à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

[lienard]

Et le seul que je possède de de lui, que je vais réécouter d'ailleurs ...

[alcat01]

1985 - Centerfield
L'album "Centerfield" de John Fogerty, paru en 1985, est sciemment nostalgique, puisant délibérément dans les souvenirs d'enfance de Fogerty et se référant consciemment à ses morceaux les plus anciens.
Il est, malheureusemrnt, imprégné du milieu des années 80, propulsé trop souvent par des tambours électroniques, occasionnellement coloré par des synthétiseurs et s'appuyant toujours sur la production ouverte qui caractérisait les années 80...
A noter que "The Old Man Down the Road" est un clin d'œil au Swamp Rock de Credence Clearwater Revival, tellement réussi que Saul Zaentz, alors président de Fantasy, l'ancien label de Fogerty, a poursuivi John en justice pour s'être plagié lui-même.
Fogerty s'en ait pris à Zaentz sur pas moins de deux chansons: il hurle contre "Mr. Greed" et se moque de "Zanz Kant Danz but he'll steal your money", une attaque si directe qu'il a dû la renommer "Vanz Kant Danz" sur les pressages suivants.
La colère de Fogerty est parfaitement justifiée car il avait dû renoncer à ses droits sur les chansons de Credence Clearwater Revival comme condition pour quitter Fantasy!...

[alcat01]

1974 : Fire on the Mountain
Charlie Daniels, à la tête de son Charlie Daniels Band a finalement trouvé le moyen de rationaliser ses diverses expériences passées en les transformant en quelque chose de fièrement Sudiste et Redneck tout en étant commercial avec "Fire on the Mountain", paru en 1974.
Il a atténué l'éclectisme sauvage et désordonné de ses débuts au profit d'un Country Rock bluesy et orienté vers les jams. Charlie Daniels et son groupe ont fusionné leur Country du Sudiste avec un Blues Rock endiablé et intensif en jams.
Le Charlie Daniels Band concentre cette énergie sur les chansons, qui sont toutes excellentes, et le résultat est probablement le meilleur équilibre entre les chansons et les performances que le groupe ait jamais fait.
Cet album est, en quelque sorte, la quintessence du Charlie Daniels Band.

[Leutte]

Genesis 1971 : Nursery Cryme
L'album "Nursery Cryme", paru en 1971, est marqué par l'arrivée du batteur Phil Collins et du guitariste Steve Hackett dans le groupe, en remplacement respectivement de John Mayhew et Anthony Phillips.
Il a une curieuse histoire puisqu'il ne sera classé dans les Charts Britanniques à la 39e place qu'en 1974, trois ans après sa sortie.
Le titre de l'album est un jeu de mots sur le terme "Nursery rhyme", se rapportant aux comptines et berceuses traditionnelles Britanniques.
La première chanson "The Musical Box" annonce la couleur: l'album est symphonique et il égrène de douces plages et des envolées emphatiques. La chanson "The Return of the Giant Hogweed", dont les paroles présentent la plante Heracleum mantegazzianum comme une menace pour l'espèce humaine, est également empreinte de lyrisme, tout comme la pièce finale "The Fountain of Salmacis". Ces trois titres constituent les pièces maîtresses de l'album.
"Nursery Cryme", par ailleurs, est émaillé de ballades comme "For Absent Friends", premier titre chanté seul par Phil Collins (dont la voix répond par ailleurs à celle de Gabriel dans The Musical Box), "Seven Stones" et "Harlequin".
Le titre "Harold The Barrel" couronne l'ensemble par sa touche légère absurde et envoûtante.
Un véritable MUST!

L'album avec lequel j'ai découvert le vrai genesis. Un de mes deux premiers CD.. il y a 34 ans. très largement rentabilisé
ce disque m'a initié au prog

[Titis]

1975 - John Fogerty
Dans son album éponyme, paru en 1975, John Fogerty explore le même terrain que celui qu'il avait parcouru avec Creedence Clearwater Revival.
Ce mélange d'originaux et de classiques du Rock & Roll le met en valeur, avec son cri vocal familier et ses guitares chaudes rehaussées par endroits par des saxophones rappelant le "Travelin' Band" de Creedence Clearwater Revival.
Cet album sous-estimé mérite absolument d'être découvert...

J'aime beaucoup cet album que j'avais trouvé d'occasion dans les années 80 , un album bien Ricain country rock'n roll

[alcat01]

1973: Selling England by the Pound
L'album "Selling England by the Pound" de Genesis, paru en 1973, est revenu à l'excentricité Anglaise de ses premiers disques, ce qui est une véritable consolidation de ses pouvoirs.
Cet album n'a pas de chanson qui frappe aussi fort que " Watcher of the Skies ", mais il se présente comme une collection de nouvelles, de fables et de contes de fées, et c'est aussi un disque de Rock.
C'est cet équilibre délicat et la façon dont "Selling England by the Pound" met en valeur la force narrative du groupe qui font de cet album l'une de leurs meilleures réalisations.

[Remi Aldo]

1973: Selling England by the Pound
L'album "Selling England by the Pound" de Genesis, paru en 1973, est revenu à l'excentricité Anglaise de ses premiers disques, ce qui est une véritable consolidation de ses pouvoirs.
Cet album n'a pas de chanson qui frappe aussi fort que " Watcher of the Skies ", mais il se présente comme une collection de nouvelles, de fables et de contes de fées, et c'est aussi un disque de Rock.
C'est cet équilibre délicat et la façon dont "Selling England by the Pound" met en valeur la force narrative du groupe qui font de cet album l'une de leurs meilleures réalisations.

Magnifique album, pour beaucoup ( moi également) leur meilleur ( sans sous estimé les autres de Trespass à wind and)

[Cooltrane]

à part More Fool Me , l'album quasi-oarfait

Morceaux préférés: Battle Of Ep^ping Forect (textes hilarants) et Moonlit Knoght.

[alcat01]

Dream Police (1980)
Pour l'album "Dream Police" paru en 1980, Cheap Trick a décidé de ne pas continuer avec le son live et dépouillé de "At Budokan", ce qui aurait été un retour à leurs débuts. Au lieu de cela, le groupe a opté pour sa production la plus grande et la plus élaborée à ce jour, poussant à l'extrême les fioritures synthétisées de "Heaven Tonight".
L'impact de la musique s'en est trouvé amoindri. Sous le vernis, il y a un certain nombre de chansons qui se classent parmi les meilleures de Cheap Trick, en particulier le titre paranoïaque, le Rock épique "Gonna Raise Hell", le dur "I Know What I Want", la pop simple de "Voices" et le final, "Need Your Love".
Le morceau titre de l'album est un Hit, comme l'est "Voices", mais le travail est fustigé par la critique qui exprime sa préoccupation au sujet d'une apparente diminution de la qualité des morceaux.
"Dream police" nous montre le groupe dans une direction plus expérimentale en intégrant des cordes et flirtant avec le Heavy Metal sur des titres comme "Gonna Raise Hell".

[alcat01]

1967: Procol Harum
En dépit d'un son assez creux, le premier LP "Procol Harum", sorti en Décembre 1967, demeure le disque favori sentimental de nombreux fans.
D'abord intitulé “Procol Harum”, il sera rebaptisé par la suite "A Whiter Shade Of Pale". Il contient neuf titres signés Brooker- Reid, dont la version originale de “Conquistador”. Il confirme toute l’originalité du groupe, l’un des premiers à mettre en avant et sur un pied d’égalité deux claviers - piano et orgue - et une guitare.
Le travail à l'orgue classique de Fisher domine, mais "A Christmas Camel" démontre que le martèlement au piano de Brooker et son 'hurlement-à-la-lune' le montrait apte à monter haut dans le registre supérieur tout en maintenant la puissance et la dignité. La plupart des chansons sont des portraits de l'insécurité chez les jeunes, la crainte de la mortalité et de la dépression, des sujets qui vont bien avec des membres de ce groupe dont la moyenne d'âge était de dix-huit ans. Les paroles de Reid ont été étudiés avec le même émerveillement que les écrits de Bob Dylan ou John Lennon.
L'album avait été enregistré rapidement et il semblait sonner, en particulier comparé à son seul rival contemporain dans le Rock, le "Sgt. Pepper" des Beatles.

[andy]

cheap trick j ai en vinyle jusqu a "dream police " et j aime beaucoup , j avais un billet pour allé les voire mais le covid a tout fait foiré
brownsville station j ai en press us celui de 77 et " air special " , je l ai ressort de temps en temps , ça dépote grave , sous coté pas sur y avait au dessus nugent , kiss , boc ,aerosmith entre autres
robben ford découvert en achetant a sa sortie le vinyle " talk to your daughter " tres bel album , vu la tournée au new morning super concert dans ce club intimiste , j ai en cd de 93 " mystic mile " tres bon aussi , belle reprise de " politician "
charlie daniels j ai en vinyle " fire on the mountain " tres bon effectivement et " nightrider " aussi bon ! vu une fois au disney village , merci george lang , grand concert

[alcat01]

Exmagma - 1973 Exmagma
Avec une face en studio et une seconde face en live, le disque éponyme de ce trio Krautrock jazzy, paru en 1973, est un exemple exceptionnel de Jazz Rock expérimental avec un important côté psychédélique.
Avec une base d'orgue, de basse et de batterie, le groupe se livre à des jams entrecoupées de brefs interludes (clavinet et basse distordus, ornements complexes de batterie avec rythme funky régulier).
La connexion Soft Machine est évidente sur certains morceaux ainsi que l'exploration Free Jazz. Tout y passe, déconstruction pleine de tension électrisante et de paysages surréalistes incluant des effets d'orgue ultra-spatiaux, improvisations de saxo torturées et des interventions percussives dramatiques calibrées, même quelques ingrédients quasi hendrixiens supplémentaires (à l'orgue, pas à la guitare).
Le Jazz Rock n'est jamais loin avec un côté expérimental explosif...
Une superbe curiosité à (re)découvrir!...

[Jitoma]

1967: Procol Harum
En dépit d'un son assez creux

Qu'entends-tu par-là ?

Je l'aime pas mal celui-là, mais à mon avis les choses sérieuses commencent avec le suivant, qui est à mon sens une réussite absolue.

[alcat01]

1967: Procol Harum
En dépit d'un son assez creux

Qu'entends-tu par-là ?

Je l'aime pas mal celui-là, mais à mon avis les choses sérieuses commencent avec le suivant, qui est à mon sens une réussite absolue.

Je trouve que le son n'est pas top, il est même un peu fade, mais j'aime beaucoup le disque!

[alcat01]

1992 : Robben Ford & the Blue Line
Pour son premier set avec son trio, Blue Line (groupe de Blues avec le bassiste Roscoe Beck et le batteur Tom Brechtlein), le guitariste Robben Ford revient à ses racines et il joue la musique qui correspond le mieux à son style.
Chanteur efficace, c'est pour le puissant jeu de guitare de Ford que cet album (qui contient sept originaux parmi les neuf morceaux) est le plus recommandé aux collectionneurs de Blues.

[alcat01]

1986 - Eye of the Zombie
L'album "Eye of the Zombie de John Fogerty, paru en 1986, a été négligé voire vilipendé.
On lui a reproché des textes trop 'durs" alors qu'ils sont très 'forts' (cf: les marchands de mort dans "Violence is Golden", les paillettes du show-biz dans "Soda Pop").
Fogerty compose avec cette décennie musicalement sans pour autant renoncer à ses valeurs tant musicales que textuelles. La musique et les compositions solides sont appuyées par le batteur Jim Robinson et les choeurs 'churchy' de Ry Cooder qui impriment un virage très Soul à certains titres.
Fogerty touche à tout et il se renouvelle avec bonheur avec l'instrumental "Going Back Home" accompagné de choeurs célestes, le pur Rock'n'Roll ("Headlines", Violence is Golden") ou fortement teinté de Soul ("Eye of the Zombie", "Change in the Weather" sur lequel le solo de guitare rappelle beaucoup "Heard it through the grapevine".
Fogerty a toujours cette voix unique, arrachée ("Knockin on your Door") ou tendre ("Sail Away", magnifique ballade sentimentale comme il sait si bien les écrire et les chanter.
On ne trouve pas de Swamp Rock mais une vraie inspiration, de la conviction et un talent qui ne pouvait se satisfaire éternellement des redites, même légendaires.
John Fogerty est toujours un bon créateur et compositeur, je recommande absolument l'album!

[alcat01]

1974: Way Down Yonder
"Way Down Yonder", paru en 1974, est probablement le meilleur album de Charlie Daniels. On y trouve de superbes solos de guitaressur de superbes chansons!
Surtout "Give this Fool another Try" qui est un Blues bien chanté et de manière très passionnée. Excellent Southern Rock avec une veine Country / Blues. Charlie Daniels au chant, aux guitares et au violon.
Époustouflant mis en place par le groupe. C'est dur, bluesy, méchant et brut. Les chansons portent sur l'alcool, la malchance et les mauvaises femmes. Le disque dégage une véritable sensation de Blues Hard Rock.
Il a été réédité en 1977 sous le nom de "Whiskey".

[alcat01]

1974: The Lamb Lies Down on Broadway
Avec "The Lamb Lies Down on Broadway", paru en 1974, Genesis tente un album concept à part entière, quelque chose comme un énorme Opéra Rock: l’histoire sinueuse et mouvementée d’un Portoricain nommé Rael qui se fraye un chemin à New York. Cette histoire ne semble pas avoir de sens.
L’album est une œuvre puissante et imaginative qui met en valeur Genesis à son apogée. Le premier LP est consacré à des chansons Rock Pop et le second est largement consacré aux instrumentaux.
Selon le goût de l’auditeur, il peut graviter vers le premier LP avec sa collection de dix chansons Rock qui contient un certain nombre de chefs-d’œuvre, de la fanfare d’ouverture de la chanson-titre à la flambée "In the Cage", de l’effrayant "Back in NYC" à la conclusion apaisante "The Carpet Crawlers", ou les paysages cauchemardesques du second, où Rael descend dans l’obscurité et finalement la rédemption.
En tout point, c’est une réalisation considérable et durable et il n’est pas étonnant que Peter Gabriel ait dû quitter le groupe après ce disque: ils étaient allés aussi loin qu’ils pouvaient aller ensemble, et n’ont jamais pu surpasser cet album extraordinaire.

[Remi Aldo]

1974: The Lamb Lies Down on Broadway

Des collectionneurs ( dont un ayant posé directement la question à Peter Gabriel quelques années plus tard) m'ont toujours affirmé que la tournée n'avait été filmée par aucune TV??( il doit exister quelques minutes de Cambrai mais rien d'autre)

[Cooltrane]

1974: The Lamb Lies Down on Broadway
Avec "The Lamb Lies Down on Broadway", paru en 1974, Genesis tente un album concept à part entière, quelque chose comme un énorme Opéra Rock: l’histoire sinueuse et mouvementée d’un Portoricain nommé Rael qui se fraye un chemin à New York. Cette histoire ne semble pas avoir de sens.
L’album est une œuvre puissante et imaginative qui met en valeur Genesis à son apogée. Le premier LP est consacré à des chansons Rock Pop et le second est largement consacré aux instrumentaux.

Pas d'accord avec cette analyse, mais bon... Plein de morceaux assez moyen sur le 2è disque (seul Waiting Room, Lamia et Slipperman valent le détour, àmha.