Son meurtrier a finalement été capturé, jugé et condamné...


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Message par alcat01 » lun. 3 oct. 2022 06:45

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Si certains groupes des années 70 préfigurèrent le Stoner Rock, Buffalo est certainement le tout premier groupe Stoner.

La rupture majeure au niveau enregistrement est venue en Mars 1972 avec la signature d'un contrat avec le prestigieux label Britannique, Vertigo.
Cela fut très important à l'époque car Buffalo était le premier groupe à signer avec ce label hors du Royaume-Uni.
Leurs compagnons d'écurie à l'époque incluaient Black Sabbath et Uriah Heep.
Le groupe est allé immédiatement dans les United Sounds studios pour enregistrer leur premier album avec leur producteur, Spencer Lee.

En Mai 1972, ils publient leur premier single, "Suzie Sunshine", qui a été écrit par Baxter et Peter Brett.
Ce single est caractéristique de leur style de riffs Heavy, et il a été couplé avec une reprise de "No Particular Place to Go" de Chuck Berry.
Il passe un peu à la radio car les programmeurs de stations de radio l'ignorent pratiquement, au grand dam de la maison de disques, le groupe et leur management.
Afin de gagner plus de temps d'antenne, Phonogram organise une fête pour les médias à la mairie de Paddington le 28 Mai 72 avec Buffalo se produisant en direct ainsi que Chain, Spectrum et Coloured Balls.

Il est suivi dans les mois qui suivirent par leur premier album intitulé "Dead Forever...,", qui est produit par Spencer Lee.
Ce disque arbore une couverture sinistre et le musicologue Australien, Ian McFarlane, a décrit cette pochette comme 'controversée' en ce qu'elle dépeint, un visage imbibé de sang lugubre regardant à travers l'orbite d'un crâne.
Le 'gatefold' intérieure montre le groupe jouant au milieu des pierres tombales car en prévision de la sortie de ce disque, une séance photo à 6 heures du matin avait eu lieu au cimetière de Rookwood de Sydney le 16 Avril. John Baxter se souvient que c'était un matin particulièrement froid avec un épais brouillard donnant aux tombes un aspect inquiétant.
Grahame 'Yogi' Harrison travaillait pour un autre groupe, Flake, en même temps (ce était pas inhabituel pour les roadies pour compléter leurs maigres revenus à l'époque), de sorte que le matériel que l'on voit sur la photo à l'intérieur de l'album appartient à la fois à Buffalo et à Flake. Il a réellement fait une photo tout à fait impressionnante!

En guise d'ouverture, le morceau intitulé "Leader" commence par une jolie intro à la guitare séche, puis intervient une grosse rythmique bien lourde, des gros riffs Heavy style Black Sabbath, pour finir par de grosses lignes de basse, des solos de guitares et de nouveaux gros riffs itératifs...
Suit le titre de leur single "Suzie Sunshine" qui possède des riffs et une jolie mélodie Rock, avec un pont qui s'accélère petit à petit, avec toujours des bons solos de guitares qui se succèdent...
Le morceau suivant est une version plus Heavy du morceau de Blues Image "Pay My Dues" avec une intro complètement délirante de guitares, avec un rythme relativement plus lent que la version originale.
Avec la reprise de "I'm a Mover" de Free, c'est une nouvelle intro délirante de guitare qui fait que ce morceau n'a rien à envier à l'original mais plus accéléré dans le tempo. Le guitariste John Baxter s'en donne même à coeur joie, avec un passage d'influence très Zeppelienne en son milieu.
La seconde face du s'ouvre sur une chanson mid tempo "Ballad of Irving Fink" qui a un gros riff lourd, bien épais et répètitif de style proche de Humble Pie et on y trouve un excellent passage à la slide guitare...
"Bean Stew" est un Rock relativement uptempo avec des riffs très entêtants piqués tout droit à Sir Lord Baltimore et les solos de guitare sont toujours aussi superbes.
Sur "Forest Rain", on entend la pluie tomber avec une douce intro à la guitare et une jolie voix pour une jolie ballade Rock très mélodique, les solos de guitare deviennent de plus en plus rapides, et retour au riff initial sur la fin...
Enfin, quoi de moins que le morceau titre pour cloturer cet album! "Dead Forever" possède une intro Heavy pour ce Rock uptempo avec des riffs tout aussi Heavy rappelant inmanquablement Black Sabbath avec des énormes solos de guitares dédoublés qui s'enchainent jusqu'à la fin.
Buffalo aimait que sa musique soit jouée fort et cela a été communiqué aux fans sur le verso de la pochette en déclarant 'play this album LOUD!'
Il ne faut surtout pas oublier qu'en public, le volume du groupe était très fort et ils ont rapidement acquis la réputation d'être le groupe le plus bruyant d'Australie.

En Mai, "Dead Forever" est donc sorti et il a reçu de bonnes critiques, bien que la couverture ait causé un émoi généralisé, mettant en scène encore plus de controverse sur les albums suivants.


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Message par alcat01 » lun. 3 oct. 2022 11:36

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Empire, initialement nommé Basement Floor, est un groupe de Rock Américain populaire, mais sans compromis. Fondé par les frères Tim et Mark Miskimon, il a été l'un des groupes majeurs de la côte Est pendant plus de quinze ans.
Originaire de Baltimore, dans le Maryland, il est composé de Tim Miskimon (Chant, Tous les instruments), Mark Miskimon (Batterie, Choeurs), Johnny Blade (Guitare, Choeurs), et Dave Hayes (Basse, Choeurs).
Ensemble, ils forment une équipe de musiciens portés sur la présentation de leur propre style de musique qui est riche en harmonies vocales, en riffs de guitare agressifs, en lignes de basse mélodiques avec une batterie puissante. Inspiré par les meilleurs éléments de la musique Rock, à la fois anciens et nouveaux, le matériel d'Empire est exigeant et distinctif.

Tim et Mark ont ​​commencé dans la musique très jeunes, créant et chantant des mélodies. Ils ont appris à jouer de différents instruments. Ils ont été encouragés par leurs parents à jouer de la guitare électrique et de l'orgue, respectivement. Tim a reçu une guitare pour droitier et à ce jour, il joue toujours de la guitare pour droitiers à l'envers. Mark a très rapidement échangé l'orgue contre un kit de batterie.
Leurs influences musicales vont les Beatles, les Rolling Stones et même Bon Jovi pour n'en nommer que quelques-uns. Tim est très prolifique comme principal compositeur, après avoir répertorié au moins 900 chansons. Attiré par la musique avec une forte teneur mélodique, Tim affirme que son éventail de facteurs va "du Metal au Country, du Blues au Classique, et rien entre les deux tant qu'il y a de la mélodie".
Le jeu fougueux et agressif de Mark donne aux chansons une prestance vivifiante. En collaboration avec Tim, il a co-écrit et (ou) joué sur des publicités et des jingles pour Pepsi, la Croix-Rouge américaine, divers programmes de télévision par câble, des nouvelles et des thèmes sportifs pour la télévision et la radio. Mark et Tim travaillent toujours ensemble, s'échangeant des pièces sur différents projets dans leur studio multi-piste.
Leur premier CD, "Driven By Rock", sorti indépendamment en 1996 a reçu une très bonne écoute sur plusieurs marchés de la côte Est et il s'est vendu à des milliers d'exemplaires.

Le travail de guitare est très cool sur cet album qui est plein de beaux riffs de Rock mélodique. Le disque contient aussi quelques jolies ballades Rock très bien écrites et produites. Il y a même une chanson Country qui referme cet album avec une touche d'humour.
Cet album rocke, c'est le moins! Il est plein de chansons semblables à du Paul McCartney & Wings ou du 38 spécial dans lesquels ils incluent des harmonies vocales et vraiment du gros travail de guitare avec crochets à gogo!
Des chansons comme "Driven By Rock And Roll", "Don't Cry", "Been Around Momma", "Across The City", "Night Club Home", et "My Life's On Hold" rockent pendant un bon moment dans une ambiance de fête alors que des ballades comme "Do You Really Love Me?", "In & Out Of Love", et "A New Found Love" vous emmène à un tout autre endroit.

Empire fut considérablement bien reçu dans la presse et ils ont aussi gagné de nombreux bataille dans les compétitions inter groupes. Ils furent constamment bien placés dans les sondages de nombreux journeaux régionaux.

C'est encore un superbe album conseillé!...


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Message par alcat01 » lun. 3 oct. 2022 13:39

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En 1970, Pentangle était au sommet de sa popularité, enregistrant une bande son pour le film 'Tam Lin', faisant au moins 12 apparitions à la télévision, et entreprenant des tournées au Royaume Uni (dont 'the Isle of Wight Festival') et en Amérique (dont un concert au Carnegie Hall).

Toutefois, leur quatrième album, "Cruel Sister", sorti en Octobre 1970, est un désastre commercial. C'est un album qui inclut une longue version de 20 minutes de "Jack Orion", une chanson que Jansch et Renbourn avait enregistré précédemment en tant que duo.

C'est pourtant le plus populaire des albums enregistrés par le groupe, avec tous les morceaux qui sont des reprises de chansons traditionnelles. Alors que leur album précédent avait été produit par Shel Talmy, "Cruel Sister" a été produit par Bill Leader, connu pour ses enregistrements de musiciens folkloriques.
L'album a un son épuré avec chaque instrument bien placé dans le mixage et, malgré l'utilisation d'une gamme de divers instruments, même des guitares électriques, il maintient une clarté et une simplicité approprié pour le matériel.

L'album s'ouvre sur la chanson "A Maid That's Deep In Love", une des nombreuses chansons folkloriques Anglaises qui racontent l'histoire d'une jeune femme qui se déguise en homme pour suivre son amant jusqu'à la mer. L'instrumentation nous révèle Bert Jansch jouant le rythme sous-jacent sur un dulcimer des Appalaches dans un arrangement de la version enregistrée par Tim Hart et Maddy Prior sur leurs album "Folk Songs of Old England" de 1968.
"When I was in my Prime" est une chanson folklorique dans l'accompagnement, mettant en vedette la merveilleuse voix de Jacqui McShee.
"Lord Franklin" est une version de la ballade traditionnelle, aussi connu comme "Lady Franklin's Lament", qui décrit la malheureuse expédition de sir John Franklin afin de découvrir le passage du Nord-Ouest. John Renbourn chante et joue de la guitare acoustique. Une guitare électrique lourdement saturée, également jouée par Renbourn, est utilisée comme un instrument mélodique, presque comme le son d'un violon. Exceptionnellement, Bert Jansch joue de l'accordéon sur cette chanson.
"Cruel Sister", la chanson qui donne son titre à l'album, est une ballade traditionnelle (connue dans certaines versions comme "The Twa Sisters"), racontant l'histoire de la rivalité violente entre deux sœurs pour l'amour d'un chevalier. Il comporte l'arrangements vocal le plus complexe de l'album avec McShee, Jansch, Renbourn et Cox contribuant tous à la texture vocale.
L'ensemble de la face deux de l'album est repris avec une version étendue de la ballade "Jack Orion", précédemment enregistré par Jansch sur son propre album "Jack Orion". C'est une version de la ballade enfantine "Glasgerion". L'arrangement sur "Cruel Sister" se développe à travers plusieurs sections avec différents rythmes et instruments comme des guitares acoustiques, des enregistreurs, une guitare électrique et un glockenspiel, le tout avec une contrebasse dramatique jouée par Danny Thompson.

N.B.: La couverture de l'album est une gravure d'Albrecht Dürer. La photo sur la dos de la pochette est son "The Sea Monster" datant de 1498.

Bref, cet album est à écouter absolument!


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Message par alcat01 » lun. 3 oct. 2022 16:09

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Né en 1984, Joined Forces est originaire de Hartford, dans le Connecticut.
Amis de longue date, le guitarise Jimi Bell et le bassiste Mark Franco fondent le groupe avec le chanteur Marc Diamond et le batteur Michael Karpiak avec qui ils commencent à tourner sur le circuit local des clubs.
Pendant la première année, Karpiak est remplacé par Joey Aparo à tel point que Joined Forces explose sur la scène.... ils deviennent le "groupe que l'on doit voir".

En 1986, le groupe est en vedette dans le film "The Light of Day" avec Michael J Fox et Joan Jett. Le groupe avait déjà tourné avec elle. Avec leurs managers Joe Lennane et Scott Bernstien, il semble invincible!.
Pourtant, en 1988, La perte de leur management entraine la première rupture.
Bell part pour l'Angleterre, Franco déménage à Los Angeles et Aparo s'installe à New York.

En 1989, Bell et Franco montent un autre groupe avec Joe Aparo, et ils engagent le chanteur Livio. La seule chose qui manque à ce groupe est une fois de plus un contrat d'enregistrement. Parfois assez proche, mais sans jamais atteindre cet objectif, il se sépare à nouveau en 1992. Les membres passent à d'autres projets musicaux et Franco part en cure de désintoxication.
A part quelques concerts de retrouvailles avec Diamond en 1993 et 2000, il n'y eut pas de Joined Forces... jusqu'à récemment.
Le destin a voulu que Jimi Bell, Mark Franco, Joey Aparo et Livio soient de retour ensemble pour un autre spectacle et ils ont enfin atteint leur objectif quelque vingt ans plus tard, la signature d'un contrat d'enregistrement avec Retrospect Records.

Et maintenant, tous leurs enregistrements inédits de la période '86 / 89'; certains d'entre eux produits par Paul Sabu, Jeff Cannata et James Christian de House of Lords, sont publiés pour la première fois. Il s'agit d'un groupe de Hair Metal / Classic Hard Rock de première classe, et toutes les pistes sont professionnellement produites et enregistrées.
Les premières chansons avec Mark Diamond sont du pur Classic Hair Metal sonnant comme White Lion ou Rough Cutt, tandis que celles de la seconde époque sont Hard Rock plus classique avec un côté plus Blues, rappelant Badlands et Whitesnake. Les deux chanteurs sont plus que compétents, mais la vraie star se trouve être le guitaristeJimi Bell dont le style est chaud et inspiré.
"Joined Forces", paru en 2010, est un merveilleux voyage dans le passé avec des chansons incroyables et un son classique.

Il est évident que Joined Forces aurait pu être énorme car des morceaux comme le merveilleux "Love Reaction", le rock accrocheur "When The Lovin’s Good”, le bluesy "Sad Boy Blues" et la ballade "Angel (I Wanna Fly)" sont plus que convainquants.


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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » lun. 3 oct. 2022 19:14

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L'album "All Around My Hat", sorti en 1975 a été l'apogée du succès commercial de Steeleye Span.
La chanson-titre a été son single le mieux placé dans les Charts, atteignant le numéto 5 dans les Charts Anglais, avec "Black Jack Davy" en face B.

Le morceau "Dance with Me" est la version d'une ballade scandinave intitulée "Herr Olof och Älvorna".
La couverture de l'album et son verso a été conçu par John O'Connor, un ami de Hart, en utilisant une projection anamorphique qui défigure les traits du visage des membres du groupe mais qui semble correct vu de côté par des piqûres spéciales dans la feuille des "lyrics". O'Connor travaillait sur la projection anamorphique qui avait été utilisé depuis le 17ème Siècle. C'était un style utilisé pour du matériel salace ou séditieux. Par exemple, dans le cas de Bonny Prince Charlie, ils trouvèrent le moyen de dessiner une photo ronde sur 360 degrés en déformant une image afin que cela ne ressemble à une photo, mais quand on tenait une bouteille de bordeaux, Prince Charlie apparaissait dans la bouteille. D'une certaine manière l'idée semblait aller de travers lorsque cela fut appliqué à la pochette et le résultat en a été caricatures plutôt étrange.

Enregistré aux Air studios, à Londres, en Juillet 1975, l'album est produit par Mike Batt, l'homme responsable de tous les Hits de The Wombles. Au début, cela semblait être un choix bizarre, mais Tim a été impressionné par la qualité et de l'imagination dans les enregistrements de the Wombles.
Tim Hart avait eu une de ses brillantes idées en suggérant en tant que producteur Mike Batt. Les autres riaient car ils avaient vu les Wombles, un conte pour enfants sur des créatures qui recueillaient de la litière sur Wimbledon Common à Londres. Tim avait acheté les albums et réalisé le grand talent et la créativité qui était allé dans leur décision: De belles mélodies, des paroles de lumière et d'humour et des arrangements sonores, tout est fait par Mike Batt.

Batt a été parfait. Il les a laissé faire et il a regardé, perplexe, comment ils faisaient leur truc de Steeleye. Il a enregistré tout impeccablement et il a ensuite ajouté une petite quantité d'arrangement, là où il le fallait. Il a aussi travaillé extrêmement vite, et il a rajouté des cordes à Steeleye pour la première fois.
Le résultat est l'album le plus commercial qu'ils aient jamais fait, un best-seller en Grande Bretagne qui a obtenu son premier Disque d'Or.

Le disque inclut le single "All Around My Hat", qui atteint le numéro 3 dans les Charts Britanniques en Décembre 1975. C'était à l'origine une chanson Anglaise, qui fut 'volée' par l'IRA bien des années auparavant et transformée en une chanson rebelle Irlandaise. Mis à part le refrain, les couplets sont en fait tirés de la chanson "Farewell He".
Ce single les mène de nouveau à "Top Of The Pops". Cette fois, Steeleye exécute une danse animée sur scène, avec une Maddy Prior virevoltante dans une longue robe à larges manches. À ce moment de leur carrière, les membres du groupe paraissaient dans des vêtements pittoresques, à la grande désapprobation de la presse pop. Ils y apparaissent aussi portant des cierges pour "Gaudete", et, cette fois tout le monde danse.

L'album contient également l'excellent "The Wife of Ushers Well and the stirring Hard Times of Old England" (qui mérite d'être un autre single, mais les paroles étaient peut-être trop réalistement sombres pour la période pré-punk).
Est également inclus a été l'un des meilleurs morceaux d'harmonie du groupe, "Cadgwith Anthem", qui a une subtile section de cuivres progressant petit à petit dans un chant sans accompagnement.

Ce disque atteint le numéro 7 dans les Charts au Royaume Uni, et il s'y mantient pendant six mois. Il fait brièvement du groupe un nom connu en Angleterre. Aux États-Unis, il est devenu le premier album du groupe à marcher, pour atteindre finalement le numéro 143.


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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mar. 4 oct. 2022 08:19

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Les frères Totty, Byron (basse, synthesizer, chant) et Dennis (guitare, piano, Synthesizer, chant) ont formé un groupe simplement appelé Totty. Pour complèter cette formation, ils ont engagé occasionnellement un batteur sans le conserver très longtemps.
Le trio a joué dans des collèges, des clubs, des concerts et même un quadrille en Oklahoma. Avec le frère du batteur, Jody Cooper, un ancien 'bull rider', et Rick Carnagey, un nouvel ami tout frais sorti de la Navy, comme roadies et techniciens du son, tout le monde le savait quand ces Hard Rockers du Nord de Tulsa venaient en ville. Musicalement, ils s'étaient transformés en un groupe de Rock Hard et Spatial, mais avec leurs racines d'Oklahoma qui traversaient encore leur son.
En 1976, ils étaient allés aux Charity Recording Studios à Tulsa, en Oklahoma, pour enregistrer six chansons originales qui seront utilisées dans un 'paquet promo' du groupe, qui sera envoyé aux promoteurs de spectacles et à d'autres personnes de l'industrie musicale. Cela avait été fait afin d'espérer réserver plus d'apparitions en public, et peut-être susciter l'intérêt d'une maison de disques pour leurs chansons originales.

Peu de temps après avoir enregistré cette demo, George Cooper est parti pour Chicago. Au lieu d'effacer purement et simplement le projet, ou de former un nouveau groupe, les frères Totty ont finalement décidé d'enregistrer trois autres morceaux et ont ainsi fait un album complet de chansons totalement originales.
Pour ce faire, ils ont demandé à Roger Roden, le batteur de leur ancien groupe Cedric, et David Blue, le batteur du groupe Bliss, leur groupe préféré de Bartlesville, en Oklahoma, de venir et de jouer avec eux sur les nouvelles sessions. Ils ne s'inquiétèrent pas de monter un groupe live à ce moment-là. Essentiellement, il fallait finir d'enregistrer l'album complet, puis se concentrer sur le travail de promo en envoyant les neuf chansons aux maisons d'enregistrement.
Une fois que le disque complet fut mixé et terminé, il fut pressé en vinyle et 50 copies avaient été faites, avec des couvertures d'album blanches et aucune illustration. (Ce n'était pas pour copier l'album blanc des Beatles, c'était une décision financière, c'était le moyen le moins cher d'obtenir les albums pressés).
Cet 'album blanc', accompagné de feuillets reproduisant les paroles, de photos ronéotypées, d'album et d'informations de contact, était enfermé dans un sac en plastique transparent et scellé avec une étiquette adhésive circulaire blanche en 1976.
Après un court moment, le bouche-à-oreille à propos de ce pack promo a commencé à prendre de l'ampleur dans la région de l'Oklahoma.
Après que quelques stations de radio aient joué une chanson de cet emballage, plusieurs artistes locaux ont offert leurs services afin de transformer cet album 'promo' en un album 'réel', avec des illustrations et des photographies pour les deux faces de couverture, plus un feuillet des paroles insérée.
C'est ainsi que la version finale de l'album "Totty" a été créée.
Les frères ont ensuite décidé de suivre les traces d'autres artistes indépendants à cette époque et de créer leur propre maison d'édition et de publication, et de sortir leur album sur leur propre label.
En 1977, le premier album de Totty a été officiellement publié par le label Our First Record Company.

Ils ont ensuite pris rendez-vous un après-midi avec la plus grande station de Rock d'Oklahoma City, KATT, pour voir si la station accepterait de passer une chanson de l'album.
Au cours de cette réunion, après avoir écouté deux chansons, le directeur du programme a dit 'oui, nous allons le faire'.
Ce soir-là, sur 'album spotlight hour' de KATT, ils ont joué tout l'album de Totty.

Les frères allèrent ensuite dans les magasins de disques et les stations de radio d'Oklahoma, essayant de placer leur opus dans n'importe quel magasin de disques qui le vendrait.
Plus tard, après avoir monté un groupe, ils ont également vendu l'album lors de performances en live.
Ils ont ensuite aussi donné deux concerts pour la radio KATT qui ont été enregistrés et retransmis à l'antenne.

L'album a cependant créé un certain buzz de bouche-à-oreille en raison de paroles quelque peu controversées. Il y avait en fait quelques stations de radio Rock qui ne joueraient pas le disque parce qu'ils ont senti que celui-ci était 'trop religieux', et en même temps, il y avait des stations de radio chrétiennes qui ne voulaient pas le jouer parce qu'elles le trouvaient 'trop satanique'.

Après la sortie de l'album, les Totty passèrent la majeure partie de leur temps à conduire et à promouvoir leur nouvel album, à stocker chez les disquaires et à visiter des stations de radio, tout en écrivant de nouveaux morceaux pour la prochaine session d'enregistrement.


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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mar. 4 oct. 2022 09:36

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Bien que n'étant pas un succès commercial, l'album "Egg" avait été reçu assez bien pour permettre à son label de financer l'enregistrement d'un deuxième, mais quand le moment fut venu de le publier, il changea d'avis.
L'album avait alors été presque abandonné jusqu'à ce que la pression du producteur Neil Slaven aboutisse finalement à la sortie de "The Polite Force" en Février 1971.

Sorti en 1971, cet album est souvent considéré comme le meilleur travail du groupe et affiche une avance dans la maturité de la composition qui s'éloigne de la sensibilité psychédélique persistante de leur premier album vers une approche instrumentale plus avant-gardiste. Il représente une avance considérable sur leur premier opus, tant en termes de composition que de performance. Dans l'ensemble, il y a un plus grand sens de concentration, couplé avec une attention au détail et une structure plus solide à la fois dans les pièces individuelles et à travers l'album dans son ensemble.

Le résultat est l'exemple typique du style Prog de l'école Canterbury, un bel exemple des débuts du Rock Progressif Anglais, qui est l'égal des albums qui sortiront légèrement plus tard de Matching Mole et autre Hatfield and the North, avec lequel il partage un esprit semblable d'aventure et de plaisir. Logique quand on s'aperçoit que cette musique possède beaucoup de similitudes avec Soft Machine.

Bien que la musique d'Egg ait des chants occasionnels, elle est principalement instrumentale et, en tant que telle, elle repose sur un jeu d'ensemble stricte et carré et une matière thématique et mélodique intéressante avec des harmonies d'accords étendues et toujours des signatures temporelles irrégulières.
Dans les faits, "The Polite Force" est l'un des albums de Prog Rock les plus étranges et indispensables de la scéne Canterbury jamais sorti sur le label DERAM en 1971.

Admiré par l'amoureux du Punk Prog nommé Captain Sensible, Egg est bien différent, par exemple, de la version gigantesque et pompeuse d'Emerson, Lake et Palmer.
Ils étaient beaucoup plus proche d'une version trio Canterbury prog de The Soft Machine mélangé à Emerson, Lake and Palmer, mais d'une manière tordue.
Tout sur cet album n'est que Classique, Avant-Garde, et sons fuzztone d'un orgue style Mike Ratledge.

Le morceau d'ouverture Heavy Jazz Fusion "A Visit To Newport Hospital" a des paroles autobiographiques sur les premiers jours du groupe Uriel dans le circuit Canterbury car Mont Campbell chante sur le fait de faire de petits concerts de club à Londres alors que le groupe essaie d'éviter de se faire battre par les Skinheads tandis que Dave Campbell crée un petit son de fusion sur son orgue Hammond et Clive Brooks fait une signature temporelle 4/4 à la batterie. Cette chanson montre le talent de Campbell pour écrire des chansons mélodiques accessibles dans des signatures temporelles redoutables.
Suit "Contrasong", le morceau le plus court de l'album, qui est un morceau extrêmement rigoureux qui alterne entre 5/8 et 9/8 (c'est ce qui est dit dans les notes) et dispose d'un arrangement de cuivre perforante de Campbell (qui continuait à étudier le cor Au Royal College of Music). C'est un retour aux racines du Jazz avec une section cuivre semblable aux sessions de "In a Silent Way" de Miles Davis. La capacité de Campbell à jouer des lignes de basse dans des rythmes aussi inhabituels est stupéfiante, tandis que la capacité du trio dans son ensemble pour faire une musique si complexe parle beaucoup sur la quantité de talent musical qu'ils montrent.
Le morceau suivant, "Boilk", est une longue pièce qui s'oriente vers le territoire RIO / Avant Prog qu'ils avaient exploré sur des passages de leur premier album. Cela pourrait presque être un hommage à "Revolution no. 9" des Beatles avec des boucles de bande, un Mellotron apparaissant sans que l'on s'y attende, des bruits tordus et étranges sortant du ciel. Et puis, sur les deux dernières minutes de ce morceau, Stewart rend de nouveau un hommage à Bach sur ce morceau semblable à "the Fugue in D minor" du premier album sorti en 1970. L'incorporation d'un thème de Bach a toujours une touche soignée de la part de Dave.
La dernière piste est la suite Prog Classique de 20 minutes imaginairement intitulée "Long Piece N° 3", une longue aventure de style Canterbury. C'est en quelque sorte leur morceau épique comme l'est "Tarkus" pour ELP ou "Supper's Ready" pour Genesis, que l'on peut classer aux côtés de "9 Feet Underground" (Caravan), "Slightly All The Time" (Soft Machine) et "Mumps" (Hatfield and the North), comme un classique du genre. Les quatre sections du morceau coulent naturellement l'une dans l'autre et chaque membre du trio a la chance de briller sans prendre un solo trop tape à l'oeil. Globalement, c'est une pièce finement nuancé par un ensemble qui joue, qui écrit et qui arrange qui a beaucoup de charme et de sophistication. Les signatures temporelles créent une musique folle et classique, une sorte de mélange entre Zappa et le style Canterbury. Il n'y a pourtant rien d'exceptionnel et le trio joue avec une maturité et la retenue qui manquait parfois à leurs contemporains bien souvent moins talentueux.

C'est un album quasiment essentiel pour quiconque s'intéresse à la scène de Canterbury et, en fait, pour quiconque s'intéresse à explorer certains des petits bijoux moins connus du Prog des origines.





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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par Punker paname » mar. 4 oct. 2022 11:03

Karen Lawrence est une chanteuse et compositrice avec la capacité à faire de chaque chanson qu'elle chante un moment unique. Tout au long de sa carrière musicale, elle a parcouru toute la gamme de la Pop et du Rock, mais c'est avec le Blues où sa voix est la plus à l'aise.
Pour moi une grande chanteuse Rock U.S sous estimée un peu dans le genre de Genya Ravan ou Lynn Carey de Mama Lion

Elle a aussi chanté dans 1994 auteurs de deux bons Lp' sur A&M records sorti en 1978 et 1979 certes plus dans un registre Hard Rock teinté A.O.R mais qui ne devrait pas te déplaire Alcat01 :)

Je l'avais découverte avec ses deux Lp' solos Karen Lawrence & The Pinz Girls Night Out sorti en 1981 sur RCA Victor un petit bijou entre New Wave et Power Pop



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Et son second Lp' Karen Lawrence Rip And Tear sorti en 1986 lui aussi dans un registre Pop Power Pop New Wave



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Joyeux Mondialiste Droit de l'Hommiste et Internationaliste convaincu, amateur d'étrangetés Vinyliques tournant en 33 et 45 tours en provenance des quatre coins de la planète et des 7 continents

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