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[Pablitta]

À l'époque :
John (...) et quelques musicos pas super connus (Elephant's Memory)
Paul (...), et quelques musicos pas super connus

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1981 Jealousy
The Dirt Band livre, avec "Jealousy" paru en 1981, son album le plus vivant depuis des années. L'accent s'est légèrement déplacé des chansons d'amour douces vers le Rock pur et la Pop. Parfois, il semble que le groupe flirte avec les oldies new wave de Rockpile: "Too Close for Comfort" est un petit Rock qui suggère un Nick Lowe plus raide... Quand le groupe choisit de faire du Rock, ul se retrouve avec un gros son brillant conçu pour un succès AOR qu'ils n'avaient jamais vraiment réussi à obtenir.
Les mélodies les plus fortes viennent des morceaux plus doux ou de ceux qui reprennent un peu de l'influence Bluegrass des débuts, comme sur l'attrayant final "Easy Slow".
The Dirt Band était prêt à s'étendre et à essayer quelque chose de nouveau, mais il n'était pas prêt à retourner à ses racines ou à être complètement Rock, et ils finissent par sonner mieux sur le Soft Rock qui était sa zone de confort depuis quelques années maintenant.

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Richard Betts - Highway Call (1974)
Après le succès fulgurant de l'album classique "Brothers and Sisters" de l'Allman Brothers Band, le guitariste Dickey Betts a décidé de tenter l'expérience d'un album solo.
"Highway Call", paru en 1974, est, par essence, le deuxième chapitre de la découverte par Betts de sa propre voix, non seulement en tant que chanteur, mais aussi en tant qu'auteur-compositeur. D'une durée d'une petite demi-heure, "Highway Call" est une tranche émotionnelle puissante de la vie d'une petite campagne, offerte avec un vaste paysage émotionnel. Le ton est nostalgique dans la mesure où chacune des chansons reflète la mémoire et l'aspiration à une vie plus simple, moins encombrée, vécue dans les grands espaces, loin du tumulte chaotique de la célébrité du Rock et de tous ses pièges.
La chanson titre reflète l'acceptation de la vie de Betts en tant que musicien itinérant, destiné à jouer sa vie sur la route. Il n'y a pas un soupçon de regret dans les guitares sonnantes et glissantes et les voix harmonieuses, mais il y a le sentiment que la vie aurait pu être différente. Sur "Let Nature Sing", Betts fait appel aux esprits de l'Amérique, de ses rochers et de ses falaises, de ses lacs et de ses panoramas, ainsi qu'aux fantômes des personnes qui ont traversé sa vie, lui laissant une impression émotionnelle et indélébile. Chaque chanson, comme "Rain", avec sa pedal steel, ou "Long Time Gone", avec son jeu de slide fugace, ou encore "Let Nature Sing", avec son dobro et son violon (joué par Vassar Clements) qui soulignent la voix de Betts et la pedal steel de Jon Hughey, est un témoignage de l'aspect pastoral de la vie américaine.
Et pour Betts, le randonneur, le joueur et le guitariste à la vie dure, il n'y a pas de contradiction. Toutes ses cartes sont sur la table dans "Hand Picked", une balade Country swing de près de 15 minutes à travers Bob Wills, Merle Haggard, les Allman Bros et le Bluegrass, Betts crée l'instrument de route ultime. L'auditeur peut entendre Clements et Betts dévaler la route à deux voies à l'arrière d'un camion à plateau, déchirant cette chanson avec un abandon facile...

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1972 Some Time in New York City
Bien que John Lennon affirme avoir toujours eu un esprit politique, compte tenu de son éducation dans la classe ouvrière anglaise, les sensibilités rock-pop, les jeux de mots intelligents ou les questions de cœur avaient généralement la priorité dans sa production musicale.
Mais ici, Lennon et Yoko, accompagnés par le groupe New-Yorkais Elephant's Memory, chantent et crient librement contre le sexisme dans "Woman Is the Nigger Of The World" et "Sisters, O Sisters". Ils protestent contre l'incarcération dans "John Sinclair", "Attica State" et "Born In A Prison", contre le colonialisme dans "Sunday Bloody Sunday" et "The Luck Of The Irish", et contre le racisme dans "Angela".
On y trouve également l'hymne de Lennon à sa ville d'adoption, "New York City", avec des allusions aux ecclésiastiques dopés et aux rockers transsexuels, ainsi que la phrase très citée "What a bad-ass city !" ("Quelle ville de merde !").
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Jorma Kaukonen Trio Live 2000
"Jorma Kaukonen Trio Live" est un album live tiré des performances de la tournée solo de Jorma Kaukonen en 1999 et de son dernier album pour Relix Records.
Avec Kaukonen, Michael Falzarano et Pete Sears avaient tous deux joué sur son précédent album solo, "Too Many Year", et avaient joué avec Hot Tuna sur leur dernier album, "And Further..".

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1969: Deep Purple
Il faut se rendre compte que "Deep Purple" était le troisième album du groupe à être enregistré, alors que le groupe était ensemble depuis moins d'un an.
Les musiciens commençaient maintenant à s'efforcer d'écrire du matériel original et ils trouvèrent des idées pour sept chansons, plus que sur les deux premiers albums. L'inspiration musicale et lyrique provenait de sources très disparates. Le morceau d'ouverture "Chasing Shadows" était basé sur des rythmes Africains créés par le batteur Ian Paice, avec des paroles inspirées par l'un des cauchemars de Jon Lord. Le baroque "Blind" avait été écrit par Lord et largement interprété au clavecin. Le court instrumental "Fault Line" s'inspirait d'un tremblement de terre que le groupe avait vécu à Los Angeles et présentait les patterns de batterie de Paice inversés et en double piste. Le film Rosemary's Baby de Roman Polanski, que les membres du groupe avaient regardé ensemble au cinéma, avait été la principale inspiration pour le Blues Rock "Why Didn't Rosemary ?". "April" était un morceau écrit par le guitariste Ritchie Blackmore à propos de son anniversaire, un mois avant le début des sessions d'enregistrement; il avait ensuite été augmenté d'une longue section centrale de musique classique écrite par Lord, devenant ainsi la piste finale de l'album de plus de 12 minutes et le plus long enregistrement studio de Deep Purple. La seule reprise de l'album était la ballade "Lalena" écrite par Donovan, qui avait été un single du Top 40 pour son auteur aux États-Unis à l'Automne 1968.
Comme c'est le cas pour la plupart des morceaux de leurs deux précédents albums, les chansons mélangeaient des éléments de Rock Progressif, de Hard Rock et de Rock Psyché, mais cette fois dans une atmosphère plus sombre et plus baroque. Peut-être en réponse au public Britannique qui avait envie d'un Rock plus basé sur le Blues, le groupe avait également incorporé une structure Blues à 12 mesures sur les chansons "The Painter" et "Why Didn't Rosemary ?". " Emmaretta " était une chanson Pop Rock écrite pour être un single commercial, mais le son de l'album était plus Heavy et plus orienté vers la guitare que les travaux précédents, semblable à la façon dont le groupe sonnait en concert à cette période.
Sur "Deep Purple", Lord avait toujours une grande influence, qui trouvait par ailleurs son expression maximale dans le morceau "Blind" au goût de clavecin et dans la section orchestrale de "April", une pièce originale pour chœur et quatuor à cordes qu'il avait composée alors qu'il travaillait dur à l'écriture et à l'arrangement de son "Concerto for Group and Orchestra". La domination de Lord s'était quelque peu estompée dans cette version, car plus d'espace d'écriture et d'interprétation avait été donné à Blackmore, qui avait livré ses solos de guitare les plus longs et, pour certains critiques, les meilleurs à ce jour.
Le Rock Psychédélique avait été une autre influence principale dans les deux premiers albums de Deep Purple, mais il se démodait rapidement; les musiciens cessèrent leur exploration du genre dans cet album avec des chansons comme "The Painter" et "Bird Has Flown", se consacrant complètement au genre Hard Rock plus tendance dans les sorties studio suivantes.
"Deep Purple" ne contient qu'une seule reprise, "Lalena", tandis que la longue suite "April", qui tente de marier Rock et musique classique, est une suite de plus de 12 minutes composée de trois parties: une introduction instrumentale par le groupe, puis une pièce orchestrale composée par Jon Lord, et enfin une chanson Rock plus conventionnelle. Elle contenait des cordes et des bois , mettant en valeur les antécédents classiques de Lord tels que Bach et Rimsky-Korsakov, et plusieurs autres influences étaient visibles, notamment Vanilla Fudge.
La musique de cet album était essentiellement originale et constituait une combinaison de Rock Progressif, de Hard Rock et de Rock Psyché, mais avec un côté plus Hard et des parties de guitare plus présentes que par le passé. Cela était dû à la fois à la croissance de Blackmore en tant qu'auteur-compositeur et aux conflits au sein du groupe concernant la fusion de la musique classique et du Rock proposée par Lord et amplement mise en œuvre dans les précédents albums.
L'échec commercial de "Deep Purple" (162e du Billboard 200 aux États-Unis) semblait confirmer que le groupe se trouvait dans une impasse.
L'album est ainsi le moins réussi commercialement des trois opus sortis par la formation Mark I, et il est complètement ignoré par les critiques à sa sortie. Les critiques modernes sont généralement positives, et remarquent la variété des styles dans l'album et l'audace des arrangements des chansons.

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Moondog Matinee (1973)
En 1973, The Band a sorti "Moondog Matinee", un album de reprises.
Sur cet album, le groupe redevient essentiellement the Hawks, groupe de la fin des années 50 et du début des années 60. Ils ont fait preuve d'une expertise considérable dans leurs versions des standards du Rock & Roll et du R&B comme "Ain't Got No Home" de Clarence "Frogman' Henry, "The Promised Land" de Chuck Berry et "I'm Ready" de Fats Domino, mais cela n'a pas suffi à satisfaire le public qu'ils avaient conquis avec leur matériel original et qui, deux ans après le décevant "Cahoots", attendait quelque chose dans la même lignée que leurs trois premiers albums.

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Johnny Winter 2004 : I'm a Bluesman
Le premier album de nouveaux titres depuis près de huit ans, "I'm a Bluesman", était certainement très proche du moule Blues Rock, l'accent étant mis sur le "Blues" plutôt que sur le "Rock".
C'est exactement ce que l'on peut attendre de Winter, avec des morceaux énergiques mais prévisibles sur de solides arrangements de Blues électrique. Son jeu de guitare accompli a parfois un ton plus aigre que certains de ses enregistrements passés, et ses vocaux ne sont pas aussi impressionnants que son travail à la guitare, bien qu'elles soient acceptables.
Les chansons sont un mélange d'originaux, de contributions d'anciens et actuels sidemen et du producteur Tom Hambridge, et de reprises de "Sugar Coated Love" de Lazy Lester et de "That Wouldn't Satisfy" de Hop Wilson.
Bien qu'il s'agisse d'un Blues Rock bon enfant, c'est le morceau acoustique "That Wouldn't Satisfy" qui offre les moments les plus inspirés. La slide guitare de Winter sur ce morceau est superbe...

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Nitty Gritty Dirt Band 1983 Let's Go
"Let's Go" est un album Pop percutant et poli, qui contient des reprises d'Andrew Gold et de Marshall Crenshaw entre des interprétations de Bob McDill et de Rodney Crowell, alors qu'"Acoustic" affiche clairement ses aspirations Roots dans son titre. "Let's Go" marque le retour du Nitty Gritty Dirt Band et avec ce nom est apparu le chanteur Jim Ibbotson, mais le cœur de l'album se trouve toujours dans les sons contemporains plus doux du début des années 80.
Ce n'est pas le préféré de beaucoup de fans du Dirt Band, mais c'est un album de Soft Rock solide...

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Dickey Betts Band - Pattern Disruptive (1988)
Après une longue période d'inactivité, Betts a réalisé cet album de rock à la guitare foudroyant dans un style qui rappelle fortement celui de The Allman Brothers Band.
En fait, son groupe comprend le pianiste Johnny Neel et le second guitariste, Warren Haynes, qui rejoindront tous deux le prochain lineup des Allman Bros lorsqu'ils se reformeront; le batteur des Allman, Butch Trucks, est invité.

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1973 Mind Games
Après les réactions hostiles suscitées par l'album "Sometime in New York City", John Lennon s'est éloigné des chansons de protestation explicites et est revenu à l'introspection avec "Mind Games".
Lennon n'a pas abandonné la politique, il a simplement tempéré ses opinions avec humour sur des chansons comme "Bring on the Lucie (Freda Peeple)", ce qui a eu pour effet de contrecarrer l'intention de la chanson. Cela indique également la confusion qui se trouve au cœur de l'album. Lennon ne sait pas dans quelle direction aller, alors il essaie tout. Il y a de belles ballades comme "Out of the Blue" et "One Day (At a Time)", des rocks forcés et maladroits comme "Meat City" et "Tight A$", de la pop Spectoresque sur "Mind Games", et de nombreux mid-tempo, des pop / rocks indiscernables.
Bien que les meilleurs morceaux soient parmi les meilleurs de Lennon, il n'y en a qu'une poignée, et le reste de l'album est simplement plaisant. Mais comparé à "Sometime in New York City", "Mind Games" sonne comme un retour à la forme.

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Blue Country Heart 2002
Jorma Kaukonen a un peu joué avec ses racines Country au sein du Jefferson Airplane et les a approfondies lorsqu'il était à la tête de Hot Tuna, mais son album de 2002, "Blue Country Heart", est celui qu'il a le plus joué pendant les après-midi d'été, devant son porche. L'album est composé de chansons Country traditionnelles des années 30 et 40, popularisées par des artistes légendaires tels que Jimmy Rodgers, Jimmy Davis, Gene Autry et les Delmore Brothers.
Le groupe de Blue Country comprend les virtuoses de l'acoustique contemporaine Sam Bush à la mandoline, Jerry Douglas au dobro, le bassiste Byron House et le lauréat du Grammy Béla Fleck au banjo, qui soutiennent Kaukonen.
L'ensemble de l'album est empreint d'une ambiance décontractée; que Kaukonen attende un train, raconte ses promiscuités avec son matou ou s'échappe d'un gang, sa voix reste détendue, et le style d'enregistrement "sans overdubs" lui confère un véritable son de "jam de salon". Les enregistrements ne sont pas parfaits, mais assez proches, et les notes et les grésillements de la voix ne font qu'ajouter à l'atmosphère familiale, ce qui en fait une expérience d'écoute agréable.

[lienard]

Nitty Gritty Dirt Band 1983 Let's Go
"Let's Go" est un album Pop percutant et poli, qui contient des reprises d'Andrew Gold et de Marshall Crenshaw entre des interprétations de Bob McDill et de Rodney Crowell, alors qu'"Acoustic" affiche clairement ses aspirations Roots dans son titre. "Let's Go" marque le retour du Nitty Gritty Dirt Band et avec ce nom est apparu le chanteur Jim Ibbotson, mais le cœur de l'album se trouve toujours dans les sons contemporains plus doux du début des années 80.
Ce n'est pas le préféré de beaucoup de fans du Dirt Band, mais c'est un album de Soft Rock solide...

Grand merci à toi pour les critiques du Dirt Band et du Nitty Gritty .. comme je les ai tous (sauf le 1er) .. occasion bénie de les réécouter ..

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Nitty Gritty Dirt Band 1983 Let's Go
"Let's Go" est un album Pop percutant et poli, qui contient des reprises d'Andrew Gold et de Marshall Crenshaw entre des interprétations de Bob McDill et de Rodney Crowell, alors qu'"Acoustic" affiche clairement ses aspirations Roots dans son titre. "Let's Go" marque le retour du Nitty Gritty Dirt Band et avec ce nom est apparu le chanteur Jim Ibbotson, mais le cœur de l'album se trouve toujours dans les sons contemporains plus doux du début des années 80.
Ce n'est pas le préféré de beaucoup de fans du Dirt Band, mais c'est un album de Soft Rock solide...

Grand merci à toi pour les critiques du Dirt Band et du Nitty Gritty .. comme je les ai tous (sauf le 1er) .. occasion bénie de les réécouter ..

J'aime beaucoup ce groupe!

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1969: Concerto for Group and Orchestra
Deep Purple avait passé l'Eté 1969 à travailler sur son quatrième album, développant sa nouvelle orientation Hard Rock. Néanmoins, c'est dans un autre domaine qu'il revint dans l'actualité, avec le "Concerto for Group and Orchestra", une composition de Jon Lord interprétée par Deep Purple avec l'Orchestre philharmonique royal dirigé par Malcolm Arnold.
Le groupe avait ainsi obtenu une publicité bien nécessaire en Septembre 1969 avec ce Concerto, une épopée en trois mouvements composée par Lord en tant que projet solo et jouée par le groupe au Royal Albert Hall de Londres avec l'appui du Royal Philharmonic Orchestra, dirigé par Malcolm Arnold.
Cet album live devint leur première sortie avec un quelconque succès dans les Charts au Royaume-Uni. Gillan et Blackmore n'étaient pas très heureux que le groupe soit étiqueté comme "un groupe qui joue avec des orchestres", tous deux estimant que le Concerto était une distraction qui les empêchait de développer le style Hard Rock qu'ils souhaitaient.
Ce projet mêlant Rock et musique classique, entièrement porté par Lord, laissait les autres membres du groupe dubitatifs: à leurs yeux, c'était une distraction plutôt malvenue. Le spectacle eut lieu au Royal Albert Hall le 24 Septembre 1969 et attira des réactions variées, allant de l'enthousiasme au rejet complet: Ainsi, le D.J. John Peel refusa notamment de recevoir à nouveau le groupe dans son émission après le Concerto. Deep Purple se le tint pour dit et abandonna par la suite ce genre d'expériences néo-classiques, en dehors de la "Gemini Suite" l'année suivante, pour laquelle la BBC força Lord à faire appel à ses camarades contre sa volonté.
Le concerto:
1. Allegro Moderato (sol mineur)
La mesure du mouvement est binaire du début à la fin. L'introduction orchestrale est longue (7 min 35), entamée par le thème de la clarinette, ponctué par les bois et accompagné par les trémolos des cordes. Après cette introduction assez agitée, le groupe fait son entrée, d'abord brièvement accompagné par l'orchestre, puis seul, avec improvisation de guitare (qui débute après le court solo de basse ; avant, la partie de guitare est écrite). Puis un bref échange entre groupe et orchestre, puis l'orchestre joue à nouveau seul pendant environ deux minutes. Le groupe reprend le relais en jouant seul, avec improvisation de l'orgue. Suit un court relais de solos, puis un long solo de guitare. Un extrait de l'introduction est ensuite repris par l'orchestre, et le mouvement se termine par un finale éclatant, où le groupe et l'orchestre dialoguent en se donnant la parole de plus en plus souvent. La fin est un martèlement inégal, par l'orchestre et le groupe, du même accord (sol si♭ ré mi) quinze fois, et le finale crescendo typique du rock et du blues.
2. Andante
C'est le plus long des mouvements, et c'est le seul dans lequel le chant intervient, dans une mesure à 5/4.
3. Vivace-Presto (mi mineur)
Dans ce mouvement le xylophone et la caisse claire ont un rôle prépondérant. Le mouvement est d'abord à 6/8, avec brève introduction orchestrale (1 minute environ), puis arrivée de la batterie, qui accompagne d'abord l'orchestre, puis introduit l'entrée (courte) du groupe. Suit un passage à l'orchestre, puis entrée de la guitare, accompagnée par les cordes en croches staccato. Ensuite l'orgue joue le même thème, accompagnée par la batterie, la basse et les cordes. Bref passage de l'orchestre, où les duolets nous donne rapidement une impression de 2/4, mais le ternaire reprend aussitôt après, quand la guitare, puis le reste du groupe jouent accompagnés des cordes en croches staccato et un rythme très entraînant des bois (deux croches, demi-soupir, deux croches, demi-soupir, demi-soupir, croche, demi-soupir, croche, soupir). Puis improvisation de l'orgue, et passage orchestral en croches pour les cordes, et brefs accords pour les bois et le xylophone. Le caractère s'agite, puis on retrouve brièvement le groupe. Ensuite, solo de batterie. Puis reprise du tempo aux percussions, aux timbales et à la batterie, et passage orchestral, dans lequel la mesure passe de 6/8 à 2/4 (trois croches = deux croches). Thème à la guitare, accompagnée par le reste du groupe et les cordes, puis passage orchestral avec d'abord un ostinato rapide des cordes et flûtes en doubles croches (+ cuivres), puis un ostinato des cordes graves et des timbales en croches (sur mi) accompagnant un thème saccadé aux flûtes, à la caisse claire et au xylophone. Il débouche sur le point culminant du mouvement, joué uniquement par l'orchestre, puis crescendo jusqu'à la dernière intervention du groupe, accompagné par l'orchestre. Puis une fin éclatante à l'orchestre, ponctuée par les cymbales, et le dernier accord, introduit par les cors et le xylophone, est joué par le groupe et l'orchestre.
Lord avait composé ce concerto très rapidement pour cause de délai restreint, avec des paroles écrites par Ian Gillan. Lors du concert de 1969 au Royal Albert Hall, le premier avec les deux nouveaux membres, Gillan et Glover, il rencontra un grand succès d'estime qui fut aussi celui du groupe, malgré les nombreuses erreurs et fausses notes de l'orchestre, compensées par l'excellente interprétation du combo. Il ne sera rejoué qu'une seule fois par la Mk II le 15 Aout 1970, à l'Hollywood Bowl de Los Angeles.
Aux États-Unis, où l'album était sorti en premier, il avait atteint la 149e place du Billboard 200. Au Royaume-Uni il se classa à la 26e place et à la 22e place en Allemagne.Les éditions originales Américaines de cet album sont rares, le label Tetragrammaton ayant fait faillite au même moment. L'album est réédité l'année suivante par Warner Bros.
"Concerto for Group and Orchestra" sortit en vinyle en Décembre 1969 aux États-Unis (Tetragrammaton) et en Janvier 1970 au Royaume-Uni (Harvest). Ces éditions ne contenaient que le "Concerto", avec le deuxième mouvement divisé en deux parties. Les copies des éditions Américaines originales sont rares car Tetragrammaton fit faillite alors que l'album était encore en cours de publication. L'année suivante, le Concerto devint le seul album de Tetragrammaton à être réédité par Warner Bros, le nouveau label Américain de Deep Purple.
Le 4 Avril 1970, le Concerto fut diffusé à la télévision Britannique sous le titre "The Best of Both Worlds". La concert comprenait trois chansons supplémentaires de Deep Purple, "Hush", "Wring That Neck" et "Child in Time", qui ont été incluses dans une version de 2002.
Cette performance a été l'une des premières combinaisons de musique Rock avec un orchestre complet, précédant des œuvres telles que Procol Harum "Live: In Concert with the Edmonton Symphony Orchestra" (1972), "Journey to the Centre of the Earth" de Rick Wakeman (1974), "The Wall - Live in Berlin" de Roger Waters (1990), le concert "S&M" de Metallica (1999) et "Orchestralli" de Stewart Copeland (2004).

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Northern Lights - Southern Cross (1975)
The Band a sorti "Northern Lights - Southern Cross" en 1975, leur premier album composé entièrement de nouvelles chansons depuis "Cahoots" de 1971.
Les huit chansons ont été écrites exclusivement par Robertson.
Malgré des ventes plutôt pauvres, surtout en raison de la période prolongée d'inactivité du groupe, l'album a été favorisé par les critiques et les fans.
Les points forts passent par "Ophelia", sonnant très 'New Orleans' chanté par Helm, et "It Makes No Difference", que Rick Danko chante émotionnellement, qui sont tous deux joués en live dans "The Last Waltz".
Une autre chanson notable est le récit épique "Acadian Driftwood", qui sera également jouée pour "The Last Waltz", mais ne figurera pas dans le film.
L'album a produit une plus grande expérimentation de la part de Hudson aux synthétiseurs, fortement mis en évidence sur "Jupiter Hollow".

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2011: Roots
L'album "Roots" de Johnny Winter, paru en 2011, met en scène Winter avec une foule d'invités comme Sonny Landreth, Jimmy Vivino, Warren Haynes, Frank Latorre, John Popper, Vince Gill, Susan Tedeschi, son frère Edgar Winter, Derek Trucks, Paul Nelson, John Medeski et d'autres qui reprennent onze classiques du Blues enregistrés à l'origine par Robert Johnson, Muddy Waters, Elmore James, Jimmy Reed et d'autres, John Medeski, et bien d'autres encore, mais il ne s'agit en aucun cas d'un album de Blues du genre "aidons le vieux guitariste à explorer ses racines".
c'est en tout point l'album de Winter. Il chante aussi bien qu'il l'a toujours fait et son jeu de guitare est puissant et brillant, comme il l'est toujours, et il se plonge dans les chansons et le matériel qu'il a toujours imité: le résultat final est un ensemble cohérent, explosif, vibrant et joyeux.
"Roots" explose immédiatement avec une version funky et bien shufflée de "T-Bone Shuffle" de T-Bone Walker et l'album ne se relâche pas vraiment à partir de là, en passant par "Bright Lights, Big City" de Jimmy Reed (en duo avec Susan Tedeschi). L'album ne s'arrête pas là et passe par "Honky Tonk" de Clarence "Gatemouth" Brown, un délicieux instrumental qui met en scène Edgar, le jeune frère de Winter, et une joyeuse reprise de "Dust My Broom" d'Elmore James, qui rugit et s'envole comme il se doit, Winter et son invité Derek Trucks s'assurant qu'il en soit ainsi.
"Roots" est l'un des meilleurs albums de la longue carrière de Winter...

[alcat01]

1984 Plain Dirt Fashion
Bien que l'album "Plain Dirt Fashion" du Nitty Gritty Dirt Band, paru en 1984, sonne bien, il n'y a vraiment rien qui le distingue musicalement de Poco, des Eagles ou de tout autre groupe de Country Rock ayant enregistré des disques à la fin des années 70 et au début des années 80.

[Cooltrane]

Le disque le plus ignoble et inécoutable du Pourpre Foncé

Autant que Lord avait (àmha) réussi ses incursions "classifiantes" dans les trois premiers albums (la pièce centrale d'April est naïve, mais charmante), autant ici, il se loupe complètement et entraine le groupe dans le ridicule pompeux.
On comprendra parfaitement que Blackmood aie pris les renes du groupe àpd de cette catastrophe.

Le pire, c'est que le ridicule ne tue plus; et il persistera avec ses albums solos (sans entrainer les 4 autres dans ses délires limite grotesques) que sont Gemini, Wondows , etc... Seul Sarabande sortira du lot (celui est plutôt assez bon). J"ai tjs suspecté que Lord devait reféner ses envies de monter sur scène derrière son Hammond avec des queues de pie.

1969: Concerto for Group and Orchestra

Cette performance a été l'une des premières combinaisons de musique Rock avec un orchestre complet, précédant des œuvres telles que Procol Harum "Live: In Concert with the Edmonton Symphony Orchestra" (1972), "Journey to the Centre of the Earth" de Rick Wakeman (1974), "The Wall - Live in Berlin" de Roger Waters (1990), le concert "S&M" de Metallica (1999) et "Orchestralli" de Stewart Copeland (2004).

Sans compter Caravan & New Symphonia de 73.

[alcat01]

Let's Get Together (2001)
Après avoir été renvoyé de l'Allman Brothers Band en 2001, Dickey Betts a monté un nouveau groupe, thz Dickey Betts Band, en prenant la route et en publiant un nouvel album quelques mois seulement.
"Let's Get Together" est un bon moment de swing, de Blues et de R&B de la Nouvelle-Orléans qui plonge dans les racines de la musique Américaine.
Bien qu'il n'avait pas enregistré de disques depuis un certain temps, on ne peut pas considérer qu'il s'agissait d'un retour de Dickey Bettscar il avait tout simplement repris son indépendance et, contrairement à d'autres groupes qui sont généralement plus que la somme de leurs parties, à la suite de sa séparation avec les Allman, les auditeurs avaient maintenant deux excellents groupes à apprécier au lieu d'un seul.