Nitty Gritty Dirt Band 1969 Alive
La musique, ça va, mais trop de parlotes finissent souvent par gâcher un bon album
En effet, les divagations de Jeff Hanna deviennent vite fastidieuses. C'est dommage que les pouvoirs en place aient décidé de supprimer les chansons réelles du set et de compléter l'album par un monologue.
Ces gars-là savaient vraiment jouer et en plus, ils pouvaient jouer n'importe quel style qu'ils voulaient!
"alive" est, cependant, mieux que décent, et presque un cadeau du ciel, capturant une incarnation précoce du groupe (1967) lors d'une bonne soirée au Troubadour de Los Angeles.
Ain't Life Grand 1975
En 1975, Black Oak Arkansas a sorti "Ain't Life Grand" avec un accueil plutôt froid.
Les succès du passé semblent avoir permis au groupe de bénéficier de meilleures conditions d'enregistrement, car cet album de 1975 semble nettement supérieur à tous ceux qui l'ont précédé. Le matériel n'est pas amélioré, mais les performances sont plus strictes, et les mixages sont percutants et clairs.
James " Jim Dandy " Mangrum domine toujours les débats avec sa voix hargneuse; cependant, les tics les plus agaçants du chanteur sont un peu adoucis, ce qui fait de ce disque un disque très écoutable.
Les points forts sont une reprise décente de "Taxman" des Beatles, la fin édifiante "Let Life Be Good to You" et "Keep On", avec sa nuance prononcée de Grateful Dead.
Cet album est l'un des meilleurs de Black Oak Arkansas...
Gallagher and Lyle 1973 Willie and the Lapdog
"Willie & the Lap Dog" a le sens du rock rustique à influence folklorique britannique du début des années 70, associé aux premiers travaux en solo de Pete Townshend et de Ronnie Lane.
Ces comparaisons ne sont guère surprenantes, étant donné que Townshend lui-même joue de l'harmonica sur ce disque, et que Gallagher & Lyle rejoindront le groupe Slim Chance de Ronnie Lane peu de temps après.
Ce sont principalement des ambiances faciles qui dérivent sans laisser trop d'impression, allant parfois vers des ambiances introspectives plus sérieuses et légèrement plus bleues sur des titres comme "Home" et "Hotel Constantine", et ajoutant une orchestration pour une seule chanson, la dernière "Thoughts from a Station". L'utilisation de l'harmonica, de l'harmonium (sur un morceau intitulé "Harmonium") et de l'accordéon ajoute à l'impression d'archaïsme, bien que certains riffs d'harmonica sur "Give a Boy a Break" se rapprochent de ceux utilisés sur "Apple Scruffs" de George Harrison.
Jorma 1979
Le deuxième album solo de Jorma Kaukonen est sorti l'année suivant la séparation de Hot Tuna et représente donc sa première grande déclaration en tant qu'artiste solo après près de 15 ans de travail en groupe.
Il s'agit d'un véritable album solo, mettant en scène Kaukonen seul sur diverses guitares superposées, et la musique contient son mélange habituel de thèmes Folk et Blues. Mais c'est une déception par rapport à "Quah", l'album solo acoustique qu'il avait fait pendant le mandat de Hot Tuna, et il n'est même pas aussi bon que certains des travaux de Kaukonen avec Hot Tuna.
2003 Blues to Die For
"Blues to Die For", paru en 2003, est un album de reprises de Leslie West et il est plutôt bon.
Peu de musiciens de Rock peuvent réussir cela, mais ses interprétations de grands morceaux de Blues et son fantastique travail de guitare donnent vie à ces morceaux.
Il a toujours eu un excellent talent avec les reprises et cela se voit sur cet album.
A jouer très fort.
Russ Ballard - 1976 Winning
"Winning" est fondamentalement du Rock standard radiophonique de la fin des années 70, d'un artiste mieux adapté pour être dans un groupe que pour jouer en solo. Cela dit, c'est surtout agréable bien qu'un peu prévisible par endroits.
Cet album permet d'entendre la version originale de "Since You Been Gone", une chanson qui a apporté un succès mondial à Rainbow en 1979. Étonnamment, la version de Rainbow est assez similaire à cette version dans son arrangement avec seulement un léger 'alourdissement' et une extension évidente des parties de guitare.
Parmi les autres morceaux de l'album, l'excentrique "Cuckoo" est untéressant, même si des mentions positives devraient également être accordées à la chanson titre ainsi qu'à "Halloween" et au plus proche "Weekend".
En conclusion donc, "Winning" est bien plus qu'un album à un titre et constitue une expérience plutôt agréable sans pour autant être essentielle.
1977: Nothin' But the Blues
Après avoir longtemps enregistré des disques de Rock, Johnny Winter prend la tête du groupe de Muddy Waters sur l'album bien intitulé "Nothin' But the Blues" (avec Muddy Waters au chant sur une chanson, sa propre chanson "Walking Thru the Park", qui clôt l'album).
Winter semble plus heureux que jamais sur cet album de Blues de Chicago.
1970 - Uncle Charlie & His Dog Teddy
"Uncle Charlie & His Dog Teddy" est le premier album publié par le Nitty Gritty Dirt Band après sa dissolution temporaire en 1969, cet album a considérablement élargi son public Pop, principalement grâce à la reprise de "Mr. Bojangles" de Jerry Jeff Walker, qui s'est classée dans le Top 10 (au début de l'année 1971).
Le groupe s'est orienté vers une fusion plus accessible de Country, de Bluegrass, de Pop et de Rock &, en s'appuyant principalement sur des reprises intelligemment choisies de morceaux de Walker, Mike Nesmith, Randy Newman et Kenny Loggins.
Peu de groupes avaient intégré des instruments plus communément associés à la Country et au Bluegrass, en particulier la mandoline et le banjo, aussi confortablement dans un cadre Rock avant cette sortie, et leurs harmonies bien conçues aident à faire passer les chansons pour ceux qui n'ont pas l'habitude des sons de l'arrière-pays. Le set est extrêmement varié pour un album de Country Rock, passant d'instruments rustiques et de bribes de cassettes de musiciens âgés jouant de l'Americana rurale à la reprise de Buddy Holly "Rave On".
Le groupe est bien meilleur lorsqu'il interpréte des chansons Pop plus douces et mélodiques. "Mr. Bojangles" a été un énorme Hit mérité à cet égard, mais "Some of Shelley's Blues" de Nesmith et "House at Pooh Corner" de Loggins étaient presque aussi accrocheurs et attrayants.
X-Rated 1975
"X-Rated" est un bon album de Black Oak Arkansas qui joue un Hard Rock bluesy aux influences sudiste et caractérisé par la voix sordide et rauque de Jim "Dandy" Mangrum.
La batterie de Tommy Aldridge est toujours solide et la production est fine et propre.
Le disque n'est pas exceptionnel et varié comme High on the Hog de Black Oak Arkansas, mais des chansons comme 'Bump'n'Grind' et 'Wild men from the mountain' rivalisent facilement avec leurs meilleures.
1973 Seeds
Sur cet enregistrement produit par Glyn Johns, Gallagher & Lyle renforcent le son Folk des albums précédents.
Le duo ajoute plusieurs morceaux plus rapides dans une veine plus Rock, en utilisant le saxophone sur le premier morceau, le plus Rock, "Country Morning". L'harmonica ajoute de l'énergie à l'entraînante "A Misspent Youth", l'une des nombreuses chansons à caractère social.
Gallagher et Lyle ont tous deux des voix fines, mais sur les chansons qui ont une pointe de mélancolie, comme "Remember Then" et "The Clearings", la qualité de la voix se prête bien à l'exercice. Bien que de nombreuses chansons de l'album traitent du regret ou de la perte, plusieurs d'entre elles font pencher la balance en faveur d'une humeur et d'un sentiment optimistes. De plus, les mélodies et les arrangements sont solides.
La première face est particulièrement efficace, chaque chanson ayant sa propre ambiance. Bien que Gallagher & Lyle se soient dirigés vers des valeurs de production plus Rock avec leur prochain effort, cet effort de transition est leur meilleur album dans l'ensemble.
1980 Barbecue King
Un an après s'être lancé en tant qu'artiste solo avec "Jorma", Kaukonen revient dans un contexte de groupe, en co-facturant ce disque à la section rythmique du batteur John Stench et du bassiste Denny DeGorio sous le nom de Vital Parts.
Le résultat est un album beaucoup plus Pop Rock que tout ce que Kaukonen avait fait auparavant, avec des tempos plus rapides et des arrangements plus sévères. Il y a même une reprise de "Love Is Strange". Mais personne ne semble avoir dit à RCA qu'ils avaient entre les mains un album potentiellement commercial, et lorsque cet album ne s'est pas vendu, Kaukonen et le label se sont séparés.
Il ne reviendra pas chez une major avant la réunion du Jefferson Airplane en 1989.
ça me rappelle que je l'ai vu avec son bassiste de toujours, au SPIRIT of 66 à Verviers en mars 2005, il était absolument interdit de fumer !!!
J'avais trouvé ça assez comique, en pensant aux quantités de pétards qu'ils se sont tapés ..
J'y étais aussi, et pour être franc, je me suis fait un peu ch... car Ils ont tapé sur le même clou toute la soirée
Dans ces même eaux, le Jefferson est passé par là, et c'était bien plus jouissif, malgré l'absence de Balin.
J'y étais également, quand je suis rentré dans la petite salle, j'étais juste derrière Kantner, celui-ci découvrait l'endroit .. et j'ai clairement entendu son "My God"
Passer de Woodstock au Spirit of 66 a de quoi surprendre un tantinet ..
Leslie West 2005 Guitarded
La sortie d'un album de "reprises" peut avoir deux significations. Soit l'artiste qui fait les reprises cherche à gagner du temps entre deux albums, soit il veut vraiment rendre hommage à ses héros musicaux, qui l'ont aidé à former son jeu très tôt.
Au fil des ans, le chanteur / guitariste de Mountain, Leslie West, a enregistré un certain nombre de reprises, dont plusieurs figurent sur un album paru en 2005 (au titre peu catholique), "Guitarded".
En se concentrant sur de vieux morceaux de Blues et de Rock de la fin des années 60, Leslie West prouve qu'il peut toujours laisser voler ses doigts après tant d'années. Parmi les morceaux les plus marquants, citons une reprise bluesy de l'obscur "Old Brown Shoe" des Beatles, ainsi qu'une reprise d'un vieil air de Mountain (que Felix Pappalardi chantait à l'origine), "Theme for an Imaginary Western". Les reprises de "Honky Tonk Women" des Rolling Stones et de "Born to Be Wild" de Steppenwolf n'avancent pas à grand chose.
Il y a bien quelques bons moments, mais dans l'ensemble, "Guitarded" n'intéressera que les fans de Leslie West.
ça me rappelle que je l'ai vu avec son bassiste de toujours, au SPIRIT of 66 à Verviers en mars 2005, il était absolument interdit de fumer !!!
J'avais trouvé ça assez comique, en pensant aux quantités de pétards qu'ils se sont tapés ..
J'y étais aussi, et pour être franc, je me suis fait un peu ch... car Ils ont tapé sur le même clou toute la soirée
Dans ces même eaux, le Jefferson est passé par là, et c'était bien plus jouissif, malgré l'absence de Balin.
J'y étais également, quand je suis rentré dans la petite salle, j'étais juste derrière Kantner, celui-ci découvrait l'endroit .. et j'ai clairement entendu son "My God"
Passer de Woodstock au Spirit of 66 a de quoi surprendre un tantinet ..
c'est moi qui lui ai suggéré de faire She Has Funny Cars suffisamment fort pour qu'ils l'entendent tous et Kantner m'a regardé droit dans les yeux et dit: "She sure does" et ils se sont lancé dedans (àma, il était prévu plus tard dans le set- car c'était parfaitement joué)
Le seule autre fois que j'ai réussi à changer l'ordre de la set-list (sans que ce soit vraiment un but), c'est aussi à Verviers lorsque GonG est venu la première fois. La boite de camembert vide volante qui à traversé la salle et atterri aux pieds de Daevid l'a lancé dans un rap verviétois délirant (en français) et puis le You Can't Kill Me, cétait bibi - mais c'était calcullé - je savais que Daevid appréciait les boite en bois.
Après le concert, tjs enchanté du rap improvisé, Géron m'a qd mm dit: une fois mais pas deux pour les boites volantes. Déjà que c'était moi qui l'avait convaincu de fermer les yeux sur la taffe dans sa salle, sinon c'était as la peine de les faire venir. D'ailleurs son sorteur stéroïdé n'était pas de service ce soir-là.
1978 At the Third Stroke
"At The Third Stroke", curieusement cet album solo de Russ Ballard, est probablement le meilleur et le plus cohérent de ses albums. Enregistré aux États-Unis avec la crème des hommes de session, dont David Paich et le regretté Jeff Porcaro de Toto. Même les meilleurs musiciens de session au monde n'obtiendront pas de résultat si les chansons sont faibles. C'est là que Russ s'est vraiment surpassé.
Produit par Keith Olsen, Russ s'est limité au chant et à la guitare et a laissé les claviers aux garçons de Los Angeles. Comme toujours avec lui, c'est loin d'être essentiel et ses limites en tant que chanteur ne rendent pas trop service à l'album mais c'est une belle collection de chansons bien conçues.
Il y a au moins cinq Rocks AOR de premier ordre, à savoir "Dancer", "Cast The Spirit", "I'm A Scorpio" qui est très ironique et assez drôle au niveau des paroles, "My Judgment Day" et le funky "Look At Her Dance". "Expressway To Your Heart" et "What Does It Take" méritent également d'être mentionnés. En fait les seuls morceaux plus faiblards sont "Helpless" et "Treat Her Right".
Cet album semble avoir fait ressortir le meilleur de Russ au niveau de la guitare. Cela reste l'un des points forts de sa carrière .. jusqu'à présent !
1978: White, Hot and Blue
Johnny Winter s'est attiré beaucoup de sympathie en tant que force motrice de "Hard Again", l'album de retour de Muddy Waters, récompensé par un Grammy en 1977.
Il avait commencé l'année 1978 en produisant "I'm Ready", la suite de "Hard Again", puis il était retourné en studio pour son propre projet. Sur "White, Hot & Blue", il ne dirige plus l'orchestre de Waters, mais il joue toujours dans un style Chicago Blues proche de celui de Waters.
Cette fois, le groupe d'accompagnement se compose de son vieux compatriote Texan I.P. Sweat à la basse et de Bobby (T) Torello à la batterie, bien que Pat Ramsey ait tellement d'espace pour jouer de l'harmonica (en remplacement de James Cotton, qui était sur Nothin' But the Blues) qu'il mérite pratiquement d'être co-interprété sur le LP. Winter est crédité pour trois chansons originales, "Slidin' In", "One Step at a Time" et "Nickel Blues", mais il n'y a pas grand-chose d'original dans ces chansons; ce sont des morceaux de Blues standard, avec "Slidin' In" en forme de 12 mesures, "One Step at a Time" dans le style de Chicago, et "Nickel Blues" un morceau de Folk Blues acoustique. Winter a peut-être écrit de nouvelles paroles, mais même celles-ci nous semblent familières. Peu importe.
Edgar Winter s'installe au piano sur "Nickel Blues". La chanson "E-Z Rider" de Taj Mahal est interprétée comme un Rock à la Rolling Stones, mais il s'agit d'un album rempli de Blues, qui conserve l'éclat d'un retour qui a peut-être été conçu pour Muddy Waters, mais qui s'est également étendu à Johnny Winter.
Nitty Gritty Dirt Band 1972 All the Good Times
Cet album est un véritable petit bijou. L'ouverture, "Sixteen Tracks" est le morceau "Mystery Train" avec un dobro ajouté. Il bénéficie de l'ajout de Randy Scruggs et Norman Blake. La chanson suivante, "Fish Song" se termine par le coassement des grenouilles. Sur "Jambalaya" les violons cajuns abondent, et on entend des applaudissements syncopés et des cris à la fin. Pendant ce temps, "Down In Texas" présente un joli riff de guitare volumineux et une batterie solide. "Daisy" est une chanson drôle, dans laquelle il y a la phrase "Quand tu baises, tu te retournes".
Quoi qu'il en soit, le reste de lalbum mérite largement votre attention.
