Ratcity in Blue (1976)
The Good Rats continue sur sa lancée: un Rock décalé intégré sur la base d'excellentes chansons 'déclamées' par le chanteur Peppi Marchello.
Une suite parfaite à leur sortie précédente. Ce n'est pas forcément le plus écoutable, mais cela montre The Good Rats définitivement comme un groupe de tout premier ordre.
"Ratcity in Blue" les met en valeur et relie toutes leurs influences en un seul son des plus cohérent.
Live at Wolf Trap (2004)
The Doobie Brothers ont enregistré un album live dans le parc national de Wolf Trap en Virginie, le 25 Juillet 2004 et crlui-ci, intitulé "Live At Wolf Trap", parait le 26 Octobre de la même année.
En plus du CD, un DVD a été commercialisé avec la setlist du CD plus de bonus, des interviews et une galerie de photos.
"Live At Wolf Trap" contient les derniers enregistrements du batteur et chanteur Keith Knudsen, qui mourut peu de temps après sa sortie.
Heavy, 1968
Sur une scène Rock de folie, un nouveau groupe se fait connaitre avec un son, non seulement incarnant les dures attitudes de la jeunesse avec ses percussions Heavy et ses lignes de basse, mais aussi embrassant plus délicatement par le biais de ses aspirations complexes de superposition de guitare et de claviers. Son nom: Iron Butterfly...
Iron Butterfly est alors signé par le label ATCO Records (une division d'Atlantic Records), au Printemps 1967 et il sort son premier album, judicieusement intitulé "Heavy", l'Hiver suivant.
Ce premier album a établi la marque de fabrique du groupe, reposant sur des riffs de guitare Heavy et pesants et une batterie tonitruante. L'attaque sonore écrasante du groupe compense parfois queque peu les petites faiblesses du matériel.
The Park Is Mine (1991)
La bande originale du film "The Park Is Mine", sortie en 1985 avec Tommy Lee Jones dans le rôle principal, est parue en 1991.
Cependant, la musique de ce film avait déjà été composée par Tangerine Dream en 1984, et elle est basée sur des parties de la tournée en Pologne trouvées sur l'album "Poland".
1971 : The First Monument
Zior est entré en léthargie pendant un moment après leur premier opus et ses musiciens ont ensuite fait parler d’eux en sortant sur le label Beacon un autre album sous le nom de Monument. Zior était devenu Monument pour cet unique album obscur qui fut le produit d'une seule nuit de jam.
Les membres du groupe s'étaient rassemblés pour une sorte de 'messe luciférienne' unique, alimentée par la drogue et la boisson, tracée par des hymnes de prog sombres catéchismiques hypnotisants, ornés de hammond et de catéchisme. C'est un solide mélange de Prog Rock, de Psyché et de Hard Rock avec des paroles et des thèmes assez sombres. La musique résulte d’une longue jam-session avec beaucoup de claviers puissants de Steven Lowe (Keith Bonsor) et des voix trafiquées, où tous les styles se retrouvent, du Heavy Metal aux improvisations sur Bach. Les vocaux sont malheureusement trop tremblants et cachées dans une mer d'écho et d'autres effets du même genre.
Des titres de Rock d'horreur typiques comme "Stale Flesh" et "Boneyard Bumne" masquent respectivement une frénésie d'orgue chargée d'effets et un atelier BBC Radiophonic go go Metal effort. Bien que les paroles soient souvent risibles probablement par nécessité, c'était une autre face du Hard Rock pour le groupe, avec des trucs plus étranges pour composer les morceaux. Compte tenu de la vitesse à laquelle cela est passé de la discussion du Pub à l'enregistrement, ce n'est pas mal du tout.
L'album ouvre par sa poutre maîtresse, "Dog Man", avec un chant et orchestration à la Crazy World of Arthur Brown qui finit par une jam. Suit un excellent morceau,"Stale Flesh", qui ressemble à Atomic Rooster dans sa conception avec l'orgue en avant jusqu'à ce que la lead guitare rentre dans la danse. Les musiciens s'offrent un petit intermède avec un pur rock'n'roll intitulé "Don't Run Me Down". Sur "Give Me Life", les vocaux ressemblent à un croisement entre Iggy Pop et Arthur Brown qui seraient épaulés musicalement par the Stooges. Le morceau finit par un égrenage de notes à la guitare sur un tempo lent. "The Metamorphis Tango" est une jam avec la section rythmique en avant, un orgue omni-présent et une bonne guitare. Pour le morceau suivant, "Boneyard Bumne", Monument jamme comme si Atomic Rooster faisait la rencontre de Pink Floyd. "First Taste Of Love" et "And She Goes" ont un point commun, le fait qu'ils partagent le même riff de base ("Born to be Wild" de Steppenwolf). Etant un album avec une approche occulte, le seul morceau qui semble approprié et inspiré est "Overture for limp piano in C", un meddley d'improvisations sur Bach. Cette chanson fait un peu peur dans son exécution de travers. Ce n'est en aucun cas un morceau à admirer, mais c'est, peut-être, le meilleur de l'album. Le morceau peut-être le plus structuré, "I'm Coming Back", termine l'album sur une bonne note, un Blues Rock de qualité supérieur.
"The First Monument" n'est certainement pas un chef-d'œuvre des genres Rock Psyché / Prog mais c'est un disque agréable à écouter du début à la fin et le son est bon.
En gros, c'est un bon album avec des voix et des ambiances envoûtantes, des timbres très fins, des claviers percussifs et des dissonances plutôt courageuses, si l'on se réfère au temps mis pour le faire.
Cet album aujourd’hui devenu mythique pourrait être le meilleur album que ces gars aient jamais fait...
From Rats to Riches (1978)
"From Rats to Riches" est sorti en 1978, à l'apogée de la popularité du groupe dans tout les U.S.A..
S'appuyant sur la reconnaissance des radios FM que les Good Rats avaient déjà obtenue avec "Tasty" et "Ratcity In Blue", il arrive à un moment où ils jouent dans les plus grandes salles et font la première partie (ou parfois la tête d'affiche) de groupes tels qu'Aerosmith, Rush, Journey et Meat Loaf.
C'est probablement l'album qui contient le plus grand nombre de chansons Hard Rock, avec des titres comme "Taking It to Detroit", "Mr. Mechanic", "Let Me", "Don't Hate the Ones Who Bring You Rock & Roll" et "Local Zero". En bref, "From Rats to Riches" présente le groupe à son apogée, juste au moment où la gloire et la fortune étaient à sa portée.
L'album cimente la réputation des Good Rats en tant que groupe de Hard Rock puissant. Il scelle également leur identité en tant que groupe de la classe moyenne pour un public essentiellement masculin qui sait que le système et tout le reste sont truqués contre lui, mais qui garde son sens de l'humour, n'abandonne jamais et se réjouit des petites victoires, même si elles sont peu nombreuses et espacées.
Foghat Live (1977)
"Foghat Live", paru en 1977 et produit par Nick Jameson, capture le groupe à la hauteur de leur phase 'Boogie Monster'. De l'intro grandiloquent de "Fool For The City" au traitement hors série de "Slow Ride", l'album nous les montre jouant leur rock à fond. La version de "I Just Want to Make Love To You" est sorti comme un simple et atteint le numéro 33 aux États-Unis. "Foghat Live" a obtenu le statut de double platine. C'est le plus gros succès du groupe. C'est un véritable Chef d’œuvre avec de la slide qui allume des incendies sur tous les morceaux.
Ce Live transcende les compositions pour leur donner une autre dimension. On n'est plus dans le solide, on est carrément dans l’explosif.
Splashdown (1984)
"Splashdown" est un album de Hot Tuna sorti en 1984 contenant les pistes d'une prestation live acoustique inédite qui a été jouée sur la station de radio de courte durée WQIV au milieu des années 1970.
L'album a été, à la fois, le premier album de Hot Tuna sur Relix Records, et l'une des premières sortie sur Relix.
Un disque surtout intéressant pour les fans du groupe!
World Gone Crazy (2010)
L'album tant attendu the Doobie Brothers depuis 2008 sort enfin le 28 Septembre 2010.
Intitulé "World Gone Crazy", il entre au numéro 39 dans le Billboard Top 200 Album Chart, la meilleure position depuis 1989...
Le premier single tiré de l'album est un remake de leur premier single de 1971, "Nobody".
C'est le premier album de Doobie Brothers à être produit par Ted Templeman depuis "One Step Closer" sorti trente années auparavant.
Ce n'est pas un grand disque, mais le groupe a encore de bons restes!
In-A-Gadda-Da-Vida, 1968
En Juillet de 1968, Iron Butterfly, composé alors de Doug Ingle (claviers et chant), de Lee Dorman (guitare basse), de Ron Bushy (batterie), et d'un jeune guitariste de 17 ans, Erik Brann, publie le monumental LP, "In-A-Gadda-Da-Vida", avec un morceau de plus de 17 minutes qui donne le titre de l'album et qui a secoué l'ensemble de l'industrie musicale avec un accueil fabuleux.
Ils étaient considérés comme le prototype du groupe de Heavy Metal à la suite de cette chanson et d'autres similaires, ainsi que le titre de leur premier album, "Heavy".
L'accueil est phénoménal: "In-A-Gadda-Da-Vida" bat tous les records dans l'histoire de la musique enregistrée dès la première année de sa sortie (plus de huit millions d'exemplaires vendus) et, par conséquent, dépasse largement la norme de l'industrie musicale à propos du disque d'Or.Le morceau titre "In-A-Gadda-Da-Vida" atteint le Top 30 aux Etats-Unis et le Top 40 aux Pays-Bas, montant même jusqu'au numéro 9.
Depuis sa sortie, "In-A-Gadda-Da-Vida" s'est vendu à plus de 30 millions d'exemplaires, ce qui en fait le premier Disque de Platine de l'histoire de la musique. Ce prix a été créé historiquement et présenté par le président d'alors d'ATCO Records, Ahmet Ertegun, qui allait devenir l'actuel directeur du WEA Group. Le disque deviendra même, plus tard, 'multi-platinum'.
"In-A-Gadda-Da-Vida" est resté dans les Charts pendant 140 semaines, et 81 semaines dans le Top Ten.
À ce jour, l'album reste un classique incontesté dans les archives du Rock pour des DJ's et des audiophiles du monde entier.
Musicalement, le morceau phare se caractérise par un riff particulièrement efficace et entêtant, une succession de plages différentes, et un très long et très réussi solo de batterie au milieu du morceau. L'origine du titre est incertaine, Doug Ingle a confié qu'il s'agissait d'une déformation phonique de la phrase 'In the garden of Eden' créé sous les effet du LSD.
Pourtant, techniquement, le son est assez médiocre:
Selon la revue 'Mix magazine' (1998), la prise aurait été faite pendant une sorte de tour de chauffe des musiciens, qui ne considéraient pas qu'il s'agissait d'une prise destinée à l'enregistrement. Ils auraient d'ailleurs toujours regretté la qualité de cette prise.
"In-A-Gadda-Da-Vida" a cependant marqué de nombreux esprits. Certains passages, comme la reprise après le solo de batterie, ont été utilisés comme jingles d'émissions radio. Il est entendu dans de nombreux films, etc. Il a très récemment été samplé par will.i.am des Black Eyed Peas pour le morceau Hip-hop is dead de Nas sur son dernier album portant le même nom.
Malgré ces chiffres impressionnants, à l'exception de Doug Ingle, qui détient les droits sur le morceau, il semble que la plupart des musiciens du groupe n'aient pas fait fortune.
La Pop Music découvrait alors les ventes massives.
Ce premier album a établi la marque de fabrique du groupe, reposant sur des riffs de guitare Heavy et pesants et une batterie tonitruante. L'attaque sonore écrasante du groupe compense parfois queque peu les petites faiblesses du matériel.
Je trouve que IB n'a jamais fait mieux que Heavy (quelkle couve extraordinaire aussi), même si IAGDV est excellent (en version raccourcie, je préfère), mais le restant de l'album est assez moyen (dans la moyenne inférieure à Heavy).
Ball à un coté trop "sou./Motownl" à mon gout, et si Metamorphosis est meilleur, cela ne vaut pas leur deux premiers.
Jamais entendu les albums de leur reformation en 75/76
L'Affaire Wallraff, The Man Inside (1991)
Un autre soundtrack de Tangerine Dream est apparu en 1991 pour la version film de l'un des livres de Gunther Wallraff intitulé "L'Affaire Wallraff, The Man Inside" réalisé par Bobby Roth.
Peter Coyote et Juergen Prochnow jouent les rôles principaux de ce film.
Ce premier album a établi la marque de fabrique du groupe, reposant sur des riffs de guitare Heavy et pesants et une batterie tonitruante. L'attaque sonore écrasante du groupe compense parfois queque peu les petites faiblesses du matériel.
Je trouve que IB n'a jamais fait mieux que Heavy (quelkle couve extraordinaire aussi), même si IAGDV est excellent (en version raccourcie, je préfère), mais le restant de l'album est assez moyen (dans la moyenne inférieure à Heavy).
Ball à un coté trop "sou./Motownl" à mon gout, et si Metamorphosis est meilleur, cela ne vaut pas leur deux premiers.
Jamais entendu les albums de leur reformation en 75/76
J'assume le fait d'aimer tous leurs disques:
"Heavy" est excellent, mais je ne trouve pas un seul mauvais disque dans leur discographie; certains morceaux sont bien moyens, mais ils sont, la plupart du temps, rattrapés par les autres chansons de l'album!
Pour la reformation, les disques sont bons, mais la musique n'a plus grand chose à voir avec le groupe initial!
1973 : Every Inch A Man
Miraculeusement, entre le premier album de Zior et l'album de Monument, en 1973, le deuxième album de Zior, intitulé ʺEvery inch a manʺ, est finalement édité en Allemagne par le label Global Intercord.
Le groupe avait travaillé sur des pistes pour ce deuxième album, mais au moment de sa sortie, ils s'étaient séparés.
"Every Inch a Man" continue sur le même style que son prédécesseur mais cette fois le matériel est un peu plus cohérent et aussi un peu plus Heavy. Bien qu'il y ait encore quelques pistes assez médiocres sur cet album, la plupart du matériel est assez solide. Les chansons les plus marquantes incluent la chanson titre "Every Inch a Man" et la fin de l'album "Angel of the Highway" par exemple.
Un mélange de Blues, de Prog, de Old-time et de Heavy Rock, et un peu de Psyché et de Folk léger pour les 13 titres qui compose l'album.
Les paroles, quand elles sont audibles, sont en partie poétiques tachées de noir, en partie simples, selon l'humeur de la chanson. Les structures musicales et leur diversité rappellent peut-être un peu le groupe Australien Blackfeather, mais manquant un peu du raffinement de l'Outback.
Il y a beaucoup de morceaux entrainants et une excellente guitare fuzz avec une forte ambiance Psyché Blues Rock tout au long de cet enregistrement Hard Rock plus ou moins Progressif.
Ce disque est certes légèrement Heavy, de la même manière que d'autres groupes Britanniques comme, par exemple, May Blitz. Et pour la plupart, il s'agit essentiellement d'un disque de Hard blues qui sonne légèrement débauché.
Malgré tout ces petits défauts, "Every Inch A Man" est un bon album, plein de tempêtes et de rythmes subtilement dansants à son bord.
L'album commence par un morceau bluesy mémorable intitulé "Entrance to the Devil", savamment nommé, pour son intro de cris fantasmatiques, des rires diaboliques, des commentaires et un riff Heavy et plutôt astucieux qui fait penser à Black Sabbath. Il a un certain potentiel, mais la voix absurde à la Beefheart de Bonsor ne sont malheureusement pas une réussite et l'espoir de déchiffrer les paroles s'écrase sur les rochers. "The Chicago Spine" commence de façon assez Heavy avec quelques accords puissants, puis passe à un Rock modéré avec le riff principal de"Born to be Wild" Steppenwolf. La voix reste basse, voire encore gutturale. L'harmonica, jouée par le batteur Peter Brewer, donne le coup d'envoi de la chanson "Have You Heard the Wind Speak", plus timide mais Heavy. Des voix chuchotées partiellement aiguës tourbillonnent dans des effets de pseudo-vent, un tambourin résonne et le rythme se fait décalé. Un joli solo de guitare à la clé. L'un des morceaux les plus intéressants est probablement "Time is the Reason", un Folk serein et fringant à la guitare acoustique, des vocaux propres implorant avec des paroles décourageantes pour la vie, et une étrange sensation de tristesse. Le Blues "She'll Take You Down" abandonne les voix claires pour un chant plus guttural. La rythmique est binaire et la guitare fait le taf. Le groupe entre ensuite dans le territoire de Status Quo avec un Boogie Rock intitulé "Dudi Judy". Des grooves Heavy s'avancent avec un rythme accrocheur sur "Strange Kind of Magic", un morceau lent avec des rythmes et des chœurs mémorables. Le buzz de guitare maraudant est également un gagnant. Certains effets sonores psyché annoncent la venue de "Ride Me Baby", une chanson bluesy courte et animée striée d'harmonica. Le morceau Heavy "Evolution" a une intro de guitare audacieuse / basse granuleuse qui configure les choses bien pour se développer en un rythme difficile de 12 mesures. Il se distingue surtout par son chœur anthémique et son son de guitare bas et déformé. La seule chanson ayant un côté progressif de l'album est "Every Inch A Man" et ce n'est pas vraiment une chanson, juste du bavardage quasi philosophique / occulte prononcé sur des accords aléatoires d'orgue et de flûte. C'est la seule piste avec de l'orgue et elle est livrée avec des passages de basse comme savait le faire Arthur Brown avec une narration névrotique."Cat's Eyes" était déjà sorti en single. En dépit d'être une chanson entraînante et proche du son Glam à la mode, elle n'a cependant pas vraiment réussi à capturer l'imagination du public. "Suspended Animation" est une tentative de créer la même ambiance et le même son que Black Sabbath avait fait sur "Solitude". L'album prend un visage surprenant avec la chanson finale puissante "Angel of the Highway", un autre morceau Heavy, le plus proche de Black Sabbath, en particulier au début avec des accords puissants. Elle exploite bien une guitare wah wah incontrôlable et a une coda efficace et atmosphérique.
En conclusion, cet album est meilleur que leur premier, pas un chef d'oeuvre, mais c'est du bon et parfois de l'excellent Heavy Psyché avec quelques pièges obscurs qui rappelle quelque peu Mad River.
Les deux premiers albums de Zior sont donc plutôt bons mais déséquilibrés.
L'album n'est sorti qu'en Allemagne et il n'est pas facile à trouver de nos jours.
ʺEvery Inch A Man" n'ayant pas eu d'impact en Allemagne, c'était la fin de la ligne pour Zior… enfin presque.
A la croisée des chemins entre Jethro Tull, Uriah Heep et Black Sabbath, Zior commencera finalement à revenir en grâce au début des années 90, à la faveur de la réédition de ses deux albums sur des labels spécialisés comme See For Miles ou Akarma, Intercord ayant ressorti ʺEvery inch a manʺ en vinyle en 1995.
Rats, The Way You Like 'Em (1979)
"Rats, The Way You Like 'Em" est une parution tardive d'un concert de 1979 diffusé sur radio WCMP. La track-list est de rêve.
Cet opus confirme que Peppi Marchello est une des plus belles voix du Rock et que son frère Mickey est également un sacré monstre de la guitare... sans parler de la qualité des choeurs et des harmonies vocales qui fonctionnent tout aussi bien en Live qu'en studio.
Stone Blue (1978)
L'album studio de Foghat, "Stone Blue", sorti en 1978, est enregistré avec le producteur Eddie Cramer, qui avait déjà conçu des enregistrements de Jimi Hendrix et Led Zeppelin.
Cramer et Foghat n'ont pas vraiment collaborer sans heurts, mais la tension dans le studio a contribué à donner à l'album une valeur ajoutée. Outre la chanson titre (un Hit Top 40), "Stone Blue" contient une féroce reprise de Robert Johnson "Sweet Home Chicago", réaffirmant par là même les pouvoirs du Blues.
Enchaîner après le "Live" n’était pas chose facile. Le groupe relève le pari et l’emporte haut la main. Un des meilleurs albums du genre "Boogie Hard". Des compositions à la production en passant par les arrangements, tout est inspiré.
Dans l’explosif "Sweet Home Chicago", "Easy Money" ou dans la ballade qui s’emballe "Midnight Madness", Foghat est à son apogée.
Historic Hot Tuna (1985)
"Historic Live Tuna" est un album publié en 1985 avec la première face contenant des titres inédits de performances live acoustique jouées à la radio KSAN en 1971 et avec la seconde face contenant un peu de matériel live inédit issu d'une performance électrique de 1971 enregistré au Fillmore West de San Francisco.
As Safe As Yesterday Is (1969)
Les musiciens de Humble Pie avaient commencé secrètement à répéter dans la maison de Steve Marriott (Beehive Cottage) à Moreton, dans l'Essex, au début de 1969. La plupart des compositions se sont écrites dans cette maison, alors que le Village Hall de Magdalen Laver était réservé aux sessions de répétition: leur toute première influence va du côté du Band de Bob Dylan.
L'objectif premier était de parfaire le groupe en cachette des médias et du public.
Après avoir signé avec Immediate Records d'Andrew Loog Oldham (manager des Rolling Stones), le groupe avait prévu de lancer son premier single et l'album au Printemps, mais en fin de compte, Humble Pie ne sortira vraiment son premier single, "Natural Born Bugie", qu'en Juillet 1969.
Ayant atteint le numéro 4 au UK Singles Charts, il est rapidement suivi par l'album "As Safe As Yesterday Is", qui atteint le numéro 16 au UK album charts.
En 2006, dans le documentaire "Heavy: The Story of Metal", il a été rappelé que "As Safe As Yesterday Is" était le premier album à avoir été désigné par le terme "Heavy Metal", et ceci dans le magazine Rolling Stone (révèlation rédigée par le journaliste Mike Saunders).
Ball 1969
En moins d'un an de publication de "In-A-Gadda-Da-Vida", Iron Butterfly a peaufiné un troisième album, "Ball", qui dépasse "Vida" (toujours dans le Billboard Top 10) devenant disque d'Or et il accède au numéro 1.
"Ball" reste dans les Charts pendant 44 semaines, suivi par deux autres albums sortis en 1970: "Live" puis "Metamorphosis", chacun atteignant respectablement le Top 20.
"In-A-Gadda-Da-Vida" avait servi de tremplin pour le groupe et il a su l'utiliser quand il le fallait!
"Ball" est un bon album, mais loin d'être un grand album..
.
Rockoon (1992)
En 1992, Le CD suivant de Tangerine Dream s'appelle "Rockoon", sur lequel les influences de Jerome Froese peuvent être entendues car les pistes sont devenues de plus en plus rapide. En outre, la guitare électrique est jouée de façon plus agressive.
Edgar Froese définit leur musique comme 'une sorte de 'city sound' électronique avec guitare et saxophone. Les musiciens invités s'appellent Zlatko Perica (guitare), Richi Wester (saxophone) ainsi que Enrico Fernandez (macubaha). Linda Spa n'est pas impliquée dans les séances d'enregistrement car elle n'était pas en Europe à ce moment-là et Jayney Klimek ajoute des choeurs aux pistes instrumentales.
Edgar: "Aucune parole ne peut être entendue sur les sections acoustiques, mais il y a de l'expérimentation vocale ici et là. Nous avons également intégré d'autres éléments musicaux, par exemple des sons provenant du Pacifique Sud, mais d'une manière très surréaliste. Pour nous, c'était très amusant". L'album a été nominé pour un Grammy en 1992 dans la catégorie 'best new age album'.
Le titre "Rockoon" est apparu comme un single en édition spéciale.
