Noah (1969)
Bob Seger et son groupe fut incapable de suivre son premier succès modéré.
Pour l'album "Noah", le chanteur / compositeur Tom Neme rejoignit le Bob Seger System et, en fin de compte, il écrivit et chanta aussi la majorité des airs pour lesquels le groupe a été fortement critiqué.
Bob Seger fut mécontent de l'album car c'était l'intention du label de présenter Tom Neme comme la voix du groupe.
"Noah" ne rentre pas dans les Charts, ce qui conduit Bob Seger à quitter brièvement le secteur de la musique et aller au collège.
Seger avait même envisagé d'arrêter complètement la musique après cet album. Il n'a jamais été réédité sur un CD américain légitime par Capitol et ne le sera probablement jamais, parce que Seger le désavoue.
L'album contient la chanson " Death Row ", qui était un vestige des sessions de "Ramblin 'Gamblin' Man".
Il contient aussi la chanson titre de Seger, "Noah", qui est sortie en single en Juillet 1969.
Tangram (1980)
Le premier travail en studio de Tangerine Dream depuis bien longtemps parait en 1980 sous le titre "Tangram".
Cepengant, l'album ne reçoit pas de bonnes critiques: Le magazine New Musical Express parle de 'synthesizer junk' et Musik Express est d'avis que "les motifs sonores répétitifs ont commencé à lasser le public".
Il est pourtant devenu l'une des meilleures ventes de disques du groupe.
Cocker Happy (1971)
L'album "Cocker Happy" de Joe Cocker est une compilation des deux premiers albums: "Cocker" et "Hitchcock Railway".
C'est un excellent album avec le meilleur de chacun des ces excellents disques.
On peut dire que chaque chanson est véritablement 'géniale'; c'est du Rock classique et cet opus est bien meilleur que toutes les compilations de Joe Cocker sorties plus tard.
UFO 1 (1970)
Le premier album de UFO, "UFO" ou "UFO 1", a débuté en 1970 et c'est un exemple typique de Hard Rock teinté de Blues et de Boogie.
Le guitariste Mick Bolton démontre une grande dextérité et son jeu heavy est pour beaucoup dans la réussite de ce premier opus...
L'album contient une excellente version Heavy du classique d'Eddie Cochran "C'mon Everybody" et une bonne version de "(Come Away) Melinda" chanté par Barry St. John en 1965 et reprise plus tôt par Uriah Heep sur son album "...Very 'Eavy Very 'Umble....".
Chacune des ces deux reprises très différente l'une de l'autre a sa propre personnalité déjà bien prononcée...
N.B.: "UFO 1" a connu beaucoup de succès au Japon (notamment le single "C'mon Everybody" qui est devenu un énorme succès là-bas) et en Allemagne (la chanson "Boogie For George", a atteint le numéro 30 dans les singles Charts Allemands).
1970 : Live Cream
Bien sûr, "Live Cream" n’est absolument pas représentatif de ce qu’a pu faire le groupe en deux ans de carrière. Il n’y a que quatre titres live tirés, qui plus est, du premier album, le plus rustique. Ce sont de véritables titres à jam.
Ce disque contient une curiosité, un genre de précurseur de "Strange Brew" intitulé "Hey Lawdy Mama", l'orchestration étant la même mais la mélodie bien différente. Ce morceau n’est certainement là que parce qu’il restait de la place à la fin de la face A. C’est un titre studio, probablement la première version de "Strange Brew" enregistrée avec Ahmet Ertegun. C’est moins bien que "Strange Brew", moins Pop Psyché et plus Albert King.
En concert, il y avait quelque chose d’assez absurde chez Cream, c'est que les trois musiciens semblaient souvent jouer en solo, en même temps. Par contre, quand les musiciens décidaient de jouer ensemble, on passait vite de l’absurde au grandiose, et c’est tout à fait le cas sur ce disque. Par exemple, la version de "Sleepy Time Time" est merveilleuse, le trio étant au diapason.
il n’y a pas de solo de batterie, mais une version de dix minutes de "N.S.U.".
Bruce n’a jamais été un chanteur de Blues, mais ses harmonies avec Clapton ont toujours eu un certain côté théâtral. Sur "Sweet Wine", il chante directement sur le riff, vieille ficelle psychédélique.
Enfin, "Rollin’ And Thumblin’", de Muddy Waters, est prétexte à une grande joute guitare / harmonica.
Dans les deux exercices barrés que sont "N.S.U." et "Sweet Wine", 25 minutes à eux deux, on comprend pourquoi ce groupe fascine encore aujourd’hui: il était surpuissant.
C’était joué, peut-être, un poil prétentieux, mais toujours inattendu; un brin effrayant aussi.
1974 Ooh Baby
Après le concert à l'Olympia, Atlantis fait, encore une fois, une tournée de quatre semaines en Angleterre, qui comprend un spectacle au rock show, "Old Grey Whistle Test".
Au cours de cette tournée, Kravetz quitte le groupe pour rejoindre Randy Pie et il doit être remplacé à la hâte par Rainer Schnelle (ancien membre de Family Tree).
À la fin de 1973, Atlantis se situe en Allemagne parmi les trois groupes les plus populaires de Rock Allemand, selon un sondage de 'Musikmarkt'.
Six mois plus tard, le line up change de nouveau. Schnelle et Bomschlegel sont remplacés par le pianiste Anglais Adrian Askew et l'ancien guitariste de Curly Curve, Alex Conti.
Tous deux sont présents sur le troisième album intitulé "Ooh Baby". Sept des dix chansons sont écrites par Askew / Conti, tandis que Rumpf n'a que trois de ses compositions sur l'album.
Le résultat en est un "album de funk épicé" selon le 'Musik Express'.
Black Rose: A Rock Legend (1979)
Entre Décembre 1978 et Février 1979, Phil Lynott, Gary Moore, Scott Gorham et Brian Downey sont à Paris pour l'enregistrement de "Black Rose: A Rock Legend".
Au grand dam de Gary Moore, les autres membres de Thin Lizzy s'intéressent plus aux bars et aux clubs de la capitale Française qu'à l'album en préparation.
Les sessions sont marquées par la consommation de drogue croissante de Lynott et Gorham, et la présence générale de drogues autour du groupe. Elles sont également prises comme sujet sur l'album, dans des chansons comme "Got to Give It Up". Les influences celtiques restent, cependant, particulièrement dans l'album avec "Róisín Dubh", un mélange de sept minutes de chansons traditionnelles Irlandaises jouées par des guitares Rock.
Deux singles, "Waiting for an Alibi" et "Do Anything You Want To" cartonnent tout particulièrement, et l'album atteint le numéto 2 au Royaume-Uni.
Un troisième single au succès mitigé, intitulé "Sarah" est une ode de Lynott à sa fille qui vient de naître.
Sorti en Avril 1979, "Black Rose - A Rock Legend" est certainement l'un des meilleurs albums réalisés par Thin Lizzy.
Mongrel (1970)
Bob Seger revient en 1970 et peaufine le dernier album de the System en 1970, "Mongrel", mais cette fois sans la présence de Tom Neme.
Bob Schultz avait quitté le groupe, étant remplacé par Dan Watson.
"Mongrel", avec le puissant single "Lucifer", est considéré comme un album fort par de nombreux critiques et les fans de Detroit, mais il ne réussit malheureusement pas à bien se vendre.
C'est un opus malheureusement trop sous-estimé!...
Après la déception des ventes de "Mongrel" face à la réussite de "Ramblin' Gamblin' Man", The Bob Seger System est finalement dissout.
Thief (1981)
Au début 1981, un nouveau 'soundtrack album' de Tangerine Dream est édité pour Le film "Thief" avec Michael Mann en tant que réalisateur et James Caan dans le rôle principal.
Le travail sur la bande originale a été fait d'une manière unique:
Le groupe avait été impliqué dans la pré-production du film, et à ce moment, chaque membre du groupe sélectionna les scènes qu'il aimait le mieux pour ensuite compiler les séquences de musique pour le film de façon indépendante dans son propre studio.
Lorsque les premiers morceaux furent terminés, les négociations commerciales commencèrent.
Suite à cela, ils reçurent une cassette avec la musique et les pistes de dialogue. Ils établirent un concept et déterminèrent où le texte était nécessaire, où la musique d'accompagnement devrait être, et où une chanson devait être utilisée.
Après environ deux ou trois semaines, le réalisateur et l'éditeur de la musique prirent l'avion pour venir voir les résultats...
I Can Stand a Little Rain (1974)
"I Can Stand a Little Rain" est l'album de retour de Joe Cocker après une période d'alcoolisme pendant ses premières années de carrière.
Ce qui le rend si profondément émouvant, c'est que c'est un disque sur la douleur et le déclin qui, pour faire valoir ses arguments, expose et exploite cruellement la condition endommagée du chanteur.
Le matériel est remarquable car il a été écrit par Allen Toussaint, Jimmy Webb, Randy Newman, Harry Nilsson et d'autres, tous des références.
Flying (1971)
La partie pré-Heavy Metal de UFO a été fortement influencé par le 'Space Rock': leur deuxième album, dont un morceau de 26 minutes et un autre de 19 minutes ("Star Storm"), a même sous-titré "One Hour Space Rock", a été modestement populaire à l'époque, mais la formation a rapidement constaté que ce style était quelque peu limité. Et, en Janvier 1972, Mick Bolton quitta le groupe, et UFO se mit à la recherche d'un guitariste capable de fournir le groupe avec un rock plus classique.
Comme le premier album, "Flying" a connu un certain succès au Japon...
"Prince Kajuku" issu de "Flying" a atteint le numéro 26, mais il a généré un intérêt bien faible en Grande-Bretagne et en Amérique.
1972 : Live Cream Volume II
L'étonnante popularité de Cream a mis du temps à décliner. Trois ans après que "Goodbye" ait servi de pierre tombale officielle et d'épitaphe, la demande pour leur musique était toujours incroyablement élevée.
ATCO avait rassemblé une autre collection d'enregistrements en concert et l'avait mise sur le marché et "Live Cream Volume II" est sorti en Mars 1972 chez Polydor (Atco aux États Unis).
Le disque est rapidement passé à la 27ième place du classement LP, prouvant une fois de plus que le public ne semblait pas pouvoir sortir Cream de son esprit et c'est un autre témoignage révélateur de l'impression indélébile que ce trio a fait sur la culture musicale dans leurs deux ans et demi d'existence. Ils avaient réussi à introduire le concept de base de l'improvisation Jazz dans le monde volatile du Rock plus efficacement que la plupart des autres groupes de cette époque et ce trait n'est jamais aussi évident que dans leurs performances live qui, heureusement, ont été capturées et préservées.
Cet album contient six morceaux enregistrés lors de diverses représentations du 9 Mars au 4 Octobre 1968. Bien qu'il soit légèrement inférieur à son prédécesseur, il y a encore assez dans ses grooves pour qu'il en vaille largement la peine.
Le contraste saisissant entre celui-ci et le premier Live est que tous les enregistrements sur cet opus avaient eu lieu avant que le trio ne décide de se séparer à la mi-68. Sur le "Volume II", la moitié d'entre eux avaient été enregistrés en Octobre de cette année-là, donc les trois premiers morceaux reflètent un groupe qui, dans une certaine mesure, remplissait consciencieusement ses obligations contractuelles et n'avait pas d'aspirations à long terme ou de besoin pressant d'impressionner leur public.
À première vue "Live Cream, Volume 2" offre plus de chansons que son prédécesseur et il inclut des versions de concert de deux de leurs plus grands succès. Et c'est probablement une écoute essentielle pour quiconque veut comprendre ce qu'était Cream, c'est-à-dire, dans les faits, un spectacle vivant.
Utilisant un équipement d'enregistrement mobile à la pointe de la technologie, il s'agissait d'un accomplissement significatif pour l'époque dans la capture du son authentique d'un Power Trio sur scène, jouant à plein volume, et l'excellence sonore globale doit certainement être créditée aux ingénieurs Tom Dowd et Bill Halverson.
Le groupe s'était fait une réputation en tant que groupe de scène avec des jams épiques et longues qui frisaient le Jazz, mais le répertoire représenté, par opposition à celui de "Live Cream", est plus axé sur leurs efforts Pop Rock, tels que "White Room", "Sunshine of Your Love", ou "Tales of Brave Ulysses", qui ne se prêtent pas aussi facilement (ou pas du tout) à des jams prolongées, comme "N.S.U.", "Sweet Wine", ou encore "N.S.U.".
De plus, des morceaux tels que "Sunshine of Your Love" et, en particulier, "White Room", demandent une plus grande dextérité vocale que Clapton et Bruce ne pouvaient en faire dans ce genre de concert; leur chant, en particulier sur "White Room", est proche de la rupture ("Sunshine of Your Love" s'en sort un peu mieux), alors que leur jeu se tient particulièrement bien.
Le disque s'ouvre sur les trois morceaux les plus faibles, enregistrés à l'automne 68 dans une arène d'Oakland vers la fin de leur dernière tournée Américaine.
"Deserted Cities of the Heart" ouvre le bal et, tandis que la version studio a une quantité exceptionnelle de dynamisme qui la pousse, il y a aussi un tact impliqué qui lui donne une personnalité cool. Cette chanson se présente exceptionnellement bien comme un morceau de concert, la basse et la guitare se combinant pour surmonter les absences de violoncelles, de guitares acoustiques et d'autres instruments d'accompagnement de la version studio.
À ce stade de leur carrière, les foules qui ont acheté les billets s'attendaient à juste titre à entendre les grands succès du groupe recréés pour eux et peu de morceaux étaient plus demandés que l'incontournable "White Room”. Ils en fournissent une interprétation fade mais décente de la chanson et Bruce prend des libertés vocales intéressantes avec la ligne mélodique mais la qualité sonore laisse beaucoup à désirer. Le mélange de guitares et de batterie en particulier semble onduler de manière erratique et nuit à l'impact que l'enregistrement a pu avoir.
"Politician" et son mélange créatif de blues et de rock donne à Clapton une chance de riffer partout dans les espaces entre les lignes vocales sarcastiques de Bruce et il fait un excellent travail.
Les trois dernières chansons ont été enregistrées avant la dissolution en Mars de la même année au Winterland de San Francisco et la différence que fait leur attitude toujours soucieuse de plaire est frappante.
L'emblématique "Tales of Brave Ulysses" est interprété avec brio. Ils jouent une version délicieusement Heavy et cela montre la présence dramatique qu'ils projettent régulièrement de la scène vers leur public, surtout quand on les entend improviser librement comme ils le font vers la fin du morceau.
Leur performance de leur chanson signature, "Sunshine of Your Love", est électrisante en comparaison avec "White Room". C'est une interprétation fidèle de la mélodie structurellement mais Eric la trompe un peu en abandonnant son solo de guitare bien connu et en décollant sur une déchirure plus spontanée au milieu. Le mur allongé de la fin sonore est immensément intense et galvanisant.
Ces types pourraient abattre des fortifications de pierre avec leur fureur collective. Mais le meilleur, parce que c'est le plus authentique, est gardé pour la fin.
Il y a un exemple inestimable de Cream dans une jam complète, sur le morceau de clôture, un instrumental de Blues de plus de 13 minutes? "Steppin' Out" de James Bracken, et l'énergie pure du groupe surmonte les quelques déficiences mineures de la qualité sonore globale.
"Steppin' Out", contient tout ce qui a rendu Cream si digne d'être inclus dans toute discussion sur l'évolution de la musique Jazz Rock dans les années 60.
Sans aucun doute, cette chanson était destinée à remplir le temps qui permettrait à Clapton de déployer ses ailes et de donner aux gens ce dont ils sont venus voir. Cela commence comme une jam animée, mais après un certain temps, Jack et Ginger abandonnent alors qu'Eric continue de déchiqueter son manche sans relâche comme s'il ignorait si les deux autres le soutenaient ou non.C'est là qu'on a la chance de réaliser à quel point il était un guitariste spontané et totalement mélodique. Baker se replie lentement derrière lui et commence à embellir et à améliorer chaque banderille que Clapton déclenche à partir de ce moment. Ce sont de bonnes choses à couper le souffle.
A noter que "Steppin' Out" a été utilisé dans le point culminant dramatique de "Mean Streets" réalisé par Martin Scorsese en 1973.
1975 - Get on Board
A l'Eté 1975, Atlantis était parti en tournée aux États Unis en première partie de Lynyrd Skynyrd. Après cette tournée, le guitariste Alex Conti fut congédié et il continua à jouer avec un autre groupe Allemand appelé Lake.
Le nouveau line up fut complété avec l'ancien guitariste Frank Dietz et, en tant que second guitariste, Rainer Marz.
Ce sera le dernier album de ce groupe surtout reconnaissable par la qualité de sa chanteuse Inga Rumpf.
L'influence Americaine plus Rock est notable sur le quatrième album d'Atlantis "Get On Board", mais le LP et la tournée suivante n'obtiennent pas le succès commercial escompté.
Cest un enregistrement lun peu plus faible du groupe. Pourtant, ils proposent toujours au moins quelques bons morceaux comme "Change My Mind" ou "Keep The Music Going".
Chinatown (1980)
Dave Flett avait espéré devenir un membre permanent du Thin Lizzy, mais Lynott choisit plutôt Snowy White, qui avait joué avec Peter Green et qui était connu pour avoir accompagné Pink Floyd lors des concerts de 1976 et 1977.
Calme et fiable, Snowy White est à l'opposé des guitaristes caractériels tels que Brian Robertson et Gary Moore qui l'ont précédé.
Midge Ure joue toujours comme claviériste temporaire au cours de concerts au début des années 1980, mais il est remplacé par Darren Wharton peu de temps après l'arrivée de White dans le groupe.
Wharton n'a que 17 ans à l'époque et il est d'abord embauché sur une base temporaire.
Ce nouveau line-up termine l'album "Chinatown" entre des tournées courtes, et deux singles en sont extirpés.
Le premier, "Chinatown", atteint le numéro 21 au Royaume Uni, et le second, "Killer on the Loose", atteint le top 10 au milieu d'une publicité négative en raison de nombre d'activités en cours du tueur en série Peter Sutcliffe, dit "The Yorkshire Ripper".
"Chinatown" sort finalement en Octobre 1980, et il atteint le numéto 7 au Royaume Uni, mais à ce moment-là, les albums de Thin Lizzy n'atteignent même pas le Top 100 aux États Unis.
La musique de Thin Lizzy est devenue moins incisive, et, en dépit de bons titres, l'album déçoit les fans du groupe.
Avec la présencz de Snowy White, la musique semble plus posée et même un peu plus élaborée (moins 'folle') que sur les albums précèdents...
Brand New Morning (1971)
En 1971, Bob Seger sort son premier album solo, le tout acoustique "Brand New Morning".
Après "Mongrel", Capitol était prêt à le laisser tomber et voulait un album qui remplisse le contrat le plus rapidement possible.
Seger a donc sorti "Brand New Morning", un album discret et introspectif, pour se dégager de l'accord.
C'est la première et unique fois que ses ambitions d'auteur-compositeur sont mises à nu et c'est un bon album en soi.
C'est quelque chose de plus qu'une simple curiosité. Le charme de l'album est d'entendre Seger travailler consciemment sur son art. C'est un album de transition des plus attachants.
Mais c'est un grand écart avec ses enregistrements passés...
L'album fut un échec commercial et la fin du contrat conduisit au départ de Seger de Capitol Records.
Jamaica Say You Will (1975)
Les chansons de l'album proviennent des mêmes sessions qui ont produit le très acclamé LP "I Can Stand A Little Rain" de 1974.
Il comprend la participation de Randy Newman; La section rythmique de la plupart des chansons est jouée par les Kingpins, anciennement connus pour être le groupe d'accompagnement du saxophoniste King Curtis, dont Bernard "Pretty" Purdie à la batterie.
"(That's What I Like) In My Woman" est une chanson rapide avec des cuivres, "Where Am I Now" et "I Think It's Going to Rain Today" sont enchaînés et complémentaires - le sentiment de chaque chanson se reflète dans l'autre. "Oh Mama" est du pur Blues vocal, accompagné d'un saxophone. L'influence générale est la Soul et le Blues. L'album se termine acoustiquement, avec un morceau simplement arrangé à saveur Folk, "Jack-a-Diamonds".
"Jamaica Say You Will" n'a cependant pas eu autant de succès que son prédécesseur, mais il a atteint la 42e place des Charts Américains.
Phenomenon (1974)
Sur un nouveau label, Chrysalis Records, et avec un nouveau producteur, Leo Lyons, UFO enregistre "Phenomenon" en 1974, qui nous montre un son de guitare plus tranchant.
Après avoir quitté Scorpions, l'Allemand Michael Schenker, le jeune nouveau guitariste, n'a alors que 18 ans, mais c'est déjà un guitariste très respecté dans le monde de la musique.
"Phenomenon" n'est certes pas un classique instantané mais il contient beaucoup de bons morceaux comme "Doctor Doctor" (plus tard, un Hit mineur en temps que morceau live) et "Rock Bottom" qui a été grandement étiré pour permettre à Schenker de montrer sa classe et sa virtuosité.
2003 : BBC Sessions
Les superbes "BBC Sessions" de Cream enregistrées entre 1966 et 1968 sont précieuses, car elles capturent le trio dans un environnement neutre, présentant souvent leur matériel pour la première fois aux fans.
Les cinq premiers titres sont extraits d'un concert donné en Novembre 1966 au Playhouse de Lower Regent Street et ont été diffusés à la radio avant même que le premier album "Fresh Cream" ne soit disponible. On y trouve également des morceaux de "Top Gear", la rare version de "Crossroads" par le 'Guitar Club', réalisée pour le Home Service, et trois enregistrements en studio réalisés pour le World Service.
Etant un artefact des plus inhabituels et désirables, ce disque de 26 pistes est un document historique des plus précieux.
1975 - Live
Atlantis semble être définitivement en tournée en 1975, de sorte que le groupe pour mettre en commun leurs meilleures sessions, enregistrées à la Hamburg Fabrik entre 73 et 75, pour publier un double album intitulé tout simplement "Live".
Le quintuor joue en pleine forme, révélant à la fois spontanéité et grande puissance musicale.
Sur 14 chansons, 13 ont été composées par le groupe, surmonté d'une excellente version du classique "Rock Me Baby".de B.B. King.
Le disque n'obtient, cependant, pas un grand succès!
En conséquence, Inga Rumpf et Karl-Heinz Schott annoncent leur départ du groupe en Janvier 1976.
