à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Pour y papoter, parler de ce que vous écoutez en ce moment, délirer, s'amuser...
Avatar du membre
alcat01
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 7669
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 20:51

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » lun. 28 nov. 2022 20:03

Image
Couldn't Stand the Weather est le deuxième album acclamé par la critique de Stevie Ray Vaughan et Double Trouble . L'album présente un mélange égal de compositions originales et de reprises, toutes exécutées magistralement par l'interprétation originale de Vaughan et compagnie du boogie blues classique de style texan. Alors que l'album a été composé à la hâte après une frénésie d'enregistrements et de tournées au cours de cette année, l'énergie fougueuse fonctionne parfaitement dans cet instantané de 1984 de l'éclair musical.
Après le succès de Texas Flood , le groupe retourne en studio en peu de temps pour enregistrer une suite. Couldn't Stand the Weather a été enregistré pendant une grande partie de janvier 1984 avec les producteurs Richard Mullen, Jim Capfer et John Hammond à la Power Station de New York.
L'album commence par l'instrumental "Scuttle Buttin'", une pièce upbeat qui prépare le terrain pour la chanson titre. "Couldn't Stand The Weather" présente un riff définitif et indélébile avec des arrêts stratégiques dirigés par Layton entre les deux lors de l'intro délibérée de la chanson. La chanson proprement dite a un excellent mouvement rythmique et des changements d'accords bien placés sous une voix mélodique, ainsi que deux pistes dos à dos qui mettent en valeur l'incroyable talent de Vaughn. Vient ensuite la reprise d'Eddie Jones "The Things (That) I Used to Do", un blues lent traditionnel avec une apparition en tant qu'invité du frère de Stevie, Jimmie Vaughn, fournissant des coups de guitare rapides entre chaque ligne vocale.

Un véritable point culminant est l'interprétation de "Voodoo Chile (Slight Return)" de Jimi Hendrix, qui conserve une grande partie de l'ambiance psychédélique de l'original tout en ajoutant des cheveux et avec un peu plus de clarté technique. Cette version commence par le couplet avant d'entrer dans un jam prolongé avant d'atteindre le couplet suivant. "Cold Shot" donne le coup d'envoi de la deuxième face en tant que morceau accessible pour le public pop / rock construit sur un riff de guitare simple mais accrocheur qui complète et contraste à la fois la voix douce et réservée de Vaughn.
L'album s'amincit un peu à travers ses trois titres de clôture. "Tin Pan Alley" commence par une longue intro, mais cette chanson dans l'ensemble n'est pas aussi dynamique et semble être une occasion manquée pour ce morceau de plus de neuf minutes. Le "Honey Bee", beaucoup plus court, revient au blues upbeat, avec des paroles légèrement idiotes, car il incorpore du rock de style années cinquante au style de blues distinct, tandis que Shannon ajoute de superbes motifs de basse. "Stang's Swang" est un instrumental cool et jazzy avec les invités Fran Christina à la batterie et Stan Harrison au saxophone sous les projecteurs, alors que Vaughn joue juste des accords de guitare compétents pour un épilogue globalement étrange mais intéressant du disque.

Couldn't Stand the Weather a atteint le Top 40 du Billboard 200 et a conduit à une tournée mondiale à l'appui de l'album. Dans une interview à l'époque, Vaughan a déclaré que son objectif pour l'avenir était de «continuer à jouer de tout notre cœur. Tu sais, j'aime le blues. Qu'y a-t-il d'autre?"
Classic Rock Review


Avatar du membre
Cooltrane
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 2681
Enregistré le : mer. 31 juil. 2019 14:18
Localisation : La Cambre

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par Cooltrane » lun. 28 nov. 2022 20:20

Pour SRV, je m'arrête aux deux premiers. Après, cela perd pas mal d'allant.

Je l'ai vu 5 ou 6 fois à Toronto, dont une avec une visite en coulisse, où il s'intéressait un peu trop à ma splendide future blonde :faché2: . Heureusement qu'un plateau de ligne de coke est passé à portée de son museau renifleur, :mdr2: pour me permettre d'exfiltrer l'objet de nos convoitises respectives, avec l'aide de Tommy Shannon (bassiste, qui nous avait fait rentrer pour récupérer le chapeau de la belle.


alcat01 a écrit :
lun. 28 nov. 2022 18:46
Punker paname a écrit :
lun. 28 nov. 2022 16:26
Le premier album, "Marsupilami", a été enregistré en Juin 1969 aux Sound Techniques Recording Studios, juste à côté de King Road à Londres, et il fut publié en Avril 1970.
Vraiment original comme Prog voire Psyc Prog avec cette utilisation de Flutes et de percussions à la limite du Free Jazz - je suis en train d'écouter au moment où j'écris ce Post la vidéo proposée parAlcat 01 , vraiment encore merci pour cette découverte :super:

En tous cas ils n'auraient pas déparé plus tard dans les années 80-90 sur les catalogues des labels Neo Psychédéliques comme Delerium Records ou sur le fanzine Psych Prog Ptolemaic Terrascope de Phil McMullen qui organisait les festivals Neo Psych Terrastock de 97 à 2008

https://www.terrascope.co.uk/

Pour celles et ceux que ça intéresserait ici eurs deux Lp's ont été réédités en Vyniles en 2021 officiellement et moins officiellement plusieurs fois jusqu'en Russie

https://www.marsupilami-band.co.uk/

https://www.marsupilami-band.co.uk/history/
J'ai le second album et je vais l'écouter un de ces jours!
A vérifier, mais il se pourrait que j'aie encore les deux album du Marsu en CD encore cellophanés (on me les a donné alors que je venais de les acheter +/- 2 mois avant).

si cela intéresse qq'un.

Avatar du membre
alcat01
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 7669
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 20:51

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mar. 29 nov. 2022 08:06

Image

Le 11 Mai 1981 voit paraître le premier disque de la série des albums de guitare "Shut Up ‘n Play Yer Guitar".
Un deuxième, "Shut Up ‘N Play Yer Guitar Some More", et un troisième, "Return Of The Son Of Shut Up ‘N Play Yer Guitar", suivront rapidement.
Cette collection a été conçue après que Zappa ne mette de côté l'album live, "Warts and All", et deux pistes destinées à cet album apparaissent sur cette série.
Sortis en albums séparés en Mai sur Barking Pumpkin Records, ce projet a ensuite été réédité en coffret triple album en 1982.

Frank Zappa n'a jamais goûté les paroles des critiques musicaux. C'est d'ailleurs grâce à cette aversion pour la caste journalistique qu'il produisit cet album, d'abord sous forme de trois disques séparés, envoyés par correspondance par le biais de sa propre société Barking Pumpkin.
Un critique, un jour, lui fit le reproche de trop parler sur scène et de ne pas jouer assez de musique, ce à quoi Zappa répondit par cet album, regroupant vingt solos de guitares, soit près de deux heures de musique sans paroles.
Ils ont été sélectionnés sur une période de quatre ans, avec une place de choix pour trois solos issus du titre "Inca's Roads" qui ont la particularité d'avoir été joués le 17, 18 et le 19 Février 1979, démontrant ainsi tout le talent de guitariste de Frank Zappa, dans sa capacité de renouvellement quasi-quotidien.
Il fait à nouveau un pied-de-nez à la critique dans son titre "Packard Goose", dans l'album "Joe's Garage" (All them rock 'n roll writers is the worst kind of sleaze; Selling punk like some new kind of English disease).

L'album se compose donc uniquement de pièces instrumentales et des solos improvisés, en grande partie réalisée à la guitare électrique. Il est, cependant, entrecoupé de brèves observations verbales entre les pistes, dont beaucoup ont été prévues à l'origine pour l'album mis au rebut "Läther".

Chaque disque est intitulé après une variation sur le nom de l'album, qui est partagée avec la chanson titre trouvée sur chaque disque respectif.
La plupart des solos sur l'album ont été récoltés à partir des spectacles de chansons précédentes de Zappa. Si les trois pistes du titre sont dérivées des interprétations successives de "Inca Roads", divers autres solos ont été pris à partir des lectures de "Conehead", "Easy Meat", "The Illinois Enema Bandit", "City of Tiny Lites", "Black Napkins", "The Torture Never Stops", "Chunga's Revenge", et "A Pound for a Brown on the Bus".
"Ship Ahoy" était le coda d'une performance de "Zoot Allures", la première partie de ce qui apparaît sur "You Can't Do That on Stage Anymore, Vol. 3".
La dernière piste, "Canard du Jour", est un duo avec Zappa au bouzouki électrique et Jean-Luc Ponty au violon baryton datant de la session de studio de 1972.
A noter que certains des solos de ces albums sont présentés sous forme écrite dans 'The Frank Zappa Guitar Book' rédigé en collaboration avec Steve Vai.

Après le succès de l'album, Zappa décida de rééditer en coffret avec des illustrations différentes (avec les couvertures originales des LPs Américains désormais utilisées comme manchons intérieurs) et avec des notes incluant une critique de l'édition originale en trois volumes.

Il a été publié en CD par Rykodisc en 1986 comme un double CD et de nouveau en 1995, en coffret de trois disques.
Il y a une croyance largement répandue qui stipule que l'ordre des pistes "Shut Up 'n Play Yer Guitar" et "Shut Up' n Play Yer Guitar Some More" ont été échangées sur l'ensemble de deux disques; en fait, ce n'est pas le cas. La source de la confusion peut être la couverture verso du double CD, qui indique une permutation des deux pistes. Le livret intérieur, cependant, énumère les pistes dans l'ordre correct, et les timings et le contenu de la piste réelle confirment que "Shut Up 'n Play Yer Guitar" (05:38) est sur le disque 1 et "Shut Up' n Play Yer Guitar Some More" (06:53) est sur le disque 2.

Les albums individuels et le coffret ont été bien accueillis par la critique, et Zappa a ensuite produit deux albums se concentrant uniquement sur la musique à base de guitare: "Guitar" (1988) et "Trance-Fusion" ( à titre posthume publié en 2006).
En outre, Zappa a assemblé la compilation "The Guitar World According to Frank Zappa" pour Guitar World magazine.


Avatar du membre
alcat01
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 7669
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 20:51

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mar. 29 nov. 2022 08:10

Image

J'ai retrouvé le second disque de Marsupilami!

Marsupilami continua à enregistrer avec un second album en 1971, intitulé "Arena". Il fut enregistré au Tangerine Studios en 1970 et produit par Peter Bardens de Them et de Camel.

"Arena" est un concept album qui continue dans la même veine apocalyptique que le précèdant.
Après avoir lu 'Those about to die' de Danniel P. Mannix, Leary fit équipe avec Bob West, l'ami, l'artiste et aussi parfois le roadie, pour mettre ensemble les paroles et la musique.

"Arena" établit un libre parallèle entre la chute de l'Empire Romain et le déclin de la civilisation occidentale, mais avec de l'espoir à la fin.
Bob West étant le premier fan et le porte-parole du groupe dans ces années-là, il fut donc également roadie occasionnel et plus important encore, il fit équipe avec Leary pour travailler sur le concept album ''Arena".

Malheureusement, Marsupilami se sépara à l'Eté 1971 et le groupe joua un concert d'adieu au Classic Cinema à Taunton un dimanche après-midi en Septembre devant une salle comble.


Avatar du membre
nunu
Modérateur
Modérateur
Messages : 8823
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 17:47

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par nunu » mar. 29 nov. 2022 08:55

Ils ont même pas appelé un de leur disque Houba, Houba. Je suis décu :hehe:

Avatar du membre
Harvest
Modérateur
Modérateur
Messages : 1636
Enregistré le : mer. 31 juil. 2019 18:58

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par Harvest » mar. 29 nov. 2022 10:51

Merci Alain pour les Zappa. J’ai replongé dedans. Le coffret Shut up est superbe. M’en suis jamais lassé. :chapozzz:

Avatar du membre
Punker paname
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 5623
Enregistré le : dim. 6 sept. 2020 21:53
Localisation : Planete terre

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par Punker paname » mar. 29 nov. 2022 11:37

L'histoire de Atlanta Rhythm Section commence à Doraville, dans la banlieu d'Atlanta, en Géorgie, une petite ville située au nord-est d'Atlanta, en 1970.
L'ingénieur du son d'Atlanta, Rodney Mills, avait construit un nouveau studio à Doraville avec le soutien de l'éditeur de musique Bill Lowery, le producteur compositeur manager Buddy Buie, et l'auteur compositeur et guitariste JR Cobb.
Le studio fut baptisé Studio One et deviendra l'un des studios prééminents dans la région d'Atlanta au fil des ans, avec des artistes comme Al Kooper, Lynyrd Skynyrd, Joe South, Bonnie Bramlett, Dickey Betts, BJ Thomas et Billy Joe Royal qui y ont enregistré.
The Atlanta Rhythm Section qui est un acteur majeur de la scène rock sudiste se forme tout d'abord et tout naturellement comme le groupe maison du Studio One. Buie et Cobb avait fait partie auparavant du groupe The Classics IV, connu pour ses Hits comme "Spooky", "Stormy" et "Traces".
Ça m'a l'air typiquement Américain comme phénomène mais on ne dira jamais assez l'apport énorme dans les musiques populaires U.S, de certains Studios d'enregistrements qui avaient de véritables équipes de super Musiciens sous la main pour épauler de jeunes groupes et musiciens qui enregistraient chez eux, citons quelques exemples comme ceux de la Motown, des légendaires Sun Studio de Stax studio et de l'Ardent Studios à Memphis, du Muscle Shoals studio à Sheffield, Alabama. ou encore plus récemment ceux de Daptone Records à New York ou de Third Man Records de Jack White à Nashville
Joyeux Mondialiste Droit de l'Hommiste et Internationaliste convaincu, amateur d'étrangetés Vinyliques tournant en 33 et 45 tours en provenance des quatre coins de la planète et des 7 continents

Avatar du membre
alcat01
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 7669
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 20:51

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mar. 29 nov. 2022 13:45

Image
Pour son album "Patchwork Électrique", Paul Personne a fait appel à des musiciens internationaux parmi les plus courtisés dont les batteurs Magnuss Persson (Eagle Eye Cherry), Larry Mullins (Iggy Pop) et Dane Clark (John Mellencamp). Il a aussi fait appel au scratcheur DJ Sya Styles, et à côté de son parolier habituel, Boris Bergmann, il faut aussi noter la présence de Hubert-Félix Thiéfaine comme co-auteur de deux titres ("Exit of Eden", "La Beauté du blues").

Faisant suite à Instantanés et à Route 97, Patchwork Électrique est une nouvelle réussite artistique. Les climats bluesy sont évidemment omniprésents, et les lignes de guitares d'une limpidité qui, comme à l'habitude, évoquent le Clapton des grandes années ; mais Personne franchit cette fois une nouvelle étape vers le rock ("J'roule", "Comment") et, plus étonnant, vers le hip hop comme en témoigne la présence de DJ Sya Styles sur le passionnant "La Beauté du blues". Par ailleurs, le compositeur s'est ici entouré de paroliers haut de gamme (le fidèle Boris Bergman et Hubert-Félix Thiéfaine). --Philippe Margotin

Paul Personne laisse quelque peut tomber le blues pour ce nouvel album qui navigue sur un rock puissant toutes guitares dehors ! de « J’Roule » qui s’illustre par la rapidité de son tempo à « Comment » ou « Longue Durée » qui impressionnent avec leur climat obsédant, nous passons par « La Beauté Du Blues » (écrit avec Hubert-Félix-Thiéfaine) aux arrangements hip hop grâce aux interventions du scratcheur DJ Sya Styles. Si Paulo a beaucoup d’inspiration, le parolier, Boris Bergman, qui le suit depuis plusieurs albums, a aussi écrit quelques bons textes « Ballade Pour Un Idiot » ou « Longue Durée ». Mais ce qui épate l’auditeur c’est la facilité du guitariste à délivrer des parties de guitare extraordinaires plein de feeling et de conviction bien soutenues par une rythmique percutante. Paul Personne continue son chemin du blues et du rock avec l’assurance des plus grands. Un album énergique au son parfait !
gégé-blues


Avatar du membre
alcat01
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 7669
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 20:51

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mar. 29 nov. 2022 15:55

Image

Sans se laisser décourager, neuf mois après "Loose", trois des membres du dernier Crazy Horse remettent ça pour un troisième album, "At Crooked Lake" qui voit le départ de Whitsell et Blanton et l'arrivée des frères Rick (chant, guitare rythmique, banjo) et Michael Curtis (chant, piano, orgue, guitare et mandoline).
Cette formation se révèle être meilleure que la précédente, mais encore loin de celle d'origine. Et, comme les chanteurs et auteurs-compositeurs sont nouveaux, il semble que Crazy Horse soit encore (et toujours) un groupe différent.
Les frères Curtis sont des artistes compétents, en particulier Rick, qui écrit ou co-écrit cinq des dix sélections et il chante d'une voix légèrement geignarde tout en contribuant à la guitare rythmique et au banjo.

"At Crooked Lake" est le deuxième album que Crazy Horse a publié sur le label Epic Records en 1972, et seule la présence continue de Talbot et Molina justifie le nom de Crazy Horse car l'album est à nouveau essentiellement le début d'un nouveau groupe. Pourtant, leur utilisation du nom est probablement une bien mauvaise idée, car il sera toujours associé à Danny Whitten et au groupe de soutien de Neil Young, même quand ils auraient probablement voulu rebondir.

Malgré un line-up inconstant, "At Crooked Lake" est un album remarquablement fort et cohérent. Il se révèle être un album de Country Rock West Coast teinté de Psyché accompli qui soutient la comparaison avec d'autres groupes tels que Buffalo Springfield, Poco, Pure Prairie League et même the Eagles, quand ils étaient un groupe de Country Rock.

"At Crooked Lake" est, en fait, un très bon album largement sous-estimé, comme le précèdent.
Cette nouvelle formation leur donne certaines qualités instrumentales très variées, en particulier certaines diapositives vraiment savoureuses jouée par le rescapé de l'album précédent, Greg Leroy, et quelques apparitions du violoniste Bobby Notkoff (un compère de Talbot et Molina quand ils jouaient dans the Rockets) et le pedal steel guitariste Pete Kleinow.
Stylistiquement, c'est un grand mélange de Hard Rock Garage, de Country Rock, de Folk et de Psychédélisme.
Quelques chansons en particulier sont dignes de grands éloges, car elles montrent le gros potentiel de ce line up. Le claviériste Michael Curtis a composé quelques morceaux, et Leroy en a écrit trois, dont la ballade attrayant "Your Song", tout en ajoutant de la guitare solo et du bottleneck.
Avec les grattements des guitares acoustiques et les occasionnels interludes de steel guitar, ce Country Rock style Poco, parfois, comme dans "85 El Paso's" de Leroy entre tout droit dans la Country Music.

Dans les faits, avec la majorité des chansons écrites soit par les frères Curtis, soit par Leroy, il y a un sens défini de la musique meddley lorsqu'ils plongent leurs orteils dans le Country Rock, le Boogie Rock FM et les harmonies vocales style CSNY.
On pourrait presque comparer cette musique à un mélange de Poco et de Grin.

Le morceau d'ouverture, "Rock and Roll Band" de Sidney Jordan est un début vivifiant haut en couleur qui révèle de fines harmonies et un joli duel de guitare, le type de musique du groupe fictif Stillwater dans le film "Almost Famous" de Cameron Crowe.
"Rock and Roll Band" est la seule chanson de reprise de l'album avec de superbes harmonies, emmenée par le rythme et de puissantes guitares.
"Love Is Gone" est une douce ballade country écrite par les frères Curtis, qui abrite une très bonne partie de bottleneck de la part de Greg Leroy qui saupoudre quelques diapositives de slide acoustique
"We Ride", de Rick Curtis, est une excellente chanson à base de mandoline et de guitare acoustique qui ressemble au travail en solo de Stephen Stills sur son premier album.
Les quelques émois Country présents avec "Outside Looking In" écrit par Greg Leroy, ressemblent presqu'à du Simon and Garfunkel ou du Buffalo Springfield dans les harmonies, du Country Rock qui pourrait tout aussi bien avoir sa place sur le premier album de The Eagles.
"Don't Keep Me Burning" tombe dans le territoire du Boogie Blues Rock qui pourrait bien plaire aux fans de Free!
Peut-être que la chanson la plus inattendue s'appelle "Vehicle", magnifique morceau spacieux, psychédélique avec des guitares en arrière plan qui fait penser immédiatement aux morceaux les plus expérimentaux de The Byrds ou des Beatles.
Mais, c'est un retour sur terre avec la beauté de la ballade Country Rock acoustique toute simple, "Your Song", un autre bijou de Greg Leroy qui met en vedette la pedal steel sublime de Sneaky Pete Kleinow de The Flying Burrito Brothers.
Un des plus grands enregistrements de Buffalo Springfield est "Mr.Soul" de Neil Young, et sur ​​"Lady Soul" écrite par Mike Curtis, Crazy Horse sonne remarquablement comme l'ancien groupe de leur patron. Néanmoins, voilà un bel apperçu de West Coast Psych Rock.
"Don't Look Back" est une chanson entrainante avec quelques plans sauvages de guitare,
Pour clôturer l'album, le groupe joue un pastiche pince-sans-rire d'une pure chanson Country "85 El Paso's", avec piano honky-tonk et une foule apparemment ivre qui chante le refrain.

Globalement, c'est un disque mineur bien ancré dans le Soft Rock des années soixante-dix, mais bien meilleur que beaucoup ne le pense. C'est surtout un petit bijou méconnu.
Il est dommage que le line-up de "At Crooked Lake" de Crazy Horse ne soit pas resté ensemble ensuite car c'était un groupe accompli et son seul album est une belle pièce de travail parue dans l'indifférence quasi générale.

Malheureusement, comme lors des précédents épisodes, cette version de Crazy Horse n'a pas duré plus longtemps et Molina et Talbot sont bientôt de retour au travail pour Neil Young, avec Nils Lofgren et Ben Keith comme The Santa Monica Flyers, pour l'enregistrement de l'album "Tonight's The Night". 'Le reste, disent-ils, est de l'histoire'.


Avatar du membre
alcat01
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 7669
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 20:51

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mar. 29 nov. 2022 18:31

Image
"Electric" sorti en 2000 est le quatrième album studio solo du chanteur / compositeur britannique Paul Rodgers, la voix de groupes légendaires comme Free et Bad Company et sans aucun doute le chanteur de Blues / Blues-Rock blanc le plus impressionnant de tous les temps. L'album présente dix chansons originales, toutes écrites par Rodgers (musique et paroles), enregistrées par une équipe soudée, qui comprend le guitariste Geoff Whitehorn, le bassiste Jaz Lochrie et le batteur Jim Copley. Rodgers joue de la guitare et du piano, Tom Keelyside joue de la flûte et il y a aussi des voix de fond féminines.

La musique de cet album marque un retour à l'écriture de chansons basée sur le blues, qui est la marque de fabrique de Rodgers, loin de l'approche MOR qui caractérisait le prédécesseur de cet album "Now", enregistré quelques années plus tôt. Le niveau général des chansons individuelles est excellent et, rétrospectivement, elles n'ont rien perdu de leur qualité au fil des ans. La voix de Rodgers est impeccable, comme toujours, pleine du charme soul et blues, qui ne connaît pas d'égal.

Les parties instrumentales sont également parfaites pour le travail, avec de nombreux bons solos de guitare et des exécutions serrées et hautement professionnelles du début à la fin. La flûte ajoute une belle touche à "Over You", créant une sorte de sensation "Celtic Blues" et en faisant de loin la chanson la plus forte de cet album.

Dans l'ensemble, c'est un bel album d'un superbe artiste, qui parvient à s'en tenir à ce qu'il fait de mieux et essaie de faire son propre truc malgré la réalité, qui essaye essentiellement de priver la musique de toutes ses valeurs. Rodgers a toujours été, et est toujours, une voix tout à fait unique, un ambassadeur naturel du Blues, qui déverse ses émotions pour les partager avec ses auditeurs avec un dévouement total. Je recommande vivement de ne pas essayer de mettre la main sur ce joyau, bien qu'il soit assez difficile d'en obtenir une copie de nos jours. Cette musique est absolument intemporelle !
Jazzis

Avatar du membre
alcat01
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 7669
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 20:51

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mar. 29 nov. 2022 19:21

Image
Avec Paradise Island, Lake n'a pas réservé de réelles surprises aux auditeurs. En effet, leur style de musique pouvait presque être considéré comme une marque. Vous saviez dès le départ que tout album de Lake serait composé de morceaux pop/rock bien écrits, arrangés et interprétés, montrant de légers (et parfois moins légers) signes de tendances rock progressives.
Ce qui est amusant, c'est que les albums ne sonnent jamais vraiment de la même façon - ils sonnent seulement comme des albums de Lake.
C'est une honte que ces disques soient si difficiles à trouver. Ils valent la peine, cependant, surtout si la musique de groupes comme Supertramp est votre truc.
Gary Hill


Avatar du membre
alcat01
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 7669
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 20:51

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mar. 29 nov. 2022 20:17

Image

En 2001, Kim Simmonds prend ses responsabilités en devenant chanteur lui-même et en ajoutant Gerry Sorrentino à la basse et Mario Staiano à la batterie.
Savoy Brown est de retour en 2003 avec "Strange Dreams", sa meilleure sortie depuis plusieurs années. Ce CD présente un Simmonds décontracté au chant et à la guitare jouant un ensemble de morceaux originaux de premier ordre, à la seule exception de "Meat Shaking Woman" de Blind Boy Fuller. Le jeu de guitare de Kim Simmonds est toujours subtil, mais plein d'émotion et jamais exagéré.
Il a enregistré "Strange Dreams" avec sa propre société de production et Blind Pig Records publie le disque et on sent bien que chaque membre s'est investi à fond dans la création de cet enregistrement.
Les chansons sont toutes du Blues lent à mid-tempo, et l'album aurait, peut-être, eu besoin de quelques chansons plus rapides.
La surprise vient de la voix de Kim, excellente au demeurant, et comme toujours, il joue avec beaucoup de feeling.

Les fans de Blues traditionnels l'apprécient certainement, mais pas forcément ceux de Savoy Brown.


Avatar du membre
alcat01
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 7669
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 20:51

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mer. 30 nov. 2022 10:10

Image
Alors qu'il entrait en studio au printemps 1985 pour enregistrer les pistes de son troisième album studio, Soul to Soul, Stevie Ray Vaughan semblait destiné au statut de légende de la guitare - si ses problèmes croissants de toxicomanie ne l'éliminaient pas en premier.

Comme Vaughan l'a rappelé plus tard, bien qu'il ait rapidement acquis une réputation de jeune guitariste talentueux, ses habitudes parascolaires avaient également commencé à susciter des inquiétudes indésirables de la part de ses pairs plus expérimentés.

"Nous faisions un spectacle avec Albert King et il est entré dans les coulisses et a dit:" Nous allons avoir un petit cœur à cœur. Je t'ai déjà regardé lutter avec la bouteille trois, quatre fois. Je te dis quoi, mec: j'aime boire un peu quand je suis à la maison. Mais le concert n'est pas le moment de se défoncer ", a admis Vaughan dans une citation publiée dans une rétrospective de carrière de 1999. "Il essayait de me dire de m'occuper de mes affaires, de me donner une pause, mais j'ai fait comme d'habitude en essayant d'agir comme si j'avais tout compris : 'Hé, c'est rien de mal, mec, je sais mener la vie », et toutes ces conneries. »

Cette atmosphère brumeuse entourait les sessions de ce qui allait devenir Soul to Soul . Là où Texas Flood a été enregistré en quelques jours et Couldn't Stand the Weather s'est réuni en moins de trois semaines, les sessions Soul to Soul ont duré des mois. Comme Shannon l'a rappelé dans la même rétrospective, l'épuisement rampant combiné aux mauvaises habitudes du groupe a produit une stase créative dont ils ne pouvaient se débarrasser.

"Ça allait plutôt mal", a admis Shannon. "Nous payions pour le studio et passions des heures et des heures à jouer au ping-pong en attendant que notre cocaïne arrive avant de jouer. Je pense que Soul to Soul est un bon disque, mais vous pouvez dire que nous ne sommes pas vraiment dans notre assiette."
Heureusement, la propre agitation de Vaughan a aidé à remettre Soul to Soul en marche. Jamais redevable au format trio qui a largement défini leurs disques précédents, il a imaginé un son plus gros pour Double Trouble et a enrôlé le claviériste Reese Wynans comme nouveau quatrième membre; il s'est avéré que la touche supplémentaire de couleur sonore était le chaînon manquant dont le groupe avait besoin pour terminer le disque.

"Nous étions alors dans une frénésie de drogue et d'alcool, et quand vous entrez en studio, vous devez affronter ce à quoi vous ressemblez vraiment", a expliqué Layton dans une interview avec Guitar World . "Vous ne pouvez pas simplement quitter la scène et en finir. Vous êtes sous un microscope. Soul to Soul s'est bien passé, mais c'était très difficile à faire, et je pense que cela a beaucoup à voir avec la demande à Reese de se joindre à eux. C'était comme, 'Nous avons besoin d'aide ici', quelqu'un pour nous aider à tout porter."

Peut-être ironiquement, étant donné les luttes créatives et l'épuisement imminent qui ont alimenté l'album, Soul to Soul est arrivé le 30 septembre 1985 sous la forme d'une collection de chansons assez rythmée – un disque qui a rempli l'objectif déclaré de Vaughan de capturer ce qu'il ressentait comme un enfant. en été. La présence de Wynans a également signalé que si Vaughan avait été retenu par les critiques de rock comme un leader dans une renaissance émergente du blues, il était plus qu'un simple revivaliste, et ne se contentait pas de patiner sur ses propres prouesses instrumentales.

"Je suis très proche de ça, et il est donc difficile d'avoir une bonne perspective, mais il y a beaucoup de chansons rock et puis certaines comme nous n'en avons jamais joué auparavant", a déclaré Vaughan dans une interview de 1985 avec Guitar World. "Il y a définitivement du blues dedans - pas moins de blues qu'avant - mais c'est un type de musique que nous n'avons pas vraiment essayé auparavant, avec différents types de changements. Il y a quelques autres musiciens ici et là auxquels les gens ne s'attendent pas - certains claviers, quelques cuivres. Mais les ambiances sont plus joyeuses.

Malheureusement, bien que ses humeurs musicales aient pu être plus heureuses, les choses sont restées assez sombres dans la vie privée de Vaughan. Une fois Soul to Soul terminé, le groupe est reparti en tournée et est resté sur la route pendant plus de neuf mois, moment auquel on leur a dit qu'ils devaient un autre album au label...
Jeff Gilles


Avatar du membre
alcat01
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 7669
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 20:51

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mer. 30 nov. 2022 10:11

Image
Dans les Alpes suisses, le massif du Gothard culmine à 3630 m d'altitude grâce à Dammastock. Non loin de là, à Lugano, dans cette partie de la Helvétie ou l'on parle Italien, un jeune groupe du nom de Krak est sur le point de passer la vitesse supérieure. Nous sommes alors en 1990, une époque encore relativement favorable pour le hard rock, avant que le grunge et le rock alternatif ne viennent secouer le cocotier. L'isolationnisme suisse permettra pourtant à ce groupe de devenir l'un des plus gros succès musicaux originaires du pays.

Mais nous n'en sommes pas encore là. Repéré par le bassiste et membre fondateur de Krokus, Chris Von Rohr, Krak se voit bien vite rebaptisé GOTTHARD par son nouveau mécène. Le nom est parfait puisqu'il fait référence à un lieu emblématique des Alpes Suisses, tout en étant connoté d'une symbolique sexuelle et grivoise parfaitement adaptée à l'image que souhaitent véhiculer le combo. Von Rohr sera en grande partie responsable de l'émergence du groupe puisque, en plus de le financer, il le produit et lui permet de sortir rapidement un premier album éponyme. En 1992, ce premier témoignage débarque dans les bacs suisses, et il y restera plus de 15 semaines, obtenant le statut de disque de platine.

Il faut dire que le succès de ce premier album de GOTTHARD est mérité. Car le groupe compte en ses rangs deux talents rares et précieux, deux pépites qui en font un combo décidément hors normes. Le premier prend l'apparence d'un chanteur : Steve Lee, qui a pour père spirituel David Coverdale (DEEP PURPLE WHITESNAKE), est sans aucun doute l'un des plus grands chanteurs que le hard rock ait enfanté, avec Klaus Meine, Ronnie James Dio et Jorn Lande. Le second est un petit guitariste blond, le visage souvent caché derrière des cheveux longs et fous. Leo Leoni est le concepteur des riffs, le créateur d'une identité sonore qui va bien plus loin que le simple clone d'AC/DC que les détracteurs du groupe tentent de décrire.

Ce premier album à la pochette déclinée en quatre couleurs est une synthèse parfaite entre puissance et subtilité, entre énergie brute et émotion travaillée. Tous les éléments qui vont faire de GOTTHARD un groupe majeur sur la scène hard rock européenne sont déjà là : il y a l'immédiateté et l'efficacité de "Standing In The Light", qui permet au groupe de dévoiler ses atours. Il y a du riff, mais pas que. Sans tarder, dès le troisième morceau, le groupe fait preuve d'ambition en proposant un mid-tempo de plus de 6 minutes du nom de "Firedance", sur lequel oeuvre en tant qu'invité le guitariste Vivian Campbell (DEF LEPPARD), sans doute convié par Chris Von Rohr. Il y a là des influences blues et des claviers qui se posent en référence au DEEP PURPLE des années 70, mais dont la fusion donne naissance à un hard rock résolument "moderne" et ancré dans son époque. La reprise de "Hush", qui sera plus tard adoubée par les membres de DEEP PURPLE, achève de construire ce pont entre passé et présent.

L'hédonisme assumé des musiciens se traduit pas des titres très directs, tels que "Mean Street Rocker", sans fioritures, "Get Down", syncopé et groovy, "Downtown", plus élaboré, qui témoigne de l'orientation future des compositions du groupe, ou encore "Hunter", très rock'n'roll dans l'esprit. Tout cela est varié, et si certains morceaux ne sont pas passés à la postérité, ce n'est pas vraiment par manque de qualités. Les ballades poignantes, qui deviendront également une des marques de fabrique du groupe (comme cela l'était devenu 10 ans plus tôt pour les SCORPIONS), se trouvent déjà au nombre de deux. "Angel", avec ses claviers ostensibles et ses mélodies splendides, deviendra un incontournable du groupe durant la première partie de sa carrière. Moins réussie, la seconde, "All I Care For", permet néanmoins d'apprécier la maîtrise de Leo Leoni dans un contexte acoustique.

Ce premier opus permettra à Gotthard de faire des premières parties prestigieuses, Victory en Allemagne, Magnum en Europe, Bryan Adams à Zürich. Porté par un chanteur extraordinaire, le groupe livre déjà des compositions de très grande qualité, et parviendra à rester à ce niveau pendant de très nombreuses années. Un tour de force à (re)découvrir d'urgence.
GEGERS


Avatar du membre
alcat01
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 7669
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 20:51

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mer. 30 nov. 2022 11:10

Image

A ses début, Barefoot Jerry a souffert de préjugés des deux côtés: Le public Rock les catalogua comme un groupe de country, tandis que le public Country les trouva trop bizarre et aventureux pour leurs goûts.
Le public n'a donc pas aidé le groupe qui a à peine joué en live dans les premiers jours, les membres étaient soit trop occupés avec le travail de session ou facilement attirés au loin pour des missions plus lucratives.
La seule constante à travers de nombreux changements de line up du groupe était Wayne Moss. Il produit tous les albums avec brio, joue une musique innovante et il se distingue comme l'un des meilleurs musiciens de Barefoot Jerry. Sans lui, il n'y aurait pas de Barefoot Jerry, il est à la fois la tête et le cœur du groupe, pas comme leader, mais plutôt comme rassembleur de la douzaine de joueurs qui ont joué avec lui pendant ces quelques années-là.
Le 19 Janvier 1971, les quatre entrèrent aux Cinderella Studios avec Moss comme producteur et au cours des mois qui suivirent, ils enregistrèrent leur premier chef-d'œuvre intitulé "Southern Delight".
C'est une œuvre étonnante, un tour de force de jeu et de production.

Sur les dix chansons, la part du lion des vocaux et des crédits d'écriture de chanson va à Mac Gayden.
Trois sont co écrites avec John Harris: le morceau d'ouverture Country "The Hospitality Song", sur lequel Charlie McCoy et Bobby Thompson ont leur rôle à jouer, puis l'hymne imparable, "Blood Is Not The Answer" qui ferme la face de façon spectaculaire. Ensuite, un joyau multicouche épique qui s'appelle "The Minstrel is Free At Last", qui sera refait plus tard pour le deuxième album "Skyboat".
Deux sont écrites avec son frère Joe, qui a également aidé à l'ingénieur de l'album, "Proud To Be A Red Neck" et la chanson d'amour exquise "Come To Me Tonight".
Cette dernière s'ouvre avec un magnifique et chatoyant piano solo de Harris et le tissage frissonnant des harmonies vocales, résultat de la superposition minutieuse au niveau épique qui allait devenir l'une de la marque de fabrique du son du groupe sur le prochain album.
"Finishing Touches", avec quelques travaux remarquables de Buttrey, est cependant l'unique chanson qu'il a écrit tout seul.
Mais, outre ces contributions, Gayden apporte autre chose de magique et d'unique à la procédure quand il présente le son unique et pionnier de sa guitare slide wah wah.
Moss contribue à deux charmantes chansons, le divin "Smokies" et le premier de ses airs caractéristiques liés à la dope "Quit While You’re Ahead (A Song Of Sensible Compromise)".
L'album se termine avec une chanson traditionnelle "Nobody Knows" avant la seule piste créditée des quatre membres "That’s Okay He’ll Be Your Brother Someday", Country Rock Progressif de classe sans effort et une dextérité que seuls ces musiciens pouvaient tenter et réaliser si parfaitement.

"Southern Delight" est l'album qui aurait permis à Barefoot Jerry de faire irruption dans la scène de la Rock Music, si seulement ils avaient fait des tournées et joué directement dans des sites nationaux, mais ils ne jouèrent qu'une poignée de concerts locaux ou à peine plus.


Avatar du membre
alcat01
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 7669
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 20:51

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mer. 30 nov. 2022 12:50

Image

En Septembre 1981, sortie de l'album "You Are What You Is" regroupant un répertoire de studio enregistré courant de l'année 1980.
Sur le volet interne de la pochette de l'album figure le texte "Say Cheese" destiné au départ à être publié dans l'hebdomadaire Newsweek. Arrivée de Tommy Mars aux claviers.
Motorhead Sherwood et Jimmy Carl Black apparaissent en guest-stars, avec la participation de Moon, sa fille et de Ahmet, son deuxième fils aux choeurs de l'album.

C'est le premier album studio enregistré entre Juillet et Septembre 1980, au UMRK, studio installé sous la maison de Frank Zappa à Los Angeles. "You Are What You Is" fait suite à l'album "Shut Up 'N' Play Yer Guitar", à quelques quatre mois d'écart.
C'est le seul album de Zappa qui contienne un titre ayant été diffusé sous forme de vidéo-clip sur MTV : "You Are What You Is".
La présence d'un sosie du nouveau président des États-Unis, Ronald Reagan, passé à la chaise électrique par Frank Zappa ne sera pas du goût de tous, et le clip sera retiré des antennes rapidement.

Résumons un peu la situation:
Après la sortie de "Joe's Garage", Zappa a mis en place son home studio, the Utility Muffin Research Kitchen, et prévu de sortir un LP triple album live intitulé "Warts and All".
Comme "Warts and All" arrivait à sa fin, Zappa trouva que le projet était 'lourd' en raison de sa longueur, et le mis au rebut, pour concevoir plus tard "Crush All Boxes".
"Crush All Boxes" aurait été un LP unitaire contenant les enregistrements en studio "Doreen", "Fine Girl", "Easy Meat" (un enregistrement live avec overdubs de studio) et "Goblin Girl" sur la première face, avec la seconde face occupée par une suite composée des chansons "Society Pages", "I'm A Beautiful Guy", "Beauty Knows No Pain", "Charlie's Enormous Mouth", "Any Downers?" et "Conehead".
Pendant la production de "Crush All Boxes", Zappa décida pourtant de le supprimer et de concevoir un ensemble de versions tirées à la fois de "Warts and All" et "Crush All Boxes", qui mettrait l'accent sur les différents aspects de ses multiples talents, en formatant les deux albums dans "You Are What You Is", "Tinseltown Rebellion" et deux séries d'albums live, "Shut Up 'N Play Yer Guitar" et "You Can't Do That On Stage Anymore".

Zappa avait joué la plupart du matériel de "You Are What You Is" dans une tournée effrctuée de Mars à Juillet 1980 avec un groupe composé de Ike Willis et Ray White à la guitare et au chant, Tommy Mars aux claviers, Arthur Barrow à la basse et aux claviers et David Logeman à la batterie.
Cette formation avait enregistré les pistes de base de l'album pendant l'Eté 1980 après avoir terminé la tournée, avec le guitariste Steve Vai et le chanteur Bob Harris ajoutant overdubs et rejoignant le groupe pour la tournée d'Automne 1980 de Zappa.
Cependant, "You Are What You Is" n'a été édité qu'après "Tinsel Town Rebellion" et "Shut Up 'N Play Yer Guitar" bien que ces deux derniers albums incluaient le matériel de la tournée d'Automne.
L'album comprend également des apparitions d'anciens membres du groupe comme Jimmy Carl Black et Motorhead Sherwood des Mothers of Invention des années 60, ainsi que les premières apparitions sur disque des enfants de Zappa, Moon Unit et Ahmet.

Tout comme un album concept, quelques-unes des pistes sont liées ensemble, bien que l'album manque d'un scénario global.
La chanson titre "You Are What You Is" est une chanson de style Pop Rock up tempo qui a été publiée en clip en 1984.

Le disque a été publié d'abord en LP sur Barking Pumpkin (distribué par CBS) en 1981.
En 1981, il a également reçu un très brève (et maintenant très rare) sortie sur bande 8 pistes, numéro de catalogue WAX-37537 (également sur Barking Pumpkin).
Il est sorti dans le monde entier sur Rykodisc et Zappa Records CD en 1990, et il a été normalisé sous la bannière Ryko en 1995.

Le master numérique avait été préparé pour à la fois la version originale Ryko et Zappa et la sortie de Ryko 1995 plus tardive a souffert de plusieurs problèmes audio graves qui semblent avoir été causés par une utilisation excessive de techniques numériques comme la compression et la réverbération et il contenait également une version raccourcie de la piste "Dumb All Over", en omettant le solo de guitare qui terminait la troisième face du LP d'origine en faveur d'une modification à la reprise du chorus de "Dumb All Over" entendu au début de la quatrième du LP.
En 1998, les problèmes de ces sorties de CD précédents ont été fixés dans une réédition à l'improviste, avec une restauration quasi complète du solo de guitare de "Dumb All Over".
Une autre réédition en 2012 comprenait "Dumb All Over" en entier, se terminant dans un fondu sonore à la fin de la face trois et reprenant depuis le début la face quatre.

A noter que les critiques affirmeront que "You Are What You Is" était l'album de Zappa le plus politique depuis "We're Only In It For The Money".


Avatar du membre
alcat01
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 7669
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 20:51

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mer. 30 nov. 2022 15:15

Image

L'œuvre représentée sur la couverture est inspirée par le grand peintre affichiste Alphonse Mucha.
"Gypsy" est un double album (enregistré aux Devonshire Studios, North Hollywood, en Californie) de toute beauté contenant treize chansons: plusieurs d'entre elles durent entre six et onze minutes.
Il était rare de sortir un double album, d'autant plus un premier album, au début des années soixante-dix. Seul le groupe Chicago l'avait déjà fait à l'époque.
Les musiciens l'avaient composé quand ils en étaient venus au Rock, Rock Jazz avec cordes, orgue hammond, guitare et quelques-uns des meilleurs choeurs et harmonies depuis les Beatles et les Beach Boys ...

Les mélodies, la musique, et la manière dont les titres sont tissés ont quelque chose d'extraordinaire. Les harmonies quasiment parfaites et le travail de guitare harmonique sont tout simplement géniaux. Chaque chanson raconte une histoire et ces histoires sont merveilleuses.
En outre, la plupart de leurs chansons durent de trois à quatre minutes et "Gypsy" ne reçoit pas beaucoup de temps d'antenne à la radio du Top 40.
C'est surtout un disque vraiment incroyable, pour ne pas dire tout simplement hallucinant: Les chansons sont bien mises en place et bien écrites, et la musicalité est excellente. Les voix sont solides et en parfaite harmonie.
Mais il y a eu deux chansons sorties en single, "Gypsy Queen (Part 1)" et "Dead and Gone":
- "Gypsy Queen" est entré dans le Billboard Top 100 pendant une brève période de temps, culminant au numéro 64.
- "Dead and Gone" qui dure onze minutes et a reçu un temps d'antenne limité sur les stations du Top 40 est certainement la meilleure chanson du disque.
Les autres morceaux, tous bourrés de grande parties de claviers et de guitare, ont tous reçu un certain temps d'antenne sur les stations progressistes "Underground" de radio FM.
En outre, il n'y a pas deux chansons qui se ressemblent et les paroles sont de la pure réflexion; la musique est tout aussi merveilleuse. Celle-ci peut encore être joué aujourd'hui et le son est toujours aussi sophistiqué et merveilleux.

A ce jour, cet album de Classic Rock dans sa forme la plus raffinée reste toujours le favori pour les fans du groupe.


Avatar du membre
alcat01
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 7669
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 20:51

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mer. 30 nov. 2022 17:45

Image
Au moment de la sortie de cet album, il était impossible d'ignorer SRV ; le bruit autour de son nom était si fort que même les sourds devaient en ressentir les vibrations (pas de mauvaises interprétations du sarcasme, s'il vous plaît !) ; ceux qui se méfiaient des nouveautés à une époque où l'inertie, le mauvais goût et l'inaptitude étaient les seules choses qui gagnaient en visibilité, et ceux qui ruminaient déprimés que les guitar heroes au sens brut des magiciens du fretboard enracinés dans le blues n'existaient plus, tous avaient trouvé des motifs de réjouissance.

Destiné à être son testament sur scène, le contenu de cet album était probablement la seule chose que SRV avait encore besoin de prouver : lui qui avait gagné le cœur et le respect de grands noms comme Bowie ou Clapton, subjugue ici des foules rebelles et exigeantes qui avaient osé le huer auparavant, et conquiert définitivement ceux qui l'ont toujours soutenu : Soutenu par ses fidèles Double Trouble, confiants et plus soudés que jamais, renforcés par l'ajout au dernier album du sympathique organiste et pianiste Reese Wynans - qui ajoute avec goût un élément de piano tintant à l'hymne "Pride and Joy", ou des vagues d'orgue succulentes à "Cold Shot", il s'est lancé avec audace dans quelques vols acrobatiques, quelques moments de spectacle dans le dos - je ne pense pas qu'il ait essayé le truc d'Hendrix consistant à jouer avec les dents, mais même son costume trahissait une identification avec Jimi que peu, voire personne, ne pouvait honnêtement assumer -, un peu de prosélytisme sincère comme sur le dernier morceau "Life Without You", mais surtout un mélange parfaitement digéré d'influences régurgitées dans une voix profondément originale et instantanément reconnaissable (et des voix mâchées caractéristiques), et a pris d'assaut le Montreux Jazz Festival, l'Austin Opera House et le Dallas Starfest pendant quatre nuits successives à la mi-juillet 1986.

Son frère Jimmie Vaughan l'a rejoint sur la scène d'Austin pour quatre titres disséminés sur 3 des faces du double album, et qui sont plus pertinents pour la sympathie et l'esprit de famille qu'ils représentent (le "Family Style" a dû attendre son décès), que sur le plan strictement musical, la tempête sonore à cinq finissant par être un peu trop encombrée, même si Jimmie parvient à fronder avec passion sur "Love Struck" et à gémir avec émotion comme sur "Change it" et qu'il y a quelques beaux duels sur "Look at Little Sister".

Mais ce sont les excursions enflammées de SRV sur son répertoire chéri comme l'intense "Texas Flood" ou son propre et décontracté "Ain't Gone 'n'Give up on Love" et d'autres de ses rares mais solides originaux comme "Love Struck Baby" ou "Say What", que celui qui n'était pas un auteur prolifique s'est assuré d'être à la hauteur des hommages qu'il n'a jamais cessé de rendre à ceux qu'il admirait, comme l'infectieuse version chicagoane de "Mary Had a Little Lamb" de Buddy Guy, le clin d'œil au funky de Stevie Wonder sur "Superstition", le blues hypnotique, terreux, tordu et bourdonnant de Howlin' Wolf sur "I'm Leaving You (Commit a Crime)", ou les explorations sonores de "Voodoo Chile" de Hendrix qu'il a passionnément usurpé comme faisant partie de sa marque de fabrique, qui font de cet album un régal de blues-rock en direct, et en fait le seul auquel SRV a donné sa bénédiction.
comusduke


Avatar du membre
alcat01
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 7669
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 20:51

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mer. 30 nov. 2022 19:34

Image
C'est un petit miracle que Wild Horses, le groupe formé vers la fin des années 70 par le bassiste Jimmy Bain et le guitariste Brian Robertson après avoir quitté respectivement Rainbow et Thin Lizzy, ait quitté les bars, et enregistré deux albums qui sont encore considérés comme des classiques cultes.
Une décision critique avait été de savoir qui prendre comme chanteur principal. Bien qu'initialement opposé à laisser Bain monter au micro, Robertson a consenti à contrecœur à essayer l'arrangement.
Néanmoins, le manager de Thin Lizzy, Chris O'Donnell, a rapidement repris le groupe et les a nommés d'après une chanson de l' album Sticky Fingers des Rolling Stones . Après quelques essais et erreurs impliquant l'ancien batteur de Small Faces Kenney Jones, puis l'ancien Lone Star, Dixie Lee, le line-up a été complété par le batteur Clive Edwards et le guitariste/claviériste Neil Carter (tous deux futurs UFO).
Le statut de célébrité du groupe avait été confirmé lorsque le chanteur Ronnie Dio, collègue de Bain de Rainbow, les avait rejoints sur scène au Lyceum de Londres lors d'un premier spectacle. Mais lorsqu'il s'agissait de trouver un accord, ils ont vite découvert qu'ils avaient en effet une mauvaise réputation.
À la suggestion d'EMI Records, qui avait finalement fait un pas en avant, le premier album éponyme du groupe avait été coproduit par Trevor Rabin.
Cependant, les chansons parlaient d'elles-mêmes. Fondé sur les pistes de guitare mélodiques étincelantes de Robertson et doté d'un approvisionnement généreux en crochets, Wild Horses s'est avéré plus dur et plus substantiel que le crédit occasionnel de co-écriture de Lynott et Scott Gorham impliquait peut-être.
Lorsque Flyaway est sorti en single, des publicités dans les hebdomadaires musicaux affirmaient : « Le solo de guitare dont vous vous souviendrez cet été sera celui de Brian Robertson sur Flyaway . Et ils avaient raison. D'un point de vue lyrique, le groupe a connu des hauts et des bas distincts, avec Reservation, l'hymne de Bain sur le sort des Amérindiens, caractérisant un extrême, et la misogynie exploitante de la face B The Rapist de l'autre.
Pas de prix pour deviner d'où vient le sujet de Dealer. "Absolument pas", glousse Bain. «Nous étions très toxicomanes. À l'époque, si quelqu'un m'offrait quelque chose, je le prenais d'abord et je demandais ensuite ce que c'était. Même à l'époque [plus tardive] de Dio, j'avalais une pilule, je me retrouvais inconscient dans la limousine et je devais être ramené dans ma chambre. Je suis beaucoup moins fou maintenant. Mais c'est incroyable que j'aie encore un cerveau.
Bien qu'il ait été commercialisé au prix avantageux de 3,99 £ et qu'il ait reçu des éloges (à contrecœur) de la presse, et que le groupe a joué quelques dates en live avec Ted Nugent et Rush, Wild Horses et ses singles n'ont pas réussi à renifler les charts.
"Nous étions heureux de continuer à jouer, car peu importe le nombre de personnes présentes chaque soir, nous avons fini par les convaincre", se souvient Bain. "Mais je doute qu'EMI ait été trop impressionné."
Les esprits ont débordé lorsque Carter a démissionné pour rejoindre UFO, son départ forçant Wild Horses à annuler une tournée importante. Bain a exprimé sa déception dans une chanson amère qu'il a écrite intitulée The Axe. "Je l'ai vu comme un pas en arrière pour Neil, mais c'était sa décision", explique le bassiste.
Dave Lin


Avatar du membre
alcat01
Membre VIP
Membre VIP
Messages : 7669
Enregistré le : mar. 30 juil. 2019 20:51

Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » jeu. 1 déc. 2022 09:24

Image

Atlanta Rhythm Section avait travaillé sur "Back Up Against the Wall", leur second album, pour MCA / Decca.
Alors que le chanteur Rodney Justo avait décidé de quitter le groupe pour poursuivre une carrière solo, Ronnie Hammond était devenu tout naturellement le nouveau chanteur.
Ils continuèrent à travailler dur, et passèrent beaucoup de temps au studio.
Pendant un moment, Hammond et Dean Daughtry vécurent juste à l'étage au-dessus de Studio One.
C'est ici que l'ARS avait rencontré Lynyrd Skynyrd, qui y passait la nuit, soulevant un chahut monstre. Le producteur Al Kooper travaillait au Studio One pendant la journée, puis ARS y entrait et travaillait la nuit.
"Back Up Against the Wall" sort en 1973. Avec un bon nombre de chansons de qualité, l'album obtient encore un avis unanime sur le groupe, mais ne produit pas un single capable de faire une percée.

A cette époque, le groupe sort enfin du studio pour faire ses premiers spectacles et part en tournée pour promouvoir l'album et élargir ses compétences de studio en concert.
Les onze chansons offrent un mélange de mélodies bien enlevées et de ballades, une approche qui deviendra une des pierres angulaires du succès futur du groupe.
Le rythme est globalement plus lent et plus restreint que dans les albums suivants. Mais c'est un bel éventail d'un groupe de musiciens talentueux jouant des chansons de qualité et qui travaille ensemble afin d'établir cette sonorité collective.

Il y a un mélange de rythmes, à la fois entre les chansons et dans les titres individuels, qu'ARS affinera, petit à petit, dans les disques à venir.


Répondre