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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » dim. 1 janv. 2023 19:46

ornen a écrit :
dim. 1 janv. 2023 18:33
alcat01 a écrit :
dim. 1 janv. 2023 17:50
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Affinity
AFFINITY est un groupe éphémère qui a sorti un album et un single en 1970, puis s'est séparé. Il s'agissait d'un groupe très apprécié et considéré avec beaucoup de promesses comme l'un des artistes de la nouvelle vague de fusion jazz-rock. Avec un mélange efficace de folk, de jazz, de soul, de blues et de rudiments de psychédélisme moderne et de rock progressif, il était tout simplement injuste de les classer dans une seule catégorie musicale. Avec la voix puissante de Linda Hoyle en tête, il semblait que le groupe avait un bel avenir devant lui. Malheureusement, ce n'était pas le cas. Ce qu'ils nous ont laissé est une superbe réussite, quel que soit le standard musical, et cela inclut les facteurs les plus importants tels que le son, la production et la musicalité.
L'illustration originale du LP est emballée et reproduite magnifiquement ; elle est présentée dans des pochettes gatefold traditionnelles avec les critiques originales du LP et les notes de pochette. Le vinyle vierge de 180 grammes offre un son magnifique et met en valeur l'excellente voix de Mme Hoyles. Ce qui est vraiment surprenant, c'est leur version de "All Along The Watchtower" de Dylan. Elle dure plus de 11 minutes et est l'une des meilleures versions que j'ai jamais entendues, y compris la version classique d'HENDRIX.
Il s'agit d'une musique très progressive pour l'époque ; en fait, la logique veut qu'elle ait été plus que probablement considérée comme un peu extrême en 1970. Je ne peux m'empêcher de penser à l'évolution de ce groupe s'il était resté ensemble quelques albums de plus.
Muzikman

Super content de te voir citer ce groupe, dont j'ai acheté le vinyle il y a bien longtemps et que j'adore. Depuis, j'ai trouvé des titres de Linda Hoyle en solo et quelques autres d'Affinity qui restent intéressants. Merci pour tes chroniques, et j'espère avoir celles des live de Wishbone Ash, celui avec Turner puis celui avec Wisefield, qu sont à mon humble avis excellents !
Et en passant, bonne année à toi. Je crois que nous sommes de la même année (1955)
Rassures-toi, j'ai bien l'intention d'écouter le "Live Dates vol 2" de Wishbone Ash (le troisième ne m'intéresse pas!.
Pour le Vol.1, voir à la page 73...

Je ne savias pas que tu étais de 1955, salut conscrit! :alcool1:

Et, bien sûr, bonne année à toi aussi.
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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » dim. 1 janv. 2023 19:48

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La dernière collaboration entre la chanteuse Julie Driscoll (surnommée à l'époque "The Face" par les hebdomadaires musicaux britanniques) et le groupe Trinity de Brian Auger est l'album Streetnoise de 1969 - une association qui avait débuté en 1966 avec Steampacket, un groupe auquel participaient également Rod Stewart et Long John Baldry.
En tant que séparation, cependant, c'est le meilleur moment de Trinity. Il s'agit d'un double album de 16 titres, dont plus de la moitié est chantée par Driscoll, le reste étant constitué d'instrumentaux brûlants de Trinity. (Auger aux claviers et au chant, Driscoll à la guitare acoustique, Clive Thacker à la batterie, et Dave Ambrose à la basse et aux guitares).
"Tropic of Capricorn", un original instrumental d'Auger, démarre en trombe. C'est un morceau de prog rock noueux qui contient des éléments de R&B de Memphis. Il sonne mieux qu'il ne se lit; il tourne et retourne autour d'une figure de tonalité mineure qui explose en un grit solide et funky avec Thacker qui double le groupe.
Driscoll entre ensuite en scène avec "Czechoslovakia", un morceau modal très ouvert qui laisse entrevoir le genre de musique qu'elle explorera très prochainement sur son premier album 1969 et plus tard, avec son futur mari Keith Tippett. Les lignes mélodiques brisées et les drones constituent le cadre sur lequel Driscoll peut grimper et s'élever, ce qu'elle fait sans hésiter avant de glisser vers l'air gospel traditionnel "Take Me to the Water". Et c'est ainsi que ce disque évolue, passant d'instrumentaux rock progressifs et de chansons d'art, dans le style rock, à des lectures inspirées des tubes du moment tels que "Light My Fire", "Flesh Failures (Let the Sunshine In)" de Hair, et l'une des lectures les plus émouvantes jamais faites de "Save the Country" de Laura Nyro qui clôt l'album.
"Indian Rope Man" est un morceau brûlant, mené par l'orgue, qui fusionne le funk de Stax/Volt R&B avec le rock psychédélique et les syncopes du jazz. La voix de Driscoll est surpuissante; elle est profondément ancrée dans la mélodie et en retire chaque once d'émotion. Le solo d'orgue d'Auger est une véritable barnacle; il fait tourner le registre aigu, trouve les tournants et offre son propre contrepoint dans le registre médian et inférieur avec de gros accords. La section rythmique maintient le groove, le faisant monter d'un côté et le faisant descendre sur la corniche jusqu'à la coda.
Un autre rock fumant est "Ellis Island", avec son duel de Fender Rhodes et de lignes d'orgue. C'est peut-être le meilleur instrumental de l'album. "Looking in the Eye of the World" montre Driscoll dans une forme rare, chantant dans le registre inférieur de sa voix, accompagnée seulement par le piano d'Auger, sur un gémissement blues digne de Nina Simone.
Streetnoise est un disque qui a peut-être été influencé par son époque, mais qui n'y est certainement pas figé, surtout au XXIe siècle. La musique semble aussi fraîche et excitante que le jour où elle a été enregistrée. C'est un ensemble indispensable pour tous ceux qui s'intéressent à l'évolution de la musique d'Auger, qui allait changer immédiatement avec l'invention de l'Oblivion Express, ainsi que pour ceux qui s'intéressent à la carrière courageuse, innovante et fascinante de Driscoll en tant qu'improvisatrice, qui a découvert des façons entièrement nouvelles d'utiliser la voix humaine. Streetnoise est brillant.
Thom Jurek


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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » lun. 2 janv. 2023 07:31

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1980 : Just Testing
L'opus numéro 10 de WISHBONE ASH ! Voilà qui n'est pas rien ! Après pas mal de hauts et quelques bas, et une discographie déjà étonnante ponctuées de moult changements de direction, le combo britannique embraye une nouvelle décennie avec la ferme intention de rester au sommet ! D'ailleurs, j'ai toujours adoré cette pochette, le groupe réuni comme un conseil de scientifiques à l'analyse de la résistance au vent - comme pour un avion - de la Gibson flying V de Andy Powell, tellement emblématique du groupe. C'est toutefois bien Martin Turner qui gère ce disque de bout en bout, dans son studio at home, et en compose plus de la moitié seul.
Une fois le saphir posé sur le microsillon, de toutes manières les gars il n'y a pas à tergiverser car le riff superbe de "Living Proof" va vous emporter. Ce titre doit plaire à tout le monde, les aspects prog sont là, mais la ritounelle est Hard, des twins guitars, une ambiance prenante et des solos incendiaires, tout est là pour en faire un super classique. Cette fois, Laurie Wisefield s'est vraiment surpassée pour son unique contribution ! Et pour le coup, le chant de Martin Turrner est d'excellente qualité. "Lifeline" est la seule contribution collective de cet album, une jam qui a pris corps peu à peu et s'est structurée. Les guitares y sont comme à l'accoutumée spatiales. C'est une composition très travaillée et originale. Le break est heavy, et les solos qui s'enfilent tels des perles sont proches de la perfection.
La composition d'Anna Kendrick "Helpless" qui trouve ici un écrin de choix pour la postérité s'insère à merveille dans l'ensemble ainsi créé. Elle sonne presque comme du southern rock. Une belle débauche d'agressivité assez inhabituelle chez les gars de Torquay sur cette reprise, mais peut-être est-ce aussi le signe d'une nouvelle évolution. Une gratte folk et une wahwah embrayent "Master Of Disguise", la contribution d'Andy Powell à cette livraison 80 du ASH. On se prend à le regretter tant la facilité est ici de mise. Dynamique et aérée, la chanson brille par ses guitares tranchantes et son chant toujours très doux. Du Powell dans le texte, avec un solo magnifique de clarté et d'aisance, ça semble facile tellement c'est beau, ça s'appelle le talent !
La moitié des titres sort donc de la Rickenbacker de Martin Turner : "Haunting Me" rappelle certaines compos de BLUE OYSTER CULT à la même époque, avec quelques éléments modernes introduits. Les solos y sont magnifiques. "Insomnia" est probablement le morceau le plus mainstream du lot. Parfaitement tourné pour plaire au plus grand nombre avec un refrain de très haute volée. Attention toutefois, il n'y a pas de synthés. Tout ceci n'est que guitares, dans tous les sens et quel que soit le son. Il s'agit bien d'Andy et de Laurie. Quel talent tout de même ! Ce titre très réussi porte en lui certains aspects essentiels des eighties. Que voilà un symbole de modernité absolue !
On est à nouveau très southern, très proche de BLACKFOOT sur le riff de "Pay The Price", avec un chant rock'n'roll qui rappelle, lui, les BEATLES. Voilà qui est intéressant non ? Le refrain est tout croquignolet, et les mecs semblent s'en donner à cœur joie. Je confirme que Martin Turner n'a jamais aussi bien chanté. Peut-être est-ce dû au fait que la musique est cette fois plus frontale que d'ordinaire. C'est en tous les cas bien festif et se laisse écouter avec beaucoup de plaisir. Enfin, le slow à tendance plus progy, "New Rising Star" est certainement la compo qui me semble la moins brillante du lot, mais les guitares restent célestes.
C'est mon album préféré de WISHBONE ASH, je le conseille donc vivement pour la découverte du groupe du Devon. Je ne mets pas cinq, mais le cœur y est. Tout ici frise l'excellence : on a des classiques hard, rock, et tous les aspects chers au groupe y sont, à commencer par le niveau des interventions de guitare, totalement fabuleux, de même que le chant de Martin Turner au top. C'est pourtant son chant du cygne puisque sous la pression de leur maison de disque, les trois autres membres du groupe vont saquer Martin pour aborder un virage plus commercial, du moins le croient-ils. Il nous reste ce Just Testing qui montre un groupe au faîte de ses capacités créatrices.
ERWIN 

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » lun. 2 janv. 2023 07:33

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1996 : Calvin Russell
Un an après le remarquable Dream of the Dog, Calvin s'installe à Memphis, dans son Amérique natale pour enregistrer son cinquième album. Voilà qui n'est pas banal si on considère qu'il doit son succès avant tout à ses fans français. Est-ce une tentative de renouer avec ses racines ? Allez savoir avec notre Calvin, qui en ses mid-nineties a le nez trop souvent plein de poudre blanche pour que ses réelles motivations apparaissent clairement lors des interviews. L'homme exhale la souffrance et le mal-être, mais ces données rendent sa musique toujours aussi captivante. La pochette est toujours aussi peu racoleuse, tout ceci n'est pas bien superficiel, et la musique risque à nouveau de bien parler aux âmes ! Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore, Calvin évolue sur tous les types de musique ricaines, parfois blues ou folk, souvent rock, avec une pincée de soul ou de country.

"Let the Music Play", sans conteste le grand classique de cette livraison, restera comme une des grandes contributions à la musique de l'homme à la gueule cabossée. C'est tout à la fois au niveau des influences et avec les intonations poppy qui la rendent aimable par tous les aficionados de musique un peu roots. Dans le trip classique, "Mr Mudd and Mr Gold" télescope les influences rock, blues et gospels avec une maestria peu commune. Le hammond très sixties crée l'ambiance fort réussie de ce titre de belle tenue, d'après une composition magnifique de son ami Townes VAN ZANDT à laquelle il rend pleinement justice.

Du folk ? On se croirait dans Bagdad Cafe sur la crépusculaire "My Love is So". Difficile de trouver un morceau juste moyen sur ce disque. La guitare Shadows résonne avec beaucoup d'à-propos sur cette compo. Tout le monde sera d'accord avec la conclusion de la petite ballade "Time Flies", chanson sur le temps qui passe trop vite et sur nos petites vies inutiles. "Cut the Silver Strings" est dans la grande tradition de ses chansons de quête perdue. La guitare folk retentit dans une ambiance toujours désabusée et fataliste. C'est ainsi qu'on se souviendra de Calvin, et ça lui va bien.

Il y a bien entendu pas mal de rock, ainsi nous restons proche des fans de Hard comme à chaque fois. Au-delà de ses influences sixties – on pense aux PRETTY THINGS – "I Want to Change the World" évoque le garage band des DOGS français. On reste sur des données bien agressives, c'est bien méchant, ce mec était un putain de rockeur au final ! Avec "Desperation", on remet les pieds sur un folk-rock bien pêchu, à la sauce John MELLENCAMP, avec un son qui jouxte comme souvent le Hard-rock. Le rythme binaire et bien lourd de "Drive By" n'est pas le plus remarquable de l'opus, mais il se laisse écouter.

"Nothin' Can Save Me" a presque des accents gospel. Il y pose la question existentielle par excellence : rien ne me sauvera de moi-même ! Calvin a toujours vécu dans une spirale autodestructrice qui l'a mené de petits boulots en situations rocambolesques de vendeur de dope, à la prison qui va avec, du Mexique aux divers états américains. La complainte est jolie et on sent bien le fatalisme qui en découle. Avec "Lovin You", Calvin rebalance une sauce countrysante sur son rock lourd. C'est toujours surprenant, mais il y est aussi bon que sur tous les autres genres qu'il pratique. Etonnant que cet artiste touche à tout profondément ricain n'ait jamais été prophète en son pays. La France a eu le trait de gloire d'avoir sorti Calvin RUSSELL de l'anonymat et d'une existence qui l'aurait fauché encore plus tôt.

Cet album est non seulement recommandable, mais certainement aussi primordial dans la disco de Calvin RUSSELL tant ses diverses influences y apparaissent dans leur saisissante beauté. Des classiques, de l'émotion, tout ce qui plait en musique ! Adjugé et positionné au niveau de Songs From the Fourth World pour débuter avec cet artiste désabusé et attachant.
ERWIN

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par ornen » lun. 2 janv. 2023 09:10

alcat01 a écrit :
dim. 1 janv. 2023 19:46
ornen a écrit :
dim. 1 janv. 2023 18:33
alcat01 a écrit :
dim. 1 janv. 2023 17:50
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Muzikman

Super content de te voir citer ce groupe, dont j'ai acheté le vinyle il y a bien longtemps et que j'adore. Depuis, j'ai trouvé des titres de Linda Hoyle en solo et quelques autres d'Affinity qui restent intéressants. Merci pour tes chroniques, et j'espère avoir celles des live de Wishbone Ash, celui avec Turner puis celui avec Wisefield, qu sont à mon humble avis excellents !
Et en passant, bonne année à toi. Je crois que nous sommes de la même année (1955)
Rassures-toi, j'ai bien l'intention d'écouter le "Live Dates vol 2" de Wishbone Ash (le troisième ne m'intéresse pas!.
Pour le Vol.1, voir à la page 73...

Je ne savias pas que tu étais de 1955, salut conscrit! :alcool1:

Et, bien sûr, bonne année à toi aussi.
Il existe 2 versions du Live Dates II, une avec 1 seul LP et l'autre en double LP. C'est ce dernier qu'il faut écouter, on y trouve tout ce qui fait qu'on aime WA. La version de No Easy Road, en particulier, est superbe !!

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par Tekilla1953 » lun. 2 janv. 2023 11:26

alcat01 a écrit :
sam. 31 déc. 2022 11:40
Tekilla1953 a écrit :
sam. 31 déc. 2022 08:26
alcat01 a écrit :
ven. 30 déc. 2022 15:46
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Vano1

Très bon çà :pluzzz1: :alcool1:
Je ne te le fais pa dire! :super:
Le morceau Five Years "sonne" très Beatles je trouve, mais ce n'est pas une critique ;)

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » lun. 2 janv. 2023 11:38

ornen a écrit :
lun. 2 janv. 2023 09:10
alcat01 a écrit :
dim. 1 janv. 2023 19:46
ornen a écrit :
dim. 1 janv. 2023 18:33


Super content de te voir citer ce groupe, dont j'ai acheté le vinyle il y a bien longtemps et que j'adore. Depuis, j'ai trouvé des titres de Linda Hoyle en solo et quelques autres d'Affinity qui restent intéressants. Merci pour tes chroniques, et j'espère avoir celles des live de Wishbone Ash, celui avec Turner puis celui avec Wisefield, qu sont à mon humble avis excellents !
Et en passant, bonne année à toi. Je crois que nous sommes de la même année (1955)
Rassures-toi, j'ai bien l'intention d'écouter le "Live Dates vol 2" de Wishbone Ash (le troisième ne m'intéresse pas!.
Pour le Vol.1, voir à la page 73...

Je ne savias pas que tu étais de 1955, salut conscrit! :alcool1:

Et, bien sûr, bonne année à toi aussi.
Il existe 2 versions du Live Dates II, une avec 1 seul LP et l'autre en double LP. C'est ce dernier qu'il faut écouter, on y trouve tout ce qui fait qu'on aime WA. La version de No Easy Road, en particulier, est superbe !!
Je l'ai en CD!
Modifié en dernier par alcat01 le lun. 2 janv. 2023 12:04, modifié 2 fois.

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » lun. 2 janv. 2023 11:46

Tekilla1953 a écrit :
lun. 2 janv. 2023 11:26
alcat01 a écrit :
sam. 31 déc. 2022 11:40
Tekilla1953 a écrit :
sam. 31 déc. 2022 08:26

Très bon çà :pluzzz1: :alcool1:
Je ne te le fais pa dire! :super:
Le morceau Five Years "sonne" très Beatles je trouve, mais ce n'est pas une critique ;)
Même si c'en était une, ce ne serait pas un problème, tu a le droit d'avoir une opinion différente! :hello:
Mes écoutes ne sont là que pour faire découvrir des disques que j'apprécie, la critique fait partie des discussions, que je sache!

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » lun. 2 janv. 2023 11:47

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Lie Back and Enjoy It - 1970
2ème album de l'incroyable groupe britannique de Prog Juicy Lucy, formé autour du guitariste américain de lap steel guitare Glenn Campbell, résidant au Royaume-Uni à l'époque.
La deuxième formation du groupe, qui a enregistré cet album, comprenait également le chanteur Paul Williams, le saxophoniste Chris Mercer, le guitariste Micky Moody, le bassiste Keith Ellis et le batteur Rod Coombes.
Fortement basé sur le blues, le groupe s'est étendu au hard rock, au psychédélisme et au début du prog, jouant principalement du matériel original et de superbes arrangements de standards.
Cet album comprend ce qui est probablement la meilleure reprise jamais réalisée de la chanson "Willie The Pimp" de Frank Zappa, qui est absolument incroyable. Le travail de guitare de Campbell est tout simplement magnifique et bien au-dessus de tout ce qui se faisait à l'époque. La voix rauque de Williams est superbement expressive, et tous les autres membres du groupe jouent incroyablement bien, transformant cet album en un chef-d'œuvre intemporel.
À bien des égards, cet album résume tout ce qui était génial dans la musique de la fin des années 1960 : originalité, innovation, courage et talent.
Plus de 40 ans après avoir entendu cet album pour la première fois, il reste l'un de mes préférés de tous les temps. Musique essentielle pour le corps et l'esprit !
Jazzis


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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » lun. 2 janv. 2023 14:05

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George Hatcher 1978: Rich Girl
George Hatcher vient des USA, plus précisément de l'état de Caroline du Nord. Il a chanté dans divers groupes assez tôt (il ne joue toujours pas d'un instrument), même s'il a soutenu des groupes comme ZZ Top ou Bob Seger avec le combo Flatrock. Lorsqu'un contrat de disque lucratif se profile et qu'ils veulent commencer à enregistrer à Nashville, le studio du financier, soudainement en proie à des difficultés financières, est confisqué, ainsi que le matériel interne du groupe.
Frustré, Hatcher est parti en Angleterre et a vécu à Londres pour poursuivre son rêve musical. Il a trouvé le producteur Tom Allom (Judas Priest, Def Leppard) comme partisan pour aider Hatcher avec la distribution de disques et les tournées. Et c'est ainsi que l'on peut expliquer que George devrait attirer beaucoup plus l'attention sous nos latitudes que dans son pays d'origine.
"Rich Girl" était sa quatrième œuvre à l'époque et l'artiste, qui m'était complètement inconnue, était une nouveauté pour ma passion qui se développait lentement pour le rock sudiste. Une œuvre inhabituelle, d'autant plus qu'elle a été enregistrée et produite à Hilpoltstein, en Franconie (George avec l'aide de Manni Neuner).
L'impressionnante couverture est à elle seule convaincante au regard du titre : Hatcher en petit rigolo avec une longue natte en position d'attente devant une villa majestueuse comprenant une Rolls Royce avec chauffeur, une jeune femme assise rêveusement à la fenêtre de la propriété majestueuse couverte de lierre. L'ambiance impressionnante a été rendue disponible par un baronTucher von Simmelsdorf. C'est merveilleux de voir comment le chauffeur de la maison, selon la devise "gardez vos mains loin d'elle" au dos du LP dans le parc, se tient menaçant devant George. La noblesse fortunée peut rester parmi ses pairs - un sujet qui est actuellement de nouveau très d'actualité...
Au line-up de George Hatcher (voc), James Morgan (g), Pete Gosling (g), Vic Young (b), Geralt Watkins (keys) et Mac Poole (dr), neuf beaux morceaux, équipés de nombreuses petites fines perles de rock (Sud ) enregistrées, qui aujourd'hui encore, en raison de la transparence de la production, apparaissent comme assez contemporaines.
Quand deux boogies vraiment sales, courts et indolores sonnent au début avec "Back To Dixie" et "Hell Hole", le cœur du fan du genre bat plus vite. Magnifique toboggan et interludes jumeaux, un peu de flair ABB, plus un peu d' esprit Rory Gallagher. Avec le recul, on pourrait aussi conclure que Molly Hatchet aurait pu s'inspirer du style de Hatcher sur ses premiers albums.
"Blue Skies" flotte joyeusement, secouant de beaux breaks, l'atmosphérique "Rich Girl" et "The Price I Pay" ont même de subtiles références au Prog. Avec ce dernier morceau, "The Great Gig In The Sky" de Pink Floyd vient spontanément à l'esprit à cause des backs à la fin. Dans la deuxième partie du disque, les trois Allemandes Renate Maurer, Claudia Schwarz et Gitta Walter avec leurs Ooooohs et Aaaahs s'avèrent être de grands contrepoints à la voix étrange de Hatcher, qui oscille vocalement quelque part entre Bob Seger et Rory Gallagher.
Super la version imbibée de honkytonk du morceau très repris de Womack "It's All Over Now", qui vient dans une version cool avec de grands changements de tempo. "Regrets" bascule à nouveau comme si Rory Gallagher et Molly Hatchet s'étaient associés pour une session ensemble. Le "Black Rose", merveilleusement mélodique, présente de subtiles similitudes avec la façon dont Bob Seger célèbre les ballades (les guitares jumelles hurlantes sont merveilleuses, les dos grandioses des dames ainsi que les pauses de guitare magnifiquement rockantes, qui varient brièvement le tempo plusieurs fois). Absolument incroyable!
A la fin du "Fly Away" d'Edgar Winter et Jerry LaCroix, les gros couverts sont sortis. Des cordes (avec l'aide du Nürnberger Symphoniker) et un final 'Na-na-na' basé sur "Hey Jude" offrent une conclusion euphorique à un album probablement sous-estimé et seulement connu des initiés.
Daniel Daus


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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » lun. 2 janv. 2023 15:50

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Pure Prairie League, composé alors de Craig Fuller (lead guitare,chant), George Powell (guitare,guitare rythmique,chant), Jim Lanham (basse,choeurs), John David Call (steel guitare), Jim Caughlan (batterie) et Hugh McCracken (guitare), frappe fort d'entrée avec ce premier album enregistré à New York et paru en Mars 1972, sur lequel le groupe a utilisé la reproduction d'une couverture du Saturday Evening Post de 1927 montrant un cow-boy usé, nommé Luke, sosie du modèle croqué par le célèbre peintre / illustrateur Américain Norman Rockwell dans les années 20, un certain James K. Van Brunt, qui apparaîtra sur la pochette de chaque enregistrement de Pure Prairie League par la suite, leur donnant une conception visuelle distinctive.

Sur ce disque,le groupe montre qu’il n’y avait pas que the Eagles pour valoriser la musique du Sud et faire briller le Country Rock avec de belles instrumentations, de belles guitares, de belles harmonies et un Craig Fuller inspiré lyriquement.
Ce premier album retranscrit parfaitement le climat que tout fan du genre recherche dans cette musique; il possède tout ce qui fait le charme de celle-ci et que l’on affecte généralement et exclusivement aux plus grands.
Produit par Robert Alan Ringe, il met principalement sur le devant de la scène "Tears", "Take It Before Tou Go" et "Song Harmony" notamment.

Sur cet album composé de huits morceaux, le groupe ressemble un peu aux Eagles du début, mais beaucoup plus à Poco. C'est assez agréable à écouter, avec de très belles parties de guitare et de la steel guitare, mais cela peut, peut-être, paraître un peu monotone à certains, en particulier sur la première face, sur laquelle trois des quatre pistes sont signées Craig Fuller, mais les mélodies sont excellentes avec de superbes harmonies vocales.
La seconde face est un peu plus variée, avec un court instrumental "Doc's Tune", et une longue pause instrumentale, quoique quelque peu dénuée de sens, montre le savoir faire musical de ces bons musiciens dans "Country Song". Cette face comprend aussi un bon morceau intitulé "Harmony Song", bourrée de belles harmonies vocales comme son titre l'indique.

Dans sa phase initiale, Pure Prairie League s’èlèvait donc au niveau des meilleurs, mais cela ne s'est pas concrétisé au niveau des ventes de l'album "Pure Prairie League" qui n'atteignitmême pas les Charts, et le groupe s'est morcelé.
Aussi, après avoir sorti ce premier opus et s'être lancés dans une tournée nationale, Call, Caughlan et Lanham ont tous décidé de quitter le groupe.


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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » lun. 2 janv. 2023 17:47

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Alien Force- Hell And High Water
Qu'en est-il de la musique ? Eh bien, nous avons affaire à du métal du début des années 80, sorti au milieu des années 80, et la plupart des chansons se situent stylistiquement quelque part entre le heavy metal traditionnel et le hard rock, et je pense qu'une comparaison juste serait "Point of Entry" de Judas Priest. En tant qu'auditeurs, nous avons droit à un riffage assez solide et à des solos de guitare assez mélodiques, ainsi qu'à une section lead occasionnelle à deux guitares.
Alors que la plupart des morceaux de l'album sont de bons morceaux de métal, je pense que la ballade " Fly Away " est peut-être mieux oubliée; elle ressemble à une tentative ratée d'écrire le prochain " Strange World " (vous savez, la ballade d'Iron Maiden). Night of Glory " semble être la tentative du groupe d'écrire un morceau de glam metal et, eh bien, ce n'est pas mauvais. Félicitations à Alien Force pour avoir écrit des chansons généralement accrocheuses et mélodiques telles que " Time Is Out ", qu'il est difficile de ne pas chanter. Les structures des chansons sont assez traditionnelles, mais il y a de temps en temps des éléments d'innovation, et je dirais que les sections instrumentales sont particulièrement agréables pour moi.
Le style de chant de Peter Svale Andersen est plus proche de l'éraillement, mais il délivre bien les mélodies et c'est certainement un chanteur compétent, mais pas raffiné. Il a un peu l'accent danois, mais je pense que la plupart des auditeurs ne le remarqueront pas, sauf s'ils sont eux-mêmes danois. Dans l'ensemble, la musicalité est solide. La production n'est pas trop mauvaise non plus, mais il y a plus de douceur et de rondeur que ce à quoi on pourrait s'attendre et c'est peut-être parce que les guitares ne sont que légèrement distordues (je parie qu'ils ont utilisé une pédale Boss Overdrive quand ils ont enregistré l'album). J'aime aussi la façon dont la basse est audible tout au long de l'album. La production globale est vraiment facile à entendre.
Les paroles sont très simplistes et on dirait qu'elles ont été écrites par quelqu'un qui a eu du mal à mettre des mots sur ses pensées dans une langue étrangère. C'est bien sûr pardonnable, mais cela signifie qu'il y a des sections qui sont un peu absurdes. De plus, si l'on jette un coup d'œil aux paroles, on s'aperçoit qu'il y a des fautes de grammaire, d'orthographe et de ponctuation dans presque toutes les chansons. Encore une fois, il s'agit de rock 'n' roll et non d'un cours d'anglais, mais, les nazis de la grammaire sont prévenus, cela va vous rendre fou.
L'illustration de la pochette est très simple et ressemble à une bande dessinée, mais j'aime vraiment ça. Le personnage à capuche bleu-noir se détache vraiment du cercle jaune derrière lui, qui se détache à son tour du fond bleu. J'aime aussi comment le côté noir de la figure semble encore plus fantomatique que le côté bleu. Cela pourrait tout aussi bien être la couverture d'un numéro de Ghost Rider des années 80 (la figure encapuchonnée pourrait être le méchant de la semaine ou autre).
Dans l'ensemble, ce n'est pas un chef-d'œuvre, mais c'est un effort très solide et devrait plaire aux fans de métal des années 80. Si vous trouvez un exemplaire à un prix raisonnable - peut-être la version High Roller, peut-être l'original, peut-être la version Karthago - ce serait dommage de ne pas le prendre.
K.J.


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Message par alcat01 » lun. 2 janv. 2023 19:35

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Steeler
Il y a donc ce grand guitariste allemand nommé Axel Rudi Pell, et si vous avez flotté dans les bacs à disques métal pendant une grande partie de votre vie, vous avez probablement rencontré certaines des œuvres qui ont résulté de son groupe solo au titre suspect d'Axel Rudi Pell. Aimez ou détestez ces disques, le gars s'est engagé dans une vie de musique heavy metal, sans jamais s'opposer aux tendances, son plus grand crime étant peut-être la sortie de plusieurs albums de "ballades", une pratique qui devrait être supprimée jusqu'à ce qu'elle brille, puis envoyé vers la ceinture d'astéroïdes la plus proche. Eh bien, son travail ultérieur étant ce qu'il peut être, le vrai secret d'Axel Rudi Pell, qui n'est pas vraiment un secret, c'est qu'il a déjà dirigé le groupe de speed/heavy metal allemand Steeler, enregistrant quatre albums dans les années 80 qui sont progressivement devenu merdique au fil des années.
L'album que je vous présente est le premier, Steeler, de 1984, qui est un effort compétent quoique peu original qui devrait sûrement vous faire vibrer, que vous vous appeliez fan de Saxon, de Judas Priest, d'Accept ou de Scorpions. Presque toutes les chansons ici sont aussi amusantes que vous allez en trouver dans un groupe allemand au hasard, à l'exception peut-être de l'austère "Fallen Angel", la ballade puissante qui clôt l'album sans être complètement aspirante. L'une des meilleures choses à propos de cet album est le chanteur Peter Burtz (il a également brièvement chanté dans le groupe pré-Rage, Avenger avec Peavey Wagner). Le gars a un tel style d'homme ordinaire dans sa voix qu'il vient peut-être de descendre de son camion à l'arrêt au stand, de fumer une cigarette et d'essayer d'en trouver une froide. Ou peut-être qu'il a soudé toute la journée, ses poumons brûlés par les particules de fer qui doivent être liées à jamais à son âme. Parmi les autres membres de cet album figuraient Tom Eder à la guitare, Volker Krawczak à la basse (il jouera plus tard avec Axel dans son nouveau groupe) et Jan Yildiral (qui était également dans Avenger).
En ce qui concerne le riff, c'est tout Judas Priest rencontrant Accept, parfaitement adapté pour se cogner la tête ou des gants en cuir à pointes contre n'importe quel mur couvert de graffitis alors que vous payez le joueur de cornemuse pour avoir trop bu. Lorsque le groupe ralentit, vous pouvez entendre un peu de Iommi là-dedans, et il y a une texture mélodique subtile apposée sur le riff qui se manifesterait plus généreusement dans le matériel ultérieur de Pell. Il n'y a pas vraiment de parties de refrain extrêmement accrocheuses sur cet album, c'est le seul regret. Une partie de cela pourrait être due à la gamme honnête mais limitée de Burtz, mais quels que soient les riffs, vous vous amuserez probablement encore si vous êtes un fan des trucs qui sortent de cette période.
Les chansons sont toutes assez serrées, mais je peux penser à quelques-unes qui se démarquent. "Sent from the Evil" crée une intensité à travers ses guitares allumées et éteintes qui rockent comme un Kiss ou un AC/DC du début des années 80, avec quelques jolis petits remplissages de basse et une petite mélodie de guitare dans la moitié arrière du refrain. "Heavy Metal Century" est extrêmement Saxon pour commencer, avec une mélodie au-dessus du boogie de la guitare rythmique avant la poussée de power metal brut et old school du couplet. "Long Way" a un mordant de blues qui pousse le soufflage primitif, et "Call Her Princess" n'est qu'une tranche de cabriolet décapotable sur le toit à 65 mph. Avoir une chanson intitulée « Hydrophobia » peut sembler un peu bizarre, mais ça donne un coup de pied au début de Dokken. Quant à la 'ballade' à la fin, "Fallen Angel", vous pourriez faire pire que la lourdeur discrète des guitares qui émergent lentement de la séquence d'ouverture placide.

Steeler n'est pas un album parfait, et en fait ce n'est pas un groupe qui m'a vraiment impressionné, mais en ce qui concerne ce style de métal "daté", il survit assez bien. Vous avez juste besoin de savoir dans quoi vous vous embarquez, car Burtz n'est pas Rob Halford ou Joe Elliot, et le groupe aborde la musique avec un fanfaron honnête qui reflète l'ancien groupe de jam vivant à côté, qui vous ennuie le samedi après-midi jusqu'à la douce odeur du charbon de bois du barbecue vous arrache à tout. Il y a plusieurs centaines d'albums que j'aurais probablement sortis avant celui-ci quand j'avais envie de faire du métal classique, mais cela tient suffisamment pour que vous puissiez jeter quelques chansons sur une liste de lecture de métal allemand des années 80 et vous amuser.
autothrall


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Message par alcat01 » mar. 3 janv. 2023 06:51

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1980 : Live Dates Vol. 2
"Live Dates II" de 1980 (mais enregistré lors de divers concerts de 1976 à 1980) est la parfaite collection live de l'incroyable line-up de 1975 à 1981. C'est pourquoi c'était tellement frustrant que cet album live génial n'ait jamais été sorti sur CD ! Jusqu'ici.
"Live Dates II" contient 80 minutes de certains des meilleurs hard rock britanniques de tous les temps ! De l'incroyable technique de guitare et des chœurs de Wisefield au ton tueur de Powell et aux chœurs tout aussi excellents, en passant par le jeu de voix / basse bien sous-estimé de Martin Turner, en passant par la batterie solide comme le roc d'Upton (un batteur qui a malheureusement volé sous le radar concernant les brillantes années 70 batteurs de rock, un peu comme Brian Downey de THIN LIZZY), "Live Dates II" est W. ASH à son meilleur.
L'album contient (pas dans l'ordre) 12 titres : trois du line-up de l'époque "Argus" mais joués avec tout le feu du line-up '75-'81 ("Doctor", "Time Was", "No Easy Road"), et neuf de la période Wisefield (deux de l'album "Just Testing" de 1979 : "Living Proof" et "Helpless", l'épopée "Way Of The World" de l'album "No Smoke Without Fire" de 1978, trois du LP "New England" de 1976 : "Runaway", "Lorelei" et "In All My Dreams, You Rescue Me", ainsi que "Good-Bye Baby, Hello Friend" du LP "Front Page News" de 1977, un version étonnante de "FUBB" du LP "There's The Rub" de '74, et enfin le classique '75 B-Side "Persephone").Donc, si vous cherchez une introduction facile à W. ASH de l'ère ultérieure, cette superbe version remasterisée de "Live Dates II" qui vient même dans une reproduction miniature gatefold-LP CD Digi-pack avec un livret décent avec des notes de doublure solides et une photo oh si classique (dans un genre "à quoi pensaient-ils") des quatre membres de l'ASH torse nu et ressemblant beaucoup à des gars tout droit sortis d'un défilé de la fierté gay de San Fran à la fin des années 70 (enfer, c'était l'homme des années 70 !).un peu) photo des quatre membres de l'ASH torse nu et ressemblant beaucoup à des gars tout droit sortis d'un défilé de la fierté gay de San Fran à la fin des années 70 (enfer, c'était l'homme des années 70!).un peu) photo des quatre membres de l'ASH torse nu et ressemblant beaucoup à des gars tout droit sortis d'un défilé de la fierté gay de San Fran à la fin des années 70 (enfer, c'était l'homme des années 70!).
Donc, si vous êtes un fan des premiers W. ASH mais que vous n'avez pas entendu le matériel de l'époque '75-81, "Live Dates II" est un excellent point de départ (de même pour ceux qui ne connaissent pas la période du groupe) ! W. ASH sera également d'un GRAND intérêt pour les fans de THIN LIZZY (qui a suivi l'exemple de W. ASH et a aidé à fonder le son mélodique britannique classique à double guitare), UFO, IRON MAIDEN (alors que W. ASH n'était pas un groupe de heavy metal ils ont eu une
ÉNORME influence sur Maiden et la Nouvelle Vague du mouvement Heavy Metal britannique en général), etc. édition CD remasterisée retardée. Mieux vaut tard que jamais comme on dit...règles WISHBONE ASH !!!!!
T. Kasuboski


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Message par alcat01 » mar. 3 janv. 2023 06:52

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Le premier album de l'ensemble jazz-rock de Brian Auger, Oblivion Express, sorti en 1971, est l'un des grands chefs-d'œuvre de la fusion jazz-rock.
Brian Auger, qui venait de dissoudre son groupe de longue date, The Trinity, en 1970, avait encore beaucoup de rock and roll dans son organisme. Son désir d'ouvrir les frontières du jazz électrique en est certainement la force motrice, comme ce fut le cas pour Miles Davis sur A Tribute to Jack Johnson et Lifetime pour Tony Williams, mais il est ancré dans l'application viscérale du rock.
Avec le guitariste Jim Mullen, le bassiste Barry Dean et le batteur Robbie McIntosh, Auger s'est lancé dans l'inconnu. Cet album lui va comme un gant, chaque morceau allant toujours de l'avant vers le suivant. Des premières torsions rythmiques noueuses de "Dragon Song" au contrepoint souterrain de "Total Eclipse", en passant par la chanson thème du groupe qui clôt l'album avec ses interludes de basse et de guitare et le chant d'Auger, semblable à celui de Lemmy Kilmister, Oblivion Express est un classique du genre.
Il y a ici une passion et une intention brutes qui sont équilibrées par des arrangements merveilleusement imaginatifs pour l'instrumentation des groupes de rock, et une esthétique disciplinée et visionnaire.
Thom Jurek


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Message par alcat01 » mar. 3 janv. 2023 12:12

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Turkey (1972)
C'était en 1972. Jethro Tull a sorti l'opus doré Thick As A Brick et a pris sa place dans l'histoire du Grand Panthéon des plus merveilleux groupes de rock progressif britannique . La même année, l'ancien bassiste de Tull Glen Cornick est apparu sur un album de Turkey avec son nouveau groupe. Plus précisément, Wild Turkey était leur nom collectif et, au cours de leur brève existence initiale, ils ont produit un grand total de deux albums. À partir de 1971, Battle Hymn a été le premier album plutôt excellent du groupe, et il a été suivi l'année suivante par Turkey, peut-être une démonstration encore meilleure de l'intelligence de la double guitare, présentée dans un mélange de blues rock britannique lourd et d'aspirations d'art rock inspirées par les Beatles.
D'où la présence de Cornick en tant qu'auteur-compositeur majeur et timonier instrumental; il a écrit essentiellement les deux tiers de la Turquie , et son style distingué portait les influences des traditions britanniques antérieures du skiffle et du music-hall. Sa mini-suite "Eternal Mother/The Return" est un aimable couple de huit minutes de folk, d'art-rock psychédélique, d'excellent solo de blues électrique et peut-être d'un fétiche "She's So Heavy". Le morceau de clôture de l'album "Telephone" est une sorte de fouille ironique des lamentations anglaises traditionnelles, mais comme le reste de l'album, il présente une maîtrise exceptionnelle de Mick Dyche et Tweke Lewis.
Les deux guitaristes auront également la chance de briller sur l'instrumental de près de sept minutes "See You Next Tuesday" de Cornick qui, avec ses penchants Allman-esque, pourrait presque s'en tirer en étant appelé rock sudiste, et un millésime rare et raffiné. C'est aussi Cornick qui a écrit l'accessible et palpitant "A Universal Man" et plus que tout autre morceau de cet album, je me demande comment Jethro Tull aurait pu sonner, si Cornick était non seulement resté à bord, mais avait en fait contribué à la composition de ce groupe.
Le chanteur de Wild Turkey, Gary Pickford-Hopkins était un sérieux talent; on pourrait le comparer en tant que chanteur à Rod Stewart, mais il avait sa propre muse définitive et un pouvoir indéniable. Il a aussi écrit des chansons, et sur Turkey, il a contribué à la belle ballade "Tomorrow's Friend" et au rock incendiaire "Chuck Stallion And The Mustangs". Aucune des deux chansons n'aspire aussi loin dans la terre progressive que Cornick a fouillé avec ses morceaux, mais cette qualité donne en fait de la saveur à l'album et s'ajoute à un travail bien diversifié au total.
Je pourrais probablement changer d'avis, et je suppose que c'est hérétique à dire, mais je pense que j'aime tout autant Turkey, et parfois peut-être même un peu mieux, que le brillant Thick As A Brick. Je dirais que la seule mise en garde évidente à propos du premier serait qu'il est maîtrisé un peu tranquillement, et donc un bon volume est nécessaire pour atteindre la puissance réelle de l'enregistrement. Heureusement, mon vieux vinyle Chrysalis usé sonne toujours fantastique.
Cornick et Pickford-Hopkins réanimeront Wild Turkey au milieu des années 1990, et sous cette bannière, il produiront plus d'albums et joueront plus de concerts, mais c'est un autre chapitre à part entière.
Reginod


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Message par ornen » mar. 3 janv. 2023 12:59

alcat01 a écrit :
mar. 3 janv. 2023 06:51
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1980 : Live Dates Vol. 2
"Live Dates II" de 1980 (mais enregistré lors de divers concerts de 1976 à 1980) est la parfaite collection live de l'incroyable line-up de 1975 à 1981. C'est pourquoi c'était tellement frustrant que cet album live génial n'ait jamais été sorti sur CD ! Jusqu'ici.
"Live Dates II" contient 80 minutes de certains des meilleurs hard rock britanniques de tous les temps ! De l'incroyable technique de guitare et des chœurs de Wisefield au ton tueur de Powell et aux chœurs tout aussi excellents, en passant par le jeu de voix / basse bien sous-estimé de Martin Turner, en passant par la batterie solide comme le roc d'Upton (un batteur qui a malheureusement volé sous le radar concernant les brillantes années 70 batteurs de rock, un peu comme Brian Downey de THIN LIZZY), "Live Dates II" est W. ASH à son meilleur.
L'album contient (pas dans l'ordre) 12 titres : trois du line-up de l'époque "Argus" mais joués avec tout le feu du line-up '75-'81 ("Doctor", "Time Was", "No Easy Road"), et neuf de la période Wisefield (deux de l'album "Just Testing" de 1979 : "Living Proof" et "Helpless", l'épopée "Way Of The World" de l'album "No Smoke Without Fire" de 1978, trois du LP "New England" de 1976 : "Runaway", "Lorelei" et "In All My Dreams, You Rescue Me", ainsi que "Good-Bye Baby, Hello Friend" du LP "Front Page News" de 1977, un version étonnante de "FUBB" du LP "There's The Rub" de '74, et enfin le classique '75 B-Side "Persephone").Donc, si vous cherchez une introduction facile à W. ASH de l'ère ultérieure, cette superbe version remasterisée de "Live Dates II" qui vient même dans une reproduction miniature gatefold-LP CD Digi-pack avec un livret décent avec des notes de doublure solides et une photo oh si classique (dans un genre "à quoi pensaient-ils") des quatre membres de l'ASH torse nu et ressemblant beaucoup à des gars tout droit sortis d'un défilé de la fierté gay de San Fran à la fin des années 70 (enfer, c'était l'homme des années 70 !).un peu) photo des quatre membres de l'ASH torse nu et ressemblant beaucoup à des gars tout droit sortis d'un défilé de la fierté gay de San Fran à la fin des années 70 (enfer, c'était l'homme des années 70!).un peu) photo des quatre membres de l'ASH torse nu et ressemblant beaucoup à des gars tout droit sortis d'un défilé de la fierté gay de San Fran à la fin des années 70 (enfer, c'était l'homme des années 70!).
Donc, si vous êtes un fan des premiers W. ASH mais que vous n'avez pas entendu le matériel de l'époque '75-81, "Live Dates II" est un excellent point de départ (de même pour ceux qui ne connaissent pas la période du groupe) ! W. ASH sera également d'un GRAND intérêt pour les fans de THIN LIZZY (qui a suivi l'exemple de W. ASH et a aidé à fonder le son mélodique britannique classique à double guitare), UFO, IRON MAIDEN (alors que W. ASH n'était pas un groupe de heavy metal ils ont eu une
ÉNORME influence sur Maiden et la Nouvelle Vague du mouvement Heavy Metal britannique en général), etc. édition CD remasterisée retardée. Mieux vaut tard que jamais comme on dit...règles WISHBONE ASH !!!!!
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Mon titre préféré sur ce superbe live : Way of the world. Même s'il est difficile d'en choisir un !

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mar. 3 janv. 2023 13:44

ornen a écrit :
mar. 3 janv. 2023 12:59
alcat01 a écrit :
mar. 3 janv. 2023 06:51
Image
1980 : Live Dates Vol. 2
"Live Dates II" de 1980 (mais enregistré lors de divers concerts de 1976 à 1980) est la parfaite collection live de l'incroyable line-up de 1975 à 1981. C'est pourquoi c'était tellement frustrant que cet album live génial n'ait jamais été sorti sur CD ! Jusqu'ici.
"Live Dates II" contient 80 minutes de certains des meilleurs hard rock britanniques de tous les temps ! De l'incroyable technique de guitare et des chœurs de Wisefield au ton tueur de Powell et aux chœurs tout aussi excellents, en passant par le jeu de voix / basse bien sous-estimé de Martin Turner, en passant par la batterie solide comme le roc d'Upton (un batteur qui a malheureusement volé sous le radar concernant les brillantes années 70 batteurs de rock, un peu comme Brian Downey de THIN LIZZY), "Live Dates II" est W. ASH à son meilleur.
L'album contient (pas dans l'ordre) 12 titres : trois du line-up de l'époque "Argus" mais joués avec tout le feu du line-up '75-'81 ("Doctor", "Time Was", "No Easy Road"), et neuf de la période Wisefield (deux de l'album "Just Testing" de 1979 : "Living Proof" et "Helpless", l'épopée "Way Of The World" de l'album "No Smoke Without Fire" de 1978, trois du LP "New England" de 1976 : "Runaway", "Lorelei" et "In All My Dreams, You Rescue Me", ainsi que "Good-Bye Baby, Hello Friend" du LP "Front Page News" de 1977, un version étonnante de "FUBB" du LP "There's The Rub" de '74, et enfin le classique '75 B-Side "Persephone").Donc, si vous cherchez une introduction facile à W. ASH de l'ère ultérieure, cette superbe version remasterisée de "Live Dates II" qui vient même dans une reproduction miniature gatefold-LP CD Digi-pack avec un livret décent avec des notes de doublure solides et une photo oh si classique (dans un genre "à quoi pensaient-ils") des quatre membres de l'ASH torse nu et ressemblant beaucoup à des gars tout droit sortis d'un défilé de la fierté gay de San Fran à la fin des années 70 (enfer, c'était l'homme des années 70 !).un peu) photo des quatre membres de l'ASH torse nu et ressemblant beaucoup à des gars tout droit sortis d'un défilé de la fierté gay de San Fran à la fin des années 70 (enfer, c'était l'homme des années 70!).un peu) photo des quatre membres de l'ASH torse nu et ressemblant beaucoup à des gars tout droit sortis d'un défilé de la fierté gay de San Fran à la fin des années 70 (enfer, c'était l'homme des années 70!).
Donc, si vous êtes un fan des premiers W. ASH mais que vous n'avez pas entendu le matériel de l'époque '75-81, "Live Dates II" est un excellent point de départ (de même pour ceux qui ne connaissent pas la période du groupe) ! W. ASH sera également d'un GRAND intérêt pour les fans de THIN LIZZY (qui a suivi l'exemple de W. ASH et a aidé à fonder le son mélodique britannique classique à double guitare), UFO, IRON MAIDEN (alors que W. ASH n'était pas un groupe de heavy metal ils ont eu une
ÉNORME influence sur Maiden et la Nouvelle Vague du mouvement Heavy Metal britannique en général), etc. édition CD remasterisée retardée. Mieux vaut tard que jamais comme on dit...règles WISHBONE ASH !!!!!
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Mon titre préféré sur ce superbe live : Way of the world. Même s'il est difficile d'en choisir un !
La set-liste est parfaite, que du bon!

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mar. 3 janv. 2023 13:45

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Après leur premier album, Pure Prairie League devant encore à RCA un autre album, Craig Fuller a accepté d'enregistrer celui-ci dans le studio de RCA à Toronto avec l'aide de George Ed Powell et ioujours le même producteur, Bob Ringe.
Les membres restants Fuller et Powell ont ramené Billy Hinds, qui à son tour a recruté un ami, le claviériste Michael Connor, pour jouer sur le deuxième album, "Bustin 'Out", et devenir par la suite un membre à part entière du groupe.
L'album présente la chanson "Falling in and Out of Love" qui se termine par un segue avec leur morceau le plus connu, "Amie".
"Amie" se conclut alors avec le chœur principal de "Falling in and Out of Love". En raison de cette interrelation, de nombreuses stations de radio Américaines de classiques du Rock et AOR présentèrent ces deux chansons comme une seule. "Amie" devient leur premier single édité. À sa parution, en 1973, il est principalement diffusé sur les stations de radio de campus.
Sur l'album apparaît, en tant qu'invité, le guitariste soliste Britannique Mick Ronson, alors membre des Spiders from Mars de Dvid Bowie, sur la chanson "Angel No. 9". Ronson avait aussi ajouté des arrangements de cordes sur plusieurs titres, notamment "Boulder Skies" et "Call Me Tell Me".

Bien que plus tard considéré comme un jalon dans le Country Rock, "Bustin' Out" a pourtant d'abord subi des ventes décevantes lors de sa sortie en Septembre 1972, et RCA a même abandonné le groupe.
Après le départ de Call, l'album n'avait plus le côté Hard du précédent, mais les compositions étaient toujours très bonnes, et cela même sans les duels de guitare de Fuller et Call.

L'album "Bustin' Out" a eu un drôle de cheminement: sorti en 1972, il n'a pas fait grand bruit à ce moment-là.
Pure Prairie League avait ensuite pris la route et avait commencé à jouer constamment, principalement dans le nord-est, le midwest et le sud-est. En raison de leur emploi du temps chargé, en particulier dans les collèges, leurs chansons étaient devenues bien connues et elles avaient enfin commencé à susciter de grandes réactions lors des concerts; "Ami" était devenu un morceau très demandé.

Alors que "Amie" gagnait, de plus en plus, en popularité, les stations de radio avaient commencé à recevoir des demandes.
En conséquence, en 1974, RCA a réédité "Bustin' Out" et a ressorti "Amie" en single en Mars 1975. Le 26 avril 1975, ce morceau était devenu un Hit du Top 40, atteignant accessoirement le numéro 27, juste au moment où un renouveau mineur du Bluegrass était en cours sur les campus universitaires du Midwest.
Bien sûr, la chanson avait été écrite et chantée par Fuller, qui n'était plus dans le groupe. (Il refera surface en 1976 dans le groupe American Flyer).
Le reste de l'album est très prometteur, pas seulement avec "Amie" et son intro, "Falling In And Out Of Love", mais avec "Angel # 9", "Leave My Heart Alone" et "Early Morning Riser". Les chansons plus lentes sont peut-être un peu exagérées avec les arrangements de cordes, mais cela donne beaucoup de promesses pour un groupe qui fut malheureusement déjà sans son chanteur et compositeur principal pendant deux ans quand cela a commencé à marcher pour eux.

"Bustin' Out" est finalement entré dans les Charts en Février 1975, près de deux ans et demi après sa sortie, et il s'est même hissé dans le Top 40, devenant finalement Disque d'Or.


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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mar. 3 janv. 2023 15:50

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"XXXV" de Fairport Convention, paru en 2001, est sous-titré "The 35th Anniversary Album".
C'est un album magnifique. Le chant de Chris Leslie sur le classique "Banks of Sweet Primroses" est de toute beauté.
Sa qualité de composition est tout aussi impressionnante, "My Love is in America" en est un exemple frappant!
Les arrangements sont particulièrement fins et les performances sont excellentes comme toujours, et même souvent mieux.

Bref, le genre de disques qu'on attend d'un tel grand groupe aussi mature!


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