Nutz 1974
L'album éponyme de Nutz, paru en 1974, est un petit joyau sérieusement négligé du milieu des années 70. On y trouve des morceaux acoustiques aux harmonies brillantes mélangées à des Hard Rocks et des mélodies émouvantes.
L'enregistrement d'origine sur A&M en provenance de Grande-Bretagne était tout simplement excellent.
C'est un album recommandé pour tout fan de Rock du début et du milieu des années 70.
Je les avais vu en 1975 à FN, avant le Status Quo et j'en étais tombé amoureux .. Rhaaa Lovely ..
Nutz 1974
L'album éponyme de Nutz, paru en 1974, est un petit joyau sérieusement négligé du milieu des années 70. On y trouve des morceaux acoustiques aux harmonies brillantes mélangées à des Hard Rocks et des mélodies émouvantes.
L'enregistrement d'origine sur A&M en provenance de Grande-Bretagne était tout simplement excellent.
C'est un album recommandé pour tout fan de Rock du début et du milieu des années 70.
Je les avais vu en 1975 à FN, avant le Status Quo et j'en étais tombé amoureux .. Rhaaa Lovely ..
Ce groupe, je l'ai découvert avec ce disque, par hasard, dans un magasin de disque d'occasion, pratiquement à sa sortie!
Nutz 1975 Nutz Too...
Dès la première intro de guitare dans “Natured Intended” de l'album "Nutz Too", on sait comment le Hard Rock doit être joué.
Sept morceaux de Hard Rock composés par Mick Devonport, surtout le renversant "Sinner". Une reprise de "Changes Coming” de Pete Pizer et trois ballades de David Lloyd, en particulier la jolie “The Love That You Lost” avec John "Rabbit" Bundrick (plus tard avec Free, et The Who), au piano.
"Nutz Too" explore les régions externes des Charts Britanniques.
Dr. John Creole Moon (2001)
il s'agit d'une "interprétation personnelle de la Nouvelle-Orléans" (comme il le dit dans les notes de pochette), et ces 14 vignettes de la vie à la Nouvelle-Orléans sont imprégnées de l'âme de Crescent City.
"Creole Moon" est un retour au son de ses albums classiques du milieu des années 70 (Dr. John's Gumbo, In the Right Place), dès le piano électrique et les chants d'accompagnement sur l'ouverture "You Swore". La plupart des membres de son groupe, Lower 9-11 Musician Vocaleers, jouent avec lui depuis près de 20 ans et fournissent un accompagnement solide. Dr. John invite également quelques amis, dont David "Fathead" Newman, le guitariste slide Sonny Landreth, le violoniste Michael Doucet et une solide section de cuivres dirigée par Fred Wesley.
Et il n'y a pas mieux que Wesley pour faire sonner un groove de James Brown, comme lui et le groupe le font sur "Food for Thot".
...Dr. John tel qu'en lui-même!
1989 : Rapture in the Chambers
La participation de Ranfy California à la tournée Night of the Guitar, sponsorisée par I.R.S. Records, le label dirigé par Miles Copeland, a suscité l'intérêt de l'entreprise pour un nouvel album de Spirit.
Pour ce faire, California a réuni le batteur Ed Cassidy, toujours présent, et le claviériste John Locke, et a demandé au bassiste Mark Andes (récemment membre de Heart) de jouer sur quelques morceaux et d'en coécrire un.
Cela représentait quatre des cinq membres originaux de Spirit; seul le chanteur / percussionniste Jay Ferguson n'y a pas participé.
Ferguson était pourtant l'autre grande force créatrice du groupe. Sans lui, "Rapture in the Chambers", comme beaucoup d'albums de Spirit depuis la séparation du groupe original en 1971, est vraiment un album de Randy California.
California construit de bons morceaux de Rock qui mettent en valeur son jeu de guitare solo exceptionnel, et il écrit des paroles qui font référence à des préoccupations romantiques communes, promeuvent des idées environnementales, ou recherchent l'élévation spirituelle.
En fait, l'album manque de la diversité musicale qui était typique des albums du groupe original. Les fans de la formation originale n'y trouveront que des échos du son des débuts du groupe.
Une réécoute s’impose tant ce disque prend la poussière depuis des années. Négligence ou désintérêt ?
1989 : Rapture in the Chambers
La participation de Ranfy California à la tournée Night of the Guitar, sponsorisée par I.R.S. Records, le label dirigé par Miles Copeland, a suscité l'intérêt de l'entreprise pour un nouvel album de Spirit.
Pour ce faire, California a réuni le batteur Ed Cassidy, toujours présent, et le claviériste John Locke, et a demandé au bassiste Mark Andes (récemment membre de Heart) de jouer sur quelques morceaux et d'en coécrire un.
Cela représentait quatre des cinq membres originaux de Spirit; seul le chanteur / percussionniste Jay Ferguson n'y a pas participé.
Ferguson était pourtant l'autre grande force créatrice du groupe. Sans lui, "Rapture in the Chambers", comme beaucoup d'albums de Spirit depuis la séparation du groupe original en 1971, est vraiment un album de Randy California.
California construit de bons morceaux de Rock qui mettent en valeur son jeu de guitare solo exceptionnel, et il écrit des paroles qui font référence à des préoccupations romantiques communes, promeuvent des idées environnementales, ou recherchent l'élévation spirituelle.
En fait, l'album manque de la diversité musicale qui était typique des albums du groupe original. Les fans de la formation originale n'y trouveront que des échos du son des débuts du groupe.
Une réécoute s’impose tant ce disque prend la poussière depuis des années. Négligence ou désintérêt ?
Stephen Stills 1978 : Thoroughfare Gap
C'est un album globalement correct, mais il comporte, cependant quelques petits échecs. Il y a une petite influence disco sur certaines chansons et ce n'est pas vraiment une réussite.
Il y a quelques morceaux un peu décevants sur "Thoroughfare Gap", mais la plupart sont bons. Sa reprise de "Midnight Rider", "Beaucoup Yumbo", la chanson titre et "Lowdown" sont d'excellentes chansons.
Les retrouvailles de Crosby, Stills & Nash ont dû lui donner un regain d'inspiration.
La chanson titre est presque incroyable avec de belles paroles et un chant magnifique. D'ailleues, cette chanson a également été incluse dans le coffret CSN de 1991, elle n'est donc pas complètement oubliée.
"Not Fade Away" et "Midnight Rider" sont de bonnes reprises, et "Lowdown" et "Can't Get No Booty" sont deux autres moments forts.
Bref, pas un grand cru, mais pas non plus une daube!
Warren Zevon Mutineer - 1995
En 1995, WarrenZevon publia un album auto produit sous le titre "Mutineer".
Le morceau titre fut souvent repris par Bob Dylan en live en tournée dans les années 2000, et la reprise de l'artiste culte Judee Sill "Jesus Was a Crossmaker" de Zevon est antérieure à la plus large redécouverte de son travail une décennie plus tard.
"Mutineer" doit être découvert, ou redécouvert absolument!
1995: Musically Incorrect
"Musically Incorrect" de Y & T est une véritable amélioration par rapport à ses précédents enregistrements de l'ère Geffen, alors que le leader du groupe Dave Meniketti revient avec un excellebt travail de guitare. Y&T est toujours capable de rocker à un niveau supérieur.
À l’ère du grunge, les survivants de Y&T furent laissés à eux-mêmes. Sans aucune restriction pour retenir le trio, Y&T s'est appuyé sur l'influence rétro de Deep Purple, Jimi Hendrix et Led Zeppelin pour la majorité des douze morceaux.
Et le groupe revit...
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Birth Control Two Worlds (1995)
Cet album de reformation est sorti treize ans après "Bäng", leur dernier album studio.
Le son est assez proche du Heavy Metal. Le jeu d'orgue puissant est très apprécié. Le riff de "Automatic World" est très proche de "School's Out" d'Alice Cooper.
On trouve quelques anciens morceaux 'revisités' comme "Hoodoo Man" dont la version est plus fraiche et l'un de leurs titres légendaires "Gamma Ray" dans une version beaucoup plus longue, presque le double de l'original. Plus de seize minutes pour un grand moment de Rock avec l'aide d'une guitare fantastique.
Toutes les versions de "Back From Hell", "Burnt Gas" et "The Work Is Done" sont vraiment excellentes.
Bref, il y avait bien longtemps que Birth Control n'avait pas enregistré un disque de cette qualité!
1990 : Tent of Miracles
"Tent of Miracles" est un album de Spirit dans sa version trio, avec Randy California et Ed Cassidy avec le bassiste Mike Nile.
Le groupe devient une unité à part entière avec des contributions sérieuses du bassiste, ce qui ajoute une cohésion qui manquait à certains travaux des années 70.
Les compositions originales de Mike Nile ne se contentent pas de suivre le rythme de Randy California, elles semblent permettre à Randy et à cette version du groupe de se concentrer. "Tent of Miracles" recèle de nombreux secrets et constitue l'extension de "The Twelve Dreams of Dr. Sardonicus" que Randy recherchait depuis tant d'années.
Nutz Hard Nutz 1976
"Hard Nutz" montre une certaine évolution au niveau des paroles par rapport à leur album précédent, et il est surtout amélioré par la présence du claviériste Kenny Newton.
Le groupe présente son habituel Boogie Rock bluesy avec des éléments progressifs, mais avec un peu plus de vigueur et de nuance que d'habitude. Il y a des transitions intéressantes entre les chansons et des arrangements vraiment inventifs.
Nutz n'a jamais eu la consistance nécessaire pour devenir un groupe majeur, mais "Hard Nutz" montre qu'ils avaient de bons instincts Rock et un bon feeling, et si seulement ils avaient eu un compositeur de premier ordre, ils auraient certainement pu aller loin.
N'Awlinz: Dis Dat or d'Udda (2004)
L'album "Dis Dat or d'Udda" de l'emblématique Dr. John (alias Mac Rebennack), enregistré à la Nouvelle-Orléans avec un grand groupe de musiciens invités, des arrangements de cordes et de cuivres, des chœurs, etc est paru en 2004.
Il présente dix-huit morceaux, quelques chansons originales du Doc et des arrangements de chansons traditionnelles et des contributions d'autres.
Stylistiquement, cet album rend hommage aux racines et traditions musicales de la Nouvelle-Orléans, en mettant l'accent sur la batterie et les éléments rythmiques de cette musique. Il couvre de nombreux genres, dont le Gospel, le Blues, le Voodoo et bien sûr le Jazz, et c'est l'un des albums les plus élaborés et les plus diversifiés que Dr. John ait jamais enregistré.
Dans l’ensemble, il s’agit d’un joyau caché qui mérite d’être rappelé et on peut en apprendre beaucoup sur la façon de combiner des sources musicales de tous les genres pour créer un amalgame quasi parfait.
Les amateurs de Blues, de Soul et de Jazz vocal doivent absolument y prêter une oreille!
1984: Right By You
Dans les années 80, presque tous les grands artistes ont intégré le son de synthétiseurs disco dans leur musique. "Right By You" de Stephen Stills est dans ce cas.
Pour l'aider, Stills s'est entouré d'amis musiciens comme Jimmy Page, Chris Hillman et Graham Nash. Ils ont tous essayé de l'aider à en tirer le meilleur parti, et parfois cela a fonctionné.
"50/50" est une superbe chanson latino, co-écrite avec Joe Lala, la ballade "Can't Let Go", le bluegrass "No Hiding Place", le soft "Grey To Green" et la chanson titre bluesy en sont de bons exemples.
Le reste est, malheureusement, assez moyen, malgré de superbes solos de Stills et Page. Mais, ce qui est en dessous de tout, c'est la reprise de "Only Love Can Break Your Heart" de Neil Young, complétée par une instrumentation trop synthétisée.
Certaines de ces chansons sont très sous-estimées. Cela vaut certainement la peine d'être (ré)écouté pour cette raison...
Life'll Kill Ya - 2000
En 2000 sort l'album "Life'll Kill Ya" de Warren Zevon, contenant l'hymne "Don't Let Us Get Sick" et une austère version de Steve Winwood, Hit des années 80 " Back in the High Life Again".
Avec des ventes de disques raisonnablement rapide et les critiques musicales donnant à Zevon ses meilleures notes depuis "Excitable Boy", "Life'll Kill Ya" fut considéré comme son deuxième grand retour.
Le renouveau?
1997: Endangered Species
Ala fin des années 90, les rockers de Y&T ont décidé de retenter leur chance avec l'album de retour "Endangered Species", paru en 1997. Y&T avair été l'un des groupes les plus Heavy à émerger du Sunset Strip vers la fin des années 70 / début des années 80.
Seuls deux membres de longue date étaient prêts pour cette réunion, Dave Meniketti (chant, guitare) et Phil Kennemore (basse, chant), mais le style Hard Rock inimitable du groupe reste bien représenté.
Sur "Endangered Species", le groupe a judicieusement renoué avec l'approche plus lourde de ses premiers albums, comme en témoignent les Rocks tels que "Hello ! Hello ! I'm Back Again", "Gimme the Beat" et "Can't Stop the Rain", ainsi que le légèrement plus calme "Sail On By".
Il est vrai que la présence de seulement deux membres originaux ne signifie généralement pas une véritable "réunion", mais dans ce cas-là, Meniketti et Kennemore n'ont eu aucun mal à raviver la flamme sur "Endangered Species".
C'est un bon album de retour!
Jungle Life (1996)
Birth Control n'est plus qu'un trio pour l'album "Jungle Life" paru en 1996. Bernd Noske (membre fondateur) tient toujours les baguettes et assure également le chant principal.
Il est remarquable que le groupe soit revenu à ses racines au cours de ses deux derniers albums.
Leur musique Rock puissante est convaincante, impeccablement interprétée et devrait plaire à tout fan de Hard Rock du début des années soixante-dix.
Cet album est bien équilibré et absolument recommandé...
1996: California Blues
"California Blues" fut le dernier album de Spirit en raison de la mort accidentelle de Randy California. Le groupe est composé de Randy et du batteur Ed Cassidy, les seuls membres originaux. Les autres membres sont Matt Andes, frère du bassiste original Mark Andes, à la guitare slide, Steve 'Liberty)' Loria, un bassiste qui a fait partie du groupe dans les années 1970 et la chanteuse Rachel Andes, la fille de Matt Andes. Le claviériste original John Locke, crédité comme musicien invité, joue sur quatre morceaux.
L'album est un peu l'album de Blues de Spirit, comme son titre l'indique, mais il s'agit en fait d'un mélange de différents matériaux provenant de différentes sources. En plus d'une poignée de nouvelles compositions originales de Randy comme "California Blues", "The River", "Call On Me", "Song for Clyde", "We Believe" et "One World", il y a plusieurs reprises comme "Look Over Yonder" et "Red House" de Jimi Hendrix dans un enregistrement live de 1993, un arrangement de style Cream de "Crossroads" de Robert Johnson, "Pawn Shop Blues" de Sonny Terry & Brownie McGhee, "Sugar Mama" de Howlin' Wolf avec Robbie Krieger des Doors à la lead guitare, et "Gimme Some Lovin'" du Spencer Davis Group avec Davis lui-même à la guitare et au chant dans les choeurs.
"California Blues" montre toujoues l'excellent jeu de guitare de Randy et suggère de nouvelles directions pour Spirit que, malheureusement, le groupe n'a jamais pu poursuivre, tout en présentant des performances d'invités divertissantes et des curiosités historiques.
Out Of Control 1981
Après des années de frustration et de galères derrière eux, Nutz décida de changer son nom en Rage, on peut comprendre aisément pourquoi!
Le label Carrera Records n'est pas une grande entreprise, mais ils ont fait la meilleure des sages publicités pour leur premier album intitulé "Out Of Control".
C'est un parfait album de Hard rock avec toutes les chansons qui ont été pressées à pleine vitesse avec un rythme constant. Ainsi, le solo de guitare sur le morceau d'ouverture, ne laisse aucun doute sur le fait que Mick Devonport n'a rien perdu de son jeu pendant son séjour dans les îles Jersey.
Le single tiré de l'album, "She's On Fire", s'est placé directement numéro un dans le Bandwagon Heavy Metal Chart, et le Chant de David Lloyd fait la différence.
Sippiana Hericane (2005)
Dr. John and the Lower 911 présentent ce court album rapidement enregistré à New York au profit de la New Orleans Musicians Clinic, de la Jazz Foundation of America et de la Voice of the Wetlands.
La pièce maîtresse de ce set de sept titres est "Wade : Hurricane Suite", qui se compose du vieux spiritual "Wade in the Water", improvisé et extrapolé en quatre parties revisitant les ruptures de digues, les tempêtes et les catastrophes qui ont visité la Crescent City depuis que l'histoire a été écrite.
Le doc joue du piano jazz et de son orgue, influencé par le Deep Blues, le Second Line, le Gospel et le Funk de la Old School. L'orchestre est composé de John Fohl à la guitare, du bassiste David Barard et du batteur Herman Everest Il.
Les morceaux sont bons, mais la production semble stérile, trop 'propre' pour la musique jouée.
"Sippiana Hericane" est une petite déception: Le déchirement et le désespoir sont omniprésents, mais les sections les plus enlevées ne parviennent pas non plus à s'élever au-dessus de la mêlée ou à sortir du sous-sol émotionnel.
Le disque est ambivalent, et c'est peut-être normal, car le chagrin est authentique, mais la rage qui est évoquée, ainsi que l'espoir d'une Nouvelle-Orléans qui reviendrait 'deux fois plus forte', sont bridés et n'ont pas la possibilité de s'exprimer pleinement.
