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[Cooltrane]

Je n'ai jamais écouté non plus, je ne suis pas sûr d'aimer. J'avais essayé A et avais grimacé, et les bribes de ce que j'ai entendu qui a suivi ne m'ont pas fait changer d'avis. Je connais des gens qui défendent mordicus leurs prods 80s mais ce que j'en entends ne correspond décidément pas à ce que je recherche chez Jethro Tull. On m'a offert il y a quelques années le double live Thick As A Brick en Islande, c'était un cadeau adorable, et c'est ce que j'ai écouté du Tull (enfin, ce qu'il en reste) de plus récent.

Disons que Crest of a Knave de 87 n'est pas trop mal dans le genre métal (ce que les Grammys lui ont décerné)
Les deux suivants sont dans la lignée de Knave mais sans génie (pas que Crest soit génial, dttfç) et sa voix s'est abîmée durant cette période. Pour les décennies suivantes, je retiendrai que seul Roots To Branches (96/7, je crois) est un album qui effleure le niveau des plus mauvais Tull des 70's. Tout le reste n'a aucun intérêt à mes oreilles - ce qui n'est pas le cas de certains albums solo.

Plus que leur son dans les 80's, ce sont leurs errements artistiques. les trois premiers ressemblent à un groupe aux abois - qui lutte pour rester vivant et pertinent (sur ce point-là, c'est absolument loupé)
Et même sur scène, c'était pas bon, je les ai vus pour la tournée UW à l'époque, pourtant le Maple Leaf Gardens (arène de hockey de +/- 20000) était au 3/4 rempli, donc les gens faisaient l'effort de suivre.
Faut dire que durant les 80's, j'ai vu pas mal de concerts pôôôô terrib' !!!

[alcat01]

Je n'ai jamais écouté non plus, je ne suis pas sûr d'aimer. J'avais essayé A et avais grimacé, et les bribes de ce que j'ai entendu qui a suivi ne m'ont pas fait changer d'avis. Je connais des gens qui défendent mordicus leurs prods 80s mais ce que j'en entends ne correspond décidément pas à ce que je recherche chez Jethro Tull. On m'a offert il y a quelques années le double live Thick As A Brick en Islande, c'était un cadeau adorable, et c'est ce que j'ai écouté du Tull (enfin, ce qu'il en reste) de plus récent.

Disons que Crest of a Knave de 87 n'est pas trop mal dans le genre métal (ce que les Grammys lui ont décerné)
Les deux suivants sont dans la lignée de Knave mais sans génie (pas que Crest soit génial, dttfç) et sa voix s'est abîmée durant cette période. Pour les décennies suivantes, je retiendrai que seul Roots To Branches (96/7, je crois) est un album qui effleure le niveau des plus mauvais Tull des 70's. Tout le reste n'a aucun intérêt à mes oreilles - ce qui n'est pas le cas de certains albums solo.

Plus que leur son dans les 80's, ce sont leurs errements artistiques. les trois premiers ressemblent à un groupe aux abois - qui lutte pour rester vivant et pertinent (sur ce point-là, c'est absolument loupé)
Et même sur scène, c'était pas bon, je les ai vus pour la tournée UW à l'époque, pourtant le Maple Leaf Gardens (arène de hockey de +/- 20000) était au 3/4 rempli, donc les gens faisaient l'effort de suivre.
Faut dire que durant les 80's, j'ai vu pas mal de concerts pôôôô terrib' !!!

Je n'ai jamais dit que je n'avais que des super disques!
Personne n'est parfait!

[alcat01]

Speed Limit (1974)
Speed ​​Limit fut un groupe de Jazz Rock Français de courte durée, basé à Paris et dirigé par le batteur Hongrois George Jinda et comprenant un line-up de 'stars', dont les membres de Magma Joël Dugrenot (basse) et Yochk'o Seffer (instruments à vent). avec Gérard Curbillon aux guitares et Jean-Louis Bucchi (piano électrique).
Ce quinteuor a enregistré et sorti l'album éponyme en 1975 sur Le Chant du Monde.
''Speed ​​limit'' est la définition du Jazz Rock improvisé sans autre visée particulière que les interactions abstraites et les longs solos des membres du groupe. L'album contient de jolis grooves et de gros breaks avec une instrumentation dominante. Les performances individuelles sont bonnes: lignes de saxophone mélodique de Seffer, travail de basse profonde de Dugrenot et parties de piano électrique atmosphérique de Bucchi.
"Speed ​​limit" n'est pas un grand disque, mais on peut, quand même, le recommander aux amateurs du genre!

[alcat01]

Joy Of Cooking Castles (1972)
La chimie entre les deux femmes à la tête du groupe a conduit à un mélange unique de Folk au piano (Toni Brown) et de rythme et de Blues (TerryGarthwaite). Ajoutez une touche de Soul et la seule approche comparable serait celle de Taj Mahal, mais les filles Californiennes manquaient certainement de ses racines profondes.
Les points forts de l'album "Castles", paru en 1972, sont les arrangements pour bois de l'invité Jim Horn.
Aucune chanson ne se démarque vraiment mais le mélange parfait et doux de tous les éléments rend cet album agréable du début à la fin sans un seul moment d'ennui.
C'est peut-être bien le meilleure disque de Joy Of Cookin .

[alcat01]

Genesis 1970 : Trespass
L'album "Trespass" de Genesis, paru en 1970, est le premier album vraiment progressif du groupe Genesis, et leur premier disque pour le label Charisma.
Peter Gabriel, Tony Banks et Michael Rutherford sont présents, mais le guitariste est Anthony Phillips et le batteur John Mayhew. Gabriel, Banks, Phillips et Rutherford sont responsables des compositions, qui sont bien plus ambitieuses que les premiers efforts du groupe ("Silent Sun", etc.).
Le groupe reflète une marque de Rock progressif particulièrement dramatique et très théâtrale en tant que musique. Les claviers de Tony Banks sont les instruments dominants, les paroles sont assez complexes et la voix de Gabriel est très expressive mais manque un peu de puissance et d'assurance, tandis que les chœurs des autres sont faibles et que le jeu de Phillips est malheureusement mis en sourdine.
"The Knife" est de loin le meilleur morceau de l'album...
On commence à découvrir la progression musicale du groupe qui va arriver à maturité dans les prochains albums!...

[alcat01]

In Color (1977)
L'albim "In Color" de Cheap Trick, est sorti en 1977, et il comporte certaines des chansons les plus connues du groupe comme "Big Eyes", "Downed", "Clock Strikes Ten" et "Come On, Come On".
Il affiche le début de "I Want You Want Me", qui avait déjà été enregistré pour le premier album sans être retenu pour le pressage final, et le producteur Tom Werman a retravaillé la chanson avec un piano honkey-tonk, à la grande consternation du groupe.
L'album se vend un peu mieux que le premier LP, et "I Want You Want Me", "Southern Girls" et "So Good To See You" ont été publiés en singles mais n'atteignent pas les Charts.
Le groupe s'est souvent plaint du style de production de l'album, car le producteur Tom Werman essaie de mettre en évidence leur côté léger et Pop.
Buen que l'album ne marche pas particulièrement bien aux États Unis, ils deviennent des superstars au Japon, où l'album est Disque d'Or et le single "Clock Strikes Ten" devient numéro un.

[alcat01]

Motor City Connection (1975)
Sur l'album "Motor City Connection" de Brownsville Station, paru en 1975, la plupart des morceaux originaux sont empreints de culpabilité, de chagrin d'amour et d'auto-récrimination, d'histoires de cœurs brisés et de solitude, comme en témoignent l'a chanson d'ouverture morose et entraînante "Automatic Heartbreak", l'amer et pourtant fanfaron "Self Abuse" et la ballade "You Know Better".
Entre ces moments de pure introspection, se trouvent quelques bonnes reprises comme "Combination Boogie" de J.B. Hutto et l'instrumental "Crazy Legs" de Little Walter.
Le disque se termine par la suite "They Call Me Rock 'n' Roll", une épopée de neuf minutes de Rock'N'Roll proche de l'Art Rock.
"Motor City Connection" est un superbe album mais une déception au niveau des ventes, et une ligne de faille se développe entre le label et le groupe entrainant le départ de Brownsville Station de celui-ci.

[Remi Aldo]

Cheap Trick (1977)
Le premier album éponyme de Cheap Trick est une fusion explosive d'accroches mélodiques à la Beatles, de puissance à la Who et d'un sens de l'humour tordu partiellement emprunté à the Move.
Le guitariste Rick Nielsen a un sens aigu de la dynamique et des arrangements, ce qui donne un coup de fouet à la musique, mais il peut aussi écrire des chansons exceptionnellement mélodiques et subversives.
Si les chansons ont des accroches et une attitude qui manquaient cruellement à l'Arena Rock à la fin des années 70, elles sont également empreintes d'une sensibilité bizarre, qu'il s'agisse de l'entraînant "He's a Whore", du rêveur "Mandocello" ou de la perversion "ELO Kiddies". La ballade "The Ballad of TV Violence" traite des meurtres de masse, tandis que "Daddy Should Have Stayed in High School" s'intéresse aux pédophiles.
Tout cela est raconté avec un certain sens de l'humour, mais sans que cela ne paraisse superficiel ou narquois, grâce à l'énergie Hard Rock du groupe et à la voix de Robin Zander.
Même "Oh, Candy", apparemment une chanson d'amour à la première écoute, est un hommage émouvant à un ami qui s'est suicidé.
En bref, Cheap Trick se délecte de sujets tabous avec abandon, se consacrant à la puissance de l'accroche, ainsi qu'au volume pur et au rock & roll déchirant. La combinaison d'un humour décalé, de sujets bizarres et d'une power pop béate a fait de "Cheap Trick" l'un des albums phares de son époque, ainsi que l'un des plus influents.

Excellent album ( leur meilleur selon moi) avec une alchimie parfaite entre mélodie pop et énergie rock.

[Pablitta]

Très glam, ce titre, Remi Aldo !

[alcat01]

1995 Divinities: Twelve Dances With God
L'album "Divinities: Twelve Dances With God" de Ian Anderson, paru en 1995, constitue la tentative de celui-ci pour obtenir une crédibilité en matière de musique 'sérieuse'.
La voix familière est absente, car Anderson limite son travail à la flûte et, avec le claviériste / arrangeur Andrew Giddings, il s'appuie sur des ensembles classiques de différentes tailles. Le résultat est une sorte de pastiche New Age, rassemblant les influences de la musique classique contemporaine et de la musique Pop / Folk en un tout agréable, parfois un peu soporifique, un tour du monde religieux par le biais d'airs instrumentaux dont certains, comme "In A Black Box", rappelleront certains airs du Jethro Tull du passé.

[alcat01]

1979: The Inside Story
Robben Ford est un guitariste électrique du plus haut niveau. Sa puissante capacité de phrasé est magnifiquement affichée sur le morceau d'ouverture, "Magic Sam". Ce titre évoque le Blues de son homonyme, mais il s’agit en réalité d'un pur joyau de Fusion Funk-Rock.
Il n’a pas fait un album entièrement fusion. Il a enregistré quelques morceaux de Blues, "North Carolina" et "Need Somebody", sur lesquels il chante.
"The Inside Story" s’avère être un disque qui a servi de rampe de lancement au groupe the Yellowjackets...

[Jitoma]

Genesis 1970 : Trespass
L'album "Trespass" de Genesis, paru en 1970, est le premier album vraiment progressif du groupe Genesis, et leur premier disque pour le label Charisma.
Peter Gabriel, Tony Banks et Michael Rutherford sont présents, mais le guitariste est Anthony Phillips et le batteur John Mayhew. Gabriel, Banks, Phillips et Rutherford sont responsables des compositions, qui sont bien plus ambitieuses que les premiers efforts du groupe ("Silent Sun", etc.).
Le groupe reflète une marque de Rock progressif particulièrement dramatique et très théâtrale en tant que musique. Les claviers de Tony Banks sont les instruments dominants, les paroles sont assez complexes et la voix de Gabriel est très expressive mais manque un peu de puissance et d'assurance, tandis que les chœurs des autres sont faibles et que le jeu de Phillips est malheureusement mis en sourdine.
"The Knife" est de loin le meilleur morceau de l'album...
On commence à découvrir la progression musicale du groupe qui va arriver à maturité dans les prochains albums!...

Vraiment magnifique cet album, en dépit de ses petites faiblesses d'oeuvre de groupe débutant, quoiqu'en termes de prod, c'est déjà assez ambitieux. J'ai lu récemment qu'il avait bénéficié de la technologie du 16-pistes disponible aux studios Trident, ce qui offre la luxuriance des arrangements avec parfois jusqu'à 6 guitares superposées. C'est à vérifier, mais il parait que le suivant, Nursery Cryme, marquait un retour à 8-pistes. J'aime beaucoup les ambiances pastorales, naïves de l'ensemble de l'album (Dusk, White Mountain, enfin quasiment tout le disque hormis la violence sourde de The Knife en fin de face B) et même si elle est un peu empruntée, l'emphase de certains développements (Looking For Someone), je les trouve vraiment convaincants. Ce qui serait génial, serait que sortent un jour des enregistrements live de ce line-up (par exemple le concert à la Roundhouse lors de l'Atomic Sunrise Festival en 1970, avec Bowie et Hawkwind), c'était déjà formidable de pouvoir enfin entendre les bandes "Genesis Plays Jackson" réalisées pour un documentaire de la BBC, mais je suis curieux d'en entendre davantage.

A noter qu'il existe sur ToiTube des pistes isolées des morceaux de l'album, on entend un peu plus calirement ce que chacun bricole dans son coin, et l'on mesure à quel point leur écriture était un processus déjà complexe. La version que je possède en CD est celle sortie au Canada chez MCA, pas mal, mais je ne sais pas ce qu'ils ont foutu avec la fin de Stagnation, le mix est totalement différent de celui que j'ai toujours entendu.

[Unserious Sam]

J'aime beaucoup ce véritable premier album, qui doit beaucoup au discret Anthony Phillps... Cette ambiance pastorale et bucolique qu'on retrouvera sur "The Geese And The Ghost"... Oui, bon, "The Knife" n'a rien de pastoral ou bucolique

Source Wikipedia :

La couverture de l'album est peinte par Paul Whitehead, qui fera également les couvertures des deux albums suivants du groupe, Nursery Cryme et Foxtrot. La couverture montre ainsi un couple regardant par une fenêtre les montagnes, qui représentent les thèmes pastoraux de certaines des chansons. Whitehead termine la couverture et le groupe ajoute ensuite The Knife à l'ordre de passage. Sentant que la pochette ne correspond plus à l'ambiance de l'album, ils demande à Whitehead de le redessiner : bien qu'il soit réticent à le faire, les membres du groupe l'incitent à couper la toile avec un vrai couteau.

[Cooltrane]

Genesis 1970 : Trespass
L'album "Trespass" de Genesis, paru en 1970, est le premier album vraiment progressif du groupe Genesis, et leur premier disque pour le label Charisma.
Peter Gabriel, Tony Banks et Michael Rutherford sont présents, mais le guitariste est Anthony Phillips et le batteur John Mayhew. Gabriel, Banks, Phillips et Rutherford sont responsables des compositions, qui sont bien plus ambitieuses que les premiers efforts du groupe ("Silent Sun", etc.).
Le groupe reflète une marque de Rock progressif particulièrement dramatique et très théâtrale en tant que musique. Les claviers de Tony Banks sont les instruments dominants, les paroles sont assez complexes et la voix de Gabriel est très expressive mais manque un peu de puissance et d'assurance, tandis que les chœurs des autres sont faibles et que le jeu de Phillips est malheureusement mis en sourdine.
"The Knife" est de loin le meilleur morceau de l'album...
On commence à découvrir la progression musicale du groupe qui va arriver à maturité dans les prochains albums!...

Vraiment magnifique cet album, en dépit de ses petites faiblesses d'oeuvre de groupe débutant, quoiqu'en termes de prod, c'est déjà assez ambitieux. J'ai lu récemment qu'il avait bénéficié de la technologie du 16-pistes disponible aux studios Trident, ce qui offre la luxuriance des arrangements avec parfois jusqu'à 6 guitares superposées. C'est à vérifier, mais il parait que le suivant, Nursery Cryme, marquait un retour à 8-pistes. J'aime beaucoup les ambiances pastorales, naïves de l'ensemble de l'album (Dusk, White Mountain, enfin quasiment tout le disque hormis la violence sourde de The Knife en fin de face B) et même si elle est un peu empruntée, l'emphase de certains développements (Looking For Someone), je les trouve vraiment convaincants. Ce qui serait génial, serait que sortent un jour des enregistrements live de ce line-up (par exemple le concert à la Roundhouse lors de l'Atomic Sunrise Festival en 1970, avec Bowie et Hawkwind), c'était déjà formidable de pouvoir enfin entendre les bandes "Genesis Plays Jackson" réalisées pour un documentaire de la BBC, mais je suis curieux d'en entendre davantage.

A noter qu'il existe sur ToiTube des pistes isolées des morceaux de l'album, on entend un peu plus calirement ce que chacun bricole dans son coin, et l'on mesure à quel point leur écriture était un processus déjà complexe. La version que je possède en CD est celle sortie au Canada chez MCA, pas mal, mais je ne sais pas ce qu'ils ont foutu avec la fin de Stagnation, le mix est totalement différent de celui que j'ai toujours entendu.

J'ai tjs eu un mal fou à m'exciter pour Stagnation et pour Dusk (so-po-ri-fi-que), car j'ai trouvé la version canadienne (acheté en 75/6, mai je crois que c'était un Charisma ou Buddha) du vinyle assez plate à ce moment-là. Pour Knife, tout change et le son est excellent (pour l'époque).

Sur la face A, je trouve la prod du pourtant excellent White Mountains parfois limite (la voix du Gabe, notamment), et le Vision Of Angels assez raté comme compo (c'est Peter qui fait une déclaration d'amour à la meuf de l'époque de Phillips).

[Jitoma]

J'ai tjs eu un mal fou à m'exciter pour Stagnation et pour Dusk (so-po-ri-fi-que)

Rôh ? Sérieux ? Bon, il faut reconnaître que Stagnation est devenu plus dynamique dès lors que c'est Collins qui a tenu les baguettes.

Vision Of Angels assez raté comme compo (c'est Peter qui fait une déclaration d'amour à la meuf de l'époque de Phillips).

J'ignorais ça ! Il y a des sources qui disent l'inverse (que le "Why she's never there I just don't understand" serait une allusion de Phillips à une relation impossible avec Jill, la girlfriend de Gabriel, qui deviendra sa femme). D'autres avancent que Phillips aurait écrit le texte à l'époque de From Genesis To Revelation, alors qu'il était avec une fille du nom de Lucy Burge, qui d'après lui, kiffait bien le Gab. Hey c'est que ça prend une dimension de vaudeville ce truc ! Moi j'imaginais les mecs coincés dans un cottage avec juste la pochette du premier Crimson au mur tandis qu'ils ne décoinçaient pas de leurs séances d'écriture et de répètes H24, à la rigueur pour faire leur propre yaourt et leur propre pain, et quelques gigs quand ça se présentait, mais là c'est limite Santa Barbara !

[Cooltrane]

J'ai tjs eu un mal fou à m'exciter pour Stagnation et pour Dusk (so-po-ri-fi-que)

Rôh ? Sérieux ? Bon, il faut reconnaître que Stagnation est devenu plus dynamique dès lors que c'est Collins qui a tenu les baguettes.

Vision Of Angels assez raté comme compo (c'est Peter qui fait une déclaration d'amour à la meuf de l'époque de Phillips).

J'ignorais ça ! Il y a des sources qui disent l'inverse (que le "Why she's never there I just don't understand" serait une allusion de Phillips à une relation impossible avec Jill, la girlfriend de Gabriel, qui deviendra sa femme). D'autres avancent que Phillips aurait écrit le texte à l'époque de From Genesis To Revelation, alors qu'il était avec une fille du nom de Lucy Burge, qui d'après lui, kiffait bien le Gab. Hey c'est que ça prend une dimension de vaudeville ce truc ! Moi j'imaginais les mecs coincés dans un cottage avec juste la pochette du premier Crimson au mur tandis qu'ils ne décoinçaient pas de leurs séances d'écriture et de répètes H24, à la rigueur pour faire leur propre yaourt et leur propre pain, et quelques gigs quand ça se présentait, mais là c'est limite Santa Barbara !

Oui, ce pourrait bien être dans l'autre sens Anthony >> Jill, ce qui serait encore plus étrange/tordu de faire chanter cela par le "cocufiable" (Peter) en puissance.

Sinon, j'ai fini par aimer Stagnation, mais qu'est-ce que j'ai dû me forcer, par écoute au casque interposée... En fait je ne parvenais pas à me concentrer sur la longueur, because la production tristounette

(de plus le titre du morceau n'invitait pas trop)

[Jitoma]

Ah je n'ai jamais eu ce problème, cet album m'a touché immédiatement, et confronté à Nursery Cryme et Foxtrot que je découvrais strictement en même temps à la faveur d'un ravissant petit coffret reçu à Noël (1992, j'avais quatorze ans, cf. image ci-dessous), j'appréciais qu'il puisse prolonger les atmosphères les plus diaphanes et rêveuses des deux autres. Bon, mon préféré restait (et c'est toujours le cas) Nursery Cryme, pour ses moments de fièvre.

Par contre je préférais la version de The Knife sur l'album live de 1973.

[Cooltrane]

j'ai encore ces deux coffrets que j'avais acheté à l'époque (j'avais revendu les vinyles en retraversant l'Atlantique qqes années auparavant), mais j'ai racheté les vinyles depuis, ainsi que les mini-lp cartonnés.... en plus d'avoir le coffret vert avec les DVD-A.

c'est le seul groupe où j'aie autant de versions de leur albums - sans avoir éliminé les obsolètes (ces deux coffrets-ci, par ex). P-ê devrais-je le faire, car si j'ai remplacé les livrets tronqués, je n'ai aucun usage pour des trucs comme cela.

[alcat01]

John Fogerty 1973 - The Blue Ridge Rangers
Après la séparation de Creedence Clearwater Revival en 1972, John Fogerty a voulu absolument se détacher de son récent passé musical et, s'opposant à sa maison de disque, Fantasy Records, qui voulait qu'il continue à enregistrer sous le nom de son ancien groupe, il a décidé de ne pas utiliser non plus son propre nom, trop étroitement lié à celui de Creedence Clearwater Revival, et il a choisi le pseudonyme de The Blue Ridge Rangers.
Enregistré seul par Fogerty qui joue de tous les instruments, l'album "The Blue Ridge Rangers", paru en 1973, est uniquement composé de reprises de chansons traditionnelles Américaines, Country, Gospel, ou Rock. Parmi elles, "Jambalaya (On the Bayou)" et "Hearts of Stone", tirées en singles, ont rencontré un certain succès dans plusieurs pays,
Avec des chansons bien choisies comme "Hearts of Stone" et le classique Country de George Jones, "She Thinks I Still Care", c'est un disque attachant, sans prétention et rempli de bonnes chansons qui a bien résisté au temps car, bien qu'il n'ait pas été un énorme succès, il n'a en aucun cas été un désastre.
N.B.: l'identité des membres du groupe The Blue Ridge Rangers resta mystérieuse pour le public pendant pas mal de temps jusqu'à ce qie le nom de John Fogerty n'apparaisse sur la pochette de cet album plus tard lors de rééditions...

[alcat01]

Charlie Daniels 1971 : Charlie Daniels
Le premier album, éponyme, de Charlie Daniels, paru en 1971, est un mélange sympathique de morceaux aux saveurs du sud, de Rocks et Country Rocks comme "Great Big Bunches of Love" et du "Thirty Nine Miles From Mobile" assis à côté de ballades Country luxuriantes comme "Georgia", "Little Boy Blue" et "Long Long Way (Back Home)".
La voix traînante de Daniels et les musiciens d'accompagnement habiles se rapprochent d'une sorte d'attrait irrégulier semblable à celui d'un groupe.
Ils jouent une forme assez séminale de Southern Rock aux influences Country / Blues avec slide guitares, piano et harmonica, qui n'est pas sans rappeler Wet Willie et Elvin Bishop.
Le point culminant est le moment le plus électrique de l’album " Ain’t No Way".