Les Godz qui selon Lester Bangs "Étaient de telles nullités musicales que cela conférait au génie" je cherche leurs disques depuis des années, alors qu'il ont trainé des années dans les bacs de soldes de Music Action quel co...... rie de ne pas les avoir pris à l'époque
Ca m'étonne d'ailleurs qu'Alcat 01 ne nous aie pas encore chroniqué un des Lp's de The Godz je parle bien sur ceux de New York bien gonzo à la The Fugs qui étaient sur le label mythique ESP records
A ne surtout pas confondre avec les autres The Godz mais de Columbus, Ohio qui eux œuvraient dans un registre Hard Rock Heavy Metal pas dégueux non plus Et qui avaient tourné avec Kiss et Cheap Trick à leurs débuts
Joyeux Mondialiste Droit de l'Hommiste et Internationaliste convaincu, amateur d'étrangetés Vinyliques tournant en 33 et 45 tours en provenance des quatre coins de la planète et des 7 continents
Et qui a sorti un album sur ESP, intitulé Alien, sorti en 73 et tout à fait digne d’intérêt. Que j’ai la chance d’avoir déniché au marché de wazemmes à Lille pour une modeste somme.
En Octobre 1984 est commercialisé un nouveau double album live intitulé "Them Or Us" produit par Frank et distribué par Emi.
Ce sera le dernier album studio de Frank Zappa avec un groupe de Rock.
"Them and Us" est encore marqué par la présence de Steve Vai qui signe les solos de "Ya Hozna", "Stevie's Spanking" (premier solo) et la réécriture de "Sinister Footwear II" et de "Marqueson's Chicken".
À noter aussi la présence de Dweezil Zappa, guitare solo sur "Stevie's Spanking" et "Sharleena", mais aussi d'anciens musiciens ayant joué avec Zappa: Napoleon Murphy Brock (chœurs sur "In France" et "Be in My Video") et George Duke (piano sur "Planet of My Dreams").
Les titres phares de cet album à l'accueil mitigé sont indéniablement le très complexe et envoûtant "Sinister Footwear II", le très Jazz Progressif de "Marqueson's Chicken", et enfin l'excellente reprise des Allman Brothers, "Whipping Post".
Les chansons d'ouverture et de clôture sont des reprises: "The Closer You Are" avait été écrite par Earl Lewis et Morgan Robinson et initialement publié par the Channels; et "Whippin 'Post", à l'origine enregistrée par The Allman Brothers Band.
"Ya Hozna" est en fait une piste de base en avant avec le chant extrait de "Sofa No. 2" (tiré de "One Size Fits All"), "Lonely Little Girl" (de "We're Only in It for the Money") et des outtakes inédites de "Valley Girl" (chant de la Lune Zappa) joués en arrière.
Comme avec d'autres albums Rock de Zappa de l'époque, de nombreuses pistes proviennent d'enregistrements live (surtout avec des overdubs studio ajoutées) bien qu'il n'y ait aucune mention dans les notes de pochette.
Suite à des problèmes de distribution avec l'album "Thing-Fish", que l'ancien distributeur Barking Pumpkin MCA Records refusait de distribuer, Zappa passa un contrat avec EMI Records, ce qui permettra à "Them Or Us" et "Thing-Fish" d'être distribués par Capitol Records aux États-Unis.
The Parrish & Gurvitz Band a enregistré deux albums. Le groupe londonien The Parrish & Gurvitz Band a mis en place en 1971, l'album Parrish & Gurvitz et l'album est resté sans suite jusqu'en 2006...
Après la dissolution du groupe The Gun, Paul Horowitz (également connu sous le nom de Paul Curtis) crée avec Brian Parrish (également connu sous le nom de Brian Morris) un duo de guitares appelé Parrish & Gurvitz. Avant cela, ils ont joué ensemble dans les groupes The Londoners ( groupe d'origine Hamburg Star Club), The Knack ( de Londres). Ils se sont rencontrés en 1963 dans un salon de coiffure, où Paul travaillait comme coiffeur...
Leur premier album, le duo est sorti sur le label Regal Zonophone - dirigé par George Martin. Le batteur était Mike Kellie de Spooky Tooth. Ils ont joué de la musique dans le style Pop-Rock psychédélique, et même plus - Folk-Rock. S'ensuit une tournée en Amérique, où ce trio s'adjoint le claviériste Mick Gallagher (ex-The Unknowns, ex-The Chosen Few, ex-Skip Bifferty) et le bassiste Rick Wills (ex-Joker's Wild, ex-Cochise).
En 1972, cette formation a enregistré un deuxième album, dans lequel on retrouve du Heavy Prog, et parfois même du Hard Rock. George Martin les a aidés sur le disque, mais pour une raison quelconque, il a refusé de sortir l'album...
Le groupe se sépare. Brian Parrish crée le groupe Badger, puis enregistre un album solo... Paul Gurvitz crée le groupe Three Man Army, puis The Baker Gurvitz Army, puis The Graeme Edge Band, devient producteur... Rick Wills, Micky Gallagher et Mike Kellie ont joué ensemble dans le Camel de Peter Frampton. Puis Rick Wills a travaillé dans Roxy Music, The Small Faces, Foreigner, Bad Company ... Micky Gallagher a fait partie de Ian Dury & The Blockheads. Mike Kellie a joué dans The Only Ones et a été musicien de session sur de nombreux albums de divers artistes.
Les Godz qui selon Lester Bangs "Étaient de telles nullités musicales que cela conférait au génie" je cherche leurs disques depuis des années, alors qu'il ont trainé des années dans les bacs de soldes de Music Action quel co...... rie de ne pas les avoir pris à l'époque
Ca m'étonne d'ailleurs qu'Alcat 01 ne nous aie pas encore chroniqué un des Lp's de The Godz je parle bien sur ceux de New York bien gonzo à la The Fugs qui étaient sur le label mythique ESP records
A ne surtout pas confondre avec les autres The Godz mais de Columbus, Ohio qui eux œuvraient dans un registre Hard Rock Heavy Metal pas dégueux non plus Et qui avaient tourné avec Kiss et Cheap Trick à leurs débuts
J'en ai déjà parlé:
j'avais trouvé leurs deux premiers albums par correspondance...
Je les ai revendu dès que possible, je n'avais encore jamais entendu une telle nullité de la part de soi disant musiciens, et je pèse mes mots!
Maintenant, que certains crient au génie à propos de ces disque, grand bien leur fasse!
Ceci, bien entendu, n'est que mon avis!...
Modifié en dernier par alcat01 le mar. 6 déc. 2022 09:35, modifié 1 fois.
Et qui a sorti un album sur ESP, intitulé Alien, sorti en 73 et tout à fait digne d’intérêt. Que j’ai la chance d’avoir déniché au marché de wazemmes à Lille pour une modeste somme.
Quant à ce disque, je ne le connais pas du tout, il faut dire que je n'au jamais cherché à approfondir du côté de ce groupe...
Les Godz qui selon Lester Bangs "Étaient de telles nullités musicales que cela conférait au génie" je cherche leurs disques depuis des années, alors qu'il ont trainé des années dans les bacs de soldes de Music Action quel co...... rie de ne pas les avoir pris à l'époque
Ca m'étonne d'ailleurs qu'Alcat 01 ne nous aie pas encore chroniqué un des Lp's de The Godz je parle bien sur ceux de New York bien gonzo à la The Fugs qui étaient sur le label mythique ESP records
A ne surtout pas confondre avec les autres The Godz mais de Columbus, Ohio qui eux œuvraient dans un registre Hard Rock Heavy Metal pas dégueux non plus Et qui avaient tourné avec Kiss et Cheap Trick à leurs débuts
J'en ai déjà parlé:
j'avais trouvé leurs deux premiers albums par correspondance...
Je les ai revendu dès que possible, je n'avais encore jamais entendu une telle nullité de la part de soi disant musiciens, et je pèse mes mots!
Maintenant, que certains crient au génie à propos de ces disque, grand bien leur fasse!
Parlez d'un album qui aurait dû/pourrait/aurait été un succès. Fiends & Angels des années 1969 associait les tubes puissants de la chanteuse américaine Martha Velz à la crème de la crème de la scène blues-rock britannique. Et quand nous disons la crème, nous l'entendons littéralement : Jack Bruce et Eric Clapton sont tous les deux sur ce disque. Sans parler de Brian Auger, Johnny Almond, Jim Capaldi, Paul Kossoff, Christine McVie, Mitch Mitchell, Stan Webb, Chris Wood, l'esprit est époustouflant.
Tous ont été réunis par le producteur Mike Vernon sur lequel le label Blue Horizon Fiends & Angels est sorti en Grande-Bretagne alors qu'il était sorti aux États-Unis sur le label Sire. Ce qui peut expliquer pourquoi l'album n'est pas devenu un plus grand succès à ce stade précoce de son existence. Sire était une petite marque essentiellement dédiée à l'importation du meilleur du blues britannique et du rock progressif à plusieurs années de son apogée Ramones/Talking Heads.
Alors peut-être que les ressources marketing n'étaient pas là pour expliquer autrement comment Fiends & Angels ainsi nommé par Veléz en l'honneur de ses musiciens d'accompagnement qui, pour paraphraser ses paroles, étaient des démons lorsqu'ils jouaient et des anges lorsqu'ils ne faisaient pas grand bruit, surtout si l'on considère que sa voix rivalisait avec Janis Joplins dans sa portée et sa puissance.
Alcat 01 Je les ai revendu dès que possible, je n'avais encore jamais entendu une telle nullité de la part de soi disant musiciens, et je pèse mes mots!
Dommage qu'à l'époque je n'aie pas été sur le forum je te les aurais pris direct
Très bonne surprise avec Martha Velez une superbe voix entre Rock, Blues et Soul qui me rappelle Genya Ravan dans ses disques post Girl groups ou Lynn Carey des C. K. Strong, Ivar Avenue Reunion, Mama Lion
HarvestEt qui a sorti un album sur ESP, intitulé Alien, sorti en 73 et tout à fait digne d’intérêt. Que j’ai la chance d’avoir déniché au marché de wazemmes à Lille pour une modeste somme.
j'aurais aimé avoir le même coup de bol que et pour ce qui est de ESP qui est vraiment un label Avant gardiste j'ai vu qu'il existait encore mais sous le nom de ESP Disk je croit depuis 2005 certes il y a eu des polémiques entre Bernard Stollman son fondateur et les Holy Modal Rounders et The Fugs pour des histoires de contrats mais quel label intéressant.
Modifié en dernier par Punker paname le mar. 6 déc. 2022 11:40, modifié 1 fois.
Joyeux Mondialiste Droit de l'Hommiste et Internationaliste convaincu, amateur d'étrangetés Vinyliques tournant en 33 et 45 tours en provenance des quatre coins de la planète et des 7 continents
Je les ai revendu dès que possible, je n'avais encore jamais entendu une telle nullité de la part de soi disant musiciens, et je pèse mes mots!
Dommage qu'à l'époque je n'aie pas été sur le forum je te les aurais pris direct
Très bonne surprise
C'était à la fin des années 70, le web en était encore à ses débuts!
A cette époque, les catalogues par correspondance pullulaient pour les amateurs de LP...
Je les ai revendu dès que possible, je n'avais encore jamais entendu une telle nullité de la part de soi disant musiciens, et je pèse mes mots!
Dommage qu'à l'époque je n'aie pas été sur le forum je te les aurais pris direct
Très bonne surprise
C'était à la fin des années 70, le web en était encore à ses débuts!
A cette époque, les catalogues par correspondance pullulaient pour les amateurs de LP...
Je sais j'ai bien connu ça pour le Punk avec trois quatre petite boutiques de skeuds Anglaises qui faisait aussi de la Distribution à qui j'ai beaucoup commandè un paquet de 45 Tours mais encore fallait les connaitre et s'y abonner Pour ma part je les avait repéré dans les rubriques des petites annonces des canards Anglais comme Sounds, Melody Maker et le New Musical Express que j'achetais de temps à autre dans une libraire Anglaise de paris qui n'existe plus maintenant
Et dans les années 77-83 on à eu copain à nous qui était un fan absolu de Garage 60's et de Rockabilly qui était abonné à des dizaines de listes que tu évoque au U.S.A, en Hollande et en Allemagne où tu avait à l'époque les plus gonzo des fans de ces deux style de musiques, sans oublier en Angleterre le véritable phénomène sociologique des fans acharnés de Northern Soul, de Ska et des débuts du Reggae qui utilisaient eux aussi ce genre de Liste de Vpc underground dans les années 70 un peu avant le Punk
Joyeux Mondialiste Droit de l'Hommiste et Internationaliste convaincu, amateur d'étrangetés Vinyliques tournant en 33 et 45 tours en provenance des quatre coins de la planète et des 7 continents
Pour ma part je les avait repéré dans les rubriques des petites annonces des canards Anglais comme Sounds, Melody Maker et le New Musical Express que j'achetais de temps à autre dans une libraire Anglaise de paris qui n'existe plus maintenant
Dans la même optique, tu trouvais aussi à Parallèles deux mags US; Discoveries et surtout Goldmine avec pléthore d'annonces intéressantes. Bien sur il y avait aussi le Record Collector Anglais ( et aussi le Oldie Markt Allemand, il me semble).
C’est George Clinton qui le raconte. Lors de l’enregistrement de l’album, en studio, il se serait avancé vers son guitariste Eddie Hazel, alors sous LSD, et lui aurait demandé une chose quasi-impossible à réaliser : jouer dans un premier temps comme si sa mère venait de mourir, comme si elle avait survécu dans un second temps, puis de retranscrire ces sentiments dans son jeu. Eddie, 17 piges et grand fan d’Hendrix, aurait alors improvisé durant une dizaine de minutes avec le groupe. Mais même défoncé, George savait qu’Eddy avait exécuté une performance unique.
En cabine, il ne garde que la prise son du guitariste, utilise un effet populaire dans les années 60 (echoplex) afin de créer une densité grâce à plusieurs couches de sons puis décide que ce solo incroyable et brut sera l’ouverture de « Maggot Brain », le troisième album de Funkadelic, et le dernier avec la formation originale (George Clinton, Ernest Harris, William Nelson, Eddie Hazel, Bernie Worrell, Tawl Ross et Tiki Fulwood).
Si avec ce solo, Eddie Hazel se place aux côtés d’Hendrix, de Page et de Clapton, et que son jeu influencera par la suite une flopée de guitaristes, « Maggot Brain » est un disque qui, de A à Z, ne fait aucune faute. Un voyage sur l’autoroute du funk et du rock psychédélique à 210 km/h sans s’arrêter aux péages, avec des orgies de rythmes, des partouzes de genres musicaux, des paroles apocalyptiques (et parfois ironiques) imprégnées de la rage, du sexe et de l’euphorie qui entoure le groupe et sa vision de l’Amérique. Un disque où la guerre de Vietnam, les droits des Afro-Américains, la pauvreté et le ravage de la drogue s’entremêlent. C’est « la bande-son de l’Amérique urbaine, la plus parfaite représentation de la vie des ghettos », écrit le magazine Rolling Stone.
En résumé : Can You Get to That permet de venir stopper l’hémorragie interne dans vos oreilles causée par le titre d’ouverture Maggot Brain. Hit It and Quit It laisse place aux synthétiseurs pour un hymne funk. Super Stupid donne des sueurs froides à Black Sabbath et Wars of Armageddon, avec ses cris de bébés et de chats, ses sons d’horloge et ses chants « More power to the people », prouve que la musique psychédélique peut, même en prenant des chemins de traverses, faire remonter des émotions enfouies au plus profond de soi. En 37 minutes, Funkadelic retourne le rock, la soul et le funk en même temps.
Pourtant en 1971, Clinton pensait que Funkadelic était trop noir pour plaire aux jeunes fans de rock et trop blanc pour être apprécié des fans de funk et de soul. À sa sortie, l’album peine à convaincre les auditeurs. Trop avant-gardiste, trop bizarre, trop ceci et trop cela. Le monde n’était pas encore prêt. Petit à petit, avec le temps, les chansons de « Maggot Brain » deviennent cultes. Plusieurs groupes, allant des Red Hot à Audioslave, reprennent des morceaux de Funkadelic et en 1997, c’est Prince (très influencé par Hazel) qui introduit la formation au Hall of Fame.
Cinquante ans plus tard, « Maggot Brain » fait partie des albums marquants de 1971 (il y en a un paquet). Sorti la même année que le « What’s Going On » de Marvin Gaye et « There’s a Riot Goin’ On » de Sly and the Family Stone, l’album fait partie de ceux touché par la grâce.
Alcat 01 Dans la même optique, tu trouvais aussi à Parallèles deux mags US; Discoveries et surtout Goldmine avec pléthore d'annonces intéressantes. Bien sur il y avait aussi le Record Collector Anglais ( et aussi le Oldie Markt Allemand, il me semble).
Que j'achetais aussi de temps à autre sur places à Paralléles que je fréquentait assidument depuis 76, par contre sur les Vinyles 33 Tours ils ont grave augmenté leur prix la dernière fois que j'y suis allé il y à deux mois, pareil pour les Boulinier, ça doit être l'effet Tristcogs - Popsick
Remarque c'est pareil pour les Brocs la dernière que j'ai faites tu avait deux trois stands ou tous les 33 T étaient en moyenne dans les 30 à 40 neuros pffffffffff
Joyeux Mondialiste Droit de l'Hommiste et Internationaliste convaincu, amateur d'étrangetés Vinyliques tournant en 33 et 45 tours en provenance des quatre coins de la planète et des 7 continents
Le succès venant, GOTTHARD change. Après avoir souscrit à l'exercice acoustique avec le très bon D-Frosted en 1997, le groupe suisse se rend compte qu'il plaît aux foules, c'est un fait, mais particulièrement lorsqu'il leur présente les facettes les plus douces et mélodiques de sa musique. Fort de ce constat, le groupe décide, sur son quatrième album, de jouer à fond la carte de l'accessibilité en proposant un rock bien moins "hard", bien moins "pêchu", et par conséquent bien moins savoureux. Ce sera là sa première erreur.
On le sait, et SCORPIONS l'avaient compris avant les autres : Le côté doux du rock fonctionne uniquement lorsqu'il se place en opposition à une facette bien plus mordante et vindicative de la personnalité du groupe. Sur Open, pour entendre le côté électrique et électrisant des trois premiers albums de GOTTHARD, il faut attendre "Cheat and Hide", soit le... septième morceau ! Comment voulez-vous vous retrouver, avant cela, dans cet assemblage de titres rock, flirtant avec l'AOR, qui tiennent plus de FAIR WARNING et de BON JOVI que du hard rock AC/DCien jusqu'alors âprement défendu par la formation de Leo Leoni ?
N'allez pas croire que cet album, "Open", est mauvais. Non, les compositions et les mélodies proposées sont même plutôt inspirées. "Free and Alive", qui ouvre l'album sur des percussions tribales, se voit par exemple doté d'un refrain fort honorable. Mais il y a là comme un goût d'inachevé, comme si GOTTHARD était parti sur l'idée d'enregistrer un album acoustique avant de changer d'avis. On se retrouve donc ainsi ballotté entre plusieurs eaux, tour à tour agréablement surpris par la teneur relativement sombre de "Vision", porté par des claviers imposants, ou déçu par la superficialité de "Let in rain", énième ballade dont le seul intérêt réside dans la prestation toujours impeccable, tant en matière de puissance que de justesse, de Steve Lee.
Mis à part "Hey Jimi", blues rock très énergique, "Mad Love", qui clôture l'album avec un peu plus de mordant, et le "Cheat and Hide" précité, il faut donc se contenter d'un rock soft et très mélodique, et partir à la pêche aux bonnes idées. On en trouve quelques-unes, comme sur "Tell No Lies" qui voit le groupe se faire Bon Jovi à la place de Bon Jovi, et propose un morceau quelque part entre rock et blues, porté par un refrain délectable et un riff qui nous emmène en Louisiane. Et puis, il y a "Back to you", sans doute le meilleur titre de l'album, teinté d'une forte influence Fair Warning, qui joue avec brio sur le terrain de la mélodie pour proposer un refrain d'une beauté et d'une pureté qui ne peuvent que forcer l'admiration. Mis à part ces quelques fulgurances, on écoute l'album poliment, sans lui trouver de véritables arguments, sans non plus lui trouver de défauts outranciers.
Un changement de style pour GOTTHARD, qui après avoir séduit sans réserves, provoque ici une indifférence polie. Pas pour tout le monde, puisque l'album se hissera rapidement à la première place des charts en Suisse. Mais la lune de miel ne durera qu'un temps.
Ses trois premiers albums sont des chefs-d'œuvre intemporels, il n'en est pas de même pour le suivant! En 1973, Gypsy sort un dernier album, "Unlock the Gates", sur RCA. Le groupe continue à faire évoluer son son. Un morceau, "Don't Get Mad (Get Even)", a reçu un temps de passage à la radio considérable.
Outre Walsh, Enrico Rosenbaum était le responsable de tous les penchants progressistes du groupe dans leurs premiers jours. Malheureusement Rosenbaum souffrait déjà de problèmes de toxicomanie qui allaient contribuer à sa disparition à un âge relativement jeune, et ses contributions sont assez faibles par rapport aux premiers enregistrements du groupe. Beaucoup de morceaux sont à peine plus qu'un riff de guitare avec des cuivres et des paroles peu profondes répétitives (le banal "Make Peace with Jesus" en est un exemple typique). D'autres titres comme "Toin It" et "Smooth Operator" se détachent de façon plus harmonieuse comme de la West Coast à consonance Pop Rock dans la veine de Pablo Cruise, Firefall, etc.
Rosenbaum et James Johnson sont à la fois compétents et parfois de très bons guitaristes, et Randy Cates est un bassiste décent. Tout le monde, même le batteur Bill Lordan possède une belle voix, et les quelques harmonies sont assez bonnes pour un groupe qui à ce moment était plus un groupe de jam auto-proclamé qu'un groupe avec des ambitions vocales élevées.
La section de cuivres du groupe Chicago (Walter Parazaider au saxophone, James Pankow au trombone et Lee Loughnane à la trompette) apparait également sur plusieurs chansons.
La comparaison entre cet album et le premier de Gyspy donne à penser que c'est un groupe différent. Le groupe a évolué avec chaque album et ce dernier est sans doute une tentative d'attirer l'attention du grand public. C'est un album plein de petits arrangements vigoureux et une demi-douzaine de chansons auraient pu être de grands succès au bon endroit et à la bonne heure. Malheureusement pour eux, le bon endroit et la bonne heure ne semble jamais s'être produit.
"Unlock the Gates" est le set le plus 'classique' du groupe. Largement écrites par Enrico Rosenbaum, avec la collaboration de James Johnson et James Walsh, les chansons comme "Is That News?", "Unlock the Gates" et "Bad Whore (The Machine)' auraient pu fonctionné patfaitement au milieu de ces années 1970 dans le top 40 radio.
Sur le funky "Is That News?', la guitare est savoureuse et la partie de claviers s'insinue lentement et "Unlock the Gates" est une jolie ballade assez banale très orchestrée avec des paroles inspirées.
Malheureusement, très (trop) commerciaux, des morceaux comme "One Step Away" et `Need You Baby" sont faits au détriment de l'identité du groupe.
Ecrite par James Walsh, "One Step Away" est une ballade très commerciale harmonieuse qui sonne un peu comme Ambrosia. Elle semble avoir été écrite spécifiquement pour la radio...Et "Need You Baby" sonne comme un mixage de Ambrosia / Chicago, toujours commercial et accrocheur avec des harmonies vocales qui semblent étonnament négligées
Quiconque s'attendant à entendre plus de pseudo-prog de la part de ce groupe ne peut qu'être très déçu. Pour être honnête, une partie du set pourrait être facilement confondue avec Ambrosia, The Doobie Brothers ou d'autres. Ce n'est pas nécessairement une mauvaise chose, surtout pour du Rock commercial de 1970. "Bad Whore (The Machine)" et le funky "Don't Get Mad (Get Even)" sont particulièrement impressionnants:
-"Bad Whore (The Machine)" sonne comme un morceau plus commercial qu'on aurait pu extirper de l'album "Aja" de Steely Dan
- Alors que "Don't Get Mad (Get Even)" donne cinq secondes sous les projecteurs au batteur Bill Lordan...On y trouve un grand groove jazzy et de grandes voix avec ces harmonies étonnantes.
C'est la meilleure performance de l'album: accrocheuse, mélodie funky, plus de ces douces harmonies de groupe, et même un bon travail aux claviers par James Walsh.
Des mesures d'ouverture de "Is That News" aux derniers accords impressionnants de "Precious One" cet album est un exemple de perfection de la production. Tout est si clair et net, si équilibré que c'est une joie de l'écouter.
Enfin, il y a "Precious One"...
Comme la dernière chanson de leur dernier album ...A ce jour, c'est l'un des arrangements les plus impressionnants jamais entendu; paroles intéressantes, belle mélodie, superbe section jam guitare / claviers, et plusieurs de ces harmonies vocales de style Ambrosia.
Une très belle façon de clôturer l'album. Pour une chanson de quatre minutes, ils ont emballé l'album entierdans le talent et l'émotion.
En fin de compte c'est un bon disque mais une fin plutôt triste pour un groupe qui a éclaté sur la scène de la musique progressive dans le sillage de Woodstock avec un son épicé d'inspiration San Francisco qui aurait dû faire d'eux quelque chose de beaucoup plus grand que ce qu'ils sont devenus.
Telle est l'inconstance de la musique contemporaine, le groupe a aussi souffert d'une pauvre promotion car ils ont créé leur propre manque d'innovation musicale, et à la fin ils ont été relégués à l'état de groupe de seconde zone dans les annales du Rock Progressif Américain.
Après cet album, Gypsy fut dissout et n'a pas été entendu de nouveau avant plusieurs années.
Atlanta Rhythm Section avait continué à accroître ses performances live, dont un show mémorable au Printemps 1976 avec l'Orchestre symphonique d'Atlanta, au Chastain Park d'Atlanta.
ARS, face à une pression croissante pour les ventes et grâce à sa progression dans les Charts, atteint son paroxysme en 1976.
Depuis leurs débuts, les musiciens avaient toujours pris environ trois mois pour enregistrer chaque album, mais maintenant, le groupe avait reçu un ultimatum de leur maison de disque qui exigeait l'album suivant fait en 45 jours ou moins.
Fatigués des tournées non-stop, ils retournèrent au Studio One et ils écrivirent, enregistrèrent et produisirent leur prochain album en trente jours.
Qu'il s'agisse de la pression des délais ou l'évolution naturelle du groupe, Atlanta Rhythm Section a ainsi créé "A Rock and Roll Alternative" qui pourra le conduire vers de nouveaux sommets car Lle combo atteint un nouveau niveau de succès critique et d'engouement populaire avec cet album qui sortit en Décembre 1976.
Le disque contient huit chansons, dont sept sont originales et la huitième étant une reprise d'un classique du Blues précédemment enregistrés par les Yardbirds.
Bien que quelques morceaux plus courts soient assez similaires à l'album précédent, la plupart des chansons retournent au format plus long des autres disques. Et bien que plusieurs des chansons soient du Hard Rock pur, dans l'ensemble, la production revient à la formule Pop Rock que le groupe avait utilisé pour enregistrer dans le passé.
C'est là un autre excellent opus qui semble être le point culminant de tout ce que ARS avait fait jusqu'à ce moment-là.
Les signatures jumelles du son de l'ARS, c'est à dire la voix de Ronnie Hammond et la guitare de Barry Bailey, n'ont jamais sonné mieux, mais la grande force de l'enregistrement est l'ampleur et la portée des chansons elles-mêmes.
Avec "A Rock and Roll Alternative", ARS avait besoin d'un succès pour continuer et ils l'ont obtenu.
Le premier single, "Neon Nites", approche du Top 40, mais c'est le single suivant, "So Into You", qui se révélera être l'instrument de la percée du groupe.
Il devient numéro 7 dans les Charts et a été l'un des morceaux de base passés par les stations de radio rock au cours de l'Eté 1977.
L'album atteint finalement le Top 10 dans les Charts et il devient Disque d'Or. Grâce à sa popularité naissante, le groupe joue dans les clubs aussi bien que dans les stades.
Cette formation du nord de l'Indiana dominait la région du « Michiana » au milieu des années 70, attirant des foules énormes chaque fois qu'elle jouait en live. Souvent comparé à Led Zeppelin, ce groupe de 5 musiciens, Magi, a secoué la région avec un son serré et brut qui mêlait un hard rock en pleine face avec des tendances psychédéliques non dissimulées et des coups de fuzz.
Il faut dire que les garçons ne se sont pas rendus service en publiant leur seul album connu avec une couverture rappelant une séance photo de Journey, mais quels que soient leurs cheveux et leur sens vestimentaire douteux, Magi méritait certainement plus que l'obscurité dans laquelle ils sont finalement tombés en désuétude.
Win Or Lose, enregistré aux Uncle Dirty’s Sound Machine studios dans le Michigan en 1976, et qui propose une série de chansons solides propulsées par une section rythmique serrée et des vocaux plus qu'honorables, est toujours revu avec enthousiasme : "superbe heavy rock fuzz spectaculaire avec quelques sensations psychés » « rare chef-d'œuvre de rock tueur à la Led Zep » « hard rock avec un côté psyché qui le rend totalement unique » À un autre endroit ou à une autre époque, ce groupe aurait pu être énorme.
Dans l'état actuel des choses, nous n'avons que cet album incroyablement rare pour les juger, mais sur la base des preuves, Magi reçoit définitivement un coup de pouce sans réserve.
Le boom du blues-rock britannique était une telle affaire à la fin des années 1960 que de nombreux groupes de second plan ont eu la chance de remplir les bas de page des concerts et des festivals, et aussi d'enregistrer. Sam Apple Pie en faisait partie, et leur premier album éponyme n'offrait pas grand-chose dans le style qui sortait de l'ordinaire, même s'il possédait des compétences de base.
Il faut plus qu'une compétence de base pour se faire une place, même dans un genre qui peut être aussi caché que le blues britannique. Sam Apple Pie n'avait pas ce petit quelque chose de spécial, se reposant trop sur des riffs de blues classiques et une énergie de bon aloi qui auraient pu être efficaces en concert, mais qui sont plutôt ennuyeux sur disque. Si une influence de leurs pairs semble la plus forte, c'est celle des premiers Fleetwood Mac (tant dans leurs modes de blues percutants que dans leurs modes plus calmes et plus réfléchis). Des chansons telles que "Stranger", "Sometime Girl" et "Winter of My Love", avec sa glissade en descente, ses paroles déprimées et ses tonalités mineures, rappellent définitivement certains des premiers morceaux des Mac.
Mais cet album est bien en deçà du niveau du Fleetwood Mac de Peter Green en termes de chant, de jeu et d'écriture, bien que le groupe ait écrit toutes les chansons de l'album sauf une ("Tiger Man [King of the Jungle]", où la fanfaronnade machiste est si faible qu'on ne sait pas s'il s'agit d'une parodie ou d'une tentative sincère). Le morceau le plus marquant, bien que le moins typique, est certainement " Annabelle ", avec un doux mélange jazz-classique-rock - et peu de blues - qui rappelle encore une fois certains travaux de Fleetwood Mac de la période 1969-1970. Le détour soudain vers un jam jazzy avec flûte dans "Moonlight Man" est une autre voie prometteuse qui, hélas, n'a pas été explorée ailleurs sur cette version. La réédition CD de 2003 sur Repertoire ajoute des mixages mono de deux des chansons, "Tiger Man" et "Sometime Girl", comme pistes bonus.
Le chef-d’œuvre oublié du hard rock des 70’s. Un monument perdu, à ranger entre In Rock et Led Zeppelin IV. Beaucoup ont fait (et font encore) l’éloge de « Child In Time » et « Stairway To Heaven ». Mais combien sont ceux qui se souviennent de « Prayer » ? Titre épique de plus de onze minutes qui débute à la guitare acoustique, suivi d’une voix émotive et qui se termine dans un duel de guitares saturées et de chants hystériques. Ça monte, ça descend et ça repart pour un déluge qui ressemble, disons… Voyons voir… « Stairway To Heaven » encore lui. Mais en plus sauvage, en plus brut.
Ce « Prayer » ravageur on le doit à un combo de Cleveland dans l’Ohio qui prend le nom d’un fleuve antique où Alexandre le Grand remporta sa première bataille contre les Perses : Granicus.
Créé au début des années 70, la formation s’articule autour du chanteur Woody Leffel, du batteur Joe Battaglia, du bassiste Dale Bedford et des guitaristes Wayne Anderson et Al Pinelli.
Le quintet tente sa chance à New York et signe avec RCA pour ce qui sera le seul album de Granicus publié en mars 1973. Un 33tours éponyme mais surtout destructeur qui propose un heavy rock proche du dirigeable de plomb
En effet, à l’écoute de ce « Granicus » la filiation avec Led Zeppelin semble évidente par la performance de Woody Leffel où sa voix, il est vrai, ressemble à celle de Robert Plant (en plus aigu tout de même).
Toutefois, Granicus va s’émanciper de l’influence du blues qui caractérise Led Zep pour une orientation plus progressive comme en témoigne l’instrumental « Twilight » et ce mellotron désenchanté, préambule au démesuré « Prayer ».
Mais tout comme « Stairway To Heaven » qui ne doit pas éclipser le reste de « Led Zeppelin 4 », « Prayer » ne doit pas occulter le reste de Granicus.
Car ça débute pied au plancher avec « You’re In America » et ses riffs dévastateurs et soli saignants. Chorus qui laissent exploser tout le talent de Wayne Anderson à la six cordes électriques. Certes, nous sommes loin des prouesses de Jimmy Page mais Wayne Anderson n’a pas à rougir de la comparaison tant son jeu est flamboyant.
Et puis il y a les autres longues pièces que sont l’atmosphérique « Nightmare » et le pyrotechnique « Paradise » où là encore la voix de Woody Leffel impressionne.
Bref, Granicus signe un rock puissant, chaud et ambitieux où on atteint des sommets vertigineux. A l’image de cette magnifique illustration qui montre un groupe conquérant pattes d’eph et guitares en avant sur fond d’un soleil couchant et rougeoyant.
Mais alors, qu’a-t-il manqué à cette bande tant prometteuse ? Pourquoi la réussite n’a pas été au rendez-vous ? Une absence de promotion du vinyle ? Sans doute ! Une arrivée tardive ? Peut-être ! Une comparaison injustifiée avec Led Zeppelin? Sûrement ! D’autant que le quatuor anglais était à son 5ème album laissant peu de miettes aux assoiffés de soli tueurs et hurlements rageurs.
Ainsi viendra le temps des désillusions et des séparations malgré une tentative désespérée de réaliser un second opus (publié plus de 35 ans plus tard, après que les enregistrements aient été retrouvés et que Woody Leffel ait rajouté les voix manquantes).
En 2009 le label Austria Record Finder a réédité Granicus en CD avec en bonus une prestation live pour une radio, enregistré en novembre 1973 à New York
Il y une injustice à réparer ! Que les fans de rock des seventies réhabilitent Granicus !!!
j'aurais aimé avoir le même coup de bol que et pour ce qui est de ESP qui est vraiment un label Avant gardiste j'ai vu qu'il existait encore mais sous le nom de ESP Disk je croit depuis 2005 certes il y a eu des polémiques entre Bernard Stollman son fondateur et les Holy Modal Rounders et The Fugs pour des histoires de contrats mais quel label intéressant.
