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Message par alcat01 » mar. 10 janv. 2023 11:13

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Sun Secrets
Sorti sans l'autorisation d'Eric Burdon, Sun Secrets n'a rien de honteux pour le chanteur sur le plan artistique. Avec environ 24 minutes par face, Sun Secrets est bien loin du Burdon de The Black Man et des rythmes du groupe War.
Comme le guitariste de Mountain Leslie West le fera un an plus tard lorsqu'il formera le Leslie West Band, Burdon le bat à plate couture avec un groupe éponyme qui déchire -- déchire plus que les Animals, déchire plus que War. Il s'agit d'une réinvention innovante, et c'est assez plaisant, non seulement d'entendre l'unité de trois musiciens se déchaîner derrière le chanteur lorsqu'il réinterprète les classiques des Animals comme "When I Was Young", "It's My Life" ou la version Hendrix/Cream chargée de riffs de "Don't Let Me Be Misunderstood", mais aussi sur le morceau-titre instrumental.
Le plus tragique dans tout ça, c'est que, selon la biographie du chanteur, Don't Let Me Be Misunderstood by Eric Burdon with J.Marshall Craig (Thunder's Mouth Press), Burdon ne voulait pas que ce matériel sorte. Les bandes ont été signées par Capitol et publiées sans sa permission. Produites par Jerry Goldstein, elles sont appelées "bandes de répétition" par le chanteur et présentent la composition originale de ce qu'il appelle dans son livre "Le premier d'une longue série d'Eric Burdon band(s).
Capitol a sorti deux versions différentes de ce disque : le LP commercial complet et une "Radio Programming Aid" qui contient des modifications de tout sauf les 13 minutes de "Letter From the Country Farm" écrites par Burdon. Il est décourageant de lire l'agonie de la star pendant ces sessions et les tournées de cette période de sa vie, mais il est rafraîchissant d'entendre dans ces grooves que dans des conditions défavorables, la star s'en sort toujours artistiquement.
L'autre sortie Capitol de l'Eric Burdon Band, Stop, a été ajoutée à cette collection et, selon sa biographie, "apparaît maintenant ensemble sur un CD, Sun Secrets/Stop".
Joe Viglione


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Message par Cooltrane » mar. 10 janv. 2023 12:09

alcat01 a écrit :
lun. 9 janv. 2023 07:20
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Si je ne l'avais pas écouté des millions de fois (mon vinyle est presque transparant, à force), ce serait mon album de l'ile déserte, tellement cette bouffonerie est travaillée sur tous les angles (y compris, l'entièreté de la pochztte >> même les petites annonces sont hilarantes, car elles se répondent entre elles :mdr2: )

En effet, annoncée comme la "mère" des albums concepts, après qu' Anderson en aie eu marre que l'on qualifie Aqualung de "concept" (tout au plus deux thémes, un par face), le groupe s'est farci l'oeuvre quasi-parfaite, d'autant plus qu'il ne s'est pas pris au sérieux (on voit même la culotte de la muse de l'artiste).


Malheureusement, en voulant se surpasser, avec le suivant, le groupe se plantera royalement avec APP (et surtout cet horrible entracte Monthy Pytoyable)

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Message par alcat01 » mar. 10 janv. 2023 13:28

Cooltrane a écrit :
mar. 10 janv. 2023 12:09
alcat01 a écrit :
lun. 9 janv. 2023 07:20
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Si je ne l'avais pas écouté des millions de fois (mon vinyle est presque transparant, à force), ce serait mon album de l'ile déserte, tellement cette bouffonerie est travaillée sur tous les angles (y compris, l'entièreté de la pochztte >> même les petites annonces sont hilarantes, car elles se répondent entre elles :mdr2: )

En effet, annoncée comme la "mère" des albums concepts, après qu' Anderson en aie eu marre que l'on qualifie Aqualung de "concept" (tout au plus deux thémes, un par face), le groupe s'est farci l'oeuvre quasi-parfaite, d'autant plus qu'il ne s'est pas pris au sérieux (on voit même la culotte de la muse de l'artiste).


Malheureusement, en voulant se surpasser, avec le suivant, le groupe se plantera royalement avec APP (et surtout cet horrible entracte Monthy Pytoyable)
Je te trouve dur avec "A Passion Play".
Bien sûr, il ne vaut pas celui-là, mais il est encore bon!
Par contre, le "War Child" qui suit APP, je ne peut plus l'écouter, je le trouve vraiment mauvais!

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Message par alcat01 » mar. 10 janv. 2023 13:50

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Blue Thunder - 1998
Quelques années plus tard, la version de Juicy Lucy de 1995 s'étant séparée, Ray Owen a voulu continuer son expérience avec le groupe, mais des problèmes ont été soulevès surtout lorsqu'il a voulu former un partenariat musical avec un guitariste connu sous le nom de Mr. Fish.

En effet, des problèmes juridiques sont apparus pour garder le nom de Juicy Lucy pour ce nouveau groupe, de sorte que, finalement, il devient Ray Owen's Moon ("Moon" étant le titre de l'album solo de Ray Owen publié en 1971).

C'est donc en 1996 qu'est finalement sorti un nouvel album de Juicy Lucy intitulé "Blue Thunder" avec le chanteur Paul Williams et le guitariste Micky Moody, épaulés par le bassiste Peter Stroud, le batteur Gary Husband et le clavièriste David Hentschel et Mick Taylor et Andy Summers en invités spéciaux.

Bien sûr, ce disque n'a plus rien à voir avec le groupe d'origine, ni même celui de 1995.
C'est un opus qui est un bon disque de Hard Rock, mais le côté Blues est pratiquement réduit à néant!

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Message par alcat01 » mar. 10 janv. 2023 15:49

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Back and Fourth (1978)
C'était le retour de Lindisfarne après une période assez difficile au milieu des années 70. En fait, Back and Fourth (publié à l'origine par Polygram) n'est pas vraiment un bon disque, manquant de l'imagination et de l'esprit d'expérimentation qui ont caractérisé leurs premiers albums pour Charisma.
Mais à son meilleur, il était doucement commercial, se situant à côté de ces premiers albums à peu près comme les premiers titres disco des Bee Gees se situaient à côté de titres comme Odessa. Et c'est un succès, surtout grâce à la présence de la meilleure chanson d'Alan Hull à ce jour, "Run for Home", qui ressemble à du Springsteen.
Avec sa formation originale à nouveau réunie, Lindisfarne a cette fois visé l'or, en construisant sa musique sur des mélodies folk (et un son nettement américain, en plus), des accroches de type country ("King's Cross Blues"), et des harmonies agréables, illustrées par "Warm Feeling", où le groupe sonne comme un Firefall plus terreux et plus nerveux. L'écriture d'Alan Hull a également pris un caractère transatlantique - le caractère anglais distinct de chansons comme "Fog on the Tyne" a disparu, au profit d'un son américain plus pop, avec quelques brèves et embarrassantes digressions vers le R&B funky ("Get Wise"). "Woman", dont le sujet n'est pas plus ambitieux que son titre, aurait été une source d'embarras pour Lindisfarne au début des années 70, mais c'était le genre de son qui n'offensait pas les programmateurs de radio, et "Run for Home" est devenu un titre familier sur les radios FM même en Amérique, où le groupe n'avait guère fait d'impression les années précédentes.
Le producteur Gus Dudgeon a veillé à ce que l'instrumentation reste simple et que le son reste ancré dans le rock midtempo, ce qui a donné lieu à une agréable collection de nouveaux morceaux.
Bruce Eder


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Message par alcat01 » mar. 10 janv. 2023 17:51

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1970 Friend's Friend's Friend
L'herbe est verte, le ciel est bleu et Audience est un groupe extrêmement unique et original. La seule guitare de l'album est acoustique à cordes en nylon, aux côtés du banjo, de la flûte et de la clarinette éclatante, mais elles parviennent toujours à sonner assez lourdement! L'arthurien "Right on Their Side" est mon préféré, grâce au motif acoustique déchirant, et le riff du milieu est probablement la guitare acoustique la plus lourde que j'aie jamais entendue, certainement la corde en nylon la plus lourde. Ensuite, je me demande comment décrire la voix d'Howard Werth. Ici surtout, il sonne comme Ozzy Osborne.
Quel autre groupe sur la planète pourrait suivre cela avec l'influence distincte de Mozart dans "Ebony Variations" ? Ce qui montre que si seulement Mozart avait eu un batteur, il aurait vraiment pu aller loin.
Ici aussi, nous avons les vibrations 'maltraitées par ma femme' sur «Nothing You Do»; un thème qui devait pulluler de manière significative sur leur prochain album. Aussi les Vikings – « Raid » – et les rituels sombres, peut-être aztèques ou incas – « Priestess ». Comme si cela ne suffisait pas, il y a les mélodies folkloriques finies, soulignant le talent lyrique indiscutable d'Howard, de "Belladonna Moonshine", une charmante chansonnette sur un type qui n'a trouvé la renommée musicale que sous l'influence de sa légendaire bière maison, et le mystérieux, "Friends, Friends, Friend"; magique.

Ajoutez le refrain chantant de la flûte de « It Brings a Tear », ajoutez du saxophone et de la clarinette avant garde dans « Vikings » et « Priestess », Keith Gemmell bêlant comme un mouton dément, et vous avez terminé comme un dîner.
Certainement mieux que House on The Hillà mon avis. Album classique de l'époque avant qu'ils ne comprennent que pour être prog, il faut sonner comme Genesis et Yes.
SandyMc


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Message par Algernon » mar. 10 janv. 2023 17:56

alcat01 a écrit :
mar. 10 janv. 2023 11:13
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Sun Secrets
Sorti sans l'autorisation d'Eric Burdon, Sun Secrets n'a rien de honteux pour le chanteur sur le plan artistique. Avec environ 24 minutes par face, Sun Secrets est bien loin du Burdon de The Black Man et des rythmes du groupe War.
...
La preuve ! :cote:

http://www.rock6070.com/forumarchives2/ ... =19&t=2437
Je ne suis pas trop vieux pour ces conneries.

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Message par alcat01 » mar. 10 janv. 2023 19:41

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Status Quo – Dog Of Two Head 1971
On a tendance à lire que LA 'vraie' disco du QUO, groupe au boogie immuable, commence avec Piledriver et la signature du groupe chez Vertigo. C’est effectivement sur ce label en 1972 que sa carrière prend une nouvelle dimension. Auparavant, il a publié quatre albums via le label Pye dont le plus gros (et véritablement seul) succès reste son premier single : "Pictures Of Matchstick Men", une charmante ritournelle psyché/pop tout sauf couillue. Il y a un monde d’écart entre l’image populaire qu’on conservera du QUO et ses débuts psyché. Le seul point commun entre ces périodes étant l’aspect – en apparence - neuneu de l’ensemble. STATUS QUO aujourd’hui : c’est un groupe populaire qui plait aux prolos parce que ces mecs qui écument les scènes depuis des dizaines de lustres leur ressemblent. Pourtant, Rossi, Parfitt and C° ne sont pas issus à proprement parler de la Workin’ class. Sa majesté très gracieuse, le prince Charles, les adore et ne s’est pas privé de le démontrer. Mais voilà, tous les soirs, ils enfilent leurs jeans et leurs baskets pour délivrer leur boogie blues, souvent assené pied au plancher. Et ça n’a pas commencé subitement en 1972, comme s’ils avaient subitement croisé, un soir de cette année-là, le fantôme de Robert Johnson en train de passer les disques du Zep au Pub du crossroad.
Après deux albums pop, la trajectoire du QUO a nettement dévié en 1970 : le boogie se taille déjà la part du lion sur Ma Kelly’s Greasy Spoon, un album où cohabitent étrangement moments psychés et passages blues rock âpres, les deux tendances ne fusionnant que rarement, si ce n’est lors de son dernier titre qui avoisine les dix minutes et comporte des parties distinctes. Se détachait néanmoins "Junior’s Wailing", une reprise de STEAMHAMMER, groupe du British Blues Boom oublié, dans la lignée des combos aujourd’hui cultes comme SAVOY BROWN. Ma Kelly’s Greasy Spoon était un album de transition, la mue est quasi complète avec Dogs Of Two Head, la dernière contribution du QUO pour Pye Records. Le quintette est devenu le quatuor qui inscrira son nom parmi les groupes majeurs du hard rock. Roy Lynes, l’homme des claviers, s’en est allé. Les guitares ont pris tout le contrôle. La dimension psyché a (presque) totalement disparu – elle repointera quelque peu le bout de son nez après Dogs Of Two Head* -, ce disque contient plus que son comptant de boogies endiablés, y compris (et pourquoi pas) "Gerdundula", une pièce folk up-tempo, dont il sera question plus loin.
Certes, on y entend des mélodies pop, mais cette caractéristique faisant se mêler les plans de Chuck BERRY - amplis dans le rouge - et les mélodies des BEACH BOYS n’a jamais disparu de la musique du groupe. La facette pop assumée sert ici de fil rouge. Il s’agit de "Nanana", une simple ritournelle qui résonne comme un adieu avec le STATUS QUO d’avant. Autant qu’un message/clin d’œil subliminal (trois fois) délivré pour l’après : ce qui adviendra en changeant de crémerie. D’autant que c’est sa version la plus longue qui est placée en clôture d’album. Sinon, tout y est. "Umleitung" est la dernière contribution de Roy Lynes qui cosigne ce titre avec Alan Lancaster. Son placement en ouverture du disque fait également symbole. C’est un boogie mid-tempo sous testostérone qui s’étire sur plus de sept minutes. L’influence US des DOORS et de CANNED HEAT souffle tout du long. Le groupe tient solidement la durée, sans failles. Les soli de Rossi sont suffisamment parlants.
"Someone’s Learning", également signé (et chanté par) Lancaster, est un morceau à tiroirs introduit par un riff heavy répétitif, proto-stoner, tout en étant connoté heavy blues. Le changement de direction avant le solo est mené sans concession par la section rythmique Lancaster/Coghlan. Le groupe joue sur l’intensité et les contrastes afin d’affirmer sa cohésion. Le rôle de Rick Parfitt – guitariste rythmique – est prépondérant, un peu à la façon de celui de Richards chez les STONES, ou plutôt de ce que deviendra bientôt Malcolm Young pour AC/DC. On pense aussi à Rudolf, le taulier des Scorps. Son endurance, sa précision ainsi que sa rigueur rythmique en font le pilier autant que le métronome du son du QUO.
Les titres entêtants, qui peuvent agacer ceux qui disent que : 'le Quo, c’est toujours pareil', y sont aussi. "Somethings Going On In My Head" est l’archétype des chansons de blues rock énergiques que le groupe pondra désormais à longueur de disques.
Dog Of Two Head est un album où revient la signature de Bob Young, déjà présente sur l’opus précédent. Bob Young, souvent associé à l’écriture des chansons du groupe, est aussi son harmoniciste, intervenant sur album comme sur les planches. Or, celui qu’on a inévitablement affublé du titre honorifique de 5ème membre du groupe cosigne (déjà) les instants les plus remarquables de DOTH. "Mean Girl" est encore plus emblématique de l’idée qu’on se fait du style STATUS QUO, à placer du côté des instants qui fourniront matière aux futurs efforts, ceux qui graveront le son du groupe dans le marbre. Le label Pye ne s’y trompe pas puisque, cherchant à profiter de sa popularité grandissante, il commercialise – deux ans plus tard - ce titre sur single en 1973, lequel atteint le top 20 au Royaume Uni. Mais c’est "Railroad" qui marque le plus les esprits. Son riff vaut son pesant d’antidépresseurs. Les voix de Parfitt et Rossi envoient d’emblée un refrain et après : roule ma poule. Ce qui ne sera pas vraiment le cas car il s’agit encore d’un titre à tiroir qui se pose subitement avant de finir en blues rock bien lourd. Une réussite et une surprise qui laisse entendre que les QUO ne sont pas aussi basiques – ni bourrins - que ce qu’on prétend.
Reste le cas – déjà évoqué plus haut – de "Gerdundula", un titre acoustique folk joué à cent à l’heure. Cette chanson possède une mélodie enivrante, à la manière de celles qui feront le lit des hits tels "Whatever You Want" ou "Rockin’ All Over The World", que le QUO empruntera plus tard à John Forgerty pour mieux l’accaparer. Pas de confusion cher lecteur : "Gerdundula" ressemble davantage à un morceau de FAIRPORT CONVENTION qu’à un titre pris dans le répertoire d’un des géants du hard rock. Cependant, le tempo aidant, il ne fait aucune difficulté d’imaginer que cette chanson aurait parfaitement fonctionné si on lui avait appliqué la formule hard boogie dévolue aux classiques du répertoire.
Pour la petite histoire, ce titre figurait en face B d’un single hors l'album publié en 1970, puis réenregistré pour les besoins de l’opus 1971. C’est cette nouvelle version que le label Pye sort en single, toujours en 1973, sans grand succès cette fois.
Les futurs vinyles du groupe porteront tous la mention suivante, apposée au dos de leurs pochettes : From the Makers of. Imprimés au-dessous de la sentence : les négatifs miniaturisés des pochettes de chacun des albums publiés. La collection commence par la miniature de Dog Of Two Head. Symbolique ? La rupture du QUO avec Pye devenait toutefois évidente dès lors que ce label était surtout focalisé sur des artistes purement identifiés pop. Vertigo, sa (bientôt) nouvelle maison de disques, a été créée, il n’y a pas si longtemps, à la fin des 60’s, au moment où la pop music éclate, multiplie les voies. Les artistes déjà signés par ce label jouent du rock (Rod STEWART), du hard rock presqu’heavy (BLACK SABBATH), du prog rock (COLOSSEUM, GENTLE GIANT), du prog folk (MAGNA CARTA), du hard prog (URIAH HEEP qui s’en va au même moment). STATUS QUO va clairement réussir son pari, parachever son tournant en signant sur un label désireux de présenter le futur de la pop, son renouvellement. Ça paraît surréaliste de le dire aujourd’hui. Et pourtant.
LONG JOHN SILVER l


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Message par alcat01 » mar. 10 janv. 2023 22:19

Algernon a écrit :
mar. 10 janv. 2023 17:56
alcat01 a écrit :
mar. 10 janv. 2023 11:13
Image

Sun Secrets
Sorti sans l'autorisation d'Eric Burdon, Sun Secrets n'a rien de honteux pour le chanteur sur le plan artistique. Avec environ 24 minutes par face, Sun Secrets est bien loin du Burdon de The Black Man et des rythmes du groupe War.
...
La preuve ! :cote:

http://www.rock6070.com/forumarchives2/ ... =19&t=2437
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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par Cooltrane » mar. 10 janv. 2023 22:33

alcat01 a écrit :
mar. 10 janv. 2023 17:51
Image
Mon préféré du groupe (avec le suivant House on The Hill pas loin derrière) et cette pochette assez étonnante.
Un peu à leur crédit, ils ont mis un ovni sonore sur chacun de ces deux albums (Ebony et Raviole, respectivement), mais cela dérange un peu l'atmostphère des deux albums.

Leur premier était un essai peu convaincant, mais je suis heureux que Charisma leur aie donné une 2è chance. Leur dernier (Lunch") est étonnamment mauvais (peu inspiré et trop "cuivré"), malgré des moyens considérables pour le mettre en boite.

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Message par alcat01 » mer. 11 janv. 2023 10:19

Cooltrane a écrit :
mar. 10 janv. 2023 22:33
alcat01 a écrit :
mar. 10 janv. 2023 17:51
Image
Mon préféré du groupe (avec le suivant House on The Hill pas loin derrière) et cette pochette assez étonnante.
Un peu à leur crédit, ils ont mis un ovni sonore sur chacun de ces deux albums (Ebony et Raviole, respectivement), mais cela dérange un peu l'atmostphère des deux albums.

Leur premier était un essai peu convaincant, mais je suis heureux que Charisma leur aie donné une 2è chance. Leur dernier (Lunch") est étonnamment mauvais (peu inspiré et trop "cuivré"), malgré des moyens considérables pour le mettre en boite.
Je ne trouve pas "Lunch" si mauvais que ça!
Mais pas du niveau de celui-là, bien sûr!

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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mer. 11 janv. 2023 10:20

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Minstrel in the Gallery (1975)
Après un "A Passion Play" descendu par la critique pour des causes plus conjoncturelles que liées à l'album lui-même, puis un "War Child" retournant à la simplicité mais finalement peu convaincant, Jethro Tull revient en 1975 avec "Minstrel In The Gallery", soutenant la cadence d'enfer d'un disque par an qu'il s'est imposé depuis sa création. Comme s'il hésitait sur la direction artistique à suivre, le groupe, sans totalement renouer avec la sophistication de "Thick As a Brick" ou "A Passion Play", livre un album moins immédiat que son prédécesseur, se rapprochant finalement de ce qu'il avait fait avec "Aqualung".
Du coup, la critique est mitigée. Si le retour vers un hard-rock plus simple avait été salué, le manque d'inspiration des titres de "War Child" ne pouvait pas permettre à Jethro Tull de redorer son blason. Et alors qu'on croyait le groupe définitivement sorti de l'ornière du rock progressif, ne voilà-t-il pas qu'il récidive avec des compositions alambiquées, des titres longs et même une suite de près de dix-sept minutes, véritable hérésie en ce milieu des années 70 !

Oui, mais les faits sont têtus, et peu importe son obédience musicale. Il est évident que Ian Anderson a retrouvé sa muse sur "Minstrel In The Gallery" et que la collection de titres qu'il nous offre constitue probablement l'album le plus cohérent en terme de qualité musicale depuis l'origine du groupe. Si l'accueil qui lui a été fait a été aussi réservé, c'est sans aucun doute la faute de certains titres qui s'éloignent des structures traditionnelles des chansons pour présenter des mélodies plus ambitieuses ('Minstrel In The Gallery', 'Black Satin Dancer', 'Baker St Muse'). On a aussi souvent reproché à l'album d'être plus celui de Ian Anderson que du groupe, d'où l'abondance de titres folk d'où n'émergent que la guitare acoustique et la voix du leader de Jethro Tull ('Requiem', 'One White Duck / 010 = Nothing At All ', 'Grace') et c'est vrai que par moment, les chansons ressemblent presque à ce que Cat Stevens faisait à la même époque.
Et pourtant, comment rester insensible à la délicatesse, à la poésie que délivrent l'une après l'autre ces mélodies inspirées, tendres et sentimentales, à la tristesse diffuse que l'auteur, en proie à des déboires conjugaux, sait si bien nous communiquer ? Il ne faut pas écouter ce disque à l'affut d'un ou deux tubes potentiels surnageant sur l'ensemble, mais comme un tout, conceptuel non par les thèmes mais par l'atmosphère que le disque dégage. Si la guitare acoustique est effectivement très présente, c'est également un retour en force de la flûte, pour notre plus grand plaisir. La guitare de Martin Barre se fait entendre plus qu'à son tour, délivrant des solos vivifiants et électrisants. L'utilisation des violons et violoncelle est bien plus maîtrisée que sur "War Child", ceux-ci se fondant harmonieusement aux autres instruments. La basse et la batterie sont d'une rigueur métronomique et renforce la dynamique sans jamais étouffer les autres instruments. Seuls les claviers sont légèrement en retrait, parent pauvre de ce disque. Enfin Ian Anderson chante admirablement bien. Sa voix chaude s'est départie de ses accents ironiques pour dégager une émotion à fleur de peau rarement atteinte.
Des ballades médiévales aux envolées presque métal, pas un titre faible, pas de ventre mou dans cet album. Cerise sur le gâteau, les titres bonus sont pour une fois à la hauteur de ceux de l'édition originale et ne font que prolonger notre plaisir.
"Minstrel In The Gallery" a la même élégance que le "Grand Hotel" de Procol Harum : un album racé, aristocratique, intelligent, profond, sensible, au charme intemporel. Un grand cru !
CORTO1809


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Message par alcat01 » mer. 11 janv. 2023 10:21

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En 1978, Vince Gill avait été invité à rejoindre Pure Prairie League et il avait apporté sa merveilleuse voix et son talent d'auteur-compositeur au mixage.

Au début des années 1980, en Janvier, Bolin a été remplacé par Jeff Wilson, chanteur et guitariste et, après huit ans et huit albums avec le label RCA, 1980 voit la révélation de "Firin' Up", le premier album de Pure Prairie League pour le label Casablanca Records.
Paru en Février 1980, c'est un nouvel album qui présente le jeune 'rockeur' Vince Gill qui apporte son enthousiasme pour cet album quasiment exceptionnel.
Le disque avait été précédé par le single "Let Me Love You Tonight", qui est devenu un Hit du Top Ten, entraînant "Firin' Up" dans le Top 40 des Charts LP.
Un deuxième single, "I'm Almost Ready", a fait le Top 40, et un troisième single, "I Can't Stop the Feelin '", a également fait les Charts.

Le disque est toujours interprété de manière très professionnelle, cela ne ressemble plus du tout au Pure Prairie League original, mais il a un excellent son.
D'ailleurs, le producteur John Ryan avait travaillé avec un certain nombre de groupes de différents genres, tels que the Allman Brothers Band, Santana, Rare Earth, Iron Butterfly et Styx ainsi que le groupe techno-pop Animotion, et son timbre sonore a aidé à entrer et guider ce groupe de vétérans dans une nouvelle décennie.
Bien qu'il n'y ait pas de membres originaux du premier disque de Pure Prairie League, il s'agit certainement de l'album le plus important du groupe depuis "Bustin' Out", qui présentait le Hit "Amie" ainsi que les nouveaux piliers de l'époque,le batteur Billy Hinds et le claviériste Michael Connor et "Two Lane Highway" qui avait ouvert la voie.

Cet album comporte deux Hits du Top 40, l'exquis "Let Me Love You Tonight", qui a atteint le Top Ten ainsi que le numéro un, et le volant "I'm Almost Ready", qui a été Top 35 quelques cinq mois plus tard. Gill a écrit 60% du matériel et il montre un talent pour un côté plus Pop qui sort de ses racines nationales. Sur la composition "I Can't Stop This Feeling" signée Flower / Sanderfur on dirait qu'ils ont cloné "Biggest Part of Me" d' Ambrosia ou du moins son aura (cette chanson a été publiée au même moment). Sur d'autres titres, ils ont conservé (ou amélioré) l'ambiance de Firefall ou des Eagles à bon escient.
Bien que la douceur pourrait décourager les puristes qui croient presque que Pure Prairie League était une deuxième version des Flying Burrito Brothers, ce serait une erreur de généraliser et de négliger cette sortie importante.
En fait, "Firin' Up" n'est rien d'autre qu'un album Country Pop qui était vraiment une percée de Gill et, en dehors de son importance historique, il est des plus divertissant.
Avec les divers changements de line-up, le groupe ne comprenait donc plus aucun des membres originaux, mais le label avait investi massivement dans cet album pour tenter de sécuriser ses ventes de vinyles.
Il y a du saxophone et du synthétiseur sur cet opus, créant un son qui ressemble parfois à Boz Scaggs. Gary Mielke, qui avait fourni le synthétiseur pour Gary Wright et Supertramp, David Sanborn, saxophoniste alto, qui avait travaillé avec des artistes comme David Bowie, James Taylor et Stevie Wonder, avec l'arrangeur David Campbell, (Bob Dylan, Rolling Stones, Paul McCartney, Carol King), ont tous été embauchés pour contribuer au disque.
Il y avait eu un changement absolument délibéré du son Country plus pur des travaux antérieurs à un son plus Pop. Rétrospectivement, cela peut être un peu surprenant, étant donné que Vince Gill, intronisé au Country Music Hall Of Fame et vainqueur d'une vingtaine de Grammy Awards, était à cette époque un membre éminent du groupe, fournissant la lead guitare, le chant, le violon et le banjo. De plus, ses talents d'écrivain sont mis en évidence car sur les dix titres de l'album, il en a écrit six.

Le disque commence avec certainement sa meilleure chanson, un joli Rock uptempo puissant signé Gill, prêt pour l'arena intitulé "I'm Almost Ready", avec des guitares rockant et riffant, des harmonies vocales précises et un fin passage de guitare solo qui a une accroche indéniable. "I'm Almost Ready" est un clin d'oeil aux Eagles, comme une sorte de rencontre entre "Already gone" et "Heartache Tonight".
En dehors d'un Hit de 1995 avec Amy Grant, le succès majeur de Gill et son attrait croisé se retrouvent sur cet album. Écoutez simplement "Give It Up" pour voir comment Gill et Pure Prairie League auraient pu atteindre des sommets encore plus élevés s'ils étaient restés sur cette voie Pop / Country. La virtuosité de la guitare est présente sur ce Rock mid-tempo "anthémique" qui n'a pas été un succès, mais il aurait pu.
La douce ballade commerciale "Too Many Heartaches in Paradise" présente non seulement la qualité des arrangements, mais aussi un travail de guitare slide parfaitement jaugé par Jeff Wilson. C'est, avant tout, une ballade bien écrite, mais le Nitty Gritty Dirt Band les battra à leur propre jeu avec une version clairement supérieure sur leur album de 1983 "Let's Go".
"She's All Mine" au tempo rapide a des échos vocaux de Gavin et Iain Sutherland. C'est un très bon Rock avec l'apport de super guitares.
"You're My True Love" est une autre ballade commerciale signée Gill, quelque peu aromatisée à l'Évangile, qui donne amplement l'occasion de découvrir la qualité et la gamme des vocaux de Gill sur une touche luxuriante d'arrangements de cordes.
Le Hit "Let Me Love You Tonight" est une chanson Pop Rock, le plus gros succès de l'album qui a fait numéro 10 dans les singles Charts, et une bonne ballade avec le brillant travail de saxophone de David Sanborn; c'était, en quelque sorte, la cerise sur le gâteau.
"I Can't Stop This Feelin'" est une chanson Pop Rock, un très bon rock avec de super guitares qui illustre le mieux l'aspect commercial de l'album.
Le Rock à touches mineures uptempo "Lifetime of Nighttime" est un très bon Rock savoureux avec des guitares efficaces.
"I'll Be Damned" écrit par Gill est un morceau Country excitant à la hauteur du violon, qui sonne d'ailleurs comme s'ils sortaient d'un album de Vince Gill.
La chanson de clôture, "Janny Lou" écrite par Gill, est une ballade super lente au tempo de valse qui présente à nouveau l'excellent saxophone de Sanborn; une piste qui sonne aussi comme si elle sortait d'un album de Gill. Ce morceau est doux et le brillant travail de saxophone améliore la tendre chanson d'amour initiale.

Il n'y a, par conséquent, pas un seul mauvais morceau sur "Firin' Up", un album qui est un bel exemple de Rock, de Pop et de Country fusionnant tous dans les années 1980.

C'est plus un classique qu'on ne le croit généralement.
Cet album a été un énorme succès aux États-Unis.


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Message par alcat01 » mer. 11 janv. 2023 11:06

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The Electric Light Orchestra (1971)
Eté 1970. Roy Wood et Jeff Lynne sont en train d’enregistrer un nouveau titre pour leur groupe, The Move. Comme les compositions que Lynne avait créées pour le groupe jusqu’alors, le titre est plutôt sombre, avec une guitare bien présente. Mais Wood attrape un violoncelle est se met à le doubler avec des accords saccadés et agressifs. C’est une révélation. L’idée de continuer le mélange de Pop/Rock et de musique classique que les Beatles avaient arrêté après Magical Mystery Tour leur vient. Le trio restant de The Move (Roy Wood, Bev Bevan et leur nouveau guitariste et chanteur Jeff Lynne) va donc se transformer en Electric Light Orchestra. A l’époque c’est Wood qui va enregistrer quasiment tous les instruments classiques, donnant un côté aride dû à son manque de technique. Ce premier album a un côté quasi expérimental et il est difficile d’y reconnaître le groupe Pop lisse qu’ils deviendront au cours des années 70, lorsque Wood les aura quitté.

L’un des plus accessibles est justement le morceau par lequel tout a démarré, « 10538 Overture ». Des arpèges overdrivés sombres auxquels se joignent des accords saccadés au violoncelle. Le chant de Lynne est assez haut perché et monocorde. On se rappellera que The Move est un groupe originaire de Birmingham et que le trio est ami avec les musiciens qui deviendront plus tard Black Sabbath. Ce titre est donc une transition entre le Rock durci que les Move pratiquaient à la fin de leur carrière et les influences classiques qu’ils expérimenteront sur le reste du disque. Comme sur ce « Look At Me Now » composé et chanté par Wood qui, avec ses cordes grinçantes et son hautbois plaintif, fait penser à une version acide et revêche de « Eleanor Rigby » des Beatles. Il est déjà plus facile de retrouver ce que deviendra plus tard ELO sur la première partie de « Nellie Takes Her Bow », ballade Pop où Lynne au piano est accompagné par Wood au violoncelle et Steve Woolam au violon. La suite est déjà plus avant-gardiste avec Bevan qui les rejoint aux timbales et Bill Hunt au cor pour une partie instrumentale tenant plus de Stravinsky et Schoenberg que de Brahms et Chopin. Roy Wood interprète ensuite seul à tous les instruments « The Battle Of Marston Moor », complètement délirant et expérimental, où les influences baroques se mêlent à l’avant-garde, et où il est parfois difficile d’imaginer qu’il s’agit du même compositeur que « Blackberry Way ».
Plus abordable est l’instrumental « First Movement (Jumping Biz) », un titre Pop/Rock acoustique plus conventionnel enrichi par les nombreuses couches de cordes de Wood (également à la guitare classique). Il s’agit probablement du titre le plus réussi avec le premier. Sur le très Pop « Mr Radio », Lynne montrait de son côté son envie d’aller vers des mélodies plus léchées, même si les arrangements continuent à conférer un aspect avant-gardiste. Il y a un aspect très cinématographique dans « Manhattan Rumble (49th Street Massacre) » qui aurait sans problème pu être une musique pour un ballet moderne, tantôt sombre, tantôt burlesque. Le violoncelle revêche de Wood est à nouveau très présent sur « Queen Of The Hours », mais le sens de la mélodie l’atténue, de même que les parties de violon de Steve Woolam, faisant comme un équilibre épique entre les forces du bien et du mal. L’album s’achève par le « Whisper In The Night » de Wood, nettement plus paisible et qui ferait presque penser à un chant de Noël traditionnel.

Véritable album avant-gardiste, ce premier album d’Electric Light Orchestra fit son petit effet à défaut de devenir un véritable succès. C’est que Roy Wood et Jeff Lynne proposaient quelque chose de totalement inédit pour l’époque.
Evidemment, pour toucher un plus large public, il allait falloir rendre la musique plus abordable, ce qui allait être fait progressivement sur les albums suivants, ce qui provoquera le départ de Wood lors de l’enregistrement du deuxième.
Author: The Wicker Man


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Message par Cooltrane » mer. 11 janv. 2023 12:15

alcat01 a écrit :
mer. 11 janv. 2023 11:06
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Encore un groupe où je m'arrête assez tôt (les trois premiers, en fait) même s'il y aura des trucs intéressants dans Dorado, Face the Music et la période soucoupe volante .

Pour les deux premiers, je préfère les pochettes US, d'autant plus que la version US de ce premier album s'appelle No Answer.
Bévue de communication entre les labels de chaque coté de l'océan, quand une sécrétaire britos a répondu par télex que le manager du groupe n'avait pas donné de réponse (no answer) quant à la question du nom de ce premier opus. :mdr2:
Par contre, je préfère nettement la pochette européenne de leur 3è album.

Faut reconnaitre que la qualité d'enregistrement des deux premiers albums est indigne d'un super-groupe

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Message par alcat01 » mer. 11 janv. 2023 13:28

Cooltrane a écrit :
mer. 11 janv. 2023 12:15
alcat01 a écrit :
mer. 11 janv. 2023 11:06
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Encore un groupe où je m'arrête assez tôt (les trois premiers, en fait) même s'il y aura des trucs intéressants dans Dorado, Face the Music et la période soucoupe volante .

Pour les deux premiers, je préfère les pochettes US, d'autant plus que la version US de ce premier album s'appelle No Answer.
Bévue de communication entre les labels de chaque coté de l'océan, quand une sécrétaire britos a répondu par télex que le manager du groupe n'avait pas donné de réponse (no answer) quant à la question du nom de ce premier opus. :mdr2:
Par contre, je préfère nettement la pochette européenne de leur 3è album.

Faut reconnaitre que la qualité d'enregistrement des deux premiers albums est indigne d'un super-groupe
Là, on est d'accord!
Les trois premiers, un point c'est tout!

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Message par alcat01 » mer. 11 janv. 2023 13:42

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Los Lobos - How Will the Wolf Survive? (1984)
Je suis devenu branché à Los Lobos indirectement grâce à mon intérêt pour The Blasters.
Ils avaient enregistré sur le même label, Slash Records, et le saxophoniste Steve Berlin était lui-même autrefois membre des Blasters. Les groupes ont en commun un amour du rock and roll granuleux, mais les racines de Los Lobos sont plus profondes, jusqu'au Mexique.
Ce mélange de Tejano, de Groupa et de folk traditionnel mexicain avec le rock and roll de style LA leur donne une qualité totalement unique. Il n'y a vraiment aucun autre groupe comme Los Lobos.
Une grande partie du crédit pour le mélange réussi de styles doit aller au style vocal yin / yang de la voix douce de David Hidalgo et au côté rugueux de Cesar Rosas. Cela permet à des chansons aussi différentes que "Don't Worry Baby" et "A Matter of Time" d'apparaître dos à dos avec une efficacité égale, tout en sonnant comme des opposés polaires.
Toutes les chansons sont excellentes, mais le plus grand cadeau de Los Lobos est que vous pourriez entrer dans le disque prêt à rocker et en sortir avec une nouvelle appréciation de la musique Tejano. Cela m'est arrivé et j'en suis reconnaissant.
timregler


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Message par alcat01 » mer. 11 janv. 2023 15:38

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"Stop" de the Eric Burdon Band est un album tout simplement excellent. Les arrangements sont, pour ainsi dire, parfaits et les riffs des plus fumants.
La voix inimitable d’Eric Burdon ne pouvait que coller à une musique prônant l’énergie et la démesure. Une musique aux confluents de la Soul, du Funk et du Hard, appuyée par une section rythmique quasi irréprochable.

Eric semble ne pas avoir de véritable direction à suivre avec ce disque. C'est bien joué et concentré mais chaque morceau commence et s'arrête sans aucun fignolage. Peut-être qu'Eric aurait dû avoir besoin de quelqu'un pour le superviser et lui donner une direction à tenir.
"City Boy" sonne comme un reste de morceau de la fin des années 60. C'est un morceau plutôt correct, mais avec une guitare et une ambiance fuzz de style 1968. C'est un Rock avec un pont formidable et un rythme très percutant.
La chanson titre "Stop" cartonne vraiment avec un solo de guitare à la fois funky et rock et montre que ce groupe étant énorme avec un grand leader qui évoluait dans de nouvelles dispositions.

N.B.: Les deux albums "Sun Secrets" et "Stop" apparaîissent maintenant ensemble sur un CD, "Sun Secrets / Stop"...
Ce qui en fait un véritable must!











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Message par Algernon » mer. 11 janv. 2023 16:09

En effet, si on trouve le CD qui regroupe les deux albums, à un prix cool, ne pas hésiter.
Je l'avais signalé à l'époque de l'ADLS :
Sur le couplage CD manque le titre "Be mine", qui est dans Stop
https://www11.zippyshare.com/v/xUd7LGTq/file.html
Je ne suis pas trop vieux pour ces conneries.

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Message par alcat01 » mer. 11 janv. 2023 16:22

Algernon a écrit :
mer. 11 janv. 2023 16:09
En effet, si on trouve le CD qui regroupe les deux albums, à un prix cool, ne pas hésiter.
Je l'avais signalé à l'époque de l'ADLS :
Sur le couplage CD manque le titre "Be mine", qui est dans Stop
https://www11.zippyshare.com/v/xUd7LGTq/file.html
C'est une connerie monumentale qui n'a malheureusement jamais été rectifiée! :ghee:

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