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Message par alcat01 » dim. 24 déc. 2023 09:17

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Solid (1974)
L'album "Solid" de The Groundhogs a été publié en 1973.
Le synthétiseur est de plus en plus présent et certaines chansons sont des plus mémorables, notamment "Light my Light", où les paroles passionnées sont aussi importantes et aussi "Corncob", avec d'autres paroles évocatrices et la chanson de fin,
La variété de l'ensemble est assez cohérante, de l'acoustique au mellotron en passant par les synthés ainsi que les solos électriques ordinaires.
Tony "TS" McPhee aime expérimenter avec différents effets et sons de guitare et l'utilisation du Mellotron et des synthés leur donnent un avantage pour leur musique progressive. Malheureusement les promesses données pendant la première partie de l'album ne suivent plus vraiment sur une grande partie de la seconde moitié au niveau qualité musicale.
D'une certaine façon, c'est un peu un album frustrant car, bien qu'il contienne quelques excellents moments sur une bonne partie de l'album, en partie grâce à l'insistance de McPhee à expérimenter de nouveaux effets, il apparaît comme un peu désordonné. Cependant cela renforce les meilleurs morceaux.


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Message par alcat01 » dim. 24 déc. 2023 11:17

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Survival (1971)
Lorsque Grand Funk Railroad est venu enregistrer "Survival" en Janvier 1971, Cleveland Recording avait déménagé dans de nouveaux locaux et le groupe était devenu un phénomène national, ses deux derniers albums s'étant classés dans le Top 10 des ventes.
Ils ont passé environ six semaines relativement luxueuses sur le disque, et les résultats se sont fait sentir ; Survival était l'album le mieux sonorisé et le mieux joué qu'ils aient jamais réalisé. De telles évaluations sont, bien sûr, relatives. Le jeu du groupe reste rudimentaire, en particulier dans la section rythmique, et son sens de la construction des chansons est simple et répétitif.
Le chanteur, compositeur et guitariste Mark Farner chante dans un ténor tendu et limité des paroles qui aspirent à des satisfactions élémentaires ("Comfort Me", "I Want Freedom"), puis dirige les longs passages instrumentaux avec des motifs de guitare ou d'orgue simples. Le choix des reprises, "Feelin' Alright" de Traffic et "Gimme Shelter" des Rolling Stones, indique le goût du groupe, mais leurs interprétations sont inférieures.
Il s'agit peut-être du premier véritable album studio de Grand Funk, mais on a l'impression qu'ils n'ont pas encore compris en quoi le studio diffère de la scène et quelle dynamique supplémentaire peut être nécessaire pour assurer le succès d'un enregistrement.


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Message par alcat01 » dim. 24 déc. 2023 13:53

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Ride a Hustler's Dream 1969
Sorti en 1969, c'est le deuxième album du groupe précédemment connu sous le nom de Elmer Gantry's Vevet Opera. Le changement de nom est dû au départ de David Terry ( alias Elmer Gantry).
L'album a été enregistré aux Southern Music Studios, les mêmes que pour l'album précédent avec Elmer Gantry.
Cet album est une excursion Blues / Rock avec un soupçon de Psyché. Le son est maintenant moins Heavy et il y a plus de Rock que d'éléments progressifs dans cet album.
Velvet Opera a fait deux jolies reprises, "Statesboro Blues" qui est excellente; et "Eleanor Rigby" de Lennon McCartney qui est le dernier morceau de l'album.
Il n'y a vraiment rien de différent dans cet album qui se démarque particulièrement. Il y a un bon travail de guitare, une excellente batterie dans "Statesboro Blues" et "Don't You Realise", les morceaux les plus rythmés de l'album, et il n'y a vraiment pas de mauvaise chanson.
Bien sûr, le travail de Paul Brett à la guitare est excellent. "Eleanor Rigby" est le morceau le plus progressif et il est vraiment en mouvement avec principalement une guitare électrique utilisée tout au long de l'album et il est entièrement instrumental.


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Message par alcat01 » dim. 24 déc. 2023 15:44

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1969: Shady Grove

Pour l'album de 1969 "Shady Grove" de Quicksilver Messenger Service, paru en 1969, Duncan n'a pas du tout participé, remplacé par le célèbre claviériste Anglais de session Nicky Hopkins, qui avait joué sur beaucoup d'albums à succès et des singles pour des groupes comme The Kinks, The Rolling Stones, The Who et Steve Miller, parmi beaucoup d'autres.
Le pianio Boogie virtuose de Hopkins domine l'album, lui donnant un son unique dans le catalogue de Quicksilver.
"Shady Grove" est un peu déconcertant, car il est bien éloigné des improvisations des débuts. La marque de fabrique du groupe fait défaut en l'absence de la guitare de Gary Duncan qui se fait cruellement sentir, et John Cippolina ne fait quasiment pas un seul de ses solos flamboyants.
Toutefois, l'apport de Nicky Hopkins est assez intéressant, surtout sur l'instrumental "Edward (The Mad Shirt Grinder)".
La musique de Quicksilver en devient différente, mais pas dévalorisée pour autant, loin s'en faut. L'ambiance semble plus décontractée et c'est plutôt agréable et chatoyant.
Il se dégage une atmosphère d'une grande sérénité. Ce bon album a donc suffisamment à proposer pour passer un moment agréable à soàn écoute.


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Message par alcat01 » dim. 24 déc. 2023 18:09

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1967: Something Else By The Kinks
Les chansons de l'album "Something Else by the Kinks", sorti en 1967, poursuivent l'évolution musicale abordée avec "Face to Face" et incorporent des influences du Music Hall Anglais au son du groupe.
L'album est encore plus Pop que les précèdents, et les chansons sont tout à fait grandioses dans la simplicité et l’élégance.
Dave Davies rencontre un grand succès avec sa chanson "Death of a Clown", parue sous la forme d'un single solo bien qu'ayant été co-écrite par Ray et enregistrée avec les Kinks.
Sans doute l'un des meilleurs albums des Kinks.


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Message par alcat01 » dim. 24 déc. 2023 19:45

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Lazarus (1971)
En 1971, Danny Kalb, éloigné de sa consommation d'acide, et Roy Blumenfeld ont mis sur pied une nouvelle formation de Blues Project, et Kalb a signé un contrat d'enregistrement avec Capitol / EMI.
En effet, le batteur Roy Blumenfeld n'était resté avec Seatrain que pour un album, et en 1971, il avait rencontré le guitariste original du Blues Project, Danny Kalb et les deux amis avaient alors décidé de reformer le groupe, en quelque sorte…
Se joignant à eux à la basse et au saxophone, Don Kretmar venait, lui aussi, de Seatrain.
Ce trio a alors enregistré un album sous le nom de Blues Project. Cet opus ne ressemble pas beaucoup aux albums originaux du groupe du milieu des années 60, et il est principalement dirigé par Kalb, qui n'a jamais été un grand chanteur.
En fait, cela pourrait plus ressembler à un album solo de Kalb qu'à n'importe quoi d'autre, mais ce n'est pas forcément une mauvaise chose.
Toujours est-il que le trio publie un premier album intitulé "Lazarus" en 1971, produit par Shel Talmy (The Who, The Kinks, The Creation) et enregistré en Angleterre pour le label Capitol.
La musique jouée est excellente malgré les critiques négatives de l'époque. Rien de révolutionnaire, mais ce disque est bien meilleur que ces critiques ont bien voulu dire!
L'album ne se montre cependant pas à la hauteur du Blues Project d'origine...


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Message par alcat01 » lun. 25 déc. 2023 09:50

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Joyeux Noël à tous les mélomanes du forum!

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Message par alcat01 » lun. 25 déc. 2023 09:53

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Happy the Man 1990 - 3rd : Better Late
"3rd : Better Late..." est sorti 11 ans après l'enregistrement de ces demos, d'où la deuxième partie du titre de l'album. Comme pour la première partie, ces sessions à domicile ont été réalisées pour mettre en pré-production le troisième LP de Happy the Man.
Entre-temps, le Punk et le Disco ont découragé les maisons de disques de poursuivre leurs contrats avec des groupes de Rock Progressif et Arista Records a laissé tomber le groupe. Si les bandes sont parfois grossières (quelques sifflements, quelques distorsions), la qualité du son est maintenue à un niveau respectable.
Ce n'est pas le meilleur matériel du groupe, mais il s'agit d'une suite digne de "Crafty Hands".
L'écriture reste complexe, polyphonique. Il y a un peu plus de Fusion qu'auparavant. Des titres comme "The Falcon", "Who's in Charge Here" et "Shadow Shaping" sont de véritables Happy the Man.
Le nouveau batteur Coco Roussel apporte un travail de percussion plus subtil, tandis que Kit Watkins et Stanley Whitaker jouent mieux que jamais.
Il s'agit, quand même, d'un excellent album de Happy the Man.



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Message par alcat01 » lun. 25 déc. 2023 09:54

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Crosscut Saw (1976)
En 1974, The Groundhogs s'étaient séparés, jusqu'en 1975, mais deux nouveaux albums "Crosscut Saw" et "Black Diamond" sont publiés en 1976.
En effet, Tony McPhee réapparait en 1976 avec un nouveau line-up et McPhee est le seul membre restant du groupe original.
Ils sont devenus un quatuor avec un deuxième guitariste, Dave Wellbelove, qui s'avère pourtant un membre loin d'être essentiel. Ce nouveau groupe est donc composé de Tony (T.S.) McPhee, à la guitare, au chant et au synthesiser, Dave Wellbelove, à la guitare, Martin Kent, à la basse et Mick Cook, à la batterie.
Etant beaucoup plus simpliste, ce line up n'a certainement pas le feu des incarnations précédentes du groupe. "Crosscut Saw" contient cependant huit bons morceaux qui couvrent "Live A Little Lady" de rythmes Rock bondissants, "Boogie With Us" de riffs torrides et "Mean Mistreater" de Blues à l'ancienne.
C'est un mêlange de quelques excellents longs morceaux de Rock atmosphérique.
McPhee joue de façon Heavy, d'une bizarre guitare synthé primitive appelée Sythi Hi-Fly, sur lequel il fait des bruits de guitare qui attire l'attention, surtout plus particulièrement sur le solo fractionné de "Fulfillment".
McPhee a écrit les paroles tout particulièrement après la rupture d'un méchant mariage et une telle expérience fait ressortir le meilleur de son talent. Il utilise également des synthétiseurs sur quelques morceaux, mais sans inspiration, comme sur "Live A Little Lady".
L'album manque pour la plupart des aspects les plus expérimentaux du groupe qui sont remplacés par une sélection généralement assez commune de simples Rocks et bien que loin d'être mauvais, l'album ne peut, en aucun cas, faire oublier les disques précèdants. Il y a, cependant, un clin d'œil au passé comme dans le long solo de guitare fuzz de McPhee qui termine "Fulfilment".
"Three Way Split" est probablement le morceau le plus proche qui recrée les gloires du passé avec un imprévu et total changement de direction à partir de son tempo moyen sans faire de bêtises de débutant dans un fort solo de guitare accentué vers la fin.
Comme c'est souvent le cas sur les albums des Groundhogs, il y a le clin d'œil au Blues acoustique avec "Mean Mistreater" qui, bien que tout à fait acceptable, n'est pas aussi bon que ce que les Groundhogs avaient fait précèdemment.
"Crosscut Saw" n'est, en aucun cas, un mauvais album, mais la comparaison de cet enregistrement avec les meilleurs disques du groupe est, tout simplement, impossible à faire, le matériel n'étant pas à la hauteur de leurs précèdents opus.


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Message par alcat01 » lun. 25 déc. 2023 11:29

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E Pluribus Funk (71)
Grand Funk Railroad avait pris plus de temps que d'habitude pour réaliser son album "Survival" au début de l'année 1971, mais lorsqu'il s'est agi de réaliser le suivant, "E Pluribus Funk", en Septembre, ils ont passé moins d'une semaine à travailler.
La précipitation se fait sentir. L'album, réalisé par un groupe désormais suffisamment populaire pour remplir le Shea Stadium consiste en une série de morceaux de Rock simples dont les paroles sont consacrées aux joies de la musique elle-même ("Footstompin' Music"), à des préoccupations sociales exprimées de manière générique ("People, Let's Stop the War", "Save the Land") et à des affirmations de trahison romantique ("Upsetter", "No Lies"). Le chanteur Mark Farner gémit dans son ténor limité, rejoint à l'unisson par le batteur Don Brewer, et la section rythmique joue en cadence.
Farner ajoute des parties de guitare et d'orgue qui soulignent la simplicité et la répétitivité des motifs musicaux. La chanson "Loneliness", qui conclut l'album, fait une tentative ratée de grandeur en ajoutant un orchestre symphonique.
Grand Funk était encore principalement un groupe de scène, capable d'atteindre l'intensité, mais avec peu de sens de la dynamique variable et des textures musicales qui pourraient rendre un album studio intéressant à écouter au-delà d'être un souvenir de leur spectacle en live.


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Message par alcat01 » lun. 25 déc. 2023 13:49

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Traffic Mr. Fantasy – 1967
A la fin de l'Année 1967, l'album de Traffic tant attendu est concocté dans leur cottage et il s'intitule "Mr. Fantasy", d'après le morceau qui le termine ("Dear Mr Fantasy").
Cet album est produit par Jimmy Miller (qui s'illustrera ensuite avec les Rolling Stones) et, comme les singles, c'est un succès au Royaume Uni, mais pas aussi grand aux Etats Unis ou ailleurs, bien qu'il atteigne le numéro 88 et qu'il reste dans les Charts pendant 22 semaines aux États-Unis.
L'ensemble de ce premier album navigue entre Pop Psychedelique, Rock, Blues et Jazz et cela donne au groupe un son absolument unique.
Sur des musiques le plus souvent signées de Winwood (Wood parfois), Capaldi a généralement le rôle de parolier. Sauf pour les morceaux de Dave Mason qui se distinguent d'ailleurs par un aspect plus 'chanson'.
Cette singularité de Mason et son intégration un peu marginale, vont le faire quitter le groupe dès la fin 67, puis revenir, puis repartir, etc.


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Message par alcat01 » lun. 25 déc. 2023 15:44

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1970: Just for Love
Avec le retour de Gary Duncan et les débuts de Dino Valenti, le fondateur du groupe, "Just for Love", de Quicksilver Messenger Service, marque les débuts du groupe qu'il était censé être.
L'ironie de la chose, c'est que, sous la houlette du chanteur / compositeur Valenti, le groupe était beaucoup plus orienté vers la Pop que ce à quoi les fans s'attendaient.
Sur "Just for Love", le groupe est finalement devenu le groupe d'accompagnement de Valenti (il a écrit toutes les chansons sauf une), et bien que cela leur ait donné plus de cohérence et d'accessibilité, ainsi que leur seul single classé dans le Top 50 avec "Fresh Air", cela en a fait moins le groupe de Boogie qu'ils avaient été.
Et cela signifiait que les jours du groupe étaient comptés...


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Message par alcat01 » lun. 25 déc. 2023 17:32

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1968: The Village Green Preservation Society
Le projet 'Village Green' aboutit en définitive à l'album "The Kinks Are the Village Green Preservation Society", sorti fin 1968 au Royaume Uni.
Il rassemble des chansons écrites et enregistrées durant les deux années précédentes, un ensemble de vignettes thématiques consacré à la nostalgie du bon vieux temps, à la vie dans la campagne Anglaise et en ville.
Totalement à l'opposé du "Sgt Peppers" des Beatles et sa complexité avant-gardiste, "The Village Green Preservation Society" est un pur et simple album de Pop, mais magnifié par la beauté magique et intemporelle de ses chansons.
Il reçoit des critiques presque unanimement positives des deux côtés de l'Atlantique, mais les ventes ne suivent pourtant pas: seulement 100 000 exemplaires environ dans le monde entier. Toutefois, "Village Green" est, depuis, devenu l'album original des Kinks le plus vendu.
Plusieurs éléments ont contribué à l'échec commercial initial de l'album, d'un part sa production délibérément simple à une époque où l'extravagance est de mode, et d'autre part l'absence de single populaire car "Starstruck" sort aux États Unis et en Europe continentale, mais ne se classe qu'aux Pays-Bas, et "Days" n'est pas inclus dans l'album.
La popularité de l'album ne s'est pourtant pas démentie et il a connu une réédition deluxe 3 CD en 2004, et la chanson "Picture Book" a été employée dans une publicité pour Hewlett-Packard, donnant un coup de fouet à sa notoriété.


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Message par alcat01 » lun. 25 déc. 2023 19:44

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The Blues Project (1972)
Blues Project s'est étoffé pour passer en sextuor avec le retour du chanteur original de Blues Project, Tommy Flanders, et les arrivées de David Cohen, ancien claviériste de Country Joe & The Fish et de Bill Lussenden, deuxième guitariste.
"Blues Project" est produit par Gabriel Meckler (fraîchement sorti des Hits de Steppenwolf (Born To Be Wild, etc.). La voix de Flanders est au centre de l'attention, et le tempérament de Kalb est mieux géré, mais le groupe manque d'un peu d'identité.
L'album est, en quelque sorte, tout autant négligé que le disque précédent par les critiques et le public à l'époque, mais il est pourtant toujours vraiment très intéressant. C'est réellement une continuation de leur ancien style adapté à l'époque avec plusieurs versions de reprises réussies (par exemple "Back Door Man", "I'm Ready") mais présentées d'une manière complètement nouvelle.
Des instruments à vent, des percussions, la lead guitare intrigante et fascinante de Kalb et le style de chant très extravagant de Tommy Flanders (qui semble 'bouleversé' et pas vraiment à l'aise dans le Blues. Ce qui rend le tout excitant car bien présenté et différent!.
Musicalement, cette compilation montre un groupe en changement qui vaut la peine d'être écouté et compris. C'est tout simplement un petit bijou brut et il y a tellement de bonnes chansons variées dessus! De vraies perles! Et présentées d'une manière si originale.
Le matériel est composé de vieilles reprises et de quelques chansons de Flanders et même d'une de Kalb. Flanders a conservé une partie du son Folk de son album solo, mais il a ajouté un peu plus de Soul à sa voix, bien que ses chansons soient rembourrées et un peu grandiloquantes.
The Blues Project propose une bonne reprise du "Back Door Man Written" de Willie Dixon pour ouvrir l'album. Et la moindre des choses est de faire de même avec la chanson de clôture, "I'm Ready", qui en est un autre...


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Message par alcat01 » mar. 26 déc. 2023 11:04

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2004: The Muse Awakens
L'une des reformations les plus improbables du début des années 2000 est celle de Happy the Man, un groupe de rock progressif méconnu des années 70 qui n'a produit que deux albums avant de se séparer en 1979.
À l'époque, Happy the Man n'était pas très connu, mais il jouissait d'un petit culte - et ceux qui se souviennent de Happy the Man à cette époque seront heureux d'apprendre qu'une grande partie de la formation de la fin des années 70 est présente sur "Muse Awakens".
Cet album de retrouvailles de 2004 est assez fidèle à l'esprit du Rock Progressif des années 70, mais contrairement à beaucoup d'autres albums, "Muse Awakens" est principalement un album instrumental. Le seul morceau sur lequel le guitariste Stanley Whitaker chante est le sombre "Shadowlites"; tout le reste de ce CD de 56 minutes est instrumental, y compris l'enjoué "Barking Spiders", l'excentrique "Lunch at the Psychedelicatessen", le pensif "Slipstream" et l'envoûtant "Maui Sunset".
Dans les années 70, beaucoup de gens qui aimaient le Rock Progressif aimaient aussi la Fusion; et Happy the Man s'aventure en territoire fusionnel sur le mélancolique "Adrift". Mais "Muse Awakens" est, pour l'essentiel, un album de Rock pProgressif, pas de Fusion.
Pour les amateurs de Rock Progressif, ce disque agréable démontre que la réunion d'Happy the Man était une bonne idée.


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Message par alcat01 » mar. 26 déc. 2023 11:05

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Black Diamond (1976)
L'album "Black Diamond" de The Groundhogs est un peu plus à vocation commerciale et une fois de plus très différent de tout ce qui avait été fait avant lui.
Globalement, c'est un pas vers le bas depuis la période classique vraiment McPhee.
Avec les accords initiaux de "Body Talk" sur "Black Diamond", cette collection des airs Pop Rock de Tony McPhee est une affaire décidément bien différente des Groundhogs des années 1960. On est bien loin du "Blues Obituary" de 1969.
"Fantasy Partner" est un véritable Blues au goût du jour, mais la section rythmique de longue date Pete Cruickshank / Ken Pustelnik a définitivement été remplacée par Kent Martin et Mick Cook, comme sur le précèdant album, et Rick Adams, en deuxième guitare remplace Dave Wellbeloveen pour épauler McPhee.
Le dernier morceau de la face une, "Country Blues", est en fait un véritable Rock avec des guitares explosives.
Mais ils font quand même très fort avec un instrumental élégant appelé "Pastoral Future" qui ressemble beaucoup à Fleetwood Mac période Bob Welch. Venant après les sons les plus sombres de "Friendzy", le groupe fait une totale volte-face, car "Black Diamond", le morceau titre est semi acoustique.
Des riffs à gogo imprègnent ce LP, McPhee affichant des tonnes de créativité. Sa voix rauque est encore un peu au-delà de la portée des radios commerciales à l'époque.
Dans "Live Right", il ressemble à Mark Knopfler chantant à propos de Jésus, une chanson solide pour la radio FM, mais cela ne eéussit pas à retenir l'attention malgré quelques éclairs d'inspiration.
Le trio d'origine avait fait un travail admirable dans l'interprétation du Blues et cette composition de groupe peut être comparée à l'arrivée de Bob Welch quand il avait repris Fleetwood Mac.


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Message par alcat01 » mar. 26 déc. 2023 13:30

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Phoenix (72)
Après avoir enregistré quatre albums consécutifs dans le Top 10 au cours des deux années précédentes, Grand Funk Railroad n'a peut-être pas semblé aux observateurs occasionnels comme un groupe qui devait renaître de ses cendres tel un phénix, mais le titre du septième album du groupe faisait référence à sa réémergence après une séparation litigieuse avec le manager / producteur Terry Knight.
Désormais, le groupe se produit lui-même et il s'est adjoint les services de l'organiste Craig Frost, crédité en tant que sideman, bien qu'il ait ensuite rejoint le groupe de manière officielle.
Le plus grand changement, cependant, est une certaine maturité musicale. Après avoir sorti cinq albums studio en un peu plus de deux ans, Grand Funk a attendu plus d'un an avant de sortir Phoenix, et dans ce laps de temps, le groupe a réussi à proposer plus de variété qu'il n'en avait montrée auparavant. "Someone", par exemple, est une ballade étonnamment douce, et "Rain Keeps Fallin'" est plus mélodique que la plupart des efforts précédents de Mark Farner. Contrairement aux albums précédents, "Phoenix" ne ressemble pas à une succession de rocks rudimentaires, ce qui en fait l'album le plus agréable à écouter de Grand Funk jusqu'à présent. Et cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas eu de rock, comme l'ont démontré l'instrumental de départ, "Flight of the Phoenix", et le tube du Top 40 qui a clôturé l'album, "Rock 'n Roll Soul".
Malheureusement, les capacités lyriques de Farner n'ont pas augmenté, alors que sa suffisance l'a fait. "I Just Gotta Know", "So You Won't Have to Die" et "Freedom Is for Children" contiennent tous des exhortations politiques exprimées en termes simples, la pire étant "So You Won't Have to Die", dans laquelle Farner, qui deviendra plus tard un artiste chrétien, prétend que Jésus lui a parlé au sujet de la surpopulation. Après une telle bêtise, le retour du groupe au rock avec "Rock 'n Roll Soul" ne peut qu'être salué.


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Message par alcat01 » mar. 26 déc. 2023 13:35

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Traffic Traffic – 1968
Après s'être passé de ses services en Décembre 1967, les membres restants de Traffic ont réintégré Dave Mason dans le groupe au Printemps 1968, alors qu'ils s'efforçaient d'écrire suffisamment de matériel pour leur deuxième album imminent.
Le résultat est un disque divisé équitablement entre les compositions folk rock accrocheuses de Mason et les jams rock irrésistibles de Steve Winwood. Les compositions de Mason sont les plus séduisantes, tant au départ qu'à l'arrivée: le premier morceau, un effort enjoué intitulé "You Can All Join In", est devenu un Hit Européen, et "Feelin' Alright ?" s'est avéré être le seul véritable standard à émerger de l'album après avoir commencé à être repris par Joe Cocker et d'autres au cours des années 1970.
Les efforts de Winwood, avec leurs mélodies obsédantes à base de claviers, renforcées par les anches de Chris Wood et les rythmes exotiques de Jim Capaldi, fonctionnent mieux en tant qu'efforts musicaux qu'en tant qu'efforts lyriques. Les paroles de Capaldi ont tendance à être des rêveries impressionnistes ou de vagues réflexions psychologiques ; la plus satisfaisante est l'histoire du chien hirsute " Forty Thousand Headmen ", qui n'a pas vraiment de sens en tant qu'autre chose qu'un rêve.
Mais les paroles des compositions de Winwood / Capaldi sont reléguées au second plan par rapport au jeu et à la voix de Winwood. Les interprétations plus simples et plus directes de Mason alternant avec les morceaux plus complexes de Winwood, l'album est bien équilibré. Il est dommage que les musiciens n'aient pas été en mesure de maintenir cet équilibre en personne; pour la deuxième fois en deux albums, Mason s'est retrouvé écarté du groupe juste au moment où un album auquel il avait apporté une contribution majeure sortait dans les bacs.
Quelques mois plus tard, le groupe lui-même s'est séparé, mais pas avant de s'être classé pour la deuxième fois consécutive dans le Top 10 au Royaume-Uni; l'album a également atteint le Top 20 aux États-Unis, ce qui a permis au groupe temporairement défunt de s'implanter dans ce pays.


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Message par alcat01 » mar. 26 déc. 2023 15:57

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1970: What About Me
Musicalement, il y a peu de choses qui distinguent le cinquième album de Quicksilver Messenger Service, "What About Me", du précédent, "Just for Love".
La version en quatuor du groupe s'est élargie une fois de plus pour inclure Dino Valenti (alias Chester A. Powers, Chet Powers, et plus particulièrement sur cet album, Jesse Oris Farrow) ainsi que le claviériste de session Nicky Hopkins. Les talents supplémentaires de Mark Naftalin (claviers) ont été incorporés lorsque Hopkins n'était pas disponible.
Le changement le plus apparent dans le son de Quicksilver Messenger Service peut être directement attribué au retour de Valenti. Le groupe s'est éloigné des longues improvisations qui prévalaient sur leur premier album éponyme et sur le suivant, "Happy Trails".
Les chansons sont désormais plus courtes et plus structurées, avec un accent particulier sur les compositions de Valenti. Le titre "What About Me" est devenu un hymne éthique et sociologique, avec des références lyriques directes et stimulantes à l'instabilité politique et sociale du début des années 70. Valenti, dont les crédits d'écriture sur ce disque sont à la fois nombreux et attribués à son personnage de Farrow, propose également quelques chansons d'amour introspectives passables, telles que "Baby Baby" et "Long Haired Lady", ainsi que quelques collaborations intéressantes avec Gary Duncan (basse / chant). La samba psychédélique "All in My Mind" met également en valeur les contributions percussives souvent négligées de Jose Reyes. Deux des titres les plus distingués de "What About Me" sont l'instrumental Blues et torride de John Cipollina "Local Color", doté d'un rythme soutenu qui rappelle leur interprétation du standard de Robert Johnson "Walkin' Blues" - ainsi que l'émouvant "Spindrifter" de Nicky Hopkins.
C'est un excellent album!


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Re: à l'écoute chez Alcat01 en ce moment

Message par alcat01 » mar. 26 déc. 2023 18:07

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1969: Arthur
The Kinks avaient enregistré leur album, "Arthur (Or the Decline and Fall of the British Empire)", afin de servir de bande originale à un téléfilm qui ne verra finalement jamais le jour.
Il reste tout de même un formidable album concept. Aux côtés de la guitare abrasive de Dave Davies qui fait des merveilles comme jamais auparavant, se succèdent des chansons aux multiples facettes.
Musicalement c’est réellement du grand Art, avec une mention spéciale à "Yes Sir, No Sir" et "Mr Churchill Says". C'est donc un retour au Rock réussi pour les Kinks
Comme ses deux prédécesseurs, "Arthur" est profondément ancré dans un contexte musical et lyrique Anglais, et reprend des thèmes de l'enfance des frères Davies comme le départ de leur sœur Rosie pour l'Australie avec son mari Arthur Anning (qui donne son nom à l'album) au début des années 1960, et l'enfance dans un pays ravagé par la Seconde Guerre mondiale.
Il rencontre un succès commercial modeste, mais les critiques Américains lui réservent un bon accueil.


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