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Message par alcat01 » jeu. 17 nov. 2022 11:18

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Mariah est un groupe de Hard Rock mélodique originaire de Chicago qui a sorti un seul album en 1976.
Le groupe est composé de V.J. Comforte (chant, percussions), de Len Fogerty (lead guitare, guitare acoustique ,chant), de Wayne Di Varco (Batterie), de Ed Burek (basse), de Mark Ayers (Claviers), et de Frank Sullivan (lead guitare, chant).

Leur musique est un subtil mélange de Rock Californien au accents sudistes à la Doobie Brothers, de Hard mélodique, de Boogie Blues et de Country Rock avec des vocaux et choeurs aériens et la présence de l'orgue Hammond tout en finesse.


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Message par alcat01 » jeu. 17 nov. 2022 14:06

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"King Biscuit Flower Hour Presents: Robin Trower In Concert" est un album enregistré en public le 18 Octobre 1977 au Coliseum de New Haven dans l'état du Connecticut.
Le concert fut enregistré dans le cadre de l'émission de radio américaine King Biscuit Flower Hour et sort évidemment sur le label King Biscuit Flower Hour le 27 février 1996. Ce concert fut donné lors de la tournée de promotion de "In City Dreams" dont l'album contient trois titres, mais la majorité des titres proviennent de "Bridge of Sighs".
C'est l'un des meilleurs albums live de Robin Trower. Il capte la puissance et la grâce de ce super groupe.

Bien que la superbe voix de James Dewar pourrait paraitre un brin ringarde parfois, il est génial sur ce coup-là. Dewar permet à Rustee Allen de jouer de la basse pour se concentrer sur le chant, un compromis parfait. Celui-ci est d'ailleurs mieux qu'un remplaçant, tandis que Bill Lordan qui joue de tous les fûts, fait un bon travail et il est agréable d'entendre son approche originale.
Trower lui-même est impeccable dans son exécution, et on peut l'entendre parler et plaisanter avec une foule en adoration. Il brille de mille feux sur de longues jams lentes, et il il gâte son auditoire sur les versions étendues de quelques classiques dont "Daydreams" (12 minutes) et "Bridge of Sighs" (9 minutes).

King Biscuit Flower Hour capture Robin Trower entrant dans une phase plus R & B de sa carrière, même si le fracassant Heavy Blues Rock de son album "Bridge of Sighs" est amplement représenté en plus du matériel plus récent de "In City Dreams", l'album qu'il promouvait à l'époque.
D'accord, il est évident que Robin a été influencé par Hendrix, mais quel guitariste des trente dernières années ne l'a pas été? Il est surtout l'un des nombreux guitariste qui a exploré la touche psychédélique dans le Blues dans les années 60 et 70.

Cet enregistrement live ajoute quelques aspérités nécessaires au son de Trower et il fait un bon travail pour capturer parfaitement l'excitation du spectacle. Un reproche, toutefois, la basse est mixée de façon un peu faible: afin d'obtenir une meilleure impression de dynamisme pour cette musique, il faudrait se servir du bouton de basse sur votre égaliseur stéréo (surtout si vous voulez obtenir le meilleur parti du solo de basse de Allen sur "Messin' the Blues").
Les chansons sont carrées et contrôlées, même s'il y a beaucoup de place pour l'improvisation. Cet enregistrement montre Trower à son apogée avec un style unique d'Electric Blues / Acid Rock guitar.
Le groupe en osmose joue beaucoup des meilleures chansons de Trower. Les meilleurs passages de l'enregistrement sont "Somebody Calling", "Too Rolling Stoned", "Little Bit of Sympathy", et "Messing the Blues".

Le choix des chansons est formidable car l'album ouvre avec l'un de ses classiques les plus sous-estimés, "Lady Love", qui est autant un morceau Hard R & B qu'un rock...
Puis suivent les morceaux les plus importants de "Bridge of Sighs" en passant par "For Earth Below" pour arriver au matériel de "In City Dreams" et "Caravan to Midnight".
Sur "Somebody Calling", Trower prouve qu'il y a plus de lui que d'Hendrix, il y a une vraie section rythmique qui peut 'funker' aussi fort que Jeff Beck le fait sur "Superstition".
"Falling Star" est funky, mais pas trop...
De belles surprises, en perspective, dont une version exubérante très bluesy de "Too Rolling Stoned", joué dans en sur-régime, où le groupe s'écarte un peu de la version studio et une version de "Daydream" dans un tempo très lent qui permet d'entendre tous les subtilités que Robin Trower joue dans cette chanson.
les textures sont flottantes et rêveuses dans "Smile", et le Bues-Rock criard dans "Fool & Me".
A partir de là, Trower débute dans trois autres morceaux de "Bridge of Sighs", dont la chanson-titre, "Day of the Eagle" et "Little Bit of Sympathy". Le set se termine avec le Blues "Further on Up the Road".L'album comprend aussi peut-être même la meilleure version (exceptionnelle?!!) de "Bridge Of Sighs" que Robin Trower n'ait jamais enregistré.
"Further on up the Road" est une version de Blues classique façon Trower et c'est le bijou qui brille de mille feux sur ce CD.

"King Biscuit Flower Hour Presents: Robin Trower In Concert" est une performance enflammée, inspirée malgré les excès et les petites erreurs laissées tels que.
Cet enregistrement d'excellente qualité sonore est tout simplement génial, c'est un véritable must. Hautement recommandé.

A noter que l'album "Greatest Hits Live" est le même concert mais avec un son qui semble avoir été remasterisé.


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Message par alcat01 » jeu. 17 nov. 2022 16:20

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Outre la section rythmique, composée de Eric Dillon, à la batterie et Jim Leverton, à la basse, Kim Simmonds se voit rejoindre par deux très célèbres guitaristes de renommée pour constituer l'album de 1974 "Boogie Brothers" de Savoy Brown: Stan Webb de Chicken Shack et Miller Anderson du Keef Hartley Band, qui reviendra plus tard vers Keef Hartley et son groupe Dog Soldier.
Nous avons là pratiquement tout ce qui se faisait de mieux dans le Blues Rock.
Ces excellents musiciens mettent leurs compétences en commun au service de Savoy Brown:
On découvre ainsi des merveilleux moments calmes comme, par exemple, le petit Blues acoustique "Always the Same" ou "Threegy Blues" mais aussi des choses beaucoup plus violentes comme le morceau d'ouverture "Highway Blues" ou "Rock'N'Roll Star".

Ce mélange de Hard et de Soft ne peut que satisfaire les fans. Bref, certainement encore l'un des meilleurs disques de Savoy Brown!


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Message par alcat01 » jeu. 17 nov. 2022 17:44

erreur
Modifié en dernier par alcat01 le mer. 1 nov. 2023 15:14, modifié 1 fois.

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Message par alcat01 » jeu. 17 nov. 2022 19:39

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En 1972, Zappa avait profiter de ces vacances forcées (Zappa fut jeté dans la fosse par un admirateur au Rainbow Theatre de Londres, le laissant sur un fauteuil roulant pendant près d'un an) pour sortir en Mars 1972, le témoignage posthume des Mothers seconde mouture, intitulé "Just Another Band From L.A." tiré d'un concert enregistré le 7 Août 1971, à Pauley Pavilion sur le campus de l'UCLA à Los Angeles, en Californie.
Album éclectique, c'est un témoignage live de plus dans la longue discographie de Frank Zappa.

Le groupe se montre toujours aussi en verve et inclut son sens satyrique dans la longue suite "Billy the Mountain", mini film musical où il est désormais très clair que Zappa se sert de la musique pour souligner certains passages de l'histoire, comme autant d'onomatopées. On y retrouve aussi son goût pour la référence (Stravinsky encore, mais plus étonnant, Crosby, Stills & Nash). Bref, tous les éléments qui font de la musique de Zappa une expérience unique au lyrisme exacerbé sont ici réunis. La forme pourrait cependant apparaître relativement abrupte à celles et ceux pas encore accoutumés à ce genre de boucherie musicale.
Il faudra attendre quelque temps avant que Zappa ne revienne pleinement à cette veine parodique qui n'a toujours pas cessé de diviser son auditoire entre ceux qui pensent qu'il confond sans cesse blague de potache avec musique, et ceux qui pensent que faire les cons et faire de la musique, c'est parfois la même chose…

"Just Another Band From L.A." est, malgré la différence de lieu d'enregistrement, identique ou presque d'un strict point de vue musical, et s’affirme comme la suite tout à fait logique de "Fillmore East": délires de Flo & Eddie qui sont en pleine forme ("Eddie, Are You Kidding?" porte parfaitement bien son nom), un Zappa en mode décontraction qui fait plus souvent entendre sa guitare, un groupe en grande forme, mais quelque peu sous-exploité quand même... Même ambiance, mêmes délires et hélas, même qualité sonore.
Zappa conserva toutes les prestations du groupe depuis 1968, et un deux pistes trafiqué sera longtemps utilisé pour des raisons techniques. Un son en conserve, sans profondeur ni dynamique, qui ne joue pas en la faveur de cette formation déjà bien décriée.

"Just another band from L.A." se montre toutefois plus convaincant que le concert de Juin.
Ce live ne fait pourtant pas partie de ce que Zappa a pu faire de mieux, mais il n'a rien fait de pourri non plus entre ses débuts de 1966 et 1979. Tout au plus certains albums sont peut-être un peu mineurs. A n'en pas douter, ce live sympa en fait partie.
A noter une pochette très drôle et cartoonesque typique des Mothers old school montrant the Mothers cuvée 1971 dans une voiture rose, juchée sur un immense hamburger. On voit même la jambe plâtrée de Zappa dépasser d'une des portières! Cette couverture originale dispose du texte; "Toute similitude visuelle entre la couverture de cet album et le livret illustré de "Uncle Meat" (pour ne pas mentionner "Ruben & The Jets") est complètement volontaire et contient 4 indices secrets". En outre, le titre réel et complet de l'album est "LAS MOTHERS - Just Another Band From LA - RIFA".
Cela ajoute en apparence un style de croisière à Pachuco, tandis que "Rifa" fait référence aux racines de Zappa à Glendale et le Tooner Ville Rifa.

Le disque propose donc un matériel intéressant:
Il recèle de bons moments, comme, surtout, l'inédit "Billy The Mountain", qui raconte l'histoire d'une montagne nommée Billy, qui va vivre de nombreuses aventures. Une sorte d'avant-goût pour les futures "Adventures Of Greggery Peccary "qui se trouveront sur le coffret "Läther".
De bonnes versions de "Dog breathe" et "Call Any Vegetable", et un autre bon inédit "Magdalena".
Souvent négligé par les critiques, cet album marque une période importante dans la carrière du groupe en raison de l'utilisation intensive du duo Flo & Eddie avant la dissolution du groupe.

Une inclusion notable sur cet album est le morceau d'ouverture, le morceau le plus imposant du disque intitulé "Billy the Mountain", un long récit de Zappa, une fresque de vingt-cinq minutes, une parodie des opéras Rock, qui gagnaient de plus en plus en popularité à l'époque. En quelque sorte une réponse de Frank aux opéras Rock sortis par les grands groupes à l'époque. C'est un grand morceau qui se construit lentement musicalement ainsi que lyriquement. L'histoire est drôle et le groupe joue sérieusement. On y trouve de nombreux grands solo et un travail vocal exquis qui font de ce titre l'un des meilleurs du disque. Ce titre dont le synopsis en est très simple constitue la tranche la plus nourrissante du hamburger:
'Billy est une montagne, et il a pour épouse Ethel, un arbre qui pousse sur son épaule.
Quand un jour un type, dans une Cadillac qui se transforme en Lincoln, se pointe avec une grosse enveloppe de billets verts pour payer une dette à Billy; en fait les royalties des milliers de carte postale sur lesquelles Billy a posé, et qu'il attend depuis si longtemps.
Alors avec cet argent, Billy et Ethel décident de partir pour New York'.
Cette suite s’articule autour d’un riff récurrent qui dégénère mais auquel on revient sans cesse, comme un fil rouge et c'est l’occasion de goûter une dernière fois aux digressions théâtrales d’Eddie & Flo capables de faire monter la sauce avec rien.
Comme souvent dans un opéra Rock, "Billy the Mountain" se révèle très bavard dès le début. L'ensemble se suit aussi difficilement, en l'absence d'images. La musique n'est là qu'en support de l'histoire racontée par l'ensemble des personnages.
L'auditeur risque de décrocher souvent tout au long des 25 minutes que dure la chose.
En tout cas, c'est une expérience narrative 'cartoonesque', qui trouvera son aboutissement sur "The Adventures Of Gregery Peccary" (Studio Tan); difficile pour qui ne comprend pas parfaitement l'Américain et l'humour très particulier des Mothers, et l’univers zappien est un monde à part entière où mélodies, citations et personnages se croisent au gré des albums.
Cet album contient un nouvel arrangement de "Call Any Vegetable” qui est également un classique. Cette piste a évolué énormément depuis la version de "Absolutely Free" de 1967: C'est en quelque sorte un joli morceau Pop des seventies, une piste de Jazz Rock avec beaucoup de travail de batterie fait par Dunbar et un rôle important pour Preston aux claviers, qui démarre en trombe. Les choeurs fifties sont là et l'ensemble se révèle très agréable à écouter comme un des meilleurs moments du disque.
Ensuite, nous coulons subrepticement dans une ambiance toute fifties avec le Doo Woop de "Eddy, are You Kidding?", une piste amusante qui fait référence à Edward Nalbandian, un célèbre propriétaire de magasin de vêtements à L.A. dans les années 50 / 60. Encore une fois une piste plus théâtrale, mais néanmoins une bonne chanson.
Puis on bascule sur le très beau "Magdalena", vraie perle de culture Zapaïenne, oscillant entre mini-comédie musicale et course-poursuite cartoonesque sur fond musical latino. La musicalité exceptionnelle et de superbes paroles convaincantes chantées par Kaylan, sont vraiment à tomber par terre...
L'album se termine avec le générique "Breath Dog", pur produit Rock'N'Roll Américain fifties, une immense et délirante reprise. Cette chanson retravaillée trouve son fondement sur l'album "Uncle Meat" de 1969.
Sur cette piste, le jeu de guitare de Zappa est la principale voie de la chanson et le duo Volman et Kaylan incroyablement talentueux offre de grandes harmonies vocales.

"Just Another Band from L.A." est donc sorti durant la période de convalescence de Zappa. Enregistré peu de temps avant sa dissolution, ce dernier témoignage public des Mothers deuxième manière sortira courant 1972, alors que Zappa est déjà passé à autre chose, et manquant de peu de croiser "Waka Jawaka" dans les bacs.
Mais, malgré ses relatives insuffisances, cette deuxième mouture aura au moins conservé l’esprit déjanté de la première; une troupe acquise à la cause du délire, et une pochette typique des Mothers sixites (avec Zappa plâtré) atteste de cette filiation. Un live posthume certainement nettement plus recommandable que celui du Fillmore.

L'album a été réédité dans une version remasterisée numériquement sur CD par Rykodisc en 1990 et en 1995. Mais, toutes les éditions CD ont supprimé les crédits de composition.


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Message par alcat01 » ven. 18 nov. 2022 09:11

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Haystacks Balboa est un groupe Américain composé de Mark Polott (Basse), de Mark Babani (Batterie), de Mark Harrison Mayo (Guitare), de Lloyd Landesman (Claviers) et de Bruce Scott (chant) qui a sorti un unique album éponyme en 1972 qui est trempé dans une sorte de Heavy Psyché bien acide.
HAYSTACKS BALBOA: voilà un nom de groupe plutôt cool. Ceci dit, il n’y a pas le moindre rapport avec Rocky Balboa, le personnage qu’incarnait Sylvester Stallone au cinéma. Non, HAYSTACKS BALBOA est un groupe originaire de New York qui a vu le jour en 1969 et qui, lorsqu’il était actif, évoluait dans le Hard Rock, tout en s’autorisant des incursions dans le Rock Progressif.

Etant parvenu à décrocher un contrat chez Polydor, HAYSTACKS BALBOA sort en 1970 un premier album éponyme, produit par un certain Shadow Morton, producteur renommé de l’époque à qui on doit des titres tels que « Remember (Walking In The Sand) » et « Leader Of The Pack », des hits de THE SHANGRI-LAS.

Quiconque n’a jamais entendu parler de HAYSTACKS BALBOA pourrait être surpris en entendant le chanteur Bruce Scott car celui-ci a une voix hargneuse, même s’il la module de temps en temps, qui n’est pas sans rappeler celle de Lemmy Kilmister en personne. Il est probable que le légendaire chanteur-bassiste de MOTÖRHEAD ait été, du moins partiellement, influencé par ce Bruce Scott, qui sait ? Pour revenir à HAYSTACKS BALBOA, le potentiel de ce groupe new-yorkais éclate au grand jour sur « Spoiler », un morceau Hard Rock au groove infernal à mi-chemin entre DEEP PURPLE et Jimi HENDRIX qui est doté de riffs à la fois crus et ensorceleurs, de claviers typiques de l’époque et assez brut de décoffrage pour l’époque, surtout que Bruce Scott semble possédé. Cette impression positive se confirme à l’écoute du mid-tempo Heavy « The Children Of Heaven », tempéré par quelques passages acoustiques, qui voit le chanteur alterner chant tantôt grognard, rude, cris aigus et vocalises mélodiques plus dans les médiums et qui s’avère être une judicieuse trouvaille. Totalement dans l’air du temps, le direct « Bruce’s Twist », remuant et chaleureux à souhait, lorgne vers le Blues-Rock psychédélique. Plus dans le canons du proto-Hard Rock, « Sticky Finger » se situe dans la lignée des LED ZEPPELIN, CREAM, IRON BUTTERFLY, mais les 5 musiciens new-yorkais sont parvenus à éviter de tomber dans le plagiat et insuffler leur patte personnelle et si ce titre n’est pas mal, il s’avère un peu répétitif et laisse supposer que le groupe aurait pu mieux faire.

Les incursions dans le Rock Progressif sont dévoilées sur 2 compos de 9 minutes: « Auburn Queen » commence comme une ballade Pop apaisante, enchanteresse, puis après 2’30, oblique vers un Rock plus orageux et les musiciens se lâchent complètement en faisant voyager l’auditeur et, après un break qui calme le morceau, celui-ci devient plus angoissant, plus flippant avec son ambiance de films d’horreur. Si ce titre est une franche réussite, « Ode To The Silken Men » peine nettement plus à convaincre : ce titre, bien qu’adapté pour une B.O d’un film sur le Moyen-Age avec la présence de guitares acoustiques Folk à l’avenant, est décousu par moments, voit le groupe se perdre un peu et les choeurs qui répètent à l’infini « we are the silken men » sont carrément pénibles. Dans un tout autre style, la ballade acoustique Folk « Riverland », située en fin d’album, est soporifique, ennuyeuse et les « papa-palapapa », les « du-du-duwa » présents confinent franchement à la niaiserie intégrale.

Cet album éponyme de HAYSTACKS BALBOA a donc permis de mettre en avant le potentiel du groupe new-yorkais dans sa première partie, mais le final a un peu gâché les bonnes impressions initiales. Sans les 2 derniers titres de l’album, celui-ci aurait certainement vu son efficacité se décupler. Ce premier album de HAYSTACKS BALBOA a également été son dernier, donc son unique trace discographique puisque le groupe, qui a quand même eu le privilège de tourner en première partie de Rod STEWART, TEN YEARS AFTER et JETHRO TULL, a splitté en 1971. Personne ne saura donc ce qu’aurait pu faire ce groupe new-yorkais s’il avait poursuivi l’aventure en sortant d’autres albums…
Trendkill


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Message par alcat01 » ven. 18 nov. 2022 09:13

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Mais, surprenant tout le monde sur l'album "Someday Blues" paru en 1997, avec l'aide de son compère Reg Isadore, batteur d'origine de son groupe, Robin Trower tente une approche toute différente; pendant qu'il remballe ses riffs Hendrixiens, il se concentre plus sur le style lèché style Albert King, et il laisse l'orgue Hammond remplir une grande partie des espaces ouverts et les interstices.
Pour ce faire, il est aussi accompagné par Paul Page à la basse et Nicky Brown à l'orgue Hammond. Le ton est beau et chaque note a sa place, aucune n'est perdue. L'album est un peu plus sobre et intimiste par rapport à ses autres disques, mais il développe un certain charme qui lui est tout à fait propre. Il s'aprécie de plus en plus,et ce, à chaque écoute.

Alors qu'il n'y a rien dans ce disque qui corresponde à la six-cordes pyrotechnique style "Day of the Eagle", Trower démontre toujours qu'il est pourtant une force majeur du Blues Rock sur "Someday Blues". Sa place dans la musique est toujours aussi pertinente qu'elle ne l'était il y a trente ans. Au moins pour ses vrais disciples. C'est juste qu'il met tout simplement plus l'accent sur le côté Blues que le côté Rock.
Le meilleur exemple en est la chanson "Feels So Bad" (qui comprend quelques bons vocaux de Trower) ou la chanson-titre, "Someday Blues", un Blues à combustion lente.

Globalement, c'est un très bon album, mais cela représente une différence spectaculaire par rapport à ses premiers albums. Par exemple, les claviers prennent souvent le relais pendant que Robin se concentre davantage sur l'improvisation.
"Someday Blues" est évidemment surtout un effort de Blues tous azimuts et pour la première fois, Robin Trower franchit le cap pour assurer le chant, et il chante juste. De fait, son chant, assez proche de celui de Mark Knopfler, n'a rien d'époustouflant, mais il assez décent:
Ses vocaux sont très corrects mais, bien sûr, c'est son travail à la guitare qui se démarque et son jeu subtil, plus dépouillé que d'habitude brille comme jamais.
Robin fait un album de Blues sans fioriture. C'est du pur Blues, pas de funk, sans aucune guitare cosmique, un peu comme Clapton, mais en mieux.

Pourtant, aucune des chansons ne ressort véritablement en particulier car cet album est un tout où la guitare est omniprésente. Les dix morceaux de l'album sont bien écrits et bien joués, les meilleurs étant, sans contest, "Crossroads", "Feel So Bad", "Extermination Blues" et "Looking For A True Love".
Mais l'album est surtout sauvé par ses morceaux les plus lents 'Someday Blues', 'I want you to Love Me' et particulièrement 'Shining Through'.

En ouverture de l'album, "Next In Line" est un Blues pur digne de B.B. King, Albert king ou autre géant du Blues, où Robin se taille la part du lion.
Le morceau suivant, "Feel So Bad" écrit par Chuck Willis est dans un registre quelque peu similaire au précèdant mais peut-être plus orienté 'Blues blanc'.
"Someday Blues" est un Blues de style classique au tempo lent.
"Crossroads", un classique du Blues de Robert Johnson, est un peu joué à la façon Fleetwood Mac de Peter Green.
"I Want You To Love Me" est du Classic Blues avec une guitare toujours aussi omniprésente.
Magnifique intro à la wah wah sur "Inside Out" pour un Blues plus moderne avec une wah wah très inspirée.
"Shining Through" est un autre classic blues tempo lent encore et toujours ainsi que "Extermination Blues".
"Looking For A True Love" est blues up tempo très interessant.
Enfin, pour les fans de la tonalité classique de la Fender Strat, le morceau de cloture "Sweet Little Angel" écrit par Riley B. King et Jules Taub, est un véritable must.

En conclusion: Ce n'est certainement pas le meilleur de ses albums, mais pour les amateurs de Blues, et de Trower, il faut absolument l'écouter.


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Message par Algernon » ven. 18 nov. 2022 09:48

alcat01 a écrit :
jeu. 17 nov. 2022 17:44

Après s’être plus ou moins fait viré de la bande à Bowie (C'est lui qui faisait le solo de "Panic in Detroit" sur le 45 tours live) et avant de participer aux sessions du dernier Lennon, Double Fantasy, Earl Slick a tenté de monter un groupe nommé de manière inattendue "Earl Slick Band".
Bilan : 2 albums studio (ESB et Razor Sharp) et un live, le tout paru dans la même année (1976) et dans l'indifférence générale.
mention spéciale à "Razor Sharp", une véritable pépite!
Encore un des plus grands albums de Hard Rock jamais sortis et dont personne n'a jamais entendu parler. Avant la sortie de cet album et la formation de l'Earl Slick Band, le guitariste Earl Slick était surtout connu pour son travail sur les albums Young Americans et Station To Station du rockeur David Bowie. Eh bien, ce n'est pas de l'Art Rock. Ce qu'est Razor Sharp, c'est un album de Hard Rock puissant, dur et musclé, sans le moindre défaut ni le moindre faux pas. Les lignes de guitare d'Earl Slick, puissantes, souples et fulgurantes, scintillent tout au long de l'album et sont parfaitement mises en valeur par des batteries et des lignes de basse solides comme le roc. Les chansons sont également très bien écrites, en particulier l'incroyable et effrayante ballade Dead Man's Ransom. C'est vraiment un joyau perdu.
DarthKarl
Il y a quelques années que je ne les ai pas réécoutés, mais j'ai le souvenir d'une certaine déception dans l'ensemble, surtout l'album avec la pochette assez nulle de la bagnole rouge. J'avais chopé "Razor Sharp" chez Parallèles.
Je ne suis pas trop vieux pour ces conneries.

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » ven. 18 nov. 2022 10:55

Algernon a écrit :
ven. 18 nov. 2022 09:48
alcat01 a écrit :
jeu. 17 nov. 2022 17:44

Après s’être plus ou moins fait viré de la bande à Bowie (C'est lui qui faisait le solo de "Panic in Detroit" sur le 45 tours live) et avant de participer aux sessions du dernier Lennon, Double Fantasy, Earl Slick a tenté de monter un groupe nommé de manière inattendue "Earl Slick Band".
Bilan : 2 albums studio (ESB et Razor Sharp) et un live, le tout paru dans la même année (1976) et dans l'indifférence générale.
mention spéciale à "Razor Sharp", une véritable pépite!
Encore un des plus grands albums de Hard Rock jamais sortis et dont personne n'a jamais entendu parler. Avant la sortie de cet album et la formation de l'Earl Slick Band, le guitariste Earl Slick était surtout connu pour son travail sur les albums Young Americans et Station To Station du rockeur David Bowie. Eh bien, ce n'est pas de l'Art Rock. Ce qu'est Razor Sharp, c'est un album de Hard Rock puissant, dur et musclé, sans le moindre défaut ni le moindre faux pas. Les lignes de guitare d'Earl Slick, puissantes, souples et fulgurantes, scintillent tout au long de l'album et sont parfaitement mises en valeur par des batteries et des lignes de basse solides comme le roc. Les chansons sont également très bien écrites, en particulier l'incroyable et effrayante ballade Dead Man's Ransom. C'est vraiment un joyau perdu.
DarthKarl
Il y a quelques années que je ne les ai pas réécoutés, mais j'ai le souvenir d'une certaine déception dans l'ensemble, surtout l'album avec la pochette assez nulle de la bagnole rouge. J'avais chopé "Razor Sharp" chez Parallèles.
"Razor Sharp" est le seul album que j'ai gardé!

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » ven. 18 nov. 2022 10:56

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Lizzy Borden est un groupe Américain composé de Lizzy Borden - chant, de Tony Matuzak - guitare, de Gene Allen - guitare, de Mike Davis - basse, et de Joey Scott Harges - batterie.
Si vous regardiez la couverture de cet album et que vous voyiez un tas de gars avec des armes et des cheveux de caniche maladroits, vous penseriez que vous regardiez juste un autre album de glam metal avec des compositions sans imagination et des ballades wimpy destinées spécifiquement à vendre des disques et courtiser les pom-pom girls en chanter sur leurs chansons. Ne décrivez pas ces gars comme tels, cependant, car ils sonnent complètement différemment. En fait, ils ne ressemblent en rien à un groupe de "hair metal des années 80" ! Vous seriez surpris de la façon dont Lizzy Borden sonne, car ils ne sont pas ce que vous pensez qu'ils sont. C'est un groupe de gars qui, même s'ils ont l'air assez ridicules, se concentrent davantage sur leur propre musique plutôt que d'essayer désespérément de suivre les tendances.

Mettez le disque sur la platine et écoutez le morceau d'ouverture, "Generation Aliens", et vous serez immédiatement époustouflé. S'il est vrai qu'il a une sorte d'intro au son doux, ladite intro semble en fait plus articulée, car elle consiste en une sorte d'arpège. Cela dégénère finalement en une chanson qui décolle avec un crochet rapide et agressif avec un tempo que seul un groupe de speed ou de thrash metal oserait jouer à l'époque. Les autres chansons de cet album qui partagent ce trait sont " Stiletto (Voice of Command) " et " Brass Tactics ". "Stiletto (Voice of Command)" en particulier prouve que le groupe a une sorte d'influence Iron Maiden puisque son riff principal comporte un riff harmonique avec les deux guitaristes jouant une rafale de notes. "Brass Tactics" commence par un roulement de tambour en forme de marche suivi d'une intro épique et harmonique qui mène au riff principal rapide et agressif. Cela montre que le groupe est un cran au-dessus de beaucoup de groupes qui choisissent d'avoir les cheveux duveteux dans les années 80. Ces groupes cherchaient simplement à être des mégastars de la scène musicale, tandis que Lizzy Borden cherchait à rendre leur musique plus habile que les autres.

Lizzy Borden a quelques chansons rapides ici, mais il y a aussi des chansons à rythme moyen. Cela ne semble pas avoir d'importance, car ces chansons ont des thèmes lyriques variés et les tons de certaines de ces chansons vont bien avec les paroles. Il y a le thème de l'horreur dans la chanson "Bloody Mary", une chanson qui, bien qu'elle soit plus lente, n'est pas du tout une ballade, car elle a plus une sensation étrange. C'est une chanson qui ressemble plus à un film d'horreur qu'à un film d'amour, et les paroles de la chanson contribuent à lui donner cette atmosphère. Et puis il y a "Notorious", où les paroles sont chantées du point de vue d'un dictateur cruel et implacable, Ledit dictateur est très probablement César, puisque son nom est mentionné plusieurs fois, notamment dans le refrain, où il est crié par les chœurs. Ce genre de cris des chœurs ne pouvait être trouvé que dans les chansons de speed et de thrash metal, et cela démontre la puissance et la puissance de la chanson ainsi que son sujet. Cependant, la plupart des chansons ici, y compris "Brass Tactics", se concentrent sur la violence et le combat, et sachant à quel point elles sont rapides et dynamiques, cela leur conviendrait parfaitement.

Et puis il y a le sujet du chanteur, Lizzy Borden lui-même (alias le mec qui a l'air le plus ridicule sur la pochette de l'album tenant la hache). Bien sûr, il ressemble à un chanteur de glam metal, avec les cheveux roux brillants et bouclés qui jaillissent de sa tête et cette tenue militaire folle de style 19e siècle, mais l'apparence ne fait pas tout, cependant. Lizzy a en fait une voix de ténor / fausset mélodique qui peut être comparable à celle de Bruce Dickinson de la renommée d'Iron Maiden. Il fait même un cri métallique dans quelques chansons, notamment dans "Notorious". Bien sûr, cela semblerait un peu ennuyeux pour certains, mais ce type n'est pas Axl Rose. Lizzy n'essaie pas trop fort d'atteindre ces notes aiguës comme Axl le ferait probablement, car il accomplit cet exploit facilement.

Avez-vous déjà entendu l'expression "ne jugez pas un livre à sa couverture" ? Eh bien, le groupe Lizzy Borden le démontre ici avec "Menace to Society". C'est un album puissant et déchirant qui contredirait complètement ce que vous penseriez du groupe à première vue. La toute première chose qui vous viendrait à l'esprit quand vous voyez des gars avec des cheveux de style "hair metal" efféminés, ce serait des groupes comme Motley Crue, mais vous n'obtenez pas un son Motley Crue ici. Pas du tout. Ici, avec "Menace to Society", vous obtenez une sélection de chansons qui démontrent la puissance impressionnante de l'intégrité musicale du groupe. C'est un groupe qui écrit des chansons que même les thrashers aimeraient, parce qu'ils seraient à la hauteur ! Si vous voyez cet album chez votre disquaire, assurez-vous de le récupérer. Cela en vaudra la peine. Je le garantis.
Brainded Binky


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Message par alcat01 » ven. 18 nov. 2022 14:07

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Bien que l'on ne pourra jamais comparer "Wire Fire", sorti en 1975, à des classiques tels que "Raw Sienna" ou encore "Jack The Toad", c'est encore et malgré tout un excellent album.
"Put Your Hands Together" est une belle chanson dans le style du classique de Marvin Gaye "Can I Get A Witness", tandis que la caractéristique première de "Deep Water" est la batterie en avant.
"Hero To Zero", est un excellent effort collectif entre le clavier de Paul Raymond et la guitare de Simmonds, et "Born Into Pain", une composition de Simmonds disposant d'un remarquable riff d'ouverture au clavier.
En somme, pas un classique, mais un superbe album, surtout pour les collectionneurs.

"Wire Fire" est l'un des meilleurs titres jamais utilisés pour un album de Savoy Brown, et comme il provient de la période de sécheresse admise par le guitariste Kim Simmonds (en d'autres termes, sa Muse n'était pas amusée), l'un des plus difficiles à trouver à un prix décent. Néanmoins, même s'il ne se comparera jamais à des classiques tels que Raw Sienna ou même Jack The Toad, il s'agit tout de même d'un très bon effort.
"Put Your Hands Together" est un excellent raveup soul sur le mode du classique "Can I Get A Witness" de Marvin Gaye, tandis que "Deep Water" présente un jeu de batterie de premier ordre (non spécifié, mais probablement par Tommy Farnell, car Dave Bidwell a quitté les sessions prématurément, en proie aux problèmes de drogue qui allaient bientôt lui coûter la vie). Les deux points forts de l'album sont les deux morceaux qui figurent également sur Live at the Record Plant, enregistré la même année : "Hero To Zero", un excellent travail conjoint entre Simmonds et le claviériste Paul Raymond, et "Born Into Pain", une composition de Simmonds en solo avec un riff de clavier d'ouverture exceptionnel. Tout au long de l'album, Kim et Paul font preuve d'une compréhension et d'une sympathie presque télépathiques pour le jeu de l'autre, et leurs voix, bien que jamais brillantes, s'avèrent plus qu'adéquates pour le matériel à disposition. En résumé, ce n'est pas un classique, mais un excellent complément à votre collection Savoy Brown, déjà bien remplie.
chris meesey Food Czar


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Message par alcat01 » ven. 18 nov. 2022 15:51

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Originaire de Suède, le groupe de Hard Rock / Glam Metal Axia était composé du chanteur Peo Pettersson, du guitariste Morgan Blomquist, du guitariste Robert Jacobsson, du bassiste Niclas Ericson et du batteur Michael Alexandersen. L'album éponyme paru en 1985 comporte 10 titres.
Bien que le groupe s'inscrive dans le genre glam/poser des années 80, son son emprunte beaucoup à l'AOR du début des années 80 en ce qui concerne les mélodies et les structures des chansons : Bien que "Axia" comprenne une bonne quantité de rockers directs de fête tels que "It ain't love", "On my way" et "Increasing action", leur avantage réside dans les morceaux mid tempo tels que "Loser" et "Falling Apart" ; ce sont des performances monumentales en soi, car l'atmosphère et l'émotion submergent l'auditeur.

Les performances sont impeccables tout au long de l'album et vous pouvez vous attendre à trouver de grands refrains, des harmonies occasionnelles de guitares jumelles et une bonne quantité de claviers qui intensifient l'élément AOR dans le son d'"Axia".

Dans l'ensemble, si je devais rapprocher leur son d'un autre groupe, ce serait "Joshua", plus précisément leur premier album "The hand is quicker than the eye", car il est rempli de la même intensité et met l'accent sur les moments plus dramatiques de l'album.
Pour les fans et les collectionneurs d'AOR, de hard rock et de métal glamour des années 80, voici un autre album qui, pour l'essentiel, résiste à l'épreuve du temps.
Nikiforos V. Skoumas


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Message par alcat01 » ven. 18 nov. 2022 17:54

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"Waka / Jawaka" (également connu sous le titre "Waka / Jawaka - Hot Rats") est un album de Jazz Fusion de Zappa en solo paru en Juillet 1972 et c'est, en quelque sorte, le précurseur de "The Grand Wazoo" (Novembre 1972) trempé dans le Jazz et, comme le recto de la pochette l'indique, c'est une suite de toutes sortes à l'album "Hot Rats" de 1969.
Un peu plus qu'une extension longtemps retardée de l'album "Hot Rats" original, c'est l'un de ses efforts les plus agréables, les moins hypertendus, et même s'il peut manquer de l'étanchéité, de l'énergie à base de Rock de son prédécesseur, il contient quelques-uns des meilleurs matériels que Zappa ait fait au cours des années. Car "Waka / Jawaka" pourrait bien être quelque chose comme une session de rattrapage de Zappa après son travail incompris sur "200 Motels", qui fut longtemps considéré par les fans comme une tentative du musicien et du compositeur pour se discréditer.

Contraint de diriger les musiciens assis dans un fauteuil roulant, Zappa interprète ces nouvelles compositions qui recevront un accueil bien mitigé de la part du public. Les musiciens engagés ne sont pas les personnalités stellaires qui avaient honoré "Hot Rats". Captain Beefheart et Sugarcane Harris ne sont plus là, remplacés par des nouveaux visages qui incluent Tony Duran à la guitare slide, Sal Marquez aux trompettes, et Don Preston au Moog et au piano. Ils forment surtout un groupe discipliné et serieux.

L'album, en lui-même, est certainement l'un des plus complexes qu'ait jamais composé Zappa. Il est assez difficile d'accès et il ne convient certainement pas d'acheter "Waka / Jawaka" simplement pour découvrir l'artiste. Selon Frank, son titre "...est quelque chose qui est arrivé sur une planche de ouija en une seule fois...".

La première chanson est un spectacle extravagant intitulé "Big Swifty" qui est semblable à un grand nombre de morceaux de Zappa de sa période de composition Jazz. Il comprend de nombreux cuivres pour obtenir un son cuivré bien épais ainsi que de la place pour l'improvisation et l'utilisation de multiples indications de la mesure et autres changements de tempos. Le morceau progresse sur la force de la guitare de Zappa et les cuivres de Marquez à travers suffisamment de changements pour accéder à une solide suite de Modern Jazz. Il y a réellement quelque chose à apprécier dans cette pièce majeure de Jazz Rock, Jazz Fusion, où les thèmes et les variations se mélangent de manière très complexe avec l'improvisation, même si certains pourraient bien la qualifier de Miles Davis de second ordre, car c'est du même niveau que "I Sing the Body Electric" de Weather Report dans l'inventivité et la puissance. Et avec seulement 17 minutes de longueur, ce morceau semble pourtant plutôt léger pour être un morceau complet.
Suit "Your Mouth", qui est un retour dans la méchanceté gratuite brevetée de Zappa. C'est surtout quelque chose d'assez insipide et de banal, un exercice plutôt puérile en swing lent.
La piste "It Just Might Be a One Shot Deal" est un retour à la musique des bons vieux Mothers, un arrangement chaotique de guitare acoustique, de slide, de guitares hawaïennes, et autre pedal steel. C'est un morceau très bizarre, un conte étrange d'hallucinations chanté par Sal Marquez et Janet Ferguson (le groupie déterminée dans "200 Motels"). La guitare hawaïenne de Jeff Simmons crée comme un rêve, une qualité harmonieuse, et la chanson bien jouée en temps réel plutôt que réalisée avec un collage, sonne comme si la musique recommençait à l'arrière plan.
Après les deux morceaux chantés aérant un peu l'album, place au titre éponyme "Waka / Jawaka", une improvisation Jazz de 11 minutes. Ce titre est constitué d'un thème assez lyrique et de variations. Une belle série d'improvisations très jazzy arrivent après cette architecture cuivrée alambiquée qu'est le thème principal.

Le disque est, somme toute, bien court, mais malgré tout assez réussi. Peut-être que Zappa commence alors un peu à se calmer pour la première fois de sa carrière. Ou peut-être n'est-ce que juste une phase.
Quoi qu'il en soit, alors que "Waka / Jawaka" peut manquer de l'éclat de "Hot Rats", ou de la capacité d'irritation qui existait sur une partie du matériel des Mothers, c'est un album distinctif. Ce qui, dans son cas, est soit un signe de maturité, soit une certaine preuve d'épuisement.

"Waka / Jawaka" a été réédité dans une version remasterisée numériquement sur CD par Rykodisc en 1986 (avec beaucoup de réverbération numérique rajoutée et sans le verso de la pochette) et en 1995 (restauration du verso, mais avec un son identique).
En 2012, Universal Music a publié un CD contenant une version remasterisée du mixage du vinyle d'origine.


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Message par alcat01 » ven. 18 nov. 2022 19:24

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Voici l'un de ces groupes obscurs que les collectionneurs adorent mettre en avant... Dogfeet.

Le bassiste Dave Nichols, le chanteur Alan Pearse, le batteur Derek Perry et le guitariste Trevor Povey se sont d'abord réunis sous le nom de Chicago Max, suivi de brefs passages sous les noms de Sopwith Camel (à ne pas confondre avec le groupe basé à San Francisco), Malibou et Armageddon. Travaillant dans une veine blues-rock (tous les groupes du début des années 1970 ne trempaient-ils pas leurs doigts dans le genre), ils ont été signés par le petit Reflection Records, mais le label a immédiatement exigé un nouveau nom - d'où le changement pour les déplorables Dogfeet.

En tout cas, à mes oreilles, c'est loin d'être le cas. Produit par Andrew Cameron Milla, "Dogfeet", l'album de 1970 au titre astucieux, est étonnamment bon. Avec Povey écrivant tout le matériel, l'album est varié et agréablement discret. Pearse a une voix attrayante, tandis que la guitare de Povey est très efficace (regardez certains des effets qu'il utilise sur "Evil Women").

Musicalement, " On the Road " renvoie aux racines blues-rock du groupe, mais des morceaux plus longs comme " Now I Know ", la jolie ballade atmosphérique " Reprise " et " Since I Went Away ", d'inspiration occidentale, les distinguent de la plupart de leurs contemporains. Mais cela n'a pas eu d'importance. L'album disparaît sans laisser de trace, suivi de peu par le groupe.
Marios


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Message par alcat01 » sam. 19 nov. 2022 09:22

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L'album suivant de Robin Trower, "Go My Way", paru en 2000, est une pure merveille de paix mêlée de quiétude. Au cours des nombreuses années écoulées, il y a eu plusieurs sorties bien moyennes, mais Robin est en pleine forme à nouveau.
C'est une réussite indéniable! Trower offre un superbe mélange de Rock mature et de Blues harmonieux pour faire un album bien équilibré dont on ne peut se lasser. Les guitares sont magnifiques, avec toujours ce son unique. On retrouve ce style si caractéristique où la guitare gargouille, pulse des sons organiques pleins de profondeurs, car Robin n'a pas son pareil pour reprendre les techniques harmoniques 'Hendrixiennes' sans, toutefois, le plagier.
Il semble que Trower s'est totalement redécouvert en s'associant avec un groupe complètement différent. Sur cet album, tous les musiciens ne sont pas des accolytes très habituels. Avec l'aide de Paul Page et Richard Watts aux claviers et au chant, c'est sans conteste une de ses meileures réalisations. Robin fusionne le Blues avec le Rock psychédélique et il rapporte ses sons de guitare atmosphériques fournies par toutes ses pédales à effets pour créer un album encore trop sous-estimé.

Sur cet album, Robin démontre qu'il peut encore produire les sons et les utiliser à merveille. Ce petit bijou, chargé de beaucoup de puissance est alimenté par de nombreux "Trowerismes", ces petites choses entendues nulle part ailleurs, même parmi ses plus grandes créations. "Breathless", "Run with the Wolves", "Long Hard Game", et la chanson-titre sont les chansons les plus remarquables, mais aucune n'est mauvaise.

Ce disque est un peu décontracté, mais il rocke assez bien pour satisfaire les fans de longue date de Robin. Il montre sans hésiter le travail de guitariste de Robin et il fait un gros effort sur ​​les vocaux: Il se qualifie encore de chanteur, et de façon assez surprenante, il rend ce travail assez agréable car la plupart de ses vocaux sont acceptables, ce qui n'a, en soi, rien d'étonnant. Sa voix sonne surtout beaucoup mieux que sur "Someday Blues".
Comme cet album est relativement bluesy, sa voix, toujours proche de celle de Mark Knopfler, agrémente l'album tout en douceur. Ce n'est pas un mauvais chanteur, mais il faut un certain temps pour s'y habituer.
Son chant n'est pas son point fort mais certaines des voix les plus Rock ne sont pas, non plus, de grands chanteurs... Hendrix, Dylan ou Petty pour n'en nommer que quelques-uns. Mais le timbre de sa voix correspond vraiment à la musique jouée.
Malheureusement, bien que les vocaux de Trower se soient améliorés, ils ne sont pas assez puissants pour maintenir l'objectif éthéré plein de Soul sur la plupart des chansons alors que la voix de Richard Watts est bonne et bien adaptée au style de Trower.
Robin et Richard Watts se partagent les vocaux et les deux sont compétants- ils sonnent bien et l'essentiel est qu'ils soient expressifs.

Certains critiques se sont plaints aussi des vocaux Dylanesques de Richard Watts mais il se trouve que sa voix profonde paresseusement cool convient très hien à Trower. Ce style vocal surprend, mais les chansons bien écrites sont toutes chantées avec conviction, de sorte que le manque d'originalité des styles vocaux se fondent dans l'ensemble et l'impact des chansons prévaut. Les plaintes concernant les voix ne sont donc pas réellement pertinentes: Certains vocaux de Robin sont bons, d'autres moins bons, alors que l'autre chanteur, Richard Watts, lui, est bon.

Les chansons rafraîchissantes et mémorables sont très bien ficelées et bien écrites avec des mélodies qui s'incrustent en vous. Elles ont pour la plupart un rapport avec le désir spirituel.
"Go My Way" est un disque rempli de Soul qui a de très savoureuses parties de guitare. Il y a plusieurs endroits où le ton et le vibrato donnent toujours la chair de poule. Moins bluesy que ses dernières parutions, mais pas aussi Pop que son travail des années 80, il s'agit d'un album de chansons solides avec un travail de guitare stellaire. Le seul léger bémol est la qualité de la production assez décevante du disque.
Ce premier album studio de Blues Rock de Robin Trower en dix ans est un retour à une partie de son ancienne gloire et mieux que tout ce qu'il avait fait dans les années 80.
Ici il varie ses tonalités pour créer un effet beaucoup plus entêtant que ce qu'il avait fait depuis les années 70. Ce CD possède beaucoup d'influences. Utilisation d'accords inhabituels, rythmes funky, de beaux solos psychédéliques, et surtout - des paroles très matures et spirituelles; très spirituelles et édifiantes comme si Trower avait beaucoup réfléchi sur la religion.
Robin joue toujours avec beaucoup de cœur et d'âme. Son travail de guitare est du pur Trower et ses solos sont quasi inégalés et il nous emmène en voyage pour un grand tour avec "Go My Way".
Moins bluesy que ses dernières parutions, mais pas aussi Pop que son travail des années 80, il s'agit d'un album de chansons solides avec un travail de guitare stellaire. Le seul léger bémol est la qualité de la production assez décevante du disque et le jeu rythmique est plutôt indescriptible (où est le "Trower Groove"?).
Les chansons scintillent cependant encore du plus vif éclat: Cinq ou six morceaux, dont "Go My Way", "Too Much Joy", et "In My Dream", sont énormes, le reste de l'album est intéressant. Bluesy, jazzy, et même psychédélique. Dans l'ensemble, c'est un bon CD.
Encore mieux, des chansons comme "Into Dusk", "Run With the Wolves", et surtout, la chanson-titre en ouverture, avec leur groove "Little Wing" - "Third Stone From the Sun", auraient pu facilement se trouver sur "Bridge of Sighs".
Les airs plus lents comme "Into Dust", "On Your Own" et "In My Dream" sont de véritables ballades pur Trower.

Dès le premier titre, magnifique, de plus de 9 minutes "Go my Way" on retrouve cette inspiration dans cette longue composition où il développe un solo plein d'effets et presque planant sur une rythmique en mi-tempo. 11 titres, tous composés par Robin Trower, nous emmènent dans un blues profond aux sonorités orgasmiques.
L'album s'ouvre avec la chanson titre de neuf minutes, "Go My Way" où Robin utilise sa fameuse pédale wah-wah qui était sa marque de commerce pendant les années 70. C'est une grande chanson Blues Rock dans la veine classique de la musique à ses années 70 et Trower rocke même plus Hard qu'il ne l'a jamais fait avec son matériel des années 90. Un crochet tranquillement lancinant la préserve de paraître de longue haleine. Robin et le batteur déchirent littéralement - la jam entre eux pouvant certainement se poursuivre pendant longtemps. Trower s'étend vraiment dans cette chanson et c'est super pour faire le trajet avec lui. Il aurait dû faire ça il y a longtemps.
Vient ensuite "Breathless" qui est dans une veine différente. Elle ramène l'esprit de Jimi dans le mixage, mais elle aurait, peut-être, besoin de quelqu'un d'autre pour le chant pour la rendre meilleure.
"Into Dust" qui suit et est une chanson lente. Trower joue de la guitare sans fuzz. La voix de Richard Watts est plus qu'acceptable dans cette chanson. Il s'agit d'un effort très mélodique avec ses échos de "Little Wing" d'Hendrix et "Castles Made Of Sand".
Robin emprunte un style un peu plus Hard et rapide sur des chansons telles que "Run With the Wolves". Celle-ci trouve Trower de retour en territoire Blues Rock. Le duo vocal est, cette fois, un effort plus que crédible et "Run With the Wolves" sonne comme une sorte d'outtake de l'album "Caravan To Midnight"croisé avec "Third Stone From the Sun" d'Hendrix.
Le vif mid tempo Rock de trois minutes, "Too Much Joy" s'enveloppe également d'un rythme un peu plus lent avec juste une légère touche de Pop dans le Blues Rock, ce qui n'est pas une mauvaise chose. Les solos circulent librement dans cette chanson qui ressemble à un croisement d'un bon morceau de Dire Straits avec la voix et "All along the Watchtower" version Hendrix surtout à la guitare.
"Blue Soul" suit et nous ramène un peu aux albums de Bruce / Trower. Richard Watts grogne ses vocaux plus qu'il ne chante, ce qui lui donne ce feeling si courageux. Trower reprend sa wah-wah et il se dégage quelque chose de vraiment spécial au sujet de son jeu quand il utilise cet outil. C'est comme la différence dans ses solos (selon ses propres mots) quand il est passé d'une guitare Gibson à une Fender Stratocaster. "Blue Soul" est un R & B rappelant presque qu'il n'y a pas tant d'artistes que ça qui utilisent la pédale wah -wah de façon traditionnelle. Après une minute et 45 secondes dans ce titre, Robin Trower effectue un riff de wah-wah chargé de réverb hurlant qui fait froid dans le dos à chaque nouvelle écoute...
Vient ensuite "This Old World" qui est carrément un clin d'oeil au Dylan de la période Blonde On Blonde", ramène encore imparablement les comparaisons à la musique d'Hendrix style "Gypsy Eyes", mais il ne dépasse pas les clichés Blues Rock.
"On Your Own" est une chanson lente avec une sensation de rêve qui n'est rien comparée aux autres chansons de ce disque, mais ce n'est pourtant pas un morceau faible. C'est presque un duo entre la guitare et la voix de Richard Watts, et la section rythmique est non seulement très bien dans le fond. Il rappelle la chanson "Daydream" de 1973...
Et "Take This River" est comme un train fou qui va tout à coup passer pendant l'entracte... Elle renvoie au côté le plus traditionnel de son jeu mais plus Hard dans son Rock. La voix est très 'Knopfleresque'... Il semble que Trower a décidé de réutiliser les multi-couches habituelles de son travail à la guitare comme il le faisait dans les années 70. Trower excelle sur les ballades et les rocks psychédéliques un peu funky comme "Take This River" où la guitare s'épanouit entre les mots doux rêveurs et des contructions musicales uniques.
"Long Hard Game" qui est certainement la meilleure chanson, est plus bluesy que la plupart des chansons de cet album, et il est toujours bon d'entendre Robin plonger à fond dans le Blues. "Long Hard Game" a une mélodie bluesy funky jouée comme si l'esprit de Stevie Ray Vaughn les avait rejoint.
La dernière chanson de l'album, "In My Dream", est un blues-rock lent où les parties de guitare sont extrêmement émouvantes révélant de l'intérêt que Trower porte à B. B. King.

Cet enregistrement est donc très solide du début à la fin. Cela semble être le point culminant de tous les styles qu'il a joué au cours de toutes ces années.
Malheureusement "Go My Way" n'est pas le reflet exacte du niveau élevé du jeu que Trower atteint encore chaque fois qu'il monte sur scène car Trower n'est surtout pas un guitariste de Blues moyen, mais c'est un grand guitariste de R & B et probablement le meilleur guitariste psychédélique depuis Jimi.
Cet album est excellent et le dévouement de Robin à la musique et à ses fans est au-dessus et au-delà de tout autre et Trower prouve encore une fois qu'il est l'un des plus grands guitaristes de Rock Blues de tous les temps!

En conclusion, "Go My Way" est un retour bienvenu de la part de Trower.
Un robuste et louable Rock album.... physique, génial, 'old-school'. Hautement recommandé.


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Message par alcat01 » sam. 19 nov. 2022 09:24

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Highway est un groupe composé de Steve Murphy - Guitare, de Eric Bannister - Basse et de Dan Cammarata - Batterie
L'histoire du groupe a commencé en 1965 lorsque deux groupes de Fairmont, The Pacers et The Corvairs, ont formé The Epicureans qui a évolué en Highway. Aujourd'hui, le Murphy Brothers Band est devenu la dernière formation de Highway. Consultez l'historique visuel du groupe et envisagez d'acheter un album du Murphy Brothers Band. L'album Highway est un excellent exemple de blues rock américain du milieu des années 70, par un talentueux trio de guitaristes. Une musique aussi bonne que celle-ci est rare de nos jours.
L'album original, sorti en 1975 au Minnesota, a été tiré à 500 exemplaires et est devenu un disque très recherché par les collectionneurs de heavy, psycho et blues. La musique de ce trio orienté guitare est un heavy rock influencé par le blues avec un travail de guitare exceptionnel et varié qui touche au "feeling westcoast-jam". Les compositions, le plus souvent longues, avec des voix mélodiques, rappellent parfois un mélange de Westcoast Rock des années 70 et de hardrock pur et dur, comme les trucs d'Ufo, Jeff Liberman, Copperhead, B.Ö.C. des années 70.
Il s'agit d'un très bon album réalisé en 1975 bien qu'il sonne par endroits comme s'il avait pu sortir plus tôt. Du bon psycho-rock avec beaucoup de rôles de batterie, ressemblant parfois à ceux des "Who", avec beaucoup de changements d'accords et des basses dansantes.
Véritablement très bon album, publié à titre privé en 1975 (avec un très bon son et une production aussi bonne, bien qu'un peu grossière) du trio américain jouant dans un rock à guitares lourd à consonance européenne dans un climat très précoce de Wishbone Ash et Thin Lizzy (mais sans deux guitaristes jouant à l'unisson...) - il n'y a pas d'exagération dans ces groupes et les fans seront ravis. Les compositions sont très bonnes, savoureuses et le vinyle malheureusement trèèès cher !
Cet album entièrement original a été enregistré en 1975 au Westminster Studio, à l'extérieur de Fort Dodge, Iowa. Seuls 500 exemplaires ont été édités et mis en vente. En 1985, le guitariste de Highway Steve Murphy a reçu un appel d'un collectionneur de la région de Chicago, qui s'est montré très intéressé par cet album rare. En fait, Steve Murphy a reçu des demandes de renseignements sur cet album dans le monde entier. L'album a acquis un statut légendaire, car il a été "piraté" dans une édition limitée à 300 exemplaires. Le bootleg ressemble beaucoup au pressage privé original, mais il n'a pas été réalisé à partir de bandes maîtresses, et les crédits d'écriture et de musiciens n'apparaissent pas sur la pochette de l'album.

Cet album incroyable, fantastique chansons longues et mélodies, est le genre de son qui laisse la première audience depuis le gars qui se lie dans le son 70's mâchoire relâchée. Le son est brut et l'impression d'avoir été enregistré en une seule prise. Les gars qui ont apprécié le "Josephus", "Grand Funk" et "Led Zeppelin" va certainement beaucoup profiter de ce groupe. Il s'agit d'un autre super groupe qui, malheureusement, pas la vengeance, aujourd'hui Steve dirige le Murphy Brothers Band en 2005 et a été nommé pour le prestigieux Minnesota Rock and Roll Hall of Fame. Vous pouvez télécharger qui est un autre qui porte notre sceau de qualité. J'aime beaucoup ce pétard, j'espère que vous l'apprécierez aussi.
OldBitch


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Message par alcat01 » sam. 19 nov. 2022 11:10

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Sur les quatre premiers morceaux de "Skin N Bone" de Savoy Brown, paru en 1976, seulement "This Day Is Gonna Be Our Last" est véritablement de bonne qualité, un Blues lent avec de beaux chants et un superbe jeu de guitare.

Heureusement, les choses finissent mieux vers la fin avec deux morceaux de construction éprouvée de la technique de Simmonds: le studio et le live jam boogie.
Le morceau titre est un Rock mid-tempo de passionnés de sept minutes et demie, avec Simmonds et un maître des claviers. Paul Raymond se transforme en effet en une magnifique virtuose, tandis que la section rythmique composée de Ian Ellis à la basse et de Tommy Farnell à la batterie joue de façon magistrale.
Enfin, Savoy Brown est et a toujours été un très formidable groupe de scène, et "Walkin' And Talkin'" est un charmant Blues de plus de treize minutes joué devant un auditoire complètement conquis.
Kim et Paul se partagent les voix sur ce morceau, la preuve que le groupe continue à faire une excellente musique en live.

Le résultat est un album louable, alors que Kim poursuit sa recherche de l'insaisissable muse, qui ne reviendra en force qu'avec le néo-classique de 1981 "Rock 'N Roll Warriors".

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par Punker paname » sam. 19 nov. 2022 11:40

Mentions spéciales pour Dogfeet et Highway et cinq Love Mauve de la journée :love1: :love1: :love1: :love1: :love1: c'est comme ça que je note mes craqueries musicales et chouettes découvertes, donc encore merci pour les découvertes Alcat 01

Bref tout à fait le genre de groupes et de sonorités Heavy Rock Heavy Psych Blues rock, des Obcurs Merveilleux comme dirait un de mes pote guitariste de Doom, très friand lui aussi de ce genre de groupes et de disques rares des années 70 oubliés à tort.
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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » sam. 19 nov. 2022 13:15

Punker paname a écrit :
sam. 19 nov. 2022 11:40
Mentions spéciales pour Dogfeet et Highway et cinq Love Mauve de la journée :love1: :love1: :love1: :love1: :love1: c'est comme ça que je note mes craqueries musicales et chouettes découvertes, donc encore merci pour les découvertes Alcat 01

Bref tout à fait le genre de groupes et de sonorités Heavy Rock Heavy Psych Blues rock, des Obcurs Merveilleux comme dirait un de mes pote guitariste de Doom, très friand lui aussi de ce genre de groupes et de disques rares des années 70 oubliés à tort.
Je suis content de te faire découvrir tout ça!
Quand je pense qu'il y en a tellement d'autres qu'on ne connait pratiquement pas!

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » sam. 19 nov. 2022 14:17

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L'histoire de Hawk mérite d'être racontée:
Hawk : un projet musical à succès d'influence Glam né en Californie en 1984 à l'initiative du virtuose de la 6-cordes Doug Marks, un professeur de guitare qui, au début des années 80, a décidé de passer des paroles aux actes en se jetant dans la mêlée des groupes qui se pressaient alors sur le Sunset Strip. Mais le mode de vie typique de (certains) rockeurs ne convient pas forcément à tout le monde, et finalement Doug, après avoir autoproduit un excellent album de Class Metal, a décidé de retourner derrière le bureau de sa propre école de rock et de se consacrer à plein temps à l'enseignement.
Hawk était un groupe aux caractéristiques atypiques dans la scène Glam Metal américaine de la première moitié des années 1980. Pas tant pour leur look tape-à-l'œil, absolument conforme aux modèles en vogue à l'époque, mais pour l'approche stylistique/musicale et la clarté d'intention qui caractérisent leur bref parcours artistique.
Pour commencer, les musiciens qui ont participé aux deux incarnations de Hawk avaient un bagage technico-instrumental d'un respect absolu, sans doute supérieur à celui de nombreux autres groupes qui, dans ces années-là, se disputaient l'attention du public et des grandes maisons de disques au son de riffs et de refrains hymniques.
Tout a commencé par l'idée d'un virtuose de la 6-cordes : Doug Marks, un émule en herbe des héros de la guitare du calibre d'Yngwie Malmsteen, Randy Rhoads et Eddie Van Halen.
Caractéristiquement, Doug a toujours été un perfectionniste, convaincu que la réussite d'un projet peut dépendre non seulement de son propre dévouement à la cause, mais aussi et surtout du niveau de professionnalisme des collaborateurs dont on s'entoure.
Bref, tout le contraire du prototype incarné par ces groupes qui se proclamaient fièrement rebelles sans cause et qui, dans la Californie ensoleillée des années 80, ont eu le vice de faire passer les excès d'un mode de vie de rock star avant l'équilibre qui aurait dû inspirer leur comportement professionnel.
Marks, comme vous le verrez, était d'une autre trempe.
Originaire de Denver (Colorado) où il gagnait sa vie en donnant des cours de guitare privés pour 5 dollars de l'heure, il a déménagé avec sa femme à Los Angeles au début des années 1980, certain de trouver un environnement plus propice à ses ambitions de rockeur.
Une fois arrivé en Californie et afin de sortir de l'impasse financière, Doug décide d'avancer dans deux directions, en miroir l'une de l'autre : lancer un cours de guitare par correspondance afin de continuer à donner des leçons à ses anciens élèves de Denver et, en même temps, faire circuler son nom de professeur de guitare sur le circuit des musiciens locaux, non sans avoir acheté quelques espaces publicitaires ad hoc dans quelques magazines spécialisés.
À l'époque, la demande du marché pour un jeune guitariste à Los Angeles ne manquait pas, mais ce sont les ressources de M. et Mme Marks qui étaient insuffisantes pour faire décoller le projet, et souvent, pour commencer à gagner de l'argent, il faut d'abord commencer à dépenser.
Les intuitions de Marks se sont avérées exactes et il n'a pas fallu longtemps à ce guitariste talentueux pour transformer sa vocation d'enseignant en une véritable entreprise.
En peu de temps, Marks a non seulement acquis une indépendance financière, mais il est aussi devenu populaire précisément grâce à ses leçons de guitare vendues d'abord sur cassette, puis sur VHS et enfin, encore aujourd'hui, sur DVD et via le web : nous parlons de Metal Method (environ 1 million d'exemplaires vendus depuis 1982, selon une interview que Marks lui-même a accordée à Stevie Rachelle de Metal Sludge).
La sécurité financière désormais acquise a non seulement permis au guitariste de quitter le petit appartement de la banlieue de Van Nuys pour un autre, beaucoup plus grand, à Woodland Hills, dans la vallée de San Fernando, mais aussi d'avoir l'esprit tranquille pour enfin consacrer du temps et de l'énergie à la recherche d'un groupe qui puisse rendre justice à ses aspirations.
Cependant, les premières auditions ne se sont pas très bien passées.
L'écart de préparation technique et surtout de motivation personnelle était trop grand entre Marks et ces groupes de rock en herbe, souvent animés par des priorités plus frivoles et pas toujours pertinentes pour le domaine de la musique.
C'est donc la conviction de ses propres moyens et la passion de la virtuosité du futur fondateur de Hawk qui ont fait de lui une telle mouche blanche dans le circuit underground de la scène Glam Metal américaine qui l'ont convaincu de jeter son dévolu sur un projet personnel, afin de pouvoir en contrôler tous les aspects.
Centrée sur les compétences d'un guitar hero, la proposition musicale visée par Marks ne pouvait être trop superficielle et facile, mais devait être articulée de manière à permettre au guitariste du Colorado d'exalter ses capacités sans que cela ne ressemble à un simple exercice de style.
Pour cette raison, la structure des chansons écrites par Marks pour son Hawk et incluses dans l'unique album sorti se rapprochait beaucoup des standards d'un Class Metal aux traits parfois épiques, mais non redondants : il s'agissait donc d'un genre musical proche parent du glam metal, mais certainement plus mature, moins hymnique et très souvent caractérisé par des arrangements et une production plus sophistiqués.
L'image du groupe, avec ses tonalités suffisamment ambiguës, a suffi à le ramener à des positions glamour, comme mentionné au début.
Doug Marks est directement responsable de la mise en lumière des causes précises qui ont déterminé l'adoption d'un look androgyne et, comme il arrive souvent, derrière les choix importants qui ont un impact sur le côté purement esthétique d'une proposition artistique, se cachent les suggestions d'une femme, dans ce cas l'ancienne Mme Marks.
Ainsi, Marks confirme qu'à l'époque, l'utilisation du maquillage était un passage à la mode presque obligatoire pour quiconque voulait jouer un quelconque type de hard rock mélodique et avait des ambitions contextuelles de croissance commerciale.
Hawk, à la lumière de ces considérations, peut être défini comme des clones de Motley Crue (en ce qui concerne la présence sur scène) qui s'apparentent à Dokken ou au tout premier Ratt, mais avec un style de chant plus Metal que Glam.
Arrivé à ce point, la brève histoire de Hawk peut être divisée en deux parties distinctes.
Le premier présente ce qui était l'embryon initial du groupe qui a pris forme à la fin de l'année 1984 et s'est consacré à une intense activité live afin de se constituer un public fidèle.
Le quatuor se compose du chanteur Charlie Wayne Morrill (ex-High Times, Black Knight et plus tard dans Platinum Rose), de Doug Marks à la guitare, de Lonnie Vincent Miller à la basse (également dans High Times et plus tard dans King Kobra and the Bullet Boys) et enfin de Scott Travis un jeune batteur de Virginie (et futur membre de Judas Priest, Racer X, Saints or Sinners/ The Scream et Fight).
Travis a remplacé le batteur précédent, Glenn Burtis (anciennement Lita Ford), grâce à l'insistance de la femme de Marks, qui était entre-temps devenue le manager du groupe et avait entrevu d'importantes qualités techniques chez Travis.
Cette formation n'a pas duré longtemps et a disparu des radars à la fin de l'année 1985, lorsque Hawk s'est dissous à la demande de Marks à la fin du " Anywhere there's Electricity Tour ", qui avait fait le tour de diverses régions de la Californie du Sud, culminant le 11 novembre dans un spectacle à guichets fermés au Roxy Theatre à Hollywood, qui peut aujourd'hui être visionné dans son intégralité sur la chaîne YouTube.
Avant de se dissoudre, ce line-up Hawk a eu le temps d'enregistrer une démo 10 titres pour Atlantic Records qui ne verra le jour que bien des années plus tard, grâce à une précieuse réédition par FnA Records, basé à Nashville.
Les raisons de la rupture ont été dictées par le style de vie exagéré de rock-star vers lequel les autres membres du groupe semblaient se diriger, ce qui ne correspondait pas au caractère calme du guitariste, qui était également heureux en ménage à l'époque.
Les membres survivants ont essayé de continuer sous le nom de New Hawk pendant un certain temps et ont recruté le guitariste Marq Torien, mais Marks a immédiatement mis son veto à l'utilisation du surnom car il ne considérait pas que son expérience était terminée.
C'est alors que Torien, Miller et Morrill rejoignent King Kobra et forment plus tard the Bullet Boys, tandis que Travis a déjà quitté le groupe pour Racer X.

C'est ici que commence la deuxième et dernière partie de l'histoire, avec un line-up complètement différent du précédent, qui conservera le nom de Hawk et verra Marks auto-produire un album sorti en 1986.
Le guitariste, qui s'occupe aussi personnellement des parties de basse dans le studio d'enregistrement, s'appuie sur les excellentes baguettes du métronome Matt Sorum (un talentueux homme de session qui finira plus tard dans Guns n' Roses) et sur le timbre de voix puissant du chanteur David Fefolt, originaire de Pittsburgh, où il avait joué dans Valhalla.
Aux claviers Steve Ayola et David Tolley.
Produit par Doug Marks lui-même et par les maîtres mixeurs Duane Baron (Jetboy, L.A. Guns, Kix, Britny Fox, Tangier) et Alex Woltman (Motley Crue, Lizzy Borden, Malice), Hawk sortira sur le petit label fondé par le guitariste : Metal Methods.
L'album, dont la couverture a été conçue par la femme de Marks, a été enregistré aux Pasha Sound Studios à Hollywood, dont les salles avaient déjà accueilli des groupes comme WASP et Quiet Riot, et où Hawk a rencontré un jeune groupe local occupé à enregistrer un EP "live", qui s'intitulera plus tard Live like a Suicide.
C'était Guns n' Roses.
Une fois les enregistrements terminés, cette deuxième formation de Hawk s'est dissoute sans laisser de trace.
Les raisons pour lesquelles Marks a abandonné le projet qu'il avait créé si rapidement peuvent être attribuées au fait que le cours Metal Method avait maintenant pris des proportions importantes et que le guitariste n'avait pas envie de mettre de côté ce qui devenait une source importante de revenus.
Pour cette raison, 3 Hawk ont pris des chemins différents.
La postérité se retrouve avec un bel album de Class Metal du même nom, où la conscience de soi et un excès de perfectionnisme règnent en maître.
Les géométriques Rules of the Night et Tell the Truth, sont les deux faces d'une même pièce et représentent les meilleurs moments de l'album, avançant nonchalamment sur des chemins suffisamment durs mais mélodiques, dans la meilleure tradition Dokkenienne.
Fades so Fast et Into the Sky s'enorgueillissent de claviers d'ouverture, dont la présence, jamais trop envahissante, adoucit un tapis sonore incisif et compact, interrompu seulement par les solos magistraux de Marks.
Can't Fall in Love rappelle certains passages de Out of The Cellar de Ratt (notez les similitudes entre ce titre et le rapide I'm Insane de l'album Out of the Cellar).
Le timbre vocal de Fefolt est cependant moins aigu et sale que celui de Stephen Pearcy, le chanteur de Ratt, et se rapproche des tons plus profonds et plus puissants des chanteurs du style Ronnie James Dio.
La brûlure autoritaire de Witches, déjà présente dans la bande démo de 1985, réaffirme l'élégance et le souci du détail typiques de la proposition de Hawk, démontrant qu'il est possible d'être puissant sans paraître évident.
La performance vocale de Fefolt est excellente, tant d'un point de vue interprétatif que technique (son extension vocale est remarquable).
Le grand final de l'album est confié au mid-tempo Perfect day, dans lequel Marks, sans en faire trop, montre son goût élégant pour la guitare au service de la mélodie générale qui soutient l'ensemble du morceau.
Un album atypique ce début de Hawk, caractérisé par un son plus essentiel et plus classe que la plupart des autres œuvres sorties à cette période, avec des connotations plus festives et hymniques.
Avec le recul, Marks regrette de ne pas avoir donné suite à ce travail, même s'il n'exclut pas que le nom de Hawk puisse à l'avenir voler haut dans le ciel du rock américain.

Hawk, avec son seul album, légèrement éloigné des canons classiques du Glam metal en vogue ces années-là, a réussi à bien témoigner de la vivacité d'un genre qui n'offrait pas toujours de multiples repères liés à différents styles musicaux, même s'ils pouvaient être ramenés à des matrices communes.
Franco Brovelli

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