à l'écoute chez Alcat01 en ce moment
Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment
P'têt pas autant qu'avec Abracadabra et son hit énorme, mais plus réussi, je trouve.
Je ne suis pas trop vieux pour ces conneries.
Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment
Nous sommes d'accord!
Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment
TrendkillVoilà un retour qu’on n’attendait pas vraiment, pour être franc ! Car depuis la sortie en 1983 de Endless Skies, devenu cultissime avec le temps, ASHBURY avait enregistré un second album, Something Funny Going On, qui était resté dans les cartons jusqu’en 2010. Le groupe américain avait disparu des radars durant de longues années et était, certes, réapparu pour quelques Festivals ici et là, mais de là à penser qu’un nouvel album studio composé de matériel frais allait voir le jour, il n’y avait qu’un pas…
Et pourtant, c’est ce qui vient de se produire ! ASHBURY est réapparu en cette année 2018 avec ce qu’il convient de considérer comme son troisième album studio: Eye Of The Stygian Witches. Et si la musique de ASHBURY pouvait sembler en décalage par rapport à ce qui sortait en 1983, elle l’est tout autant en 2018.
Les compos de cette nouvelle offrande d’ASHBURY sont travaillées (3 d’entre elles durent entre 6 et 9 minutes) et ne s’apprivoisent pas comme ça du premier coup. L’ensemble , assez axé sur les mid-tempos, n’est pas pour autant indigeste et ASHBURY n’a pas trop perdu la main depuis toutes ces années en restant fidèle à ce qu’il sait faire le mieux, à savoir un Hard Rock recouvert d’influences épiques, presque progressives, de relents Southern Rock et enrichi de passages Folk. L’aspect Heavy qu’on pouvait par moments déceler sur Endless Skies a, en revanche, quasiment disparu. ASHBURY annonce d’emblée la couleur, d’ailleurs, avec « End Of All Time », un mid-tempo à coloration Hard Rock Sudiste qui est enrobé de passages Folk, le tout enrobé par la voix voilée de Rob Davis, ainsi que les soli de guitare bourrés de feeling, de finesse qui se lâchent dans le final via une envolée marathonienne à couper le souffle. Comme entrée en matière, difficile de placer la barre plus haut. Et ASHBURY poursuit sur les mêmes bases avec « Good Guitar », plus épique, qui porte bien son nom avec ces solos d’un autre temps, le six-cordiste Randy Davis s’autorisant quelques improvisations et semblant même inarrêtable. Les longues pièces à tiroir font partie intégrante de l’ADN du groupe américain et celui-ci est très fort dans ce domaine. Tenez, prenons « Waited So Long »: ce titre de 9 minutes qui débute comme une ballade Folk empreinte de mélancolie et de douceur avec sa longue intro acoustique avant d’obliquer vers une tonalité plus Rock avec les guitares Heavy en avant. Puis les guitares acoustiques reviennent à la charge pour un duel avec le solo avant de laisser à nouveau les guitares crues et Heavy reprendre le dessus. En matière de compo épico-progressive, c’est du travail d’orfèvre, de haut vol tant ASHBURY réussit à nous captiver, nous faire voyager. Quand à « Eye Of The Stygian Witches », c’est un titre tout aussi travaillé qui prend aux tripes avec ses riffs particulièrement crus et qui a la particularité de surprendre l’auditeur en fin de parcours par le biais d’un final accéléré, plus déjanté, le tout étant servi par une rythmique plus agressive et des guitares plus stridentes. Tout aussi épique, mais moins ampoulé, « Faceless Waters, un mid-tempo aux mélodies travaillées, met plus l’accent sur le Hard Rock avec sa tonalité plus musclée, notamment sur le solo et grâce à la batterie plus sèche, plus incisive, mais la voix à la fois aérienne et profonde de Rob Davis lui confère une atmosphère particulière. Dans un registre différent, « Out Of The Blue » débute comme une ballade acoustique, puis au bout de 1’30, oblique vers un Hard Rock aux mélodies envoûtantes, presque planantes.
L’aspect Folk du groupe n’est pas occulté sur ce disque, loin de là. Et il rejaillit en particulier sur « Summer Fades Away », une courte comptine Folk reposante à la guitare acoustique, qui sonne de façon limpide, sur l’instrumental « Celtic Cross » plein de sensibilité qui mêle habilement guitare acoustique et solo de gratte électrique, et de manière marquante, les ballades Searchin’ » et « Amber Glass », cette dernière, entre Folk et Southern Rock, étant un peu trop répétitive, trop courte et aurait sûrement gagnée à être davantage travaillée. Enfin, à titre anecdotique, on remarquera la présence en fin de tracklist de « All My Memories », une sorte d’outro acoustique qui s’apparente à un générique de fin, histoire de sonner la dispersion des troupes, mais cette sorte de gadget n’était pas nécessaire.
L’impression globale de Eye Of The Stygian Witches est quand même positive car même si celui-ci ne dégage pas la même magie que Endless Skies, il se révèle assez riche, assez dense et demande plusieurs écoutes pour être bien digéré, bien assimilé. Il faut aussi ajouter que les solos de guitare sont époustouflants de feeling, de beauté et on a même parfois l’impression que les musiciens se livrent à des jams sans retenue, mais sans tomber dans le piège de la démonstration superflue. Un tel disque, même en 2018, fait beaucoup de bien à la scène Hard Rock/Metal et peut-être serait-il judicieux que certains organisateurs de Festivals européens essaient de faire venir ASHBURY sur leurs sites, ce groupe gagne à être davantage reconnu et pourrait être une excellente découverte pour bon nombre de fans (jeunes et moins jeunes).
Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment
Gilgamesh et Steve Miller. Tu nous gâtes
Poco, j’ai et ne connais vraiment que les 5 premiers albums que j’aime beaucoup. Je vais donc approfondir un peu plus leur discographie.
Poco, j’ai et ne connais vraiment que les 5 premiers albums que j’aime beaucoup. Je vais donc approfondir un peu plus leur discographie.
- Unserious Sam
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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment
Peux pas mieux dire... On retrouve tous les sons, voire les tics musicaux des groupes de cette école... Une atmosphère vraiment à la part à l'orée du jazz-rock et du prog... Et quels musiciens, capables de jouer des partitions techniquement hallucinantes pour un résultat toujours passionnant et jamais ennuyeux ! Une surprise à chaque minute. J'adore ce son de guitare et d'orgue (qui parfois se confondent !). Mon favori dans le genre restera The Rotter's Club, suivi de près par le premier National Health, mais ce Gilgamesh est à classer sur le podium d'honneur !
Note : le titre "Arriving Twice" figure dans un arrangement différent sur l'album D.S. Al Coda de NH (Alan Gowen aux commandes)
EDIT : Un de mes morceaux "Canterbury" préférés : "Part Of The Dance" de Matching Mole... Choix non partagé par mon épouse, qui quitte la pièce, horrifiée, à chaque fois que je le passe dans le salon
EDIT 2 : De toute façon, et ça n'engage que moi, cet album de Matching Mole est un chef d'oeuvre
Modifié en dernier par Unserious Sam le jeu. 20 oct. 2022 13:30, modifié 2 fois.
A partir d'un certain âge, si on vous donne 10 ans de moins, un conseil : prenez-les !.
Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment
Le public de Steve Miller s'élargit de plus en plus grâce au nouvel album intitulé "Brave New World" sorti en Juin 1969 (numéro 22 en 1969).
Ce LP présente le Hit "Space Cowboy" et les morceaux "Song Celebration" et son délicieux jeu de basse, et "My Dark Hour" qui voient la participation d'un certain Paul Ramon.
Psychédélisme, Rock, Blues Rock, tout l'album est particulièrement bien inspiré.
Surtout marqué par le Psyché, l'album propose un bel Acid Rock impétueux, riche en mélodie, qui ne s'éternise pas dans des longueurs interminables. La brieveté des "Can't You Hear Your Daddy's Heartbeat" et "Got Love `Cause You Need It" en sont son meilleur atout.
Toujours produit par Glyn Johns, "Brave New World" fait appel, outre le trio de base restant (Miller, Turner et Davis), à Nicky Hopkins et Ben Sidran, deux extraordinaires claviéristes.
Hopkins, on le connaît, mais Sidran, beaucoup moins. Il fait partie des grands amis de Steve Miller et il a déjà eu l'occasion d'en découdre lors de ses expériences sous la bannière de The Ardells, un des premiers groupes formé à l'époque de l'Université.
Le studio d'enregistrement Californien, Sound Recorders Hollywood, accueille également le fameux Paul Ramon, deuxième voix, batteur et bassiste sur "My Dark Hour"...
En fait, il s'avère que c'est Paul McCartney rencontré en Angleterre, au moment du mixage, que l'on retrouve aux chœurs, à la batterie et à la basse.
Le sommet de ce disque est sans conteste "Space Cowboy", un Rock classique de l'ère Miller et qui révèle un artiste qui campe vraiment les personnages de ses chansons. Il fut le sémillant Gangster Of Love (dans "Sailor"), il est le Cow Boy psychédélique dans le présent "Space Cowboy", il sera le Joker dans un futur proche.
L'autre morceau majeur est le décoiffant "Brave New World".
Le premier riff de guitare sur "My Dark Hour" a également été utilisé sur le "Fly Like An Eagle" de Steve Miller en 1976 sur l'album du même nom.
"Space Cowboy" utilise le même riff primaire de guitare que la chanson des Beatles "Lady Madonna". Il est sorti en tant que contenu téléchargeable pour le jeu vidéo "Rock Band" le 20 Janvier 2009.
Les autres chansons, plus soft, ne manquent pas de valeur, ni surtout d'intérêt. La présence de six des neuf titres dans les Greatest Hits du groupe sont d'ailleurs le meilleur garant du très haut niveau de "Brave New World".
Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment
Steve Miller j'ai du mal à partir de Fly Like an Eagle.
Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment
L'album "Rose Of Cimarron" de Poco, paru en 1976, a échoué à générer beaucoup d'enthousiasme et il n'a pointé qu'au numéro 89 dans les Charts. Ce disque ne peut cependant pas être négligé, malgré son chiffre d'affaires faible car c'est tout simplement l'un des meilleurs albums de Poco avec une musicalité de qualité supérieure et des chansons assez géniales.
Ce disque parcourt toujours les chemins du Country et du Bluegrass, mais d'une manière beaucoup plus marqué que précédemment. Par contre, certains titres de ce LP sont moins puissants, moins 'hot' pour certains grands fans.
Cet album semble idéal pour les nouveaux admirateurs de Poco, pour ceux qui prennent le train en marche et qui n'ont pas le recul sur l'oeuvre gigantesque de ce groupe.
Il contient quelques morceaux de très bonne facture comme "Too Many Nights Too Long" (avec Paul Cotton à la guitare espagnole et à la mandoline), "Starin' At The Sky" (avec Al Garth, ex complice de Loggins et Messina), "Rose Of Cimarron" (une des meilleures chansons jamais produites par Poco et que Emmylou Harris reprendra par la suite), "Stealaway", un Country Rock typiquement Poco. Rusty Young est encore plus présent. Il apporte quatre titres dont "Company's Comin" et "Slow Poke". Timothy B. Schmit semble un peu en panne d'inspiration et peu prolixe. Il est assez efficace cependant avec son "Just like Me". Sans grand intérêt musical, "Tulsa Turnaround" ferme l'album.
Dans le morceau d'ouverture, "Rose of Cimarron" Rusty Young brille de mille feux. La chanson est tellement bien écrit.que l'on peut étonnament voir l'évolution de Rusty. Non seulement il brille comme écrivain, mais aussi en tant qu'interprète. Il joue un nombre incalculable d'instruments sur cette chanson, de sa pedal steel classique au dobro! Par ailleurs, il ne fait pas que jouer ces instruments, il est talentueux sur chacun d'entre eux. Cette chanson est un morceau épique qui sonne très spirituel, comme si le groupe priait Dieu. Elle possède une fin spectaculaire, composée d'un piano, de cordes et d'un harmonica accompagnant un solo furieux et brillant à la guitare électrique joué par Rusty.
"Stealaway"est une jolie chanson, également écrite par Rusty. Encore une fois, il joue aussi une grande variété d'instruments. La chanson n'est clairement pas aussi bonne que la chanson-titre, mais toujours solide et bien écrite. C'est un bon Country Rock 'typique' de Poco, très agréable à l'écoute.
"Just Like Me", un Rock simple et doux sans aucune fioriture, est tout simplement la chanson de Timmy la meilleure qu'il ait jamais écrite.
"Company's Comin' / Slow Poke" est un autre superbe morceau de Rusty Young, un vrai délice. Le groupe est complété par un joueur de banjo supplémentaire, un violoniste, et même un joueur de washboard et ils rentrent tous azimuts dans une jam Bluegrass qui marque le début de "Slow Poke".
"Company's Comin'" est une autre grande chanson énergique où le quatuor entier chante. "Slow Poke", également écrit par Rusty est la fin instrumentale de "Company's Comin'", mais c'est un morceau séparé qui est presque aussi long. Il s'agit de la plus vivante de toutes les chansons. Il y a tellement d'énergie, et tous les musiciens sont parfaitement sinchro les uns avec les autres. La musicalité de chacun est tout simplement géniale. Cette chanson démontre que Poco n'est vraiment pas là uniquement pour l'argent. Ils ont beaucoup de plaisir à faire ce qu'ils font, quel que soit ce qu'ils gagnent.
"Too Many Nights Too Long" est le début de la partie réservée à Cotton. Rusty a écrit toutes les chansons sur la première face (sauf une chanson de Timmy ), et Paul fait la même chose sur la seconde face (sauf encore pour un morceau de Timmy). C'est une très belle chanson où Paul prend maintenant la place de Rusty et joue de multiples instruments, une variété de guitares différentes, dont une guitare espagnole, Young joue de la mandoline et l'autre instrument remarquable est le violon joué par Al Garth. Garth, qui a joué, entre autres, avec Loggins et Messina, rejoint Poco pendant un temps très court quand cet album a été enregistré. Cela ressemble à une chanson Country Rock joué dans un style espagnole ou latino...Lorsque Timothy B. Schmit se met à chantonner en espagnol, toutes les dames sont sûrs d'en devenir sénile. Tout fan de Poco peut dire que c'est une de leur chanson sans avoir vu la pochette, mais elle s'aventure en direction de nouveaux territoires.
"P.N.S. (When you Come Around)" est une autre grande chanson de pur Country.où Al Garth brille en temps que violoniste. L'équation Pedal steel guitare + violon = combinaison infaillible est de mise.
"Starin' at the Sky" est écrite par Timmy avec Garth, mais cette fois, celui-ci joue du saxophone. Du saxophone chez Poco! Cela ne sonne pas forcément très bien ensemble, mais cela fonctionne comme un charme et la chanson en elle-même est fabuleuse.
"All Alone Together", un autre grand morceau de Cotton possède peut-être les meilleures paroles de toutes les chansons. On y retrouve plus de pedal steel et de violon Country. Les musiciens ont vraiment travailler en osmose avec la musique, c'est de l'excellent travail.
"Tulsa Turnaround" est juste ce que l'on pourrait appelé un raté! Les mots semblent n'avoir aucun sens, et la musique est décente, mais assez médiocre par rapport au reste de l'album. La qualité de l'album est cependant à peine touchée par cette chanson. Tout au plus, c'est un morceau amusant de danse Country Rock de Paul Cotton, avec les compétences de Young pour le dobro.
En conclusion, Poco reste Poco. Ses harmonies vocales, sa musicalité demeurent très belles et les arrangements toujours et encore superbes.
Modifié en dernier par alcat01 le jeu. 20 oct. 2022 19:19, modifié 1 fois.
Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment
Ah celui-ci je l’ai aussi. Et je le trouve très bon
Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment
Tension Alcat, t'as loupé un album dans la foulée ..
Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment
Une autre disque de Poco chez Epic est également sorti en Mars 1976, l'album live "Live" pour achever l'engagement contractuel que le groupe avait avec ce label après sa signature avec MCA / ABC.
C'est le deuxième LP "live" de Poco après "Deliverin'", sorti en 1971, et Epic publie des enregistrements sélectionnés lors de concerts à Saint-Louis, dans le Missouri, à Milwaukee, dans le Wisconsin (enregistrés entre 1974 et 1975) et à l'Université de Yale, dans le Connecticut peu après la sortie de l'album "Cantamos".
Richie Furay étant parti un an auparavant, le groupe est alors un quatuor composé de Rusty Young, Paul Cotton, Timothy B. Schmit et George Grantham épaulés par le claviériste Mark Henry Harman.
Dans l'ensemble c'est un très bon album live de Country Rock de l'un des groupes les moins connus du genre. Poco a un son vraiment unique et c'est bien dommage que ce groupe soit toujours autant méconnu car le groupe rocke vraiment sur ce disque de 1975.
Celui-ci a toutes les caractéristiques typiques d'un enregistrement live de cette époque, fait avant tout pour répondre à une obligation contractuelle. Il n'a rien de l'originalité du classique album live "Deliverin'" sorti en 1972 et il ne dispose que de quelques mélodies plus ou moins dans leur forme originale.
Tout cela étant dit, sept morceaux de Poco sont mieux que rien et il n'y a aucun moment faible sur ce disque. Les chansons de ce concert sont souvent jouées plus lentes, mais plus profondes, plus matures!
Pourtant, le groupe déteste ce disque et de nombreux fans le leur reproche. Ces enregistrements live du mois suivant immédiatement le départ soudain de Furay montrent un groupe luttant pour remplacer sa voix, cherchant à retrouver de nouvelles harmonies vocales. Pour cela, ils commencent à trouver parmi eux les membres qui puissent combler ce vide.
Timothy Schmit reprend la voix de ténor de Furay et Rusty Young fait monter la pression sur sa pedal steel et sa guitare pour compenser la guitare manquante. Le résultat révèle un groupe travaillant dur et attendant beaucoup d'eux-mêmes. Le résultat est assez agréable à l'oreille.
D'une bien meilleure qualité sonore que "Deliverin'", ce disque présente des superbes chansons comme "Angel", l'intense "Ride The Country" et "Bad Weather" de Cotton et un meddley "Blue Water / Fools Gold / Rocky Mountain Breakdown" en ouverture. Rusty Young apporte sa contribution avec "High And Dry" et Schmit avec "Restrain". A la batterie, Grantham nous livre quelques prestations vocales patfaitement inouïes alors que dans la formation à cinq, il passait presque inaperçu. Poco était alors en période transitoire et ce live est un bon moment à passer.
Les compétences instrumentales extraordinaires de Young à la pedal steel sont bien démontrées sur "Fool's Gold" et "Rocky Mountain Breakdown". Sur le medley d'ouverture comprenant "Blue Water / Fool's Gold / Rocky Mountain Breakdown", Rusty montre son incroyable polyvalence instrumentale en passant avec une extrême facilité de la pedal steel au banjo et inversement, tout en chantant! On peut regretter les morceaux pour piano, violon et mandoline des versions studio, mais ce medley fonctionne parfaitement comme un tout, un véritable tour de force.
Vient ensuite une chanson de Paul Cotton dans une jolie version vraiment plus lente de sa ballade Country Rock classique , "Bad Weather". C'était une chanson de Cotton, cela devient un chef-d'œuvre de Poco car Rusty, George et Tim sont beaucoup plus présents dans la chanson. La voix de Paul est encore meilleure, moins tranchante.
Et puis l'intense "Ride the country", comme beaucoup d'autres chansons de Poco en public, est une version qui est grandement améliorée par rapport à la version studio. Le changement continuel d'allure et de rythme rend cette chanson très passionnante.
La superbe chanson "Angel" est également incroyable, complétée par un excellent jeu de pedal steel de la part de Rusty avec une intro "à la Deep Purple". Rusty obtient le son de l'orgue à travers sa steel guitar... effrayant, très atmosphérique.
Young apporte sa contribution avec "High And Dry" qui donne au disque un bon moment. C'est un Country Rock amusant, avec une superbe partie de guitare, un fantastique George poussant ses coéquipiers vers l'avant, et Tim jouant ses lignes de basse mélodiques tout à fait magiques, cependant Rusty Young a écrit ses meilleures chansons à la fin des années 70.
"Restrain" est un autre morceau lent, mais pas une ballade bien romantique. Poco parvient à maintenir une intensité, avec des changements rythmes, un riff fantastique de guitare et des notes élevées. Malheureusement cette chanson de Tim B. Schmidt n'est pas sa meilleure, mais on doit s'en contenter.
Schmit fait également une superbe reprise du classique de Richie Furay "Good Feelin' to Know" pour clôturer le LP, liant ensemble les chansons plus récentes de Poco avec l'un des tout meilleurs morceaux de Poco. C'est un réel plaisir qui met en valeur sa belle voix, ainsi que les talents propres de compositeur de Furay. Le groupe fait un travail formidable et Tim est très efficace au chant. Certaines harmonies sont un peu manquantes à la fin, mais le solo de guitare est un ajout important à la version studio.
En conclusion, ce "Live" de Poco est un album de transition car c'est au moment où le groupe était contrarié que Epic ait choisi de publier un concert afin de remplir une obligation contractuelle, laissant le sentiment aux musiciens qu'ils avaient laissé une multitude de morceaux dans les autres studios à partir desquels Epic pourrait avoir compilé un enregistrement de qualité.
C'est l'un des enregistrements de Poco essentiel pour tous ceux qui préfèrent le Country Rock uptempo et harmonique qui est la marque de Poco.
Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment
Oubli réparé ..
Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment
Roger Glover et Ian Paice de Deep Purple passent pour voir les auditions pour Colombia en Janvier 1972 et, intéressés par ce qu'ils entendent, ils proposent aux membres du groupe Elf de produire un album.
En Avril 1972, le groupe composé de Ronnie James Dio: voix, basse, de David Feinstein: guitare, de Gary Driscoll : batterie et de Mickey Lee Soule: claviers les suit pour enregistrer cet opus au Studio One, à Atlanta, en Géorgie, aux Etats-Unis.
Les sessions en studio donnent le premier LP du groupe, et il s'appelle simplement "Elf".
L'album est d'ailleurs excellent et même s'il ne se vends pas énormément, il obtient quand même une certain succès d'estime. Les huit titres sont entièrement composés par le groupe et alternent entre Boogie Rock comme "Hoochie Koochie Lady", ou "First Avenue" et le Hard Rock théatral avec le magnifique "Never More".
Après la sortie de celui-ci, le groupe joue en première partie de Deep Purple, sur au moins deux tournées Américaines; d'Août à Septembre et de Novembre à Décembre 1972.
Ce disque est un excellent début pour Elf!
Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment
Sorti en 1967, le premier album du groupe, "Buffalo Springfield", est ce qu'on peut appeler un classique du genre.
Certains prétendent qu'il souffre d'une mauvaise production, mais il est pourtant plein d'énergie et il a beaucoup de bons morceaux. C'est probablement leur album le plus cohérent, avec tous les membres du groupe collaborant sur chaque piste, chacune de celles-ci étant des compositions originales pleines de mérite.
Court, environ 33 minutes, mais efficace, cet opus contient douze chansons, composées par seulement deux des membres du groupe, mais non des moindres: Stephen Stills et Neil Young.
Stills était l'auteur-compositeur fort de ce groupe à ce moment-là et il a composé sept des douze titres. Les cinq compositions restantes, signées Young, présentent un certain charme dont la source ne peut pas être attribuée à rien d'autre qu'à son état d'esprit particulier. Le reste du groupe assume parfaitement son role.
Avec son duo de futures stars du Rock à tendance Country Blues, Buffalo Springfield est un groupe que l'ont peut donc vraiment considérer comme culte, au même titre que the Byrds, par exemple.
L'album "Buffalo Springfield" contient quelques titres assez anecdotiques et de superbes chansons. Le chant, partagé entre Stills, Young et Furay, est admirable, les guitares sonnent magnifiquement bien, les chansons sont courtes, mais aussi simples qu'efficaces.
C'est un disque plutôt bâclé et inégal dans la veine Folk Rock, parsemé de Country. Il est à noter que ce fut l'un des premiers groupes à travailler sur la combinaison de la musique Country avec le Rock'n'Roll.
Pour ouvrir cet album, "Go and Say Goodbye" écrite par Stills est un assez agréable imitation des Byrds. Les arrangements sont dans leur lignée et la mélodie est assez accrocheuse et les nuances Country donnent également à ce morceau un avantage quasiment unique.
"Sit Down, I Think I Love You" est une autre chanson d'amour agréable signée Stills. La mélodie beatlessienne est elle aussi mémorable et accrocheuse: C'est une excellente chanson Pop. Le jeu de guitare est bon, notamment une guitare gentillette en arrière-plan.
Pour sa troisième chanson intutilée "Leave", Stills inclut beaucoup plus de guitares heavy que sur les pistes précédentes. Les solos sont les meilleurs qu'ils pouvaient faire à l'époque!En fait, la chanson est juste basée sur une progression d'accords de R & B générique et la mélodie n'a rien de spéciale, mais elle est agréable.
Avec "Nowadays Clancy Can't Even Sing", Neil Young montre qu'il est un auteur compositeur inspiré. Pourtant, cette chanson n'est pas mal, mais elle n'est pas non plus très mémorable. Neil va et vient entre une chansonnette Country et une sorte de valse jerky. Le changement de tempo est surtout une idée intéressante où Young tente autre chose que des clichés ordinaires et cette énorme et simple ligne d'harmonica est particulièrement bien amenée.
"Hot Dusty Roads" est une chanson Pop où Stills tente de bien combiner la Country avec le Rock. Musicalement, cela semble être une version ralentie d'une chanson typique de la British Invasion mais avec certaines nuances Country & Western.
Sur "Everybody's Wrong" de Stills, la progression d'accords de guitares façon Byrds est bien utilisée, ce qui est important parce que la mélodie n'est pas si grande.
La mélodie de "Flying on the Ground Is Wrong" est jolie, bien qu'elle est pas particulièrement originale et Young n'a pas fait preuve de beaucoup d'exploration avec la mélodie ou la progression d'accords, mais cette chanson a un charme et de l'énergie indéniables.
"Burned" est une autre composition de Young avec une agréable mélodie.
"Do I Have to Come Right Out and Say It" est également une chanson de Neil Young avec une certaine atmosphère, beaucoup de charme, même si un peu fade au niveau de la mélodie.
Stills a ensuite écrit "Baby Don't Scold Me", un morceau légérement beatlessien sur les bords avec les premières mesures de "Day Tripper" qui apparaissent pratiquement à la fin... Pas très mémorable, mais efficace...
Encore une fois, "Out of My Mind" est une autre charmante chanson de Neil Young. Et ce n'est qu'une œuvre de jeunesse...
"Pay the Price", signée Stills, a un air byrdsien upbeat avec de l'énergie, mais la mélodie est assez moyenne.
En conclusion, "Buffalo Springfield" est donc un disque totalement dans son époque qui ravira les amateurs de Rock 60's et particulièrement les fans de Young et Stills!
L'album a été initialement publié par la filiale d'Atlantic, Atco en mono et en stéréo le 20 Décembre 1966.
Le disque se vend peu, parce que de qualité moyenne, produit par des managers Greene et Stone, qui ne parviennent pas à capturer le son réel du groupe.
Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment
"Through The Eyes Of Love", le meilleur album de Frost de l'avis du lead guitariste Dick Wagner, est sorti en 1970. Le groupe comprend, outre Wagner, le guitariste rythmique Donny Hartman, le bassiste Jack Smolinski, qui sera finalement remplacé par Gordy Garris, et le batteur Bob Riggs.
Le plus raffiné des trois albums de the Frost est produit par le chanteur / compositeur Dick Wagner, tandis que Sam Charters, producteur des deux premiers albums, "Frost Music" et "Rock and Roll Music", en est le producteur exécutif.
Le disque contient sept grandes chansons, dont deux, "Black As Night" de Wagner et "Fifteen Hundred Miles (Through the Eyes of a Beatle)" de Donny Hartman qui avait été initialement enregistré à la Grande Ballroom, mais non pressé sur "Rock and Roll Music".
L'illustration de la couverture, réalisée par David Edward Byrd et conçue par Jules Halfant, est trompeuse. Elle ne représente pas la musique qu'elle contient, une musique pour laquelle Vanguard n'était pas connu.
C'est une collection de grandes chansons de Hard Rock, brillamment produite sur laquelle the Frost fait preuve d'un sens unique de la dynamique.
L'album dépeint le groupe dans toute sa gloire. L'énergie est brute, mais un instinct mélodique élève leur matériel auto-composé finement conçu à des niveaux encore plus élevés.
"Through The Eyes Of Love" partage un lien avec des groupes tels que Cream, The Amboy Dukes, Ten Years After, Grand Funk Railroad, et Mountain, mais the Frost avait sa propre façon de faire tourner les jams, ce qui a inondé leurs chansons d'une sensation unique et distinctive.
Véritable classique du genre, chaque morceau sonne bien et a quelque chose à dire.
"Through The Eyes Of Love" est Heavy, mais harmonieux. Du Blues électrique, du Rock aux accents acides et des résidus psychédéliques habille les chansons d'une manière agréablement progressive.
L'album démarre avec un long morceau, "Black As Night", conçue dans des proportions épiques, qui emmène le groupe plus loin dans le domaine dominé par les rockers Britanniques. Excellent riff sabbathien discret, mélodie Rock progressive et conclusion du refrain à la "Hey Jude". C'est une piste enragée de virages stimulants, de torsions et de tremblements.
Chargé de grooves virevoltants, "Fifteen Hundred Miles (Through the Eye of a Beatle)" de Don Hartman semble réitérer l'ambiance Detroit / Londres que la musique véhicule. et d'accroches accrocheuses,
La chanson-titre de l'album, "Through The Eyes Of Love (God Help Us Please)", une déclaration anti-guerre brille avec un cri sincère pour la paix et explose en un point culminant qui met en valeur la puissante unité instrumentale du groupe, couronnée par un refrain hypnotique qui fredonne des vibrations spirituelles et poétiques. C'est le magnum opus de Dick Wagner. Il a mis tout ce qu'il avait dans l'écriture de cette chanson et il a probablement été très déçu lorsqu'elle n'est jamais devenue un Hit comme elle aurait dû l'être sur les radios FM. Pleine de drame et de suspense, c'est une chanson qui a sa place dans n'importe quelle discussion sur les hymnes rock de l'époque de la guerre du Viêt Nam. Elle résume tout ce qui concerne cette époque, mais qui offre aussi de l'espoir et de l'optimisme. Les éléments qui en font véritablement une grande chanson sont les progressions d'accords dramatiques de Wagner, ses paroles prophétiques et son chant obsédant. C'est un plaidoyer pour la paix qui, bien sûr, ne peut être séparé de son contexte historique: l'époque de la guerre du Vietnam. Le dessin du soldat sur la pochette le signifie également. Mais ce n'est pas non plus un morceau anti-guerre lourd, pas du tout. La musique, heureusement, est apolitique au fond, et pleine de sentiments.
"Maybe Tomorrow" a un riff tiré de "She Said" des Beatles.
L'unique contribution de Garris Gordy, "It's So Hard", explore davantage le chemin musical de the Frost, cette ligne de basse floue soutenant le chant du refrain et la guitare impeccable de Wagner.
"A Long Way From Home" est une ballade Pop avec un piano Heavy de Gordy Garris. Ce titre est le meilleur exemple de la sensibilité et des compétences Pop du leader de the Frost. C'est une musique majestueuse et inspirante.
Le dernier morceau, " Big Time Spender ", est un remarquable Rock à la guitare fuzz.
Dans l'ensemble, cet album est une progression très mature par rapport au premier album, "Frost Music". Le groupe semble enfin à l'aise en studio, et l'ajout d'un claviériste de studio au piano et à l'orgue contribue au son global. La musicalité du groupe est vraiment bonne, et l'écriture des chansons par tous les membres s'est également améliorée. Pourtant, il s'est avéré être leur dernier album.
En dépit de la qualité globale de" Through The Eyes Of Love ", the Frost fut de nouveau victime de Vanguard par manque de soutien et de promotion de l'album et les ventes se font mal.
Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment
Pour la série de sessions de studio suivante, Weather Report ajouta un nouveau percussionniste Brésilien (Alyrio Lima) et un nouveau batteur nommé Chuck Bazemore, ancien membre de The Delfonics.
Bazemore s'est malheureusement avéré complètement inadapté pour le groupe et il est parti au début des sessions, aucune de ses contributions enregistrées n'a d'ailleurs été retenue. Au lieu de cela, le groupe a appelé l'ancien batteur de Herbie Hancock, Leon "Ndugu" Chancler, qui travaillait sur un autre projet dans un studio adjacent.
Zawinul le recruta après l'avoir entendu jouer avec Carlos Santana, et Chancler a été invité à se joindre à eux pour une session d'enregistrement.
Ndugu a enregistré avec Weather Report pendant une semaine et a enregistré toutes les pistes de batterie pour l'album suivant intitulé "Tale Spinnin'".
Cependant, il a refusé de se joindre à eux en tant que membre permanent, optant plutôt pour continuer avec Carlos Santana.
Mais Johnson a cependant recommandé son ami Chester Thompson (ancien sideman de Frank Zappa), qui les rejoignit comme batteur juste à temps pour la prochaine tournée.
L'album a également fait d'autres progrès dans l'utilisation des améliorations technologiques dans les synthétiseurs, même en utilisant le gigantesque TONTO (acronyme de "The Original New Timbral Orchestra", le premier et encore le plus grand synthétiseur analogique polyphonique multitimbral du monde, conçu et construit par Malcolm Cecil) en studio.
"Tale Spinnin'", est sorti en 1975, toujours sur le label Columbia Records.
C'est, en définitive, le premier album de Weather Report à comporter une véritable section rhythmique (plutôt qu'une variété de batteurs, de percussionistes, et de bassistes) depuis leur début.
Sur la poche intérieure du LP original, Zawinul a expliqué le contexte de "Man in the Green Shirt":
"...J'étais à Saint-Jean dans les Virgin Islands le 4 Juillet et il y avait ce vieillard incroyable, noir et vieux, les yeux les plus noirs que vous ayez jamais vus. Maintenant tout le monde dansait et personne ne prêtait attention à lui; Il portait une longue chemise verte. La musique était incroyable - ils avaient le St. Thomas Steel Band, l'original, le meilleur du monde. L'homme en chemise verte était là, là-bas dansant seul, et je n'ai jamais vu personne danser comme cet incroyable vieil homme noir dans ma vie. C'était son âge, sa maturité, sa sagesse...".
En 1976, Jurg Solothurnmann du magazine 'Jazz Forum' demanda à Zawinul de décrire son rôle d ' 'orchestrateur', tel qu'il était crédité sur "Tale Spinnin'".
"...Que se passe-t-il exactement quand quelqu'un apporte un morceau?..." Demanda-t-il à Zawinul. - "...Prenons "Lusitanos" de Wayne Shorter, comment procèdez-vous?...".
"...Nous commençons à jouer le morceau exactement comme il est écrit...", a répondu Zawinul. "...Dans 'Lusitanos', tous les accords et la mélodie sont de Wayne. Mais j'ai improvisé les petites mélodies sur le dessus comme vous pouvez les trouver aussi sur "Mysterious Traveller". Après tout cela, je n'écris rien. Plus tard, après l'enregistrement de la bande principale, je retourne au studio-surtout sans Wayne-je laisse la bande s'exécuter et j'orchestre, j'improvise, par dessus. C'est ma façon de faire l' "orchestration". Vous savez, de tout ce que nous enregistrons, nous tirons des cassettes. Je les ramène à la maison, les écoute encore et encore, réfléchis et commence à entendre beaucoup de choses qui vont de pair avec elles, des mélodies et du son qui obtiendraient des vibrations différentes...".
Ndugu avait dit à Glasser, "...Sur "Between The Thighs", je dirais que 90 pour cent de celle-ci a été fait en live, contrairement à la stratification. Joe ne changea rien de ce qui était déjà là; Il venait juste améliorer ou embellir...".
A propos de "Badia", dans une interview accordée en 1978, Zawinul dira à Michael Zipkin:
"...J'avait écrit cette chanson en 1956. Vous voyez, j'avais cette petite amie au Caire, et son nom était Badia. Elle était danseuse de boîte de nuit...". Ndugu avait dit à Brian Glasser," Quand nous avons fait ce morceau, 'Badia', il avait chanté cette petite chose pour nous, et c'était toute l'approche de la chanson entière. Il avait joué au piano [le motif ascendant à deux et à trois notes], puis il avait commencé à chanter [la figure vocale descendante ressemblant au japonais], et c'était tout! De cette petite mélodie obsédante, cette chanson évolua...".
"Badia" est devenue une partie intégrante de concert pour Weather Report, jumelée avec "Boogie Woogie Waltz" de "Sweetnighter", comme on peut l'entendre sur l'album "8:30". Zawinul a même continué à le jouer avec son groupe post-Weather Report, the Zawinul Syndicate.
L'album a été classé troisième au Billboard en 1975 dans la catégorie albums de Jazz.
"Tale Spinnin'" gagna de nouveau le prix de l 'album de l'année' 1975 ( leur troisième d'affilée) et "Native Dancer" était à la deuxième place.
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