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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » sam. 14 janv. 2023 15:44

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Greg Lake (1981)
Avec la séparation d’Emerson, Lake And Palmer, Greg Lake se lance tout naturellement dans une carrière solo. Après tout, son single de 1975, « I Believe In Father Christmas » n’avait-il pas été un gros succès ? Il part donc aux Etats-Unis pour travailler sur ses nouveaux morceaux avec les requins de studios de l’époque (dont une bonne partie des musiciens de Toto), mais le résultat ne le satisfait pas. Il veut un vrai groupe. Il va donc contacter rien de moins que Gary Moore à la guitare, Ted McKenna à la batterie et Tommy Eyre aux claviers. Décidant de laisser choir la basse pour reprendre la guitare, il confiera la quatre-cordes à un certain Tristram Margetts. Le Greg Lake Band était né. Ce premier album contient donc la prestation du groupe mêlé aux résidus des sessions américaines et va nous montrer un Lake très différent de son travail avec ELP et King Crimson.
Et c’est clair qu’on commence en force avec un « Nuclear Attack » bien musclé qui préfigure la carrière solo de Gary Moore (qui l’a composé et le reprendra sur son album Dirty Fingers et en live). La voix claire et chaude de Lake se marie à merveille à la guitare rugissante de l’Irlandais et à la frappe de galérien de McKenna. Bref, c’est une entrée en matière fracassante et qui a dû désarçonner plus d’un fan d’ELP. La rage baisse d’un cran pour un « Love You Too Much » plus léché dans un style Hard Rock tirant vers l’AOR. Les claviers sont plus présents mais le titre est on ne peut plus accrocheur. Depuis ELP on sait que Lake aime bien les ballades poignantes. « It Hurts » n’est donc pas vraiment une surprise, même si Gary Moore y apporte un petit mordant bienvenu. Voilà qui plaira aux ours mal léchés que tous les rockeurs sont secrètement au fond d’eux. Si le début de « Black And Blue » laisse présager du pire, le titre se transforme heureusement en agréable Pop/Rock 80’s, quand bien même ce n’est pas celui qu’on retiendra en priorité de l’album. Moore revient en force sur « Retribution Drive » un mid-tempo AOR dynamique et légèrement funky qui fait du bien par où il passe.
Les arrangements de « Long Goodbye » sont moins heureux et rendent le résultat un peu surnagé et confus. Dommage car avec plus de sobriété le titre aurait pu être très efficace (bonne ligne de chant). Entre Hard Rock et Pop atmosphérique, « The Lie » est peut-être le titre à laisser le plus percevoir le passé Rock Progressif de Lake. On est tout de même bien loin de « Tarkus » et « Karn Evil 9 ». Le saxophone de Clarence Clemons du E Street Band fait une apparition remarquée sur le Pop jazzy « Someone ». Un titre qui, il faut dire, dénote avec le reste de l’album même si la patte de Lake reste présente ne serait-ce que par sa voix si identifiable. Quant à la ballade très américaine « Let Me Love You Once Before You Go », il s’agit très probablement d’une survivante des sessions US car la prod et le jeu des musiciens y sont très différents, bien plus Easy Listening. On verrait bien ce titre dans une comédie romantique américaine de l’époque. On termine avec « Fore Those Who Dare », un titre AOR avec des influences celtiques pas toujours heureuses en raison de l’utilisation de claviers bien kitsch.
En conclusion, ce premier album solo de Greg Lake est un bon album mais, on regrettera une seconde partie bien moins réussie que la première tant par son caractère décousu que par des compositions moins solides. On regrettera également que Moore et Lake n’aient pas essayé de composer ensemble, cela aurait pu permettre de laisser de côté les titres moins convaincants terminant l’album. Ce sera pour l’album suivant. Les ventes, elles, furent correctes mais bien en deçà de ce qu’on pouvait attendre pour la carrière solo du chanteur de ce qui avait été un des plus gros groupes du monde. Mais sans doute le style a-t-il déplu aux fans d’ELP tandis que les amateurs potentiels n’ont-ils pas attendu un tel disque de la part de Lake et ne lui ont pas laissé sa chance. C’est donc l’occasion de le redécouvrir. Sans être un chef d’oeuvre, il y a franchement de quoi faire le bonheur de plus d’un fan de Rock.
The Wicker Man


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Message par alcat01 » sam. 14 janv. 2023 17:01

Cooltrane a écrit :
sam. 14 janv. 2023 11:41
les pochettes alternatives de 2 ( à noter l'autre manière d'écrire 2/II) et Third (triple pochette)



https://www.discogs.com/fr/release/3324 ... chestra-II

https://www.discogs.com/fr/release/1493 ... -Third-Day
A l'époque, je n'avais jamais vu de pochettes différentes que celles que j'ai montrées.

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Message par alcat01 » sam. 14 janv. 2023 17:07

Algernon a écrit :
sam. 14 janv. 2023 11:50
Home : belle découverte tardive (une vendange), je ne sais plus si c'était par le forum, un blog ou Discogs.
Étant donné que yé soui oune affichedoneàdos du Wishone Ash sous Wisefield, j'étais aux anges.
Pour moi, j'en avais entendu parlé (il me semble dans une encyclopédie, je ne sais plus laquelle), mais je n'avais jamais vu le disque dans ma région!
Je crois que c'est Harvest (?!) qui me l'avait fait découvrir sur le forum (l'album "The Alchemist") il y a bien des années (je peux me tromper, ma mémoire n'est pas infaillible)... :ghee:

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Message par alcat01 » sam. 14 janv. 2023 17:47

A propos de Home...

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Home 1972
Ce disque éponyme était en fait le deuxième album du groupe, un an après leur premier album "Pause for a hoarse horse". L'ouverture "Dreamer" offre l'assurance que le son du groupe a peu changé, le son de guitare distinctif de Laurie Wisefield et la voix harmonique du principal auteur-compositeur Mick Stubbs restant l'essence du groupe.
"Knave" est l'une des ballades les plus efficaces du groupe, la voix de Stubbs étant soutenue par un excellent piano. "Fancy lady, Hollywood child" est la première fois que le nom d'un non-membre du groupe, David Skillin, apparaît dans les crédits d'écriture. Il fournira toutes les paroles du troisième album du groupe, "The Alchemist".

En règle générale, les chansons de la première face de l'album sont légèrement moins développées que sur le premier album. "Rise up", par exemple, est un morceau agréable de type folk, avec des similitudes avec le travail de MAGNA CARTA. "Dear Lord" est une chanson douce et optimiste avec un bon piano, et l'une des meilleures livraisons vocales de Stubbs, aidée par une forte mélodie.
La deuxième face ne comporte que trois titres. "Baby friend of mine" voit le groupe revenir aux structures un peu plus complexes de leur premier album, le morceau présentant un mélange efficace de guitare acoustique et électrique. "Western front" part d'un piano doux et d'une steel guitare pour aboutir à une conclusion puissante qui s'intègre dans la chanson finale "Lady of the birds". Ce morceau, le plus long enregistré par le groupe jusqu'à présent, donne une indication ferme du son plus dur qui apparaîtra sur l'album suivant. Le cœur de la piste est une section beaucoup plus lâche dominée par la basse avec des inflexions de guitare, qui mène à une construction évolutive avec un fin travail de guitare vers la conclusion de la piste. Le solo de guitare rappelle le magnifique "Green grass and high tides" de the Outlaws, bien qu'il soit un peu plus court. Le double fondu sur la fin était une caractéristique de plusieurs morceaux de l'époque.

Dans l'ensemble, un très bon deuxième album, dont la deuxième face est nettement supérieure.
Easy Livin







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Message par alcat01 » sam. 14 janv. 2023 19:38

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Dies Irae - First
Le groupe de Sarrebruck DIES IRAE a adopté l'expression latine signifiant "Jour de colère" comme nom lorsqu'il s'est formé en 1968 et est resté cinq ans avant de sez séparer. Le groupe était composé d'Andreas F. Cornelius (batterie), Robert J. Schiff (basse), Harald HG Thoma (guitare, chant) et Cord Wahlmann (chant principal, harmonica) et a conservé les attributs du rock psychédélique des années 1960 tout en ajoutant le son hard rock qui étaient devenu populaire au moment où le seul album du groupe, FIRST, est arrivé sur le marché en 1971.
DIES IRAE était très populaire sur le circuit live allemand et partageait la scène avec de nombreux groupes qui allaient devenir des légendes du Krautrock, mais pour de nombreuses raisons, DIES IRAE n'a pas apprécié la longévité que beaucoup de ses contemporains ont connue avec la résurgence de la musique psychédélique et donc ont été à peu près oubliés de tous, à l'exception des accros inconditionnels de Kraut qui recherchent les groupes obscurs. L'un des problèmes avec FIRST lors de sa sortie en 1971 était que le contenu lyrique occulte était extrêmement controversé et alors que d'autres groupes Kraut recevaient du temps d'antenne à la radio, ce groupe était littéralement évité.
Cependant, lorsqu'un groupe fut interdit, il y avait toujours ceux qui recherchaient les fruits défendus de l'industrie de la musique et, par conséquent, ce groupe avait connu un culte au fil des décennies, avec des rééditions de CD. Un autre problème avec FIRST, c'est qu'il est partout avec le morceau d'ouverture "Lucifer" proposant un répertoire hard rock avec du rock bluesy et même un harmonica. Comparé au début de Black Sabbath, qui est totalement légitime, le groupe a totalement abandonné les aspects hard rock au milieu de l'album et avec le morceau "Trip" dérive vers une véritable folie psychédélique un peu comme Can l'a fait sur "Tago Mago" et des groupes comme Faust et Cluster l'ont fait tout le temps.
Bien que le morceau d'ouverture "Lucifer" soit plutôt idiot et amateur, les morceaux plus lourds restants me rappellent davantage le premier album des Scorpions "Lonesome Crow" qui était essentiellement un pont entre le Krautrock psychédélique du début des années 70 et le hard rock plus simple de la dernière partie de la décennie. Malheureusement, le chanteur principal Rainer Gerd Walhmann ne correspond pas tout à fait aux prouesses charismatiques de Klaus Meine, mais il fait le travail. L'incohérence bizarre de l'album me rappelle ces albums de la fin des années 70 où les groupes étaient obligés de bourrer les idées d'une carrière parce qu'ils savaient qu'ils n'avaient qu'un seul coup et donc FIRST ressemble plus à une collection de morceaux qu'à une expérience d'album cohérente, mais après avoir déclaré ça, c'est finalement assez plaisant et ça colle totalement avec l'ambiance Kraut de l'année 1971,

Malheureusement, les premières impressions comptent. Le morceau d'ouverture "Lucifer" peut gâcher celui-ci pour beaucoup et la couverture peu attrayante de l'album en fil de fer barbelé évoque plus une scène de camp de concentration rempli plutôt qu'un paradis d'évasion. Ouais, les membres de DIES IRAE n'étaient en aucun cas des maîtres du marketing, mais avec les bons conseils, ce groupe avait certainement le talent d'aller un peu plus loin et méritait quelques albums de plus, car le potentiel est évident grâce à la musicalité soudée et au transition sans effort entre la flottabilité lysergique et le hard rock bluesy.
DIES IRAE reste l'un de ces groupes uniques et finis qui ont sorti un seul artefact puis sont partis. C'est un de ces albums qu'il est un peu difficile d'évaluer.
siLLy_puPPy


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Message par Algernon » sam. 14 janv. 2023 23:46

Home : Cliff Williams, Mick Stubbs, Mick Cook and Laurie Wisefield.

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Je ne suis pas trop vieux pour ces conneries.

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Message par alcat01 » dim. 15 janv. 2023 10:26

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Fidèle au rythme qu'il s'est imposé depuis sa création, Jethro Tull revient avec son album annuel, "Heavy Horses". Pink Floyd avait osé mettre une vache sur la pochette d'"Atom Heart Mother", Jethro Tull reprend l'idée à son compte en s'affichant avec deux chevaux, il est vrai tenus par la bride par un gentleman farmer.
1978, annus horribilis pour les amateurs de rock progressif, ou même de rock sophistiqué : la plupart des grands noms qui ont fait les belles heures de la première moitié de cette décennie est muette (Pink Floyd, King Crimson, ELP), et ceux qui s'expriment auraient peut-être dû s'abstenir : Genesis commet le popisant "And Then They Were Three", Yes sort "Tormato" avant d'exploser, The Who l'horrible "Who Are You", Queen le tout aussi décevant "Jazz", … Contraints à évoluer vers des structures plus simples sous la pression d'un public à la recherche d'une musique plus directe et d'une critique prompte à crucifier toute composition un tant soit peu élaborée, le plus grand nombre tâtonne et patauge, s'égarant sur des chemins qui ne leur sont guère familiers.

Jethro Tull s'est toujours tenu un peu à l'écart du progressif, sa musique étant avant tout un mélange de folk, rock et hard-rock. Par ailleurs, le caractère bien trempé de Ian Anderson tient le personnage à l'abri des phénomènes de mode. Cela explique sans doute le fait que "Heavy Horses" ne diffère pas du style des albums précédents et qu'on y retrouve tous les ingrédients chers au groupe : des mélodies simples, suivant généralement le format conventionnel d'une chanson, faisant fréquemment référence au folklore britannique, une interprétation compacte où les instruments sont le plus souvent au service du chant et ne se mettent en valeur que lors de brefs solos, et une nette prédominance des guitares, tantôt électriques, tantôt acoustiques, et de la flûte.
Mais, avec ce onzième album, Jethro Tull donne l'impression de tourner en rond : l'inspiration des grands jours n'est pas au rendez-vous et chaque titre a un goût de réchauffé. Pas de quoi fouetter un chat, les morceaux sont plutôt agréables, avec des hauts et des bas, mais si aucune chanson ne provoque l'impérieux besoin d'arrêter le disque, pas une n'est mémorable. Si 'Acres Wild' donne envie de danser et 'Moths' de chanter, tous les autres titres courts sont bien ternes. Des deux titres longs, 'Heavy Horses' retient immédiatement l'attention avec son intro moyenâgeuse et son chant médiéval, mais la seconde moitié traine en longueur et se termine en queue de poisson, comme si le groupe ne savait plus comment se sortir de cette mélodie en boucle. Un titre qui aurait surement gagné à être raccourci de quelques minutes. 'No Lullaby' quant à lui lorgne du côté d'Aqualung', alternant les solos débridés de guitare électrique à la Led Zep avec des moments plus calmes, tantôt ponctués de gros coups de caisse, tantôt de flûte pastorale, mais le manque de conviction de l'interprétation ne permet pas au morceau de décoller. Ian Anderson notamment n'y est pas. Sa voix est éraillée et manque de présence. Il suffit d'écouter le dernier titre bonus, le seul à être chanté d'une voix claire et volontaire, pour se convaincre qu'il n'est pas au mieux de sa forme sur le reste du disque.

Si Jethro Tull évite le carton rouge qui sera décerné à nombre de ses pairs la même année, "Heavy Horses" reste un album en demi-teinte qui n'ajoute rien à la carrière du groupe et n'arrive pas à rééditer la bonne surprise qu'avait été "Songs From The Wood".
CORTO1809


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Message par alcat01 » dim. 15 janv. 2023 10:27

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"Do That And You'll Lose It" 2006
Juicy Lucy revient dans une formule Hard Rock / Blues Rock classique avec de superbes morceaux plutôt flamboyants comme "Silver Bird", "Species" ou "Freedom". Quelques petites ballades avec du Rock plus classique remplissent le reste de l'album.
"Do That and You'll Lose It" est un album très Hard rRock. Les chansons ont du swing et du fanfaronnage avec un certain sens de l'humour. La voix de Ray Owen est parfaite pour ce genre de musique et le guitariste Mr.Fish livre de sérieux riffs de Hard Rock.
L'ouverture de l'album "Silver Bird" est un excellent Rock up-tempo, alors que "Making a Name" a quelques sonorités de guitare des Rolling Stones. "Species" est basé sur la série de films de science-fiction du même nom et c'est assez sombre et effrayant. "Only When You Know" fournit un moment plus calme avant que "Freedom" (joué façon Robin Trower) ne relance le Rock.
Il n'y a pas de morceau faible. Tout rocke.
Sérieusement, cet album est fait pour être joué fort, et même très fort!.
En fait, c'est le dernier album de Juicy Lucy à présenter Ray Owen, et le groupe continuera en tant que trio dirigé par le guitariste Mr. Fish, ne laissant aucun membre original.

Les amateurs de groupes de Classic Rock des années 70 doivent absolument se procurer cet album car il en vaut largement la peine.


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Message par alcat01 » dim. 15 janv. 2023 11:12

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1978 Cabin Fever
Pas le temps de gamberger pour Michael STANLEY BAND ! Depuis sa naissance en 1974, le groupe emmené par Michael Stanley a sort 2 albums studio, puis un live (Stagepass, sorti en 1977). Dans la foulée, Michael Stanley et sa bande entrent en studio pour mettre en boite un 3ème album studio, bien décidés à s’installer durablement dans le paysage musical américain.

Par rapport au précédent album (Ladies’ Choice), quelques changements sont à signaler au sein du Michael STANLEY BAND: le guitariste Jonah Koslen est parti, puis a été remplacé par un certain Gary Markasky; alors que le claviériste Bob Pelander fait son apparition au sein de la bande à Michael Stanley. En ce qui concerne la production, Bill Szymczyk n’est plus de la partie; celle-ci est prise en charge par Robert John Lange (oui, c’est bien l’homme qui a produit quelques années après les albums à succès d’AC/DC, DEF LEPPARD, Bryan ADAMS, THE CARS et qui avait travaillé auparavant avec THE BOOMTOWN RATS, CITY BOY…), Clive Davis et Rick Chertoff. Le 3ème album de Michael STANLEY BAND a pour titre Cabin Fever et sort en 1978.

Le groupe mené par Michael Stanley affiche clairement sa volonté d’aller de l’avant et, éventuellement, de jouer un rôle au sein du Rock américain. Ainsi, il varie davantage les plaisirs. Les quelques nappes de claviers présentes sur ce disque indiquent que le groupe a bien capté l’air du temps, plus ou moins deviné comment les choses évolueraient dans les 80’s. Ces fameuses nappes de claviers s’invitent notamment sur « Baby If You Wanna Dance », un mid-tempo Classic-Rock/Hard Rock accrocheur avec des guitares qui fusent de partout, quelques notes de piano, un refrain accrocheur, fédérateur en diable, très jovial, « feel good » dans l’esprit et partiellement annonciateur de ce que sera le Hard Rock US (ou une partie de celui-ci) dans les 80’s. Elles apportent aussi une touche aérienne, voire planante au mid-tempo Classic-Rock « What ‘cha Wanna Do Tonight », élégamment arrangé, assez plaisant. L’influence de l’AOR dans le Rock américain ne laisse pas indifférent le Michael STANLEY BAND comme l’indiquent le mid-tempo aux mélodies légères, aériennes entre Soft-Rock, Pop et AOR, qui plus est truffé de choeurs, « Only A Dreamer », un autre mid-tempo teinté, lui, Pop-Rock/AOR qui met bien le contraste entre guitares acérées, parfois incandescentes et choeurs insouciants avec en complément quelques notes de piano ragtime, un solo de clavier bien ancré dans les 70’s et « Who’s To Blame », qui fait le lien entre Classic-Rock typiquement 70’s et Hard FM/AOR naissant et voit guitares et claviers se tailler la part du lion. Dans un registre un peu différent, « Fool’s Parade » voit s’alterner couplets calmes, tempérés et refrain plus Rock, plus musclé et, même si les choeurs ne sont pas d’une grande utilité ici, s’avère réussi d’autant que le refrain est entêtant, catchy. Le penchant du groupe pour le Heartland-Rock commence à être dévoilé sur « Misery Loves Company », mis en avant par un refrain joyeux repris en choeurs, des clap-hands, des instruments comme le piano, les guitares électriques bluesy à l’unisson qui confèrent un côté très coloré à un titre terriblement addictif, tubesque en diable même (au point qu’il aurait dû marcher à l’époque). Quand à « Late Show », c’est une compo aux accents jazzys qui conclut le disque de manière inattendue avec ses mélodies légères, ses choeurs quasi-désinvoltes, mais le résultat est plutôt plaisant. 2 ballades, enfin, viennent compléter ce tableau: « Long Time (Looking For A Dream) » est une ballade arrangée, moderne pour l’époque qui est lancée par une intro en choeurs presque a cappella, suivie d’un clavier soft, d’une guitare acoustique, puis voit piano et claviers s’entrecroiser, alors qu’un solo de guitare déchirant vient fairre irruption au milieu de tout cela. Quand à « Why Should Love Be This Way », c’est une ballade mélancolique, triste, mais jamais désespérée, dotée d’arrangements conformes à ce qui se faisait dans ce genre d’exercice et si elle n’est pas exceptionnelle, elle n’est pas désagréable non plus, devrait même plaire à celles et ceux qui ont un côté fleur bleue prononcé.

Cabin Fever est donc un album plutôt fourre-tout, assez varié qui montre que Michael STANLEY BAND est un groupe touche-à-tout ayant plusieurs cordes à son arc, n’hésitant pas à tenter certaines choses. Si la bande à Michael Stanley se cherche encore, ce disque renferme des choses intéressantes, suffisamment de titres variés pour qu’on ne s’ennuie pas et si Cabin Fever n’est pas vraiment un classique des 70’s, il vaut le détour. Il s’était à l’époque classé 99èe dans le Top album US (où il y est resté durant 18 semaines), permettant au Michael STANLEY BAND de se faire une place dans le paysage du Rock américain parmi les outsiders, en attendant éventuellement de rejoindre un jour les cadors…
Trendkill


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Message par alcat01 » dim. 15 janv. 2023 13:57

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1977 British Lions
British Lions est le premier album éponyme de 1978 de British Lions, le groupe composé principalement de membres de Mott - Morgan Fisher , Ray Major, Pete Overend Watts et Dale Griffin - aux côtés du chanteur/guitariste John Fiddler, auparavant de Medicine Head . Il est sorti sur lelabel Vertigo au Royaume- Uni et lelabel RSO aux États-Unis . Un single " One More Chance to Run " n/b " Booster " est sorti par Vertigo au Royaume-Uni pour promouvoir l'album. Aux États-Unis, le morceau "Wild in the Streets" est passé à la 87e place du Hot 100.
C'est vraiment un bel album de rock 'n' roll. Les deux précédents disques de Mott avaient des résultats mitigés - de très bonnes chansons mais un chanteur principal douteux. Pour cette incarnation, les anciens mecs de Mott ont fait appel aux services du chanteur et compositeur John Fiddler.
Ses capacités d'écriture et de chant dépassent de loin celles de Pete Watts et Nigel Benjamin respectivement (les deux principaux contributeurs à DRIVE ON et SHOUTING AND POINTING).
"One More Chance to Run" a tous les ingrédients d'un incontournable de la FM et les deux reprises "Wild in the Streets" et "International Heroes" auraient toutes deux dû être des succès dans une certaine mesure. Les morceaux restants de Fiddler (et co.) sont tous bons à très bons. "Big Drift Away" sonne comme un hymne hippie du début des années 70 avec des claviers anachroniques. Je ne suis pas enthousiasmé par les demos ou les mixages alternatifs, les pistes bonus n'ont donc guère amélioré ce CD.
En résumé, dommage que le quatuor Mott n'ait pas pu se procurer le talentueux Fiddler quelques années plus tôt.
ds


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Message par alcat01 » dim. 15 janv. 2023 15:44

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1971 The House on the Hill
"House On The Hill" d'Audience, doit être l'une de mes couvertures d'album préférées de tous les temps, tirant son thème du film d'horreur de 1959 "House On Haunted Hill". Et comme dans le film, la chanson "House On The Hill" fait allusion à un mystère non identifié... peut-être les fantômes d'invités qui ont été piégés à l'intérieur de la maison, peut-être assassinés, ou pire, une horreur indescriptible trop terrifiante pour Howard Werth [le chanteur principal] pour même mentionner ... alors qu'il chante cette chanson comme un homme à moitié fou, racontant sa sombre histoire de terreur pour les boissons, dans un bar enfumé et faiblement éclairé, à tous ceux qui écouteront, avant qu'il ne s'émerveille dans la nuit, marmonnant pour lui-même.
Le public a réussi à capturer bien plus qu'un album rock ici, ils ont embrassé le meilleur du rock progressif, de la musique psychédélique et de la superposition atmosphérique, dans ce qui ne peut être décrit que comme le meilleur de l'Art Rock ... le tout du côté le plus sombre, sans paraitre trop théâtral, ou niais... l'ensemble réussit à sonner vrai, comme une belle partition ou une bande son, et très crédible.

Ce n'était pas le premier album d'Audience, même si c'était cette sortie, et le fait qu'ils aient eu la chance de faire la première partie d'un petit groupe connu sous le nom de Led Zeppelin à l'époque .
Mais sans un travail solide, peu importe pour qui ils ont ouvert, ils se seraient effondrés sans les chansons pour les soutenir … et "Indian Summer" a été un grand succès compte tenu de la nature de l'industrie musicale à l'époque.
C'est un enregistrement qui a résisté plus que bien après trente-cinq ans, il a été bien construit, bien pensé, joué de manière exquise ... et a laissé sa marque sur beaucoup, qui aujourd'hui travaillent encore sur ces sensations atmosphériques sombres.

Ce n'est pas une 'explosion du passé', c'est la vraie chose, essentielle dans tous les aspects.
Les faits amusants : La pochette de l'album a été créée par le légendaire Hipgnosis, qui a réalisé des illustrations pour des centaines de groupes, dont Dark Side Of The Moon de Pink Floyd. Sur cet album, l'artiste attribue son travail de cette manière : Photographie de couverture par HIPGNOSIS basée sur un scénario original de HIPGNOSIS et Howard Werth. La direction artistique américaine de Robert L. Heimall, comme les illustrations avant, arrière, gatefold et insert, se combinent toutes pour raconter un récit obsédant, qui semble conçu pour donner vie à un drame radiophonique des années 1940 et 50.
streetmouse


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Message par alcat01 » dim. 15 janv. 2023 17:50

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1976: Dry Run
George Hatcher a commencé sa carrière musicale à l'âge de 17 ans avec le groupe Frantic et a ensuite formé Flatrock. En 1974 il décide d' émigrer en Angleterre pour tenter sa chance et forme Stark Naked and the Car Thieves avec Stuart Copeland (Police) et Darrell Way (Curved Air).
Un an plus tard, il fonde le George Hatcher Band avec Terry Slade, qui joue dans Rennaissance. Ils signent avec United Artists et sortent leur premier album Dry Run en 1976. Et ici, ce n'est pas seulement du sud, mais aussi du boogie rock. Suite du thème dans l'album de 1977.
Il s'agit de la première sortie du George Hatcher Band.
Basé au Royaume-Uni et enregistrant pour United Artists. George a toujours eu un grand groove avec sa marque de Southern Boogie. Et les arrangements sont vraiment bien travaillés. Et juste au moment où vous pensez que c'est du pur rock, il y a une torsion et un virage.
Bon premier album. Hatcher est un américain né en Caroline du Sud, mais son groupe est également composé de britanniques.
Typique boogie rock sudiste qui fait penser à Molly Hatchet et un peu au début de 38 Special. Aussi une touche d'Allman Brothers Band (la voix de George semble être un mélange de Danny Joe Brown et Greg Allman).
Tout cela est très original... Mais pas à première vue...
Il faut creuser!...
Doctorhtein, Skydogg, roquecolor


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Message par alcat01 » dim. 15 janv. 2023 19:45

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1973: The Alchemist
"The Alchemist" fut le troisième et dernier album de Home. C'est aussi de loin leur meilleur et leur plus progressif. Alors que le line up est ostensiblement inchangé par rapport à leurs offres précédentes, deux changements importants sont effectués. Premièrement, David Skillin, qui avait coécrit un titre sur l'album précédent, écrit ici tous les textes. Deuxièmement, le musicien invité Jimmy Anderson est amené à jouer de divers claviers, y compris du synthé et du Mellotron.

Skillen et Mick Stubbs ont eu l'idée du concept après que Stubbs ait lu un livre qui explorait le côté spirituel de l'alchimie. Ils ont écrit ensemble l'histoire qui constitue le concept de l'album, le groupe mettant ensuite en musique les paroles de Skillen. L'histoire se déroule en Cornouailles, au Royaume-Uni, au début du XXe siècle, et tourne autour d'un jeune garçon qui se lie d'amitié avec un vieil homme. Lorsque le vieil homme meurt, le jeune garçon hérite de ses pouvoirs surnaturels, qu'il utilise ensuite pour sauver la ville d'une mystérieuse catastrophe naturelle. Ce faisant, il vieillit rapidement et n'est pas en mesure de sauver la ville lorsque la catastrophe revient. Il est alors injurié et tué par un lynchage de la ville. L'histoire se déroule sur les 12 parties constitutives de l'album, qui forment un ensemble magnifique.
Bien que les deux premiers albums de Home soient très compétents et divertissants, ils ne laissaient pas présager le chef-d'œuvre d'album conceptuel que le groupe allait produire ici. L'album s'écoule de manière fluide du début à la fin, comme se déroule l'histoire . Wisefield contribue à l'un des travaux de guitare les plus marquants de son histoire, tandis que la performance vocale de Stubbs est tout simplement exceptionnelle. Il est pratiquement impossible de trouver des points de référence pour la musique de cet album. L'appeler un mélange de NEKTAR, KANSAS, THE MOODY BLUES et WISHBONE ASH pourrait donner une indication vague, mais la vérité est que l'album est unique.
La musique se construit à partir des premières pistes douces de mise en scène jusqu'au premier "Disaster", un crescendo puissant, menaçant, mené par les claviers. Il se transforme en "The sun's revenge", où Wisefield offre l'un de ses meilleurs jeux de guitare. "The disaster returns" présente une cacophonie sonore encore plus grande, menant à un accord saisissant de guitare électrique non accompagnée introduisant "The death of the Alchemist". Le travail de la guitare à ce stade est suprêmement atmosphérique, non pas en termes de solo, mais comme un interlude dramatique. L'histoire se termine par une désintégration de la musique et des cloches qui s'écaillent avant qu'un dernier accord de guitare ne vienne enterrer l'alchimiste.
Si c'était tout, nous serions en train de vénérer l'un des meilleurs albums de prog de son temps. Le coup de maître, cependant, est une coda séparée, simplement intitulée "The Alchemist". Cette ballade passionnément atmosphérique agit comme le contrepoint le plus efficace d'un album que j'ai rencontré. Les chansons sont fières en elles-mêmes, mais ici, elles sont tout à fait majestueuses.

Un album vraiment génial qui est un joyau oublié du prog. Belle pochette, avec des illustrations de l'histoire.
Easy Livin


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Message par alcat01 » lun. 16 janv. 2023 07:18

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A (1980)
Quoi de neuf dans le monde de Jethro Tull à l'entame de cette nouvelle décennie ? Eh bien, tout, ou presque. D'abord cette pochette surréaliste (pour le groupe) qui a du faire halluciner bon nombre de fans de l'époque : à mille lieux des atmosphères médiévales, pastorales, rupestres auxquelles le groupe nous avait habituées, la photo tient du mix entre le studio d'enregistrement et la navette spatiale. Il est vrai que les eighties sont la décennie de la technologie musicale à grand renfort de synthés qui font des zippp et des wvhoo à tout-va pendant que les tables de mixage permettent toutes les audaces et gomment les défauts qui faisaient parfois le charme des disques des 70's.
Ensuite, après une longue période de relative stabilité dans son line-up, celui-ci se voit presqu'entièrement renouvelé : seul Martin Barre survit au coup de balai que Ian Anderson donne à sa création, alors que les fidèles John Evan et Barriemore Barlow cèdent leurs places à Dave Pegg (basse), Mark Craney (batterie) et Eddie Jobson, qui n'a curieusement que le statut d'invité même si sa contribution aux claviers et au violon électrique est des plus actives.
Enfin, et c'est le plus important, un vent frais souffle sur la musique. Jethro Tull nous a souvent habitué par le passé à faire la navette entre ses penchants folk et ses tendances rock, ne dédaignant pas de petits crochets par le progressif, même si ses trois derniers albums surfaient plutôt sur des airs folks. "A" (qui en passant tiendrait son nom de l'initiale de Anderson, l'album étant à l'origine conçu comme un projet solo) jette aux orties les instruments acoustiques et les chansons que l'on danse au coin du feu, et déroule à un train d'enfer des titres enlevés, énergiques, sur lesquels la guitare électrique lâche quelques solos débridés qui émergent de la profusion de claviers qui nimbe cet album. La basse fait un travail remarquable, la batterie casse tout sans assourdir, et Ian Anderson est au mieux de sa forme tant vocalement que flûtistement.

Bref, ce que pouvait faire craindre la pochette futuriste s'avère finalement une bonne surprise. Les compositions sont de qualité et le groupe déborde d'une énergie communicative. Certes les gimmicks eighties, peut-être novateurs pour l'époque, semblent un peu démodés et les tonalités de synthés dans l'hyper-aigu et les voix passées au vocoder, qui émaillent certains titres, rappelant Electric Light Orchestra à la même époque, ont mal vieilli. Mais Jethro Tull a gardé son goût des structures alambiquées, et des titres comme 'Fylingdale Flyer' ou 'Black Sunday' enchainent les cassures surprenantes, les variations, tenant en haleine l'auditeur par l'impression d'urgence et la vitalité qu'ils dégagent. 'Uniform', quant à lui, est un titre étrange où les riffs du violon synthétique et la fantaisie de l'interprétation ne sont pas sans rappeler "The Quiet Zone/The Pleasure Dome" de Van der Graaf.
Les trois derniers morceaux sont plus conventionnels, dans la tradition de ce à quoi le groupe nous a habitués : un folk électrisé assez quelconque ('4.W.D'), un instrumental à la flûte, 'The Pine Marten's Jig', petit frère de 'Bourée' moins gâté par la nature, et une ballade accrocheuse, 'And Further On' qui finit bien l'album.

Jethro Tull a pris un risque en s'éloignant de son terrain de jeu habituel. Celui-ci s'avère payant : sortant de la monotonie dans laquelle les deux dernières productions nous avaient plongés, "A" nous offre un agréable assortiment de chansons vivifiantes avec deux, trois très belles réussites.
CORTO1809


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Message par alcat01 » lun. 16 janv. 2023 07:20

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Sleepless Nights (1982)
Il s'agit d'une collection de grands airs. Tous ont le son caractéristique de Lindisfarne et, conformément à leurs racines folkloriques, l'écriture des chansons aborde de nombreux problèmes de la journée, du chômage à la gueule de bois. Non seulement des questions contemporaines, mais le son était également contemporain (il a été enregistré en 1982), s'inscrivant dans la scène musicale populaire de l'époque, tout en restant distinct et unique. Tout un exploit !
Du sombre et pessimiste de 'Cruising to Disaster', de l'humour ironique de 'I Must Stop Going to Parties' et des ballades de 'About you', c'est un album essentiel pour tous les amateurs de bonne musique qui aiment les airs avec conscience sociale.
Découvrez la pochette - elle résume parfaitement l'humour effronté du groupe et, avec "Dance Your Life Away", c'est l'une de mes pochettes d'albums préférées de tous les temps !

L'édition en cours de révision fait partie des rééditions Lindisfarne de 1999 d'Essential/Castle. Le son est bon et net, et joliment restitué. Il y a quelques nouvelles notes de pochette avec un essai sur l'enregistrement de l'album, ce qui est assez intéressant. Il n'y a pas de pistes bonus, mais étant donné la force du matériel proposé sur l'album original, ce n'est vraiment pas un problème.

Un album classique, définitivement à se procurer.
Victor


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Message par Monsieur-Hulot » lun. 16 janv. 2023 07:45

...EUH....Rendez moi mon Lindisfarne, celui de "Nicely out of tune" !
FILLES & MOTEURS, JOIES & DOULEURS.

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Message par alcat01 » lun. 16 janv. 2023 11:46

Monsieur-Hulot a écrit :
lun. 16 janv. 2023 07:45
...EUH....Rendez moi mon Lindisfarne, celui de "Nicely out of tune" !
L'un n'empêche pas l'autre!

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Message par alcat01 » lun. 16 janv. 2023 11:47

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1980 Heartland
The Michael Stanley Band de Cleveland a été un phénomène dans le nord-est de l'Ohio à la fin des années 70 et au début des années 80 et a établi des records de fréquentation dans plusieurs salles de concert, mais le MSB n'a connu qu'un succès modeste à l'échelle nationale.
Heartland, une superbe tranche de rock & roll du Midwest, est leur meilleur album ; Stanley lui-même l'affirme dans les notes de pochette de la réédition de Razor & Tie. MSB avait été lâché par Arista Records après Greatest Hints en 1979 et avait du mal à trouver un nouveau label, alors les membres du groupe ont décidé de produire un album complètement à leur façon, sans aucune ingérence extérieure.
S'ils ne parviennent pas à trouver un label, ils prévoient de sortir l'album de manière indépendante. Heureusement, EMI America a choisi Heartland et le Michael Stanley Band a passé ses quatre années les plus prospères avec la société.
Chaque morceau de Heartland a du mérite, mais la chanson la plus connue est l'infectieux pop/rock "He Can't Love You", qui a été le premier succès du MSB au Top 40. Le claviériste Kevin Raleigh est le chanteur principal, et Clarence Clemons, de Bruce Springsteen & the E Street Band, contribue aux lignes de saxophone foudroyantes. Clemons joue également sur quelques autres morceaux, dont le petit succès "Lover" (dont les paroles, "Thank God for the man who put the white lines on the highway", sont devenues l'une des chansons favorites des concerts). "Don't Stop the Music" est un rock entraînant propulsé par les riffs de guitare de Gary Markasky et le travail énergique de Tommy Dobeck à la caisse claire. "Working Again" est un hymne accrocheur de cols bleus. Les penchants pop de MSB sont évidents sur "I'll Never Need Anyone More (Than I Need You Tonight)" et "Carolyn", mais "Voodoo" a une ambiance sombre appropriée.

Heartland est un must pour les amateurs de pur rock & roll.
Bret Adams


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Message par Monsieur-Hulot » lun. 16 janv. 2023 11:48

alcat01 a écrit :
lun. 16 janv. 2023 11:46
Monsieur-Hulot a écrit :
lun. 16 janv. 2023 07:45
...EUH....Rendez moi mon Lindisfarne, celui de "Nicely out of tune" !
L'un n'empêche pas l'autre!
Absolument (mais quand même je préfère les deux premiers, avec Fog on the Tyme <3) ;)
FILLES & MOTEURS, JOIES & DOULEURS.

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Message par alcat01 » lun. 16 janv. 2023 12:14

Monsieur-Hulot a écrit :
lun. 16 janv. 2023 11:48
alcat01 a écrit :
lun. 16 janv. 2023 11:46
Monsieur-Hulot a écrit :
lun. 16 janv. 2023 07:45
...EUH....Rendez moi mon Lindisfarne, celui de "Nicely out of tune" !
L'un n'empêche pas l'autre!
Absolument (mais quand même je préfère les deux premiers, avec Fog on the Tyme <3) ;)
Voir pages 78 et 79!

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