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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » lun. 10 oct. 2022 13:08

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En 1973, David Kubinec dit 'Kubie' était un chanteur, compositeur, à la recherche d'un contrat.
Le moment était tel que le producteur et manager Adrian Millar, puis un partenaire qui avait récemment quitté World Wide Artists (la maison de "Black Sabbath" entre autres), étaient à la recherche de nouveaux projets pour s'impliquer.
Après une introduction faite par le biais de copines travaillant au magasin très en vogue Mr. Freedom à Kensington, Kubie avait été envoyé par Clem Curtis, du groupe The Foundations pour renconter Millar. En dépit de se présenter à l'appartement Millar comme un personnage de 'Budgie', avec une guitare sur l'épaule sans aucun étui, Kubie procéda à étourdir Millar par la qualité de ses chansons et simplement par sa pure présence.

Millar avait été producteur pour Joe Meek, un partenaire de World Wide Artists, et en 1972, il fut le partenaire dans plusieurs entreprises de production de Andrew Loog Oldham...

Il s'ensuivit donc une période où Millar, ainsi que son partenaire commercial Andrew Loog Oldham, essaya d'appâter Kubie avec un contrat avec le label Rare Earth de Motown Records, avec lesquels ils avaient un contrat de production.
Kubinec avait été engagé, mais lorsque la sortie avait échoué, Millar avait accepté une autre offre, au Royaume Uni, et il avait été décidé de former un groupe autour du chanteur quèi s'appellerait The Rats.
Lorsque Motown avoua que, à ce moment-là, ils avaient du mal à accepter les groupes blancs, le problème revint à Millar, se demandant si sa propre évaluation d'A & R avait été exacte.

Pensant que, peut-être, le repositionnement de Kubie dans la situation de membre d'un groupe pourrait être la véritable réponse, Millar recruta un groupe appelé immédiatement CWT (The Hundredweight), un groupe de Heavy Rock composé de quatre musiciens, Graham Jones [Graeme Quinton-Jones] (lead guitare, piano, orgue), Peter Kirk (basse, piano), Colin White (batterie, percussions) et d'un arrangeur compositeur appelé CY Paine, venus du Kent, et enregistra une album de matériel avec eux pour faire l'essai.

Cet enregistrement fut fait pour voir s'ils occuperaient bien l'espace derrière Kubie.
C'était un groupe Britannique de Heavy Rock, cuivré et bluesy.
Le son est assez inhabituel car CWT joue un Hard Rock Psychédélique hors du commun puisqu'il comporte beaucoup d'orgue, de chants gutturaux et de cuivres quasi omniprésents tout au long de l'album, ce qui renforce considérablement sa puissance musicale. En effet les sons de guitare sont lourds, gras et l'apport de cuivres ajoute un effet très agréable.

En 1973, est donc paru leur unique album, "The Hundredweight". Celui-ci est survoltant, puissant... une véritable bombe! Sans les cuivres ce groupe ressemblerait un peu à Armagddon ou même à Murphy Blend. Du très bon quoi...
Tout est extrêmement travaillé, ou en tout cas c'est le ressenti que cela donne... Mais, la voix et la guitare ne seraient rien sans les rythmes de basses qui donnent un groove très intéressant.
Bien que géré par Andrew Oldham, leur LP n'est sorti qu'en Allemagne.

Alors si vous souhaitez écouter un album de Hard Rock hors du commun, n'hésitez surtout pas, celui-ci est fait pour vous!
Millar fut assez impressionné par le batteur, le bassiste et le guitariste pour les ramener dans le studio pour travailler les chansons de Kubie dans de nouvelles sessions avec Kubie, maintenant dans le rôle de chanteur leader du groupe, The Rats...


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Message par alcat01 » lun. 10 oct. 2022 14:20

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Le dernier album du Pentangle original a été "Solomon's Seal", publié par Warner Brothers / Reprise en 1972.
Colin Harper le décrit comme "un disque de la lassitude des gens, mais aussi le produit d'une unité dont les membres étaient encore parmi les meilleurs musiciens, auteurs et interprètes de musique de leur époque".

Le titre de l'album fait référence au Sceau de Salomon, une chevalière mythique aux pouvoirs magiques, parfois associée au symbole du pentagramme adopté par Pentangle.
"Solomon's Seal" a été enregistré au Sound Techniques studio, à Londres, entre Février et Mars 1972. Le contrat de Pentangle avec Transatlantic avait expiré et, au milieu d'un différend avec Transatlantic sur les royalties, le groupe avait changé d'allégeance pour Warner / Reprise, qui avait été leur distributeur Américain.
L'album est sorti en Septembre 1972, pour coïncider avec le début de leur nouvelle tournée.

Sur "Solomon's Seal", Pentangle sonne moins live que sur chacun de ses albums précédents, mais les chansons sont encore suffisament bonnes pour que l'abum vaille la peine d'être écouté.
Comme sur "Cruel Sister", le groupe joue principalement de la musique Folk traditionnelle. Toujours comme dans "Cruel Sister", la guitare électrique de John Renbourne donne à l'album plus d'une sensation au Folk Rock (par opposition à "Reflection", où la guitare électrique donnait à la musique plus d'une sensation de Jazz).
Pour la plupart, le son inclassable, pas tout à fait Jazz, pas tout à fait Folk, du meilleur travail du groupe n'est pas particulièrement évident sur cet album.

Danny et Terry, la version acoustique de la rythmique Entwistle / Moon des Who, avaient un talent incroyable pour sonner en même temps carré et un peu créatif, mais ici, ils ont juste un son serré et régulier. Ce qu'ils jouent est toujours assez complexe pour être intéressant, mais aussi inhabituellement répétitif. Quand ils jouent ces chansons en live, ils sont un peu plus expressifs. Ils étaient encore capables de reproduire ce qu'ils ont fait de mieux, mais pour une raison quelconque, ils doivent l'avoir atténué dans le studio où ils ont enregistré ce LP.

L'album s'ouvre sur une version de la chanson de l'amour perdu d'un marin de Cyril Tawney: "Sally Free and Easy". Contrairement à son interprétation habituelle, Pentangle le traite sur un rythme lent bluesy.
Le reste de l'album est divisé entre chants traditionnels et compositions du groupe.
Il comprend des arrangements réfléchis (l'utilisation du sitar et des enregistreurs dans "The Snows", par exemple) et il affiche des valeurs de production de sorte que chaque instrument est non seulement audible, mais aussi équilibré dans le son d'ensemble. Cependant, il manque certaines des caractéristiques plus risqués des albums du début de Pentangle: il n'y a plus de duos de Jazz improvisé entre les deux guitaristes et pas de solos de contrebasse, par exemple. En tant que tel, il peut être loué pour avoir un son très 'poli' ou critiqué pour le manque de dynamisme créateur du Pentangle des travaux antérieurs.
Les points forts sont incontstablement "The Snows", "People on the Highway", "No Love Is Sorrow" et "Lady of Carlisle".
"The Snows" est une chanson étrange avec une bonne utilisation de la batterie et du sitar.
"People on the Highway" et "No Love Is Sorrow", sont les seules chansons originales, et, comme les meilleurs originaux de Pentangle, elles ont une simple et mystérieuse qualité réminiscente des chansons Folk authentique. Elles possèdent également tous les deux d'excellentes harmonies vocales de Bert et Jacqui (une combinaison qui était malheureusement absente de l'album "Reflection").
"Lady of Carlisle" est un morceau étrange, mais optimiste des pseudo-Americaines; qui se rapproche de "Wedding Dress" de "Reflection".
"Willy O'Winsbury" est une grande chanson Folk, mais elle est peut-être un peu trop longue et répétitive pour rester intéressante même après des écoutes répétées. Comme Fairport Convention, Pentangle savait développer une longue ballade Folk et la rendre plus intéressante musicalement, mais parfois, le groupe s'est contenté de jouer le même motif pendant de longues minutes.

La sortie de cet album fut accompagnée d'une tournée au Royaume Uni, dans lequel Pentangle avait été soutenu par le groupe deWizz Jones et Clive Palmer, COB. Les dernières dates de la tournée avaient dû être annulées car Thompson était tombé malade.
Toutefois, au début de 1973, le groupe se sépare et les ventes de l'album furent décevantes, laissant les membres du groupe continuer de payer leurs dettes, contre les avances de royalties de l'album, dans le début des années 1980.
Le Jour de l'An 1973, Jansch décide de quitter le groupe: "Pentangle Split", titrait en première page le premier numéro du Melody Maker en 1973.


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Message par alcat01 » lun. 10 oct. 2022 17:51

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Peu de temps après la sortie de l'album "Tempted And Tried" de Steeleye Span, Pegrum avait choisi d'émigrer en Australie pour des raisons relationnelles, et le groupe avait engageé alors Liam Genockey, le batteur excentrique de Gillan, facilement identifiable par sa longue barbe tressée, pour le remplacer.
En conséquence, bien que Genocky n'apparaisse pas sur l'album, il est le batteur pour la tournée du vingtième anniversaire du groupe et il apparaît sur la vidéo de la tournée.
Contrairement à Pegrum, qui emploie un style de batterie Rock traditionnel, Genockey favorise un style plus varié, influencé à la fois par les tambours Irlandais et les percussions Africaines, sur lesquels il frappe, brosse, et frotte les différentes surfaces de ses tambours et des cymbales, créant ainsi une gamme plus variée de sons. Par conséquent, lorsque le groupe a entamé sa tournée du '20e anniversaire', il l'a fait avec une section rythmique totalement nouvelle.
Au cours des prochaines années à venir, les membres du groupe réaffirment leur volonté de jouer ensemble et commencent à explorer des matériels traditionnels avec de nouveaux moyens.

Pendant les années 1980, Steeleye Span avait connu une sorte de stérilité dans la création, en ne sortant que trois albums. Cependant, en 1991, le groupe commence à être de nouveau créatif, grâce à l'arrivée de Tim Harries et de Liam Genockey.
Harries est bien plus jeune que les autres membres et son arrivée avec Genockey avait généralement fait bouger les choses, leurs présences aidant leurs acolytes à trouver un regain d'intérêt pour ce qui est devenu essentiellement un côté occasionnel de leurs activités.
Car Harries et Genockey étaient intéressés à faire de nouvelles expérimentation sur le son. Le groupe commença donc à retravailler certains de ses matériels du début, à la recherche de nouvelles approches de ses traditionnels favoris.

En conséquence, en1992, le groupe sort "Tonight's the Night Live ..", qui démontre une certaine partie de cette nouvelle direction avec une nouvelle énergie.
Steeleye Span trouve une nouvelle perspective sur son ancien matériel pour un certain temps, et ceci est amplement évident sur "Tonight's the Night Live .."' qui alterne les perspectives Rock et Folk du groupe.
Par exemple, Johnson expérimenta un arrangement de "Tam Lin" qui implique une forte influence Bulgare, inspirée par les versions de l'Europe de l'Est de la légende de Tam Lin.
Le jeu de batterie de Genockey est généralement très enthousiaste et c'est un véritable changement avec le jeu de style plus Rock traditionnel de Nigel Pegrum.
Ce n'est que leur deuxième album live et il comprend de nouvelles versions de plusieurs morceaux des albums antérieurs.
"Fighting for Strangers", un des morceaux classiques tiré de "Rocket Cottage" offre de nouvelles percussions, et "White Man", tiré de "Back in Line" donne une ligne de guitare plus gaie.
L'album inclut également des versions de "Cam Ye O'er Frae France" et de leur propre composition, "All Around My Hat", qui reflète la façon dont le groupe jouait ces chansons pendant un certain temps.
"Padstow" est une copie fidèle de la chanson de "Tempted and Tried".
La reprise de "The Weaver and the Factory Maid" est particulièrement efficace. Avec sa ligne de basse psalmodique, ses percussions clinquantes, son violon répétitif et ses lignes de guitare, la chanson donne l'impression d'être une usine pleinee de métiers à tisser mécaniques.
L'autre moitié de l'album est, quant à elle, composée de nouveaux morceaux.
Le plus expérimental est "Tam Lin", le succès de Fairport Convention. Pour trouver une nouvelle approche de cette chanson populaire bien connue, Knight ôte le fait que l'histoire de Tam Lin est connue dans le folklore bulgare, et tisse ensemble trois chansons bulgares pour créer un son calme très différent de la version de Fairport.
Plus vigoureux sont "Tonight's the Night" et "The Gentleman Soldier", et "Ten Long Years" est un clin d'œil aux fréquents morceaux a capella du groupe.

Bref, un Steeleye Span remis en question et qui renait...


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Message par alcat01 » lun. 10 oct. 2022 19:50

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Clover a sorti coup sur coup deux albums en 1977 en Angleterre sur Mercury Records, dont la société mère est Phonogram.
Les deux ont été produits par Robert John "Mutt" Lange, un producteur Sud Africain dont le travail avec des stars du rock était très recherché, synonyme de disque de platine...
Mais, en Angleterre à cette époque, dans les rues inondées d'enfants aux cheveux verts et aux yeux sauvages chantant "Anarchy in the UK !," Clover semblait plus hors du coup que jamais.
Ce qui, avec le recul, est une véritable honte, car "Unavailable" et "Love on the Wire" sont de merveilleux albums.

Clover sonnait comme Southside Johnny and the Ashbury Dukes ou, plus récemment, Fabulous Thunderbirds qui ont été décrits comme des 'groupes de bar'.
Particulièrement dans l'esprit 'groupe de bar', "Love on the Wire", enregistré avec un nouveau batteur du nom de Tony Braunagel, c' est un album nerveux et jovial.
A son écoute, on peut comprendre pourquoi Lowe et Brinsley Schwarz étaient tellement épris de ce groupe Californien inclassable.

Une des chansons de l'album, "Still Alive", ressemble presque à chaque Hit que Nick Lowe a publié sur ses albums "Pure Pop for Now People" et "Labour of Lust records" (tous deux sortis après "Love on the Wire").
"Love on the Wire" voltige avec les guitares du duo McFee et Call, l'orgue Hammond de Sean Hopper, et le chant édifiant de Call.
Hugh Cregg n'était pas la star de Clover; il avait aidé à l'écriture de chansons, chantait un peu, et avait joué de l'harmonica. Sur "Love on the Wire", ses moments sont relativement éphémères, mais amusants et parfois étonnants.
Dans "Oh Senorita", une magnifique ballade d'amour, l'harmoniciste joue des harmonies mélodieuses avec les deux lead guitares et un solo enragé qui donne un avantage étonnamment furieux à la chanson.
Son solo d'harmonica sur "California Kid" dépasse en quelque sorte la précédente, Call annonce "Huey!" et l'homme se lance.
Sur "Easy Love" lui et son futur compère Hopper délivrent des jolis solos un brin commerciaux.
D'autres chansons ont des moments fascinants:
L'une s'appelle "Southern Belles", une ode entraînante aux grandes chéries qui se termine avec une ville en branlebas de combat étonnamment similaire à "The Heart of Rock & Roll" de l'album "Sport" de Huey, sauf que ce sont des villes strictement Sudistes. ("Miami! Nashville! Savannah!").
Ensuite, il y a "Keep On Rolling", une chanson DooWop instantanément sympathique qui est effectuée sans instruments, a cappella. Pourtant, la chanson fonctionne bien dans le studio parce que c'est Clover qui la joue: La chanson commence avec eux riant, se taquinant l'un l'autre, criant des obscénités, et gâchant les deux premiers prises de la chanson.
Huey ne chante qu'une chanson "Is not Nobody", et sa voix n'a pas besoin d'introduction ... mais on perçoit sa timidité, sa réticence sur certaines paroles, à monter en flèche pour les notes hautes. Huey Lewis, le chanteur, n'était pas encore arrivé.

Rien que du bon!

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Message par alcat01 » mar. 11 oct. 2022 09:01

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Sur le verso de la pochette de "Unavailable" de Clover, le nom de Huey
est orthographié "Huey Louis."
Le son semble lumineux et gaie, mais en vérité, c'est le son du désespoir.
Avec Huey Louis et un nouveau batteur du nom de Micky Shine, Clover enregistre donc "Unavailable", leur dernier album pour Phonogram.
Finie "Chicken Funk", et aussi, malheureusement, leur version a capella épique de "Chain Gang", mais il y a plusieurs nouvelles chansons soignées sur cet album, qui est produit par Robert John Lange qui fit la renommée de Graham Parker, entre autres.
Pour Huey, "Unavailable " offrait de nouvelles opportunités vocales: Il partage les vocaux avec Call sur environ la moitié des chansons, mais il continue à sonner comme un styliste noir et pas encore comme le Huey Lewis d'aujourd'hui.

L'album est éclectique et, seulement à la fin de la deuxième face, le son Country attendu fait son apparition, avec "Santa Fe", un excellent morceau au demeurant, évoquant le Clover d'antan et aussi sonnant un peu comme un assez bon Eagles ou Pure Prairie League.
À certains égards, il est ambitieux avec beaucoup de pedal steel guitar, avec des cordes et la présentation générale rappelle l'un des album classique de Steely Dan, "Aja".
"Unavailable" sonne ainsi comme un groupe qui a renoncé. C'est un album solitaire qui regorge de ballades à propos de rupture.

Certains des messages des chansons sont enveloppés: "Santa Fe" est l'histoire d'un vieil homme qui veut rentrer chez lui, et "Fairweather Fan" aborde la loyauté d'une personne à de bons moments et non son abandon pendant les moments difficiles, le tout sur un ton désolé.
Clover est explicite dans "Streets of London", un triste conte de solitude en terre étrangère; les paroles spéculent sur s'il y a ou non du soleil en Californie.
"Show Me Your Love", la dernière chanson de l'album, sonne un peu comme Nesmith instrumentalement parlant, mais ce sont les deux seuls morceaux Country, à moins de compter les deux ballades romantiques que sont "I Lie Awake And (And Dream Of You)", extraordinairement sous-estimée, et "Leavin' Is", mais celles-ci sont encore autres choses, plus ou moins approximatives de la jolie musique de style Don Williams. Un son différent, mais la même accessibilité.
Dans une autre chanson, le rythme est enjoué et les solos ont la texture d'une soirée; le titre est tout simplement "The Storm". Malgré le fait qu'il semble provenir du même coin que le travail plus réfléchi de Steve Miller, il est peut-être un peu trop long.
Dans la catégorie 'funk blanc', une spécialité du groupe, "Love, Love" et 'Take Another Look", sont tous deux construits pour de jolis vocaux Doo Wop, et il y a "Child Of The Streets" qui semble posséder une idée un peu galvaudée.
"Fairweather Fan" est une très légère chanson qui laisse très peu d'impression, mais "Streets Of London" est une chanson agréablement morose de nostalgie.
Le solo d'harmonica de Huey sur "Fairweather Fan" est parmi les plus brillants moments de l'enregistrement: Il est livré avec l'intensité d'un saxophone, mais avec la grâce et la fluidité que l'on associe avec une guitare. C'est seulement du Rock'n'Roll, et c'est seulement un harmonica, mais c'est du joli travail.
Huey avait vu d'autres chanteurs non formés saisir le microphone avec autorité; aussi sa confiance en lui a grandi. Il se frottait les coudes avec des musiciens d'avant-garde comme Elvis Costello.

Cet album est donc tout à fait intéressant, de par le fait qu'il fut enregistré au moment de l'avènement du Punk.
Bien que Clover ait tourné en Grande-Bretagne, en ouvrant pour des groupes à succès comme Graham Parker And The Rumour, Thin Lizzy et Lynyrd Skynyrd, ils ont échoué à trouver leur propre public.
Le mouvement Punk, the Sex Pistols en tête, les en a empêché.

Et la fin du groupe est venue avec l'annonce de John McFee qui les quittait pour rejoindre ce qui serait la dernière version des Doobie Brothers. McFee était tout simplement fatigué d'être fauché et il n'allait nulle part.


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Message par alcat01 » mar. 11 oct. 2022 09:37

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Rattlesnake Remedy est un groupe de Hard Rock originaire de Birmingham, en Angleterre. Le groupe, influencé par des groupes comme les Rolling Stones, Aerosmith, Led Zeppelin, Free, et Black Sabbath, entre autres était composé de Lee Stone - chant, harmonica, de Ben Bartlett - lead guitare, de Mark Buckler - guitare, de Matt Birch - basse et de Dave Ballard - batterie, percussions.
Il est sans doute le plus américanisé des groupes Anglais depuis les Rolling Stones, mais il ressemble davantage à une sorte de croisement entre le Hard Rock d'AC/DC et les influences sudistes de Lynyrd Skynyrd.

L'année 2006 a vu le groupe enregistrer son premier album, "Magic Man" qui sort au Royaume-Uni et en Irlande, le 30 Octobre sur BEM Records, distribué par Universal Music.
Le groupe a continué à tourner tout au long de 2007, et il a publié une version remasterisée de "Magic Man", avec bonus tracks, au Japon et en Europe en Novembre 2007.
La musique de Rattlesnake Remedy a l’avantage de couvrir un large spectre tout en restant attachée aux mêmes racines:
Du Hard Rock style années 70, rappelant Led Zeppelin, Blackfoot, ou même The Black Crowes, voir Great White avec "Magic Man". Mais aussi du bon vieux Boogie Rock teinté de Southern Rock avec "Payin’ my Dues" ou "Falling Away". Du blues, du vrai avec "Freestyle", "Lonely Avenue", ou "Hangover Blues". Enfin, du Rock plus soft authentique grâce au feeling dégagé avec "Free to Feel", "Angel Eyes" ou "When will I see You Again".
A noter aussi "Nothing Right" plus Rolling stones que nature et "Don’t Say Goodbye", morceau bien gentillet avec guitare séche.

Dans l'ensemble, les riffs tranchants et carrés foisonnent, véritables rampes de lancement pour des solos incisifs, dans le style Heavy le plus pur: "Black Sheep Fiddle", "Falling Away", "Reach For The Line" ou encore "Drag You Down" au riff démentiel. La voix du chanteur renforce ce sentiment, avec un timbre aigu, légèrement coincé, toujours au bord de la rupture.
Les morceaux sont bien composés, bien carrés et Rattlesnake Remedy teinte agréablement son penchant Heavy de slide guitare et autre harmonica.
Les chansons les plus réussies montrent une sorte d’alliage entre la dynamique riffique d'AC / DC et le son plus coloré et 'sudiste' de Lynyrd Skynyrd, sur des morceaux Heavy Blues comme "Payin’ My Dues" ou "Nothing Right".

Rattlesnake Remedy montre, par instant, un véritable potentiel car le groupe a du talent et une sympathique énergie.


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Message par alcat01 » mar. 11 oct. 2022 11:14

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Au début des années 1980, une réunion du groupe Pentangle fut planifiée. A ce moment-là, Jansch et Renbourn avaient bien rétabli leur carrière solo, McShee avait une jeune famille, Thompson faisait principalement du travail de session et Cox gérait un restaurant à Minorque.
The Pentangle reformé fait ses débuts au Cambridge Folk Festival de 1982, mais il manque un batteur, car Cox s'était cassé la jambe dans un accident de la route. Ils complétent par une tournée en Italie, en Australie et certains endroits en Allemagne, avec Cox jouant dans un fauteuil roulant.
Renbourn quitte le groupe pour poursuivre l'ambition à long terme d'étudier la musique classique, en prenant une place au Dartington College of Arts.
Au moment où l'album "Open the Door" a été enregistré, il avait donc quitté le groupe et sa place avait été prise par Mike Piggott.
Les autres membres du groupe étaient inchangés par rapport au line-up original de Pentangle, c'est à dire Terry Cox, Bert Jansch, Jacqui McShee et Danny Thompson.

Douze ans après leur séparation, Pentangle est de retour aux affaires avec un nouvel album, "Open the Door". Le seul membre d'origine qui n'est pas revenu avec les autres est le guitariste John Renbourn, remplacé par Mike Piggott (qui joue aussi du bon violon).
Le son et le style ont un peu changé. C'est moins jazzy et bluesy que la plupart de leurs opus précédents et nettement plus orienté Folk Rock, mais c'est aussi très bon!
Le groupe est en pleine forme: "Open The Door", c'est du Folk Britannique très sophistiqué, joué par des musiciens très compétents, avec deux excellentes chanteuses.
Le résultat est que cet opus est extrêmement frais, comme si le groupe reconfiguré avait reçu une dose d'enthousiasme bien nécessaire. L'album est, ironiquement, presque encadré par deux chansons Folk traditionnelles, avec une grande partie du matériel plus récent placé entre les deux.
Les titres les plus marquants sont les chansons traditionnelles Britanniques "Open The Door" et "Yarrow", et les originaux comme "Dragonfly", "Child Of Winter", "Lost Love", "Sad Lady" et "Taste Of Love", qui révèlent une fois de plus la solidité de l'écriture et de l'exécution de ce groupe autrefois vénéré. Ces chansons sont toujours dans la veine Folk, mais elles comportent toujours un fond de Blues et parfois de Jazz, tandis que le dernier morceau, "Street Song", permet au grand contrebassiste Danny Thompson et au batteur Terry Cox de se lâcher.
Mike Piggott ajoute parfois de savoureux passages de guitare électrique à faible volume, de style Country, et son jeu de violon est destiné à évoquer l'humeur et l'atmosphère et ne s'écarte jamais du style 'Hoe Down' de Fairport Convention.
"Open The Door" rappelle que Pentangle était un groupe de classe mondiale et qu'il méritait sa réputation.

L'album eut un succès retentissant artistiquement parlant. L'impeccable musicalité jazzy et les harmonies vocales Folk se combinant pour produire l'un des meilleures album jamais publié sous le nom de Pentangle grâce à la guitare bluesy acoustique et mélodique de Bert Jansch qui enmène les compositions et avec des colorations tonales de Mike Piggot au violon et aux guitares.
Les vocaux de Jacqui McShee sont toujours aussi beaux, et la section rythmique, Terry Cox, à la batterie et Danny Thompson, à la contrebasse, manoeuvre agilement entre les rythmes lents et les tempo moyens et délicats. Mike Piggot démontre qu'il est un guitariste accompli ainsi qu'un excellent violoniste.

C'est l'un des rares cas de retour d'un groupe qui valait vraiment la peine d'être attendu.
Un conseil, si vous ne le connaissez pas, écoutez-le d'urgence!







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Message par alcat01 » mar. 11 oct. 2022 13:36

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En 1995, presque tous les membres passés et présents de Steeleye Span se réunissent pour un concert pour célébrer le 25e anniversaire (qui sera plus tard publié en tant que "The Journey"). Le seul membre non présent est le membre fondateur Terry Woods.
Une conséquence de ce concert a été que la chanteuse Gay Woods, membre fondatrice du groupe, rejoint le groupe à temps plein, en partie parce que Maddy Prior éprouve des problèmes de voix, et pendant un certain temps Steeleye Span tourne avec deux chanteuses, et sort l'album "Time" en 1996, leur premier album studio en sept ans.

"Time" est donc sorti après un hiatus de sept années.
Maddy Prior avait demandé à Gay Woods si elle pouvait la remplacer au sein du groupe. Woods avait d'abord refusé car elle ne s'était pas produite en public depuis un certain temps, mais finalement, elle finit par accepter de réintègrer Steeleye Span.
Le résultat immédiat est que cet album dispose de deux chanteuses, ce qui fait un très bon effet sur l'ironique "Old Maid in the Garrett" et dans une moindre mesure, sur "The Prickly Bush" et "The Cutty Wren".
Prior et Woods chantent en lead sur des chansons différentes.
Les troubles de la voix de Prior se reflètent dans ses choix musicaux car elle chante généralement moins puissamment et dans une gamme inférieure, mais toujours efficace.
Woods introduit aussi quelques éléments Irlandais au répertoire du groupe, dont "Old Maid in the Garrett / Tam Lin reel" en jouant de son bodhran.
À certains égards, l'album représente le renouveau de Steeleye Span.
Après une période de seize ans au cours de laquelle le groupe n'a sorti que trois albums, le groupe entre dans une phase plus productive, qui continue à l'heure actuelle, produisant un album tous les deux ans, dont deux en 2004.

La chanson "Corbies" est un remake de "Twa Corbies", qui apparaît sur "Hark! The Village Wait". Le thème de "The Cutty Wren" a également été exploré auparavant, dans la chanson "The King" sur "Please to See the King", ainsi que dans "Hunting the Wren" sur "Live at Last".
Dans cette version, le groupe expérimente un système complexe de placement vocal et instrumental, qui est mieux apprécié avec un casque. Dans l'ensemble, cette version est beaucoup plus sombre que "The King" et quelque peu menaçant.
Le son de l'album est plutôt complet et plus riche que leurs albums précédents, en partie grâce à l'ajout de plusieurs sons des claviers de Harries, notamment "Corbies" et "The Elf Knight".

Quand Steeleye Span avait ouvert pour Status Quo en tournée en 1996, celui-ci venait de publier sa version de "All Around My Hat" en single, et pour leur rappel, Maddy s'était jointe à eux sur scène pour chanter avec eux. Ce single est crédité à 'Status Quo avec Maddy Prior de Steeleye Span' et il atteint le numéro 47 dans les Charts.

Il y eut des doutes sur l'avenir du groupe lorsque Maddy Prior annonça son départ en 1997, mais Steeleye poursuivit son chemin dans une veine plus productive que pendant de nombreuses années, avec Woods en tant que chanteuse, publiant "Horkstow Grange" en 1998, puis "Bedlam Born" en 2000.


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Message par alcat01 » mar. 11 oct. 2022 16:12

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Initialement paru sur Pegasus Records en 1971, le premier album de Three Man Army , "A Third of a Lifetime", est visuellement représenté sur la pochette par une arme à feu musicale délicatement manipulée par trois mains.

Les frères Gurvitz avaient une prédilection pour travailler avec des batteurs de classe, et cet album ne déroge pas à la règle; il met en vedette, en alternance en célèbre guest star, Buddy Miles, ancien membre de Band Of Gypsys et de Buddy Miles Express, ou Mike Kelly, ancien Spooky Tooth...

La plupart des chansons furent répétées en studio avant d'être enregistrées et Three Man Army façonne alors un Hard Rock de haut calibre des plus dramatiques.
Mais il y a certains morceaux instrumentaux, acoustiques, et mélangés aussi avec orchestre, plus un peu d'éléments psychédéliques qui rendent cela plus intéressant. Le chant d'Adrian est agréable. Son jeu de guitare et son songwriting sont de bonne qualité.
Si les frères témoignent d'un talent certain pour la lourdeur, les riffs et le groove, ils ne sauraient renier des penchants plus doux et parfois quelque peu mielleux.
Du coté des titres plus musclés, la qualité est un peu plus inconstante et donc, à l'image de la carrière des Gurvitz.

D’entrée de jeu "Butter Queen" démontre ce que sont capables de faire trois musiciens dans un véritable Power trio. Buddy Miles à la batterie est tout simplement phénomènal...
"Daze" est un joli petit Hard Rock mélodique mid-tempo avec toujours cette guitare omniprésente.
L'irrésistible Rock quelque peu Country "Another Day" avec un riff et un groove d"enfer demeure la prestation la plus efficace de l'album.
"A Third Of A Lifetime" est une très belle ballade instrumentale avec guitare sèche de style flamenco et violons; la virtuosité et la beauté de cette composition sont inimaginables. C'est une très belle ballade orchestrale illuminée par les arrangements quasi divins de Paul Gurvitz. Sa beauté classieuse n'a d'égale que son équivalent de beauté triste...
Avec l'instrumental "Nice One", l'auditeur est littéralement scotché: La 6 cordes est triturée, torturée dans tous les sens du terme! Tous les effets y passent et au bout d'un certain temps, la basse donne un nouveau départ et c'est reparti!
"Three Man Army" est un morceau du pur style Three Man Army avec la guitare toutes voiles dehors.
"Agent Man" est un peu Rock Psyché, ce qui fait penser au Jeff Beck Group, première mouture...
"See What I Took" est un Hard Rock stomper de premier ordre...
L'instrumental un peu bluesy "Midnight" où Buddy Miles joue de l'orgue est absolument renversant. Cette Wah wah, avec cet écho, ces claviers, cette basse, et le jeu du batteur, quel classe!
Le superbe et poignant "Together" est un final admirable pour clôturer cet album. C'est une magnifique promenade acoustique rythmée par une ligne de basse poignante, dont la montée en puissante et le solo dans un style "Stairway To Heaven" fournissent l'un de plus délicieux passages musicaux du disque.

Cet album est fait pour être écouté fort, très fort même, alors ne boudez pas votre plaisir.
Il est très attachant et ne saurait être négligé par l'amateur d'un Hard Rock éclectique et ambitieux.


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Message par alcat01 » mar. 11 oct. 2022 18:16

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La trilogie classique de Pell Mell compte un troisième chapitre, "Only a Star", paru en 1978, et le groupe allait alors finir sa première expérience.
Ce dernier album dans un line-up fixe également vu sur scène, a aussi été enregistré dans les Dierks studios.
La principale différence est, à première vue, que cette fois, c'est la première face qui présente les propres compositions du groupe et les arrangements classiques, mouvement 1-3 de “From the New World” de Dvoraks se retrouvent sur la seconde.
En fait, ce sont les premiers signes d'un développement musical très indépendant de la part de Thomas Schmitt.
C'est surtout une phase où les musiciens voulaient montrer leurs compétences, une thèse dans un sens de l'ingénierie et de la production musicale.

Tout avait été fixé, pas de place pour l'improvisation et autes acrobaties musicales comme avec Marillion ou Genesis au stade final. Le développement de ce travail mental était au plus haut niveau sans aucune réflexion sur une position éventuelle au Top Ten.
A part le nouveau batteur, Wolfgang Claus, l'album avait été enregistré dans le même line-up que "Rhapsody".
Wolfgang est un superbe batteur plein de puissance et de dynamique qui mesure deux mètres de haut: C'était un personnage positif qui savait toujours faire rire, ce qui était très bon pour l'ambiance de travail avec ce matériel complexe.

Pell Mell était, par la force des choses, une constellation de super musiciens.
Le polyvalent Ralph "Flipper" Lippmann jumelé avec Cherry Hochdorfer étaient deux claviéristes, chacun avec un caractère différent, et le premier nommé jouait de la guitare électrique comme il l'avait fait dans un groupe de Heavy Metal pendant une longue période. Outre Rudolf Schön, Flipper et Wolfgang Claus avaient de grandes voix Rock et ils aurait pu officier comme chanteur dans toute bonne formation Rock qui se respecte.
Ainsi, dans la production, chaque voix pouvait être soit inséré en solo, ensemble ou dans différentes couleurs musicales pour les harmonies vocales.

L'album “Only a Star” est une sorte de voyage à travers l'univers et Pell Mell évite les citations classiques directes en faveur d'un son Rock plus énergique et américanisé.

Le violon, l'orgue et les mélodies vocales sur le morceau d'ouverture "Count Down" rappelent Kansas, et "Across the Universe" a un piano électrique funky, des rythmes agités et des choeurs lourds.

"Only A Star" est un album joyeux, accessible et optimiste.
Toutes les chansons, cette fois, ont été écrites par Thomas Schmitt et elles sont tellement bonnes qu'on peut se poser la question de savoir pourquoi le groupe avait décidé d'adapter de la musique classique!
Les très bons vocaux de Rudolf Schon sont plus dominants que sur les albums précédents.
C"est encore un autres des meilleurs Albums de Rock symphonique Allemand.

Ce sera le dernier disque de cette formation de Pell Mell car le groupe avait commencé à se désintégrer après la sortie de l'album.






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Message par Unserious Sam » mar. 11 oct. 2022 18:32

Tu pourrais au moins relire et corriger les fautes d'orthographe et, mieux, réécrire tout ce fatras en bon français...

M'enfin, apparemment, cette supercherie ne gêne personne ici et trouve même des laudateurs gogos... Grand bien leur fasse !

Reste une question : quelle est la finalité de tout ce flooding ? :rollin:
A partir d'un certain âge, si on vous donne 10 ans de moins, un conseil : prenez-les !.

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Message par nunu » mar. 11 oct. 2022 18:58

Unserious Sam a écrit :
mar. 11 oct. 2022 18:32
Tu pourrais au moins relire et corriger les fautes d'orthographe et, mieux, réécrire tout ce fatras en bon français...

M'enfin, apparemment, cette supercherie ne gêne personne ici et trouve même des laudateurs gogos... Grand bien leur fasse !

Reste une question : quelle est la finalité de tout ce flooding ? :rollin:
Je trouve que tu nous les cassent un poil sur ce topic.
On t'oblige pas a venir lire ce qui s'y raconte que je sache. Si ca t'interesse pas passe ton chemin et laisse ceux que ca interesse lire.

Perso j'y jette un oeil distrait et regarde les albums qui peuvent m'interesser. Et je critique pas le travail fait. Alain est pas obligé de le faire et il le fait. Il fait ça pour partager ses écoutes pour les autres. Ce qui est plutot sympa de sa part. Et on est pas obligé d'insulter les gens non plus.

Faut pas s'étonenr que plus personne n'ouvre des sujets sur le forum si c'est pour se faire insulter quand on le fait
Modifié en dernier par nunu le mar. 11 oct. 2022 19:09, modifié 2 fois.

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Message par lienard » mar. 11 oct. 2022 19:03

Rhoooh .. j'allais le dire .. :vieuzzz:

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Message par alcat01 » mar. 11 oct. 2022 19:05

Merci, nunu et lienard! :hello:

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Message par alcat01 » mar. 11 oct. 2022 19:55

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L'album "In the Round" de Pentangle a été publié en 1986 sur Rounder / Varrick. Sur l'original, on retrouve des erreurs de typographie surprenante: une faute de frappe avec "Jackie" McShee, au lieu de Jacqui, et plus étonnant, la dénomination "Vanick", au lieu de "Varrick".

Cet album (sans John Renbourne et Danny Thompson) dispose d'une singulière approche Folk Pop qui a aliéné certains fans sentimentaux du lineup original.
Les modalités médiévales du groupe ("Suil Agrar", chanté par la soeur de Jacqui, Pam McShee) et le picking acoustique complexe ("The Saturday Movie") sont moins recherchés, mais l'enregistrement met plus l'accent sur les guitares électriques, les rythmes Pop affirmés, et le nouveau bassiste Nigel Portman Smith sait parfaitement utiliser sa basse fretless.
La nouvelle direction musicale semble inspirée, et les mélodies sont certainement quelques-unes des plus fortes de la carrière du groupe.
Le morceau "Come to Me Baby", instantanément accrocheur, aurait dû être un succès, et les vocaux magnifiques de Jaqui McShee ne montrent strictement aucun signe d'usure du temps.
L'ajout du multi-instrumentiste Nigel Smith Portman permet à Pentangle d'employer une palette instrumentale plus large et plus variée. Toutefois, ce son plus éclectique est également moins unifié que sur le précédent album.
Bert Jansch est en excellente forme à la guitare, et il joue joliment du banjo sur le thème "Play the Game". Le piano électrique de Smith contribue à faire de "Chase That Devil Away" l'un des morceaux de Jazz les plus manifestes de Pentangle, et les parties de guitare électrique de Mike Piggott sont plus importantes que dans le passé.

Bien sûr, ce groupe ne dégage pas la même magie qu'avec Thompson et Renbourn. Son aspect est beaucoup plus Pop, et "Let Me Be" a presque a une ambiance Rock. Alors que les arrangements ne sont pas aussi inventifs ou singuliers que le groupe d'origine, il est intéressant de retrouver plus de claviers et le chant de Jacqui est toujours particulièrement bon.
"The Saturday Movie" de Bert Jansch est charmeur, peut-être un peu négligé de sa part, et les chansons traditionnelles sont bien exécutées, ainsi que deux jolies chansons assez bonnes de Terry Cox, même si Terry n'est pas aussi convaincant que sur les précédents albums.

Dans l'ensemble, c'est un album intéressant qui possède un certain charme!
En fait, "In the Round" dans son entier donne l'impression d'être plus Rock, mais le matériel peut encore largement satisfaire la clientèle Folk, avec la voix de Jacqui McShee toujours aussi belle et plus envoûtante que jamais.







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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mer. 12 oct. 2022 08:16

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Rick Derringer avait fondé son propre combo appelé tout simplement Derringer.
Il était composé de Danny Johnson, à la guitare et aux vocaux, de Kenny Aaronson, ancien membre de Dust et de Stories à la basse, de Vinny Appice (jeune frère de Carmine Appice, le batteur de Vanilla Fudge et de Cactus), ancien membre du groupe BOMF qui avait joué avec John Lennon, magistral à la batterie et, bien sûr, de Rick Derringer, au chant et à la guitare.

Ce groupe avait sorti son premier album, "Derringer", en 1976.
Bien que ce soit surtout du pur Blues Rock des années 70, Derringer visait un certain Hard Rock, mais il se retrouva avec un album plutôt moyen qui montre relativement une sensible baisse de qualité de sa part.
"Derringer" est pourtant un disque de Hard Rock solide dans une veine assez proche de UFO, de Thin Lizzy et de tant d'autres. Alors que les chansons sont réellement accrocheuses, elles sont pourtant très simples (à la fois dans la construction et la production) et sans fioriture par de petites choses comme des ponts et de bons vocaux.
Rick a une bonne voix fine, mais pas vraiment expressive et ses solos de guitare sont toujours très bien exploités au point de les rendre mémorables. Cependant, son travail de guitare varie peu de disque en disque, mais c'est toujours intéressant à écouter.

L'album est plus Hard que les albums solo de Rick Derringer mais il n'atteint pas le succès de "All American Boy".
Il y a bien sûr quelques chansons faiblardes, mais aussi quelques-unes des meilleurs de Derringer enregistrés comme "Loosen up your Grip" ou "Comes a woman".
Quelques-unes des chansons fonctionnent bien, en partie grâce à l'aide de Cynthia Weil (de la légendaire équipe de compositeurs Mann / Weil) au niveau de composition de chansons.
Bien peu d'albums de Hard Rock n'ont jamais eu un fond aussi 'fantastique', la musicalité y est impeccable et le chant de Derringer est bon pour ce genre de musique.

C'est une expérience d'écoute à faire absolument avec le vinyle et il y a beaucoup de choses qui rendent ce "Derringer" pas si mauvais que d'aucuns le prétendent et ce ne sont pas seulement les guitares flamboyantes de Rick.
Ce qui distingue finalement vraiment Derringer est la fantastique section rythmique basse / batterie composée de l'incomparable bassiste Kenny Aaronson et du puissant batteur Vinnie Appice. En particulier, Vinnie fait que cet album a un son très compact.
Les morceaux à haute énergie comme "Let Me In" et "You Can Have Me" sont humbles et plein de riffs, Derringer échangeant les vocaux avec le deuxième guitariste, Danny Johnson.

"Let Me In", le morceau d'ouverture est un Rock chaud et puissant sans fioriture, 'fait pour la radio' avec un pied dans le Glam Rock et coécrit en collaboration avec Cynthia Weil, sur lequel Rick se brûle dans un riff contagieux.
"You Can Have Me" est un autre puissant Rock tendance Glam Rock coécrit avec Cynthia Weil.
Le Psyché éclatant de près de sept minutes, "Loosen Up Your Grip", écrit par Derringer, est du Hard Rock solide des années 70. C'est une chanson absolument irréprochable, où la guitare de Derringer brille vraiment, sans parler du reste des musiciens qui sont en pleine forme.
Le seul faux pas assez flagrant est la piste funky discoïsante, "Envy", coécrite avec Larry Sloman qui n'a vraiment rien à faire sur ce disque!
"Comes a Woman", une autre chanson qui montre un sérieux songwriting (coécrite avec Cynthia Weil), est une ballade difficile qui présente un excellent travail de guitare.
Le Rock standard 'dur à cuire' qu'est "Sailor" est écrit par Danny Johnson.
L'assaut indomptable à la six cordes sur le croquant autre standard "Beyond the Universe", composé par Derringer, en fait un morceau absolument remarquable.
L'album se termine avec une dernière collaboration avec Cynthia Weil, "Goodbye Again", un autre morceau assez faiblard.

C'est un album de Hard Rock très agréable qui fut, en son temps, l'un des plus hardis albums de Hard Rock des années 1970 et il est à noter que les déceptions que l'on ressent aujourd'hui n'étaient pas vraiment aussi démarquées à la fin de ces années 70, mais à ce stade, on ne peut que constater que l'horrible penchant pour le Funk blanc de "Envy" et même, à un degré moindre, "Goodbye Again", affaiblit malheureusement l'attrait de l'album.

Les chansons ont par la suite bien passées en concert, alors que le groupe faisait la première partie d'Aerosmith pendant les chauds mois d'Eté de 1976, quadrillant l'Amérique sur le circuit de l'arène et du stade.


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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par Cooltrane » mer. 12 oct. 2022 08:19

nunu a écrit :
mar. 11 oct. 2022 18:58
Unserious Sam a écrit :
mar. 11 oct. 2022 18:32
Tu pourrais au moins relire et corriger les fautes d'orthographe et, mieux, réécrire tout ce fatras en bon français...

M'enfin, apparemment, cette supercherie ne gêne personne ici et trouve même des laudateurs gogos... Grand bien leur fasse !

Reste une question : quelle est la finalité de tout ce flooding ? :rollin:
Je trouve que tu nous les cassent un poil sur ce topic.
On t'oblige pas a venir lire ce qui s'y raconte que je sache. Si ca t'interesse pas passe ton chemin et laisse ceux que ca interesse lire.

Perso j'y jette un oeil distrait et regarde les albums qui peuvent m'interesser. Et je critique pas le travail fait. Alain est pas obligé de le faire et il le fait. Il fait ça pour partager ses écoutes pour les autres. Ce qui est plutot sympa de sa part. Et on est pas obligé d'insulter les gens non plus.

Faut pas s'étonenr que plus personne n'ouvre des sujets sur le forum si c'est pour se faire insulter quand on le fait
et zou!!! :lunetz:


Un laudateur à gogo de plus . :diable:
un !! :frime1:

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par whereisbrian » mer. 12 oct. 2022 08:59

Perso, je me fous complètement de ce fil.
S'il fait du bien à son initiateur, j'applaudis à l'objectif thérapeutique.
Les traductions foireuses et bancales, j'adore ça. Et les histoires de groupes morts aussi.
Et le sentiment d'être au final pris pour un con.

Parce que n'importe quel fan de ces machins est capable d'aller sur le net pour trouver les informations qu'il souhaite,
sans avoir besoin d'être tenu par la main.

On les voit d'ailleurs surgir les groupes morts de leurs tombes respectives en titubant.
Un petit coup de sirop vert Reanimator et la magie renait.
(c'est le squelette de la chenille qui redémarre)

Alors on va me dire, si t'es pas content tu n'y viens pas: eh bien je ne suis pas content et je viens :)
Je soutiens totalement la remarque de USam et vous pouvez commencer à aiguiser les couteaux à beurre.

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par nunu » mer. 12 oct. 2022 09:16

Perso je serais bien incapable d'aller chercher des infos sur les groupes dont il est question vu que j'en ignorent pour la plupart l'existences.
Et la moitié que je connais a peu près les 3/4 je m'en fous. Soit je les aient déja écouter et les écoutent très rarement soit il ne m'intéresse pas. (

Ce qui n'est pas une raison pour être méchant. Et rabaisser le travail des autres sous prétexte que ça ne nous intéresse pas.

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par Cooltrane » mer. 12 oct. 2022 09:31

whereisbrian a écrit :
mer. 12 oct. 2022 08:59
Perso, je me fous complètement de ce fil.


Alors on va me dire, si t'es pas content tu n'y viens pas: eh bien je ne suis pas content et je viens :)
Je soutiens totalement la remarque de USam et vous pouvez commencer à aiguiser les couteaux à beurre.
si t'en a RàF ou RàB, pourquoi venir y foutre la bisbrouille intentionellement? :pausecaffé:
Le fofo n'est pas assez grand pour passer outre? :siffle:
J'ai reçu une carte jaune pour moins que çà (alors que ce n'était pas intentionel)!!! :footzzz:
nunu a écrit :
mer. 12 oct. 2022 09:16
Perso je serais bien incapable d'aller chercher des infos sur les groupes dont il est question vu que j'en ignorent pour la plupart l'existences.
Et la moitié que je connais a peu près les 3/4 je m'en fous. Soit je les aient déja écouter et les écoutent très rarement soit il ne m'intéresse pas. (

Ce qui n'est pas une raison pour être méchant. Et rabaisser le travail des autres sous prétexte que ça ne nous intéresse pas.
perso, ce qu'Alain chronique et que je ne connais pas, c'est surtout ces trucs 80/90's... Et j'écoute un peu, pour vite comprendre que ce n'est pas ma came.

Je dirais aussi que les albums d'artistes 60/70's (Derringer, Steeleye, Pentangle, etc...) qui datent des 90/00's m'intéressent peu (car très dispensables à mes yeux et oreilles), mais là aussi , une petite écoute rapide pour confirmer mes opinions...
Modifié en dernier par Cooltrane le mer. 12 oct. 2022 09:36, modifié 1 fois.

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