Graeme Edge Band 6 Paradise Ballroom (1977).
Après avoir été relégué à la périphérie sur son album, "Kick Off Your Muddy Boots", le batteur des Moody Blues Graeme Edge a repris le contrôle pour la suite, "Paradise Ballroom".
Sur "Kick Off Your Muddy Boots", le chanteur / guitariste Adrian Gurvitz ne partageait la vedette qu'avec le claviériste Mickey Gallagher, laissant son propre frère, Paul, le bassiste et Edge, languir dans l'ombre.
Les rôles sont désormais inversés, Edge insistant pour coécrire tous les morceaux avec Gurvitz, et promouvant Paul au poste de chanteur principal.
Il en résulte un set beaucoup plus cohérent et plus funky, qui met en avant la section rythmique, renforcée par la participation du percussionniste Rebop Kwaku Baah de Traffic.
Bien sûr, la guitare de Gurvitz est toujours présente sur l'album, mais il en va de même pour la section de cuivres, qui se balade entre Disco, Reggae, Motown, Funk et Soul, les chansons entraînantes étant contrebalancées par de magnifiques morceaux introspectifs.
Rare Earth 1993 Different World
Le batteur Dean Boucher remplace LeBloch à la batterie en 1990 et Rate Earth signe avec le petit label Koch International et commence à travailler sur un nouvel album.
Le résultat s'appelle "Different World", publié en 1993, et c'est une belle collection contenant quelques reprises des chansons les plus anciennes et du matériel nouveau.
Mais, malheureusement, il est souvent oublié par le public.
Black Oak Arkansas Keep The Faith 1972
En 1972, Black Oak Arkansas a sorti l'album "Keep the Faith" qui démontre, si besoin est, que le premier LP était loin d'être un feu de paille.
Ce LP est une amélioration notable car le groupe a perfectionné son matériel grâce aux nombreux concerts réalisés.
Dommage que la voix du chanteur ne soit pas top!
Kraan 2010 Diamonds
Avec "Diamonds", paru en 2010, Kraan continue son petit chemin tranquille, mais toujours rien d'exceptionnel, ou tout au moins de surprenant!
Dommage pour nous, pauvres mélomanes, mais il nous reste quand même quelques monuments...
Paul McCartney Paul Is Live (1993)
L'album live de Paul McCartney, "Paul Is Live", paru en 1993, est sans doute son plus faible à ce jour, plein de versions compétentes mais totalement inutiles de classiques des Beatles et de morceaux récents de McCartney.
Vraiment, a-t-on besoin d'entendre une version live de "Biker Like an Icon" ? Et il semble exagéré de sortir ce disque, qui a exactement le même groupe et le même ton que "Tripping the Live Fantastic".
1976 - The Leslie West Band
Alors que "The Great Fatsby" de Leslie West abordait différents thèmes et montrait le guitar hero capable de manier le Blues Pop de style Free, le guitariste de Foreigner, Mick Jones, vient à la fête pour apporter un point de vue différent.
En dehors de quelques reprises et de la composition de Mick Jones "Singapore Sling", tout le matériel est de West, Jones et Laing - une progression de West, Bruce & Laing, qui était une progression du travail du producteur de Cream Felix Pappalardi avec le combo dans le Mountain original.
Pas aussi Heavy que ces deux autres groupes, The Leslie West Band a plus de mordant que "The Great Fatsby" et, comme pour le projet précédent, quelques grands noms. Le claviériste de John Lennon / Buzzy Linhart / Jim Croce, Ken Ascher est de la partie, tout comme le bassiste Don Kretmer du Blues Project.
Leslie est en bonne compagnie et en profite au maximum. Alors qu'il avait interprété des morceaux des Rolling Stones sur "Great Fatsby", nous avons une interprétation sombre et charmante de "Dear Prudence" des Beatles. Et comme "Great Fatsby" avait "The House of the Rising Sun", "We Gotta Get Out of this Place" de Mann et Weil est révisé par le Leslie West Band. C'est une version méthodique, à la Led Zeppelin, et c'est un bon morceau, bien que la musique sans les voix semble être la clé de la véritable magie de cet album. "Singapore Sling" est un magnifique travail de guitare de Leslie West sur les riffs de Mick Jones, tandis que "Sea of Heartache" est un véritable bijou qui étonne. l s'agit d'une sorte d'ode à Black Sabbath de trois minutes et 33 secondes, où les musiciens montent encore d'un cran. "By the River" et "Get It Up" n'apportent pas grand-chose de nouveau au répertoire de Leslie West. "By the River" se termine également beaucoup trop vite, comme si quelqu'un avait décidé de baisser le son alors que la face se termine prématurément.
C'est l'expérimentation qui montre vraiment ce qui aurait pu être, et c'était le moment idéal pour l'artiste de se réinventer.
The Moody Blues 2003 : December
Vers la fin de 2003, ils sortent un 'album de Noël' intitulé "December". Des chansons originales et des reprises telles que "Happy Xmas (War Is Over)" de John Lennon rendent cet album du groupe comme le premier album à inclure des reprises depuis "The Magnificent Moodies".
Johnny Winter 1968: The Progressive Blues Experiment
Bien que ses premiers albums Columbia l'aient fait connaître dans le monde entier, c'est ce modeste petit album qui a attiré pour la première fois l'attention des guitaristes Américains sur Johnny Winter.
C'est aussi un Winter au début d'une longue carrière, jouant véritablement le Blues comme si sa vie en dépendait, sans y appliquer la moindre lueur de mercantilisme Rock.
Le répertoire classique comprend "Rollin' and Tumblin'", "I Got Love if You Want It", "Forty-Four", "It's My Own Fault" et "Help Me", avec Winter et son trio Texan original composé de Red Turner à la batterie et de Tommy Shannon (plus tard membre du Double Trouble de Stevie Ray Vaughan) à la basse.
Un vrai classique, un album sale, dangereux et visionnaire.
Rare Earth 2008 A Brand New World
Les morceaux de "A Brand New World", paru en 2008, sont bons, en particulier "The Love You Save Might Be Your Own". Il y avait bien longtemps que le groupe n'avait pas fait un aussi bon album...
Chaque morceau est Rock. Les lead vocaux et les choeurs sont excellents.
Cette formation de Rare Earth est très bonne...
If An Angel Came To See You Would You Make Her Feel At Home? 1972
C'est le premier album avec Tommy Aldridge à la batterie et les rythmes sont concentrés.
Chaque chanson est bien enregistrée et le producteur a créé un petit chef-d'œuvre.
Pour les amateurs de Southern Rock classique, cet opus est l'un des meilleurs albums des années 70 avec beaucoup d'énergie sur chaque chanson.
Un album incontournable pour les fans de Black Oak Arkansas...
Trace - 1974 Trace
L'album se compose de onze titres.
La Musique est symphonique et lyrique, élaborée et sophistiquée et elle peut soutenir la comparaison avec la meilleure musique Britannique de l'époque, par exemple celle de Yes ou d'Emerson, Lake And Palmer.
L'album est sorti en Hollande, le 9 Septembre 1974 et il a été acclamé par la critique.
Il s'est vendu à plus de 50.000 exemplaires aux Pays-Bas, et il a atteint rapidement le statut de Disque d'Or.
Driving Rain (2001)
Pour Paul McCartney, "Driving Rain" est un hommage chaleureux à sa femme mourante.
il a récupéré subtilement ses penchants pour l'Art Pop. C'est un mélange agréable de "Flowers in the Dirt", conscient de sa valeur, et de "Flaming Pie", organique et naturel, combinant l'art du premier avec l'attitude du second. En tant que tel, il sonne frais, en particulier parce que McCartney s'est associé à de jeunes producteurs et groupes d'accompagnement qui ne se contentent pas de lui permettre de suivre sa muse, mais qui sont impatients de le poursuivre lorsqu'il prolonge une chanson jusqu'à une longueur anormale avec un bœuf.
Il s'agit d'un professionnel chevronné qui trouve le moyen de fusionner ses diverses influences dans un disque qui est aussi fier de sa mélodie que de son élasticité.
Alors que le disque touche à sa fin, il sort une série de jams inventives et sinueuses, excitantes parce qu'il n'a pas essayé quelque chose de ce genre depuis des années.
Il se remet à faire de la musique et "Driving Rain" est riche, étoffé, ambitieux et réussi.
Driving Rain (2001)
Pour Paul McCartney, "Driving Rain" est un hommage chaleureux à sa femme mourante.
il a récupéré subtilement ses penchants pour l'Art Pop. C'est un mélange agréable de "Flowers in the Dirt", conscient de sa valeur, et de "Flaming Pie", organique et naturel, combinant l'art du premier avec l'attitude du second. En tant que tel, il sonne frais, en particulier parce que McCartney s'est associé à de jeunes producteurs et groupes d'accompagnement qui ne se contentent pas de lui permettre de suivre sa muse, mais qui sont impatients de le poursuivre lorsqu'il prolonge une chanson jusqu'à une longueur anormale avec un bœuf.
Il s'agit d'un professionnel chevronné qui trouve le moyen de fusionner ses diverses influences dans un disque qui est aussi fier de sa mélodie que de son élasticité.
Alors que le disque touche à sa fin, il sort une série de jams inventives et sinueuses, excitantes parce qu'il n'a pas essayé quelque chose de ce genre depuis des années.
Il se remet à faire de la musique et "Driving Rain" est riche, étoffé, ambitieux et réussi.
J'avais entendu cet album dans un magasin de fresques ... et j'avais flashé sur la chanson "from a lover to a friend" .. le lendemain, j'achetais le cd ..
1988 Theme
Leslie West a sorti "Theme" en 1988, en faisant de nouveau équipe avec Jack Bruce.
En 1968, Jack Bruce était un dieu, mais vingt ans plus tard, la charrette qu'il conduisait avec Leslie West vers la beauté sauvage a été remplacée par un modèle plus élégant et plus brillant.
Leurs liens ont été modifiés pour répondre aux goûts modernes. C'était un peu comme imaginer ou dévaloriser leurs efforts passés pour un son moderne, à cette époque.
The Moody Blues 2007 : Live at the BBC: 1967-1970
Le 21 Mai 2007, le groupe a publié un double album de compilation de sessions enregistrées aux studios de la BBC, dans diverses émissions de télévision, et une apparition effectuée sur le 'Tom Jones Show' intitulé "Live at the BBC: 1967-1970".
Ce disque est, à la base, issu de bandes qui n'auraient jamais dû voir le jour, mais que Hayward a pu exhumer, avec l'aide de la BBC, pour contrer le marché parallèle pirate, qui avait déjà mis ces chansons en circulation depuis les années 70.
Johnny Winter 1969 : Johnny Winter
Le premier album de Johnny Winter pour le label Columbia est sans doute son meilleur album de Blues.
Tout droit sorti du Texas avec un trio de choc, Winter fait un superbe Blues Rock, avec une guitare Fender bon marché. On sent un abandon total sur des titres comme "I'm Yours and I'm Hers", "Leland Mississippi Blues", et peut-être le moment de Blues lent le plus incisif sur ce set, "Be Careful with a Fool" de B.B. King.
Le jeu et le chant de Winter ne sont jamais maniérés ou clichés, et cet album est le meilleur endroit pour découvrir son véritable héritage.
1967 - The Nitty Gritty Dirt Band
Un premier album solide de l'un des groupes Folk / Country Rock les plus décalés des années 1960, le Nitty Gritty Dirt Band.
Outre le classique "Buy for Me the Rain", qui fut un Hit modeste et le plus grand titre de gloire du groupe pour les trois années suivantes, l'album contient également le délicieux instrumental "Dismal Swamp", dominé par le banjo de John McEuen / Bill McEuen, la ballade "Holding" de Jackson Browne, l'entraînante "You're Gonna Get It in the End" et l'envoûtante et éthérée "Song to Jutta" de Bruce Kunkel. A l'époque, le groupe n'était pas très éloigné du son des premiers Grateful Dead ou des Charlatans, mais comme le révèle cet album, les drogues jouaient moins un rôle dans leur musique que l'humour, et certains des morceaux étaient un peu trop comiques comme le "Candy Man" de Gary Davis, par exemple, qui est plus enjoué que les reprises de Blues n'étaient censées l'être à l'époque, et a peut-être ressemblé un peu trop à une interprétation de spectacle de ménestrels, à une époque où les versions blanches de ces chansons étaient censées être soit fortement électrifiées, soit révérencieuses au point d'en être sombres.
High On The Hog 1973
"High on the Hog" est l'album le plus connu de Black Oak Arkansas, en grande partie grâce à sa reprise du classique R&B de LaVern Baker "Jim Dandy". Cette reprise efficace combine une touche comtale, un feu d'artifice de guitares électriques et un tempo frénétique à deux temps avec l'inimitable voix hillbilly de Jim "Dandy" Mangrum pour créer une chanson qui est devenue un succès tant auprès des auditeurs de Country que de Pop. C'est sans aucun doute le point fort incontesté de "High on the Hog", mais les autres morceaux qui l'entourent ont également beaucoup à offrir. Bien qu'il s'agisse d'un groupe trop excentrique pour correspondre à une étiquette stricte de 'Southern Rock' à la Lynyrd Skynyrd, Black Oak Arkansas avait la capacité d'interpréter des sons Country et Rock avec style.
Au final, "High on the Hog", 52ème position du classement Billboard en 1973, ne plaira probablement pas à ceux qui ne sont pas déjà fans de Southern Rock, mais tous ceux qui apprécient ce genre trouveront beaucoup de choses à aimer sur cet album.
Trace Birds (1975)
En 1975, pour son album, intitulé "Birds", Ian Mosley a remplacé Pierre van der Linden, permettant à la formation de s'adonner à la pleine expression de son art, où les claviers analogiques au son typique des Seventies font merveille dans d'époustouflants développements aux couleurs classiques à la Keith Emerson.
L'album est composé d'un certain nombre de morceaux courts et puis un long morceau avec un côté épique "King Bird" qui leur donne beaucoup d'espace pour se déployer, dont deux morceaux de musique classique de J.S. Bach.
Il est délicat, plein de virtuosité, un mélange de violon baroque avec la présence de Daryll Way de Curved Air, et des claviers qui vous ramène à une époque plus simple.
Way fait une apparition remarquée au violon sur "Opus 1065" de Bach qui est l'un des morceaux les plus riches musicalement parlant.
1973 - Ma
"Ma" est l'album le plus satisfaisant de Rare Earth, un grand effort couronné par le plus important 'hit-maker' de Motown, Norman Whitfield, qui a écrit et produit les cinq chansons.
"Ma", la chanson titre, avait déjà été jouée par les Temptations et les Undisputed Truth, mais personne ne rocke comme Rare Earth; ils jamment pendant 17:17 sur la chanson de maman la plus funky de tous les temps. Le morceau "Hum Along and Dance" est apparu pour la première fois sur "Psychedelic Shack" des Temptations; Rare Earth remet le groove au goût du jour, avec un orgue roulant pour le faire démarrer. Un arrangement obsédant de "Smiling Faces Sometimes" a tout pour faie frissonner l'auditeur, et il n'y a rien de plus sensuel que la douce et luxuriante "Come with Me".
Bref, "Ma" est un véritable MUST!
Très longtemps que je l'avais pas sorti celui-là, il a plutôt bien vieilli.
Mon édition cd est un peu médiocre mais le son est correct
