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Message par gabuzomeuzomeu » mar. 30 janv. 2024 15:18

alcat01 a écrit :
mar. 30 janv. 2024 10:21
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1973: Aladdin Sane
"Ziggy Stardust" a tracé les grandes lignes du Glam Hard Rock de David Bowie, et "Aladdin Sane" suit essentiellement le modèle, pour le meilleur et pour le pire.
Plus léger que "Ziggy Stardust", "Aladdin Sane" est, en fait, un album plus étrange que son prédécesseur, porté par les bizarreries lounge-jazz du pianiste Mick Garson et par une poignée de chansons sinueuses et vaguement expérimentales.
Malgré tous les plaisirs qu'offre "Aladdin Sane", il n'y a pas véritablement de son ou de thème distinctif pour rendre l'album plus cohérent; c'est Bowie qui suit le sillage de Ziggy Stardust, ce qui signifie qu'il y a une richesse de matériel classique, mais, peut-être pas assez de concentration pour faire de l'album lui-même un classique.

:nonon:
C'est le sommet du glam avec un riff blues et l'harmonica, des harmonies vocales, une gratte d'enfer, deux saxos, Garson est très présent mais il n'étouffe pas l'ensemble avec son piano "New Orleans".
Et une reprise des Stones qui donne un ensemble plus rock.
Quand le 1er 45 tours m'est arrivé dans l'oreille j'en suis tombé sur le cul ! Et le 33 n'a fait que confirmer !
:chapozzz:

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Message par alcat01 » mar. 30 janv. 2024 15:36

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Kraan 1975 Let it out
Ingo Bischof faisait partie auparavant du groupe de Rock Symphonique Karthago, et ses claviers ne sont pas complètement intégrés sur l'album mitigé "Let It Out".
Bien que certains morceaux soient excellents, d'autres ont été marquées par un excès d'effets électroniques dont l'un composé uniquement de près de cinq minutes de chants en écho par dessus un lourd jeu de claviers. Cette expérimentalisme est tout à fait en osmose avec le travail du groupe du début, mais ce n'est plus ce que leur public voulait entendre. Bien que certains fans ont tendance à donner une chance au nouveau line up et que l'album se vend bien, les critiques ont été dévastatrices.
La pauvre presse démoralise complètement le groupe et Bischof les quittera peu de temps après la sortie du LP.


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Message par Titis » mar. 30 janv. 2024 17:14

alcat01 a écrit :
mar. 30 janv. 2024 11:14
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Rare Earth 1969 Get Ready
Le premier véritable album de Rare Earth est publié en Août 1969 et il s'intitule "Get Ready", une suite de 21 minutes d'une reprise d'un vieux single des Temptations qui occupe toute une face du LP.
Afin de passer à la radio, le single "Get Ready" est édité avec une longueur plus raisonnable et il grimpe plus rapidement au numéro 4 dans le Billboard singles Charts.
Le succès du single pousse également l'album "Get Ready" vers les Charts. Il se révèlera être le plus élevé des singles et des albums de la carrière de Rare Earth. Cette reprise a donc eu plus de succès que l'original.
Ce disque s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires, et a reçu un Disque d'Or décerné par the Recording Industry Association of America.

Excellent agroupe qui est surtout connu à tord pour son tube Get Ready , le premier album est un coup d'essai mais les albums qui arrivent sont excellent :pluzzz1:
Je me suis acheté toutes les rééditions chez LMLR en Vinyl Replica , du super boulot de réédition presque aussi bien que les OBI Japonais :love1:

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Message par alcat01 » mar. 30 janv. 2024 17:40

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Moby Grape '84 (1984)
"Moby Grape '84" est un album de 1984 publié par Moby Grape sur le label San Francisco Sound. Il est également connu sous le nom d'album "Silver Wheels", d'après la chanson d'introduction de l'album, et sous le nom de "Heart Album", en référence à la couverture de l'album.
L'album est remarquable en ce sens qu'il est produit par l'ancien manager du groupe Matthew Katz, qui possédait également le label.
Paradoxalement, depuis le début des années 1970, Moby Grape était en litige avec Katz au sujet de la propriété du nom du groupe et des redevances associées et au moment de l'enregistrement de l'album, les problèmes n'étaient pas résolus.


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Message par alcat01 » mar. 30 janv. 2024 19:50

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1972 - Continental Circus
"Continental Circus" fu un projet de bande originale pour le film du même nom, enregistré en même temps que "Camembert Electrique" et par la même équipe de Gong.
Le film met en scène des pilotes de moto, et Gong a donc enregistré une musique rapide pour ce film. Les trois longs morceaux sont des Rocks Psychédéliques et Spatiaux très excitants, avec des guitares vaporeuses, des frottements de guitare déjantés, des sons déformés, une basse et une batterie entraînantes, le Space Whisper de Gilli Smyth, le chant planant et discret de Daevid Allen et, de temps en temps, des interludes et des solos de saxophone.
D'une manière ou d'une autre, il se dégage de l'ensemble un certain parfum de Jazz canterburesque, qui s'explique sans doute par le passé du groupe d'Allen et par le fait que Pip Pyle est à la batterie.
Le court "Continental Circus World" propose en fait la même musique que "Blues For Findlay", mais le morceau est fortement recouvert de bruits de course et de bribes d'interview. "Blues For Findlay" est donc présent trois fois sur ce disque, une fois avec la voix, une fois raccourci avec des bruits étrangers et une fois en version instrumentale.
Mais "What do you Want?" n'est pas non plus très différent, si ce n'est qu'il est encore plus monotone et qu'il ressemble beaucoup à du Pink Floyd. Tout cela a un caractère de jam assez fort et illustre peut-être assez bien comment Gong sonnait en live au début des années 70.
C'est un disque très agréable à écouter pour tous ceux qui apprécient les improvisations psychédéliques.


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Message par alcat01 » mer. 31 janv. 2024 10:30

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The Moody Blues 1972 : Seventh Sojourn
L'ironie est que tout était sur le point de se terminer pour eux, pour les années à venir, et les signes en étaient partout sur cet album: "Seventh Sojourn' a pris beaucoup de temps à enregistrer, et une grande partie du travail initial a dû être jeté ("Isn't Life Strange" a été l'une des rares chansons du début à être achevée).
il était clair pour toutes les personnes concernées qu'après six ans de dur labeur dans leur configuration actuelle, ils avaient tous besoin d'arrêter de travailler les uns avec les autres pendant un certain temps, et cela était clair dans les chansons - beaucoup d'entre elles ont un côté sombre et pensif, et si elles reflètent une attitude de questionnement qui était apparue sur les albums récents, le ton du questionnement sur des chansons comme "Lost in a Lost World", "You and Me", et "When You're a Free Man" ont un ton plus sombre et plus désespéré qu'à l'habitude.
Mais les membres ne travaillaient pas bien ensemble, et ce sera le dernier album entièrement réussi que cette formation du groupe enregistrera, ainsi que le dernier nouveau travail du groupe pendant plus de cinq ans.
Et curieusement, malgré les difficultés rencontrées pour le terminer, 'Seventh Sojourn" offrira quelque chose de nouveau dans la manière de jouer du groupe car Michael Pinder, en particulier, introduit un successeur au Mellotron, avec lequel il avait émerveillé le public pendant six ans, sous la forme du Chamberlin, que l'on retrouve sur tout l'album.


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Message par alcat01 » mer. 31 janv. 2024 10:30

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David Bowie 1973 : Pin Ups
Les fans de Bowie, après avoir profité d'une série de disques très originaux depuis "The Man Who Sold the World", n'ont pas su que faire des nouveaux enregistrements de "Pin Ups" d'une série de Hits Britanniques des années 60.
A cette époque, un album de reprises n'avait pas de sens et était particulièrement déroutant pour les fans: "Friday on My Mind" des Easybeats, "Shapes of Things" des Yardbirds, ", "I Can't Explain" et "Anyway Anyhow Anywhere" des Who, sont les seules dont les versions originales étaient facilement disponibles ou passaient très souvent à la radio.
Ce tour d'horizon des goûts de Bowie en matière de musique des années 60 était un mélange de styles, s'ouvrant sur l'hommage à Bo Diddley des Pretty Things, "Rosalyn", et s'enchaînant directement avec une version de Them de "Here Comes the Night" de Bert Berns, remplie de guitares croustillantes ; "I Wish You Would" et "Shapes of Things" mettent en valeur les guitares de Bowie et de Mick Ronson, et "See Emily Play" met l'accent sur le côté punk (par opposition au psychédélisme) de la chanson. "Sorrow", qui bénéficie d'un nouveau break de saxophone, est en fait une nette amélioration par rapport à l'original, réussissant à être plus audacieux et plus élégant à la fois, et aurait facilement pu être un single à l'époque, et la version lente de Bowie de "I Can't Explain" était nettement différente de l'original des Who.
"Pin Ups" est une sorte de déclaration artistique, avec une certaine réflexion derrière, plutôt qu'un simple album rapide de reprises de vieux tubes pour gagner du temps, on l'a souvent considéré comme tel.
Dans le contexte plus large de la carrière de Bowie, "Pin Ups" était plus qu'une anomalie car il marque le chant du cygne des Spiders from Mars et une sorte d'interlude entre la première et la deuxième phase de sa carrière internationale.
Ce n'est, en aucun cas, un mauvais pont entre les deux, et il a traversé les décennies.


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Message par alcat01 » mer. 31 janv. 2024 12:33

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Rare Earth 1970 Ecology
Le deuxième album de Rare Earth, "Ecology", est publié en Juin 1970. Encore une fois, le disque contient une longue jam sur une ancienne chanson des Temptations, cette fois une version de 11 minutes de "(I Know) I'm Losing You".
Le producteur Norman Whitfield l'édite pour qu'il passe à la radio et, de fait, il devient un Hit, atteignant le numéro 7 dans les Charts.
Plus tard dans l'année, le groupe sort "Born To Wander", tiré de l'album et ce morceau fait un Hit pour la troisième fois consécutive.


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Message par alcat01 » mer. 31 janv. 2024 14:01

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Mountain 1996: Man's World
Le bassiste Mark Clarke est toujours présent sur l'album "Man's world" en 1996.
Cet album n'est pas réellement différent de celui du début.
Alors, quoi de mieux qu’une reprise de l’un des plus grands morceaux de James Brown qui est bonne et solide?
La ballade acoustique " You'll Never Be Alone " est la seule chanson basse de cet album. Ce n’est pas une ballade émotionnelle, ni une ballade féminine.
Tout le reste de l'album nn’a rien d’exceptionnel mais il peut s'écouter sans déplaisir!
Malheureusement pour le groupe, le disque ne s'est pas bien vendu...


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Message par alcat01 » mer. 31 janv. 2024 15:49

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Kraan 1977 Wiederhören
Bischof est de retour au début de 1977 pour l'enregistrement de "Wiederhoren", un album quelque peu moyen qui a des moments de brillance, mais marque surtout un virage vers un son plus doux et moins étroitement structuré.
Ce premier album publié après le départ de Johannes Pappert de Kraan est inégal. Il y a des éclairs d'inspiration, comme l'excellent jeu musical de " Volgas Ahoi ", qui montrent que le groupe peut encore faire du rock quand il le veut. Malheureusement, pour chacun de ces moments, il y en a deux où le groupe semble simplement compétent.
La seconde moitié de l'album est particulièrement inégale et ressemble à une collection d'outtakes; il est difficile d'imaginer que l'un d'entre eux ait pu figurer sur l'un des précédents albums de Kraan. Le groupe avait encore des prouesses instrumentales étonnantes, mais pas le matériel pour les utiliser à bon escient.


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Message par alcat01 » mer. 31 janv. 2024 17:36

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Moby Grape Legendary Grape (2003)
L'album "Legendary Grape", initialement publié en 1989, est considéré par certains comme un enregistrement des Melvilles.
C'est parce que, alors qu'il était initialement prévu comme une cassette de Moby Grape uniquement, l'ancien manager Matthew Katz a pris des mesures juridiques, en référence à sa propriété alléguée du nom de Moby Grape.
La cassette a été retirée, reconditionnée et republiée comme étant faite par The Melvilles.

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Message par Jitoma » mer. 31 janv. 2024 17:49

alcat01 a écrit :
mer. 31 janv. 2024 10:30
"Pin Ups" est une sorte de déclaration artistique, avec une certaine réflexion derrière, plutôt qu'un simple album rapide de reprises de vieux tubes pour gagner du temps, on l'a souvent considéré comme tel.
Dans le contexte plus large de la carrière de Bowie, "Pin Ups" était plus qu'une anomalie car il marque le chant du cygne des Spiders from Mars et une sorte d'interlude entre la première et la deuxième phase de sa carrière internationale.
Ce n'est, en aucun cas, un mauvais pont entre les deux, et il a traversé les décennies.
Je suis tout-à-fait d'accord avec l'idée de déclaration artistique, je crois que l'on a affaire ici à un exercice de style, presque un manifeste. Il devait y avoir une idée dans l'air puisque Bryan Ferry sort le même mois son propre Pin Ups, à savoir son premier album solo These Foolish Things, là encore une collection de covers, qui rendent compte d'une part d'une inspiration qui va chercher dans la soul, la pop, très réussi également. Je comprends qu'à l'époque la critique et le public aient été désarçonnés et aient pu interpréter ces disques comme des signes de manque d'inspiration, là où ces artistes avaient habitués à une créativité constante, à la qualité allant crescendo.

Je connais finalement mal la discographie de Bowie, de façon morcelée, mais ce Pin Ups avait été une bonne porte d'entrée pour moi quand j'étais ado, ça m'avait permis de comprendre que le mec avait les mêmes racines 60s que moi, et ça m'a mis en confiance pour approfondir le sujet.

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Message par Jitoma » mer. 31 janv. 2024 17:59

Cooltrane a écrit :
ven. 26 janv. 2024 11:01
alcat01 a écrit :
ven. 26 janv. 2024 10:05
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Définitivement mon préféré du groupe, même si le groupe n'a jamais fait d'album parfait et Future Past était trop symphonique pour moi.

De leur période classique (Future Past à Sojourn), je penche plutôt pour celui-ci et les deux suivant (Threshold et FCCC), car après, je trouve que cela se répète trop :baillezzz: et que cela diminue nettement en qualité :siffle: , même si on reste dans du Moody assez classique.

Et franchement, si le groupe n'avait pas repris après son break de trois ans (donc à partir d'Octave), on aurait rien manqué
J'ai redécouvert cet album il y a peu grâce à une réédition en 3 CD, vraisemblablement une publication anniversaire (peut-être bien une 50th anniversary deluxe, comme ça se fait couramment). Je reste assez stupéfait par le caractère trippant de l'ensemble, et ne manque jamais de sourire devant le contraste entre l'image des mecs (looks de clercs de notaire habillés comme des sacs, pas glamour pour un sou) et la nature expérimentale et profonde de la musique qu'ils produisaient. Je ne vois aucun temps faible sur ce disque, hormis peut-être The Actor, mais quelques morceaux comme Visions Of Paradise ou Legend Of A Mind sont au contraire absolument extraordinaires. Concernant ce dernier morceau, je ne parviens pas à m'ôter de l'esprit des images qui lui sont désormais indéfectiblement associées, celles de la cryonie de la tête de Timothy Leary, vue il y a une vingtaine d'années dans un documentaire que j'avais en VHS et que j'ai perdu depuis, sans parvenir à remettre la main dessus.

Ils ont bien fait de se passer de l'orchestre symphonique sur celui-là et de concentrer les arrangements sur leur propres instruments, sans être des virtuoses (loin s'en faut), ces mecs étaient somme toute des musiciens vraiment compétents en dépit de leurs limites.

La redécouverte de ce disque m'amène ces jours-ci à tenter de réécouter les albums suivants que j'avais survolé seulement, quelques lectures que j'ai fait évoquent un core seven, c'est-à-dire un enchaînement sans-faute de Days Of Future Passed jusqu'à Seventh Sojourn, aussi tes chroniques tombent à pic cher ami, merci ! :amen:

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Message par alcat01 » mer. 31 janv. 2024 19:45

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Gong 1973 : Flying Teapot
Sous-titré "Radio Gnome Invisible, Part 1", c'est le premier de la trilogie d'albums Radio Gnome Invisible , suivi de "Angel's Egg" en Décembre et de "You" en Octobre suivant.
Cette trilogie constitue un élément central de la mythologie Gong . L'idée de la théière volante elle-même a été influencée par la théière de Russell .
C'est le premier album de Gong à présenter le guitariste Anglais Steve Hillage, bien qu'il ait relativement peu contribué car il est arrivé tard dans le processus d'enregistrement.


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Message par alcat01 » mer. 31 janv. 2024 19:46

Jitoma a écrit :
mer. 31 janv. 2024 17:59
Cooltrane a écrit :
ven. 26 janv. 2024 11:01
alcat01 a écrit :
ven. 26 janv. 2024 10:05
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Définitivement mon préféré du groupe, même si le groupe n'a jamais fait d'album parfait et Future Past était trop symphonique pour moi.

De leur période classique (Future Past à Sojourn), je penche plutôt pour celui-ci et les deux suivant (Threshold et FCCC), car après, je trouve que cela se répète trop :baillezzz: et que cela diminue nettement en qualité :siffle: , même si on reste dans du Moody assez classique.

Et franchement, si le groupe n'avait pas repris après son break de trois ans (donc à partir d'Octave), on aurait rien manqué
J'ai redécouvert cet album il y a peu grâce à une réédition en 3 CD, vraisemblablement une publication anniversaire (peut-être bien une 50th anniversary deluxe, comme ça se fait couramment). Je reste assez stupéfait par le caractère trippant de l'ensemble, et ne manque jamais de sourire devant le contraste entre l'image des mecs (looks de clercs de notaire habillés comme des sacs, pas glamour pour un sou) et la nature expérimentale et profonde de la musique qu'ils produisaient. Je ne vois aucun temps faible sur ce disque, hormis peut-être The Actor, mais quelques morceaux comme Visions Of Paradise ou Legend Of A Mind sont au contraire absolument extraordinaires. Concernant ce dernier morceau, je ne parviens pas à m'ôter de l'esprit des images qui lui sont désormais indéfectiblement associées, celles de la cryonie de la tête de Timothy Leary, vue il y a une vingtaine d'années dans un documentaire que j'avais en VHS et que j'ai perdu depuis, sans parvenir à remettre la main dessus.

Ils ont bien fait de se passer de l'orchestre symphonique sur celui-là et de concentrer les arrangements sur leur propres instruments, sans être des virtuoses (loin s'en faut), ces mecs étaient somme toute des musiciens vraiment compétents en dépit de leurs limites.

La redécouverte de ce disque m'amène ces jours-ci à tenter de réécouter les albums suivants que j'avais survolé seulement, quelques lectures que j'ai fait évoquent un core seven, c'est-à-dire un enchaînement sans-faute de Days Of Future Passed jusqu'à Seventh Sojourn, aussi tes chroniques tombent à pic cher ami, merci ! :amen:
A ton service!

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Message par alcat01 » jeu. 1 févr. 2024 06:56

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The Moody Blues 1977 : Caught Live + 5
En 1977, le groupe prend finalement la décision d'enregistrer à nouveau ensemble, et, en attendant, London Records décide de publier un album assez mal mixé d'un enregistrement vieux de huit ans d'un spectacle du groupe au Royal Albert Hall, contre leur volonté artistique.
London fait cela dans une tentative de redynamiser l'intérêt du public un peu en déclin dans les Moody Blues avant leur nouvel album, mais le son brut du concert de 1969 intitulé "Caught Live + 5" sera évidemment fortement en contradiction avec le son riche et raffiné que les Moody Blues de 1977 sont capables de produire en studio.


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Message par alcat01 » jeu. 1 févr. 2024 06:58

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1974: Diamond Dogs
David Bowie a congédié les Spiders from Mars peu après la sortie de "Pin Ups", mais il n'a pas complètement abandonné le personnage de Ziggy Stardust.
"Diamond Dogs" souffre précisément de cela - il ne sait pas comment aller de l'avant. Conçu à l'origine comme un album conceptuel basé sur l'œuvre de George Orwell, 1984, "Diamond Dogs' s'est transformé en un autre des cauchemars paranoïaques de Bowie.
Tout au long de l'album, on sent qu'il est fatigué de la formule Ziggy, en particulier dans l'ambiance disco de "Candidate" et dans ses paroles coupées-collées. Cependant, cela ne suffit pas à faire de "Diamond Dogs" un pas en avant, et sans Mick Ronson à la tête du groupe, les Rocks sont trop rigides pour avoir un impact.
Ironiquement, la seule exception est l'une des meilleures chansons de Bowie, la sexy "Rebel Rebel". La chanson n'a pas grand-chose à voir avec le thème de l'histoire. "Diamond Dogs" n'est pas un gâchis total, avec "1984", "Candidate" et "Diamond Dogs". Les chanspns offrent toutes un certain plaisir, mais c'est le premier disque depuis "Space Oddity" où la portée de Bowie semble dépasser sa compréhension.


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Message par alcat01 » jeu. 1 févr. 2024 13:22

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Mountain 2000 : Greatest Hits Live
Cet album contient un enregistrement en live, réalisé pour la série radiophonique King Biscuit Flower Hour, d'un concert donné par Mountain au Capitol Theatre de Passaic, dans le New Jersey, le 3 Novembre 1974.
Ce concert était la première date américaine de la reformation de Mountain. La qualité du son est excellente et le spectacle est très vivant, avec Leslie West, Felix Pappalardi, Corky Laing et le nouveau guitariste rythmique David Perry qui travaillent énergiquement sur des morceaux tels que "Mississippi Queen", "Theme for an Imaginary Western" et "Nantucket Sleighride".
Deux chansons écrites par la légende de la Nouvelle-Orléans Allen Toussaint, le succès de Lee Dorsey de 1966 "Get out of My Life Woman" et une version instrumentale de "It's for You", sont des ajouts surprenants à un set qui comprend également une interprétation opportune de "Jingle Bells" pour marquer la saison des fêtes et un medley final de "Roll Over Beethoven" et "Whole Lotta Shakin' Going On".
Les remarques sur scène expriment beaucoup d'affection, mais cela n'a pas empêché le groupe de se séparer peu de temps après l'enregistrement de ce concert.

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Message par Algernon » jeu. 1 févr. 2024 13:28

"Diamond Dogs" n'est pas un gâchis total
Grand album, charnière en quelque sorte, mais un peu à part. C'est le truc de Bowie qui m'a vraiment poussé à m'intéresser à ses productions. Un premier pas avait été... Aladdin Sane, plus que Ziggy Stardust (question de timing perso).
Je ne suis pas trop vieux pour ces conneries.

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Message par gabuzomeuzomeu » jeu. 1 févr. 2024 14:50

alcat01 a écrit :
jeu. 1 févr. 2024 06:58
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1974: Diamond Dogs
David Bowie a congédié les Spiders from Mars peu après la sortie de "Pin Ups", mais il n'a pas complètement abandonné le personnage de Ziggy Stardust.
"Diamond Dogs" souffre précisément de cela - il ne sait pas comment aller de l'avant. Conçu à l'origine comme un album conceptuel basé sur l'œuvre de George Orwell, 1984, "Diamond Dogs' s'est transformé en un autre des cauchemars paranoïaques de Bowie.
Tout au long de l'album, on sent qu'il est fatigué de la formule Ziggy, en particulier dans l'ambiance disco de "Candidate" et dans ses paroles coupées-collées. Cependant, cela ne suffit pas à faire de "Diamond Dogs" un pas en avant, et sans Mick Ronson à la tête du groupe, les Rocks sont trop rigides pour avoir un impact.
Ironiquement, la seule exception est l'une des meilleures chansons de Bowie, la sexy "Rebel Rebel". La chanson n'a pas grand-chose à voir avec le thème de l'histoire. "Diamond Dogs" n'est pas un gâchis total, avec "1984", "Candidate" et "Diamond Dogs". Les chanspns offrent toutes un certain plaisir, mais c'est le premier disque depuis "Space Oddity" où la portée de Bowie semble dépasser sa compréhension.

Algernon a écrit :
jeu. 1 févr. 2024 13:28
"Diamond Dogs" n'est pas un gâchis total
Grand album, charnière en quelque sorte, mais un peu à part. C'est le truc de Bowie qui m'a vraiment poussé à m'intéresser à ses productions. Un premier pas avait été... Aladdin Sane, plus que Ziggy Stardust (question de timing perso).
Même avis, c'est aussi l'album bizarre ... Il en faut un !
Album sous coke et parano ... pas dans la grande sérénité parce que je crois qu'il n'a pas eu le feu vert des héritiers d'Orwell.
Il s'est rabattu sur le mode Science Fiction un avant goût de son premier film en tant qu'acteur !
Les titres ne sont pas ce qu'il a fait de mieux mais c'est loin d'être de la merde.
Il sort un hit Rebel Rebel assez commercial et accrocheur ... Hot train I love You so ... J'ai adoré.
Les musicos assurent suffisamment ... les suivants seront des cadors !
En plus on commence à sentir la soul du Tin White Duke !

L'humour est le seul vaccin contre la connerie… Le con lui n’a jamais trouvé la pharmacie ! (Aphorismes et Blues - Pierre Perret 2020)

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