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[Jitoma]

1980: Deep Purple in Concert
"Deep Purple in Concert"est un album live regroupant deux concerts enregistrés par la BBC pour sa série de programmes live "In Concert", l'un en 1970 et l'autre en 1972. L'album est sorti tout d'abord en vinyle en 1980 au Royaume-Uni, puis il a fait l'objet d'une nouvelle édition en CD en 2001 à travers le monde.
Le vinyle est présenté dans une pochette gatefold avec des doublures photo.
Les faces 1 et 2 du LP (qui deviendra plus tard le premier CD) présentent l'enregistrement live des studios de la BBC à Londres le 19 Février 1970; le groupe a remplacé à la dernière minute Joe Cocker, qui avait annulé sa prestation. Le DJ John Peel a présenté les morceaux au fur et à mesure qu'ils étaient joués.
Les faces 3 et 4 du LP (qui deviendra plus tard le deuxième CD) sont le concert du 9 Mars 1972, cette fois avec le DJ Mike Harding comme animateur.
Ce dernier enregistrement comprend le seul enregistrement live connu de "Never Before" (il était sorti en single à l'époque) et une rare interprétation de "Maybe I'm a Leo" par le line-up Mk II.
Ces deux chansons ont été jouées à la place de l'habituel "Child in Time" pour promouvoir leur nouvel album qui n'était autre que "Machine Head", sorti à la fin Mars 1972.
Les titres "Smoke on the water" (la toute première performance live) et "Maybe I'm a Leo" ne figurent pas dans l'édition double LP vinyle de 1980,bien que "Smoke on the Water" ait été disponible en single. Ils sont présents dans l'édition CD de 2001.
La longueur des pistes sur de nombreuses rééditions de 2001 est incorrecte.
En 2004, le contenu du deuxième disque a été remastérisé et publié en SACD sous le titre "Live on the BBC", sur Audio Fidelity, avec deux pistes bonus (versions studio de "Hush" et "River Deep Mountain High").

Je n'avais jamais fait attention à cette réédition comportant des titres du MkI, s'agit-il de versions réellement différentes de celles des albums studio ?

J'ai adoré ce double live, le préférant même de loin à Made In Japan à une certaine époque, le concert de 1970 est parfait, meilleur à mon goût que celui de Stockholm par exemple. Et depuis, j'ai été comblé par l'autre compilations d'enregistrements pour la Beeb, BBC Sessions 1968–1970, les morceaux de In Rock claquent bien le beignet !

[alcat01]

1980: Deep Purple in Concert
"Deep Purple in Concert"est un album live regroupant deux concerts enregistrés par la BBC pour sa série de programmes live "In Concert", l'un en 1970 et l'autre en 1972. L'album est sorti tout d'abord en vinyle en 1980 au Royaume-Uni, puis il a fait l'objet d'une nouvelle édition en CD en 2001 à travers le monde.
Le vinyle est présenté dans une pochette gatefold avec des doublures photo.
Les faces 1 et 2 du LP (qui deviendra plus tard le premier CD) présentent l'enregistrement live des studios de la BBC à Londres le 19 Février 1970; le groupe a remplacé à la dernière minute Joe Cocker, qui avait annulé sa prestation. Le DJ John Peel a présenté les morceaux au fur et à mesure qu'ils étaient joués.
Les faces 3 et 4 du LP (qui deviendra plus tard le deuxième CD) sont le concert du 9 Mars 1972, cette fois avec le DJ Mike Harding comme animateur.
Ce dernier enregistrement comprend le seul enregistrement live connu de "Never Before" (il était sorti en single à l'époque) et une rare interprétation de "Maybe I'm a Leo" par le line-up Mk II.
Ces deux chansons ont été jouées à la place de l'habituel "Child in Time" pour promouvoir leur nouvel album qui n'était autre que "Machine Head", sorti à la fin Mars 1972.
Les titres "Smoke on the water" (la toute première performance live) et "Maybe I'm a Leo" ne figurent pas dans l'édition double LP vinyle de 1980,bien que "Smoke on the Water" ait été disponible en single. Ils sont présents dans l'édition CD de 2001.
La longueur des pistes sur de nombreuses rééditions de 2001 est incorrecte.
En 2004, le contenu du deuxième disque a été remastérisé et publié en SACD sous le titre "Live on the BBC", sur Audio Fidelity, avec deux pistes bonus (versions studio de "Hush" et "River Deep Mountain High").

Je n'avais jamais fait attention à cette réédition comportant des titres du MkI, s'agit-il de versions réellement différentes de celles des albums studio ?

J'ai adoré ce double live, le préférant même de loin à Made In Japan à une certaine époque, le concert de 1970 est parfait, meilleur à mon goût que celui de Stockholm par exemple. Et depuis, j'ai été comblé par l'autre compilations d'enregistrements pour la Beeb, BBC Sessions 1968–1970, les morceaux de In Rock claquent bien le beignet !

Tu vas pouvoir en juger par toi-même:

[alcat01]

Muddy Waters 1960 - At Newport 1960
La photographie de la pochette montrant Muddy Waters tenant la guitare de John Lee Hooker donne l'impression qu'il se trouve dans un festival folklorique plutôt qu'au prestigieux Newport Jazz Festival.
Pourtant, le disque révèle le roi du Blues de Chicago à son meilleur, criant sa musique au-dessus des hurlements discordants d'un groupe comprenant Otis Spann, James Cotton, Pat Hare et Francis Clay.
Le film de l'événement montre un Waters très bien habillé, se trémoussant et sautant sur scène avec l'énergie d'un homme qui a la moitié de son âge. Une partie de cette atmosphère se retrouve sur le disque, dans un programme qui comprend "Hoochie Coochie Man", "I Feel So Good" de Big Bill Broonzy, les singles récents "I Got My Brand on You" et "Soon Forgotten", ainsi que l'énorme "Got My Mojo Working".
Le set se termine dans une ambiance poignante avec l'annonce de la fin du festival et le "Goodbye Newport Blues" improvisé d'Otis Spann.

[Jitoma]

En 2004, le contenu du deuxième disque a été remastérisé et publié en SACD sous le titre "Live on the BBC", sur Audio Fidelity, avec deux pistes bonus (versions studio de "Hush" et "River Deep Mountain High").

Je n'avais jamais fait attention à cette réédition comportant des titres du MkI, s'agit-il de versions réellement différentes de celles des albums studio ?

Tu vas pouvoir en juger par toi-même:

Hey, merci beaucoup ! Bon, je n'ai pas écouté les albums en question depuis un moment, mais à première vue, ce sont les versions studio reprises in extenso sans variation particulière de mixage, qu'en penses-tu ?

Merci en tous cas ! Je ne sais pas d'où sort cette édition, ça ressemble à du bootleg. J'ai toujours un vieux réflexe pavlovien quand je crois pouvoir tomber sur des enregistrements live du MkI, à mon goût particulièrement mal documenté à ce sujet. Du coup, je suis toujours un peu à cran.

[alcat01]

Je n'avais jamais fait attention à cette réédition comportant des titres du MkI, s'agit-il de versions réellement différentes de celles des albums studio ?

Tu vas pouvoir en juger par toi-même:

Hey, merci beaucoup ! Bon, je n'ai pas écouté les albums en question depuis un moment, mais à première vue, ce sont les versions studio reprises in extenso sans variation particulière de mixage, qu'en penses-tu ?

Merci en tous cas ! Je ne sais pas d'où sort cette édition, ça ressemble à du bootleg. J'ai toujours un vieux réflexe pavlovien quand je crois pouvoir tomber sur des enregistrements live du MkI, à mon goût particulièrement mal documenté à ce sujet. Du coup, je suis toujours un peu à cran.

Tout droit des archives de la BBC!

[alcat01]

1987: The House of Blue Light
La création de l'album "The House of Blue Light" de Deep Purple a été un processus excessivement long et difficile, que Gillan compara à l'enregistrement de "Who Do We Think We Are" car les sessions furent difficiles car le torchon recommençait à brûler entre Blackmore et Gillan.
Cet opus, sortiten Janvier 1987 sur le label Polydor Records (Mercury aux États-Unis), était produit par Glover et le groupe. Il fut beaucoup plus fraîchement accueilli que son prédécesseur, "Perfect Strangers".
Mais, malgré les inquiétudes du groupe, "House of Blue Light" s'est bien vendu. Il arriva même à la dixième place des Charts Britanniques, à la trente-quatrième place du Billboard 200 aux États-Unis, et il atteignit le Top 10 dans six autres pays.
Il se classa surtout à la première place des Charts Allemand et Suédois.
Deux vidéos promotionnelles pour les chansons "Bad Attitude" et "Call of the Wild" avaient été produites, toutes deux mettant en scène des membres du groupe.
N.B.: Plusieurs pistes sur les versions LP et cassette sont plus courtes que celles sur le CD original sorti en 1987. Le remasterisation du CD de 1999 a utilisé les bandes maîtresses originales en vinyle, ce qui signifie que sa durée est également plus courte que celle de la version originale du CD.

[Jitoma]

Hey, merci beaucoup ! Bon, je n'ai pas écouté les albums en question depuis un moment, mais à première vue, ce sont les versions studio reprises in extenso sans variation particulière de mixage, qu'en penses-tu ?

Merci en tous cas ! Je ne sais pas d'où sort cette édition, ça ressemble à du bootleg. J'ai toujours un vieux réflexe pavlovien quand je crois pouvoir tomber sur des enregistrements live du MkI, à mon goût particulièrement mal documenté à ce sujet. Du coup, je suis toujours un peu à cran.

Tout droit des archives de la BBC!

Merci !

[Cooltrane]

1987: The House of Blue Light
N.B.: Plusieurs pistes sur les versions LP et cassette sont plus courtes que celles sur le CD original sorti en 1987. Le remasterisation du CD de 1999 a utilisé les bandes maîtresses originales en vinyle, ce qui signifie que sa durée est également plus courte que celle de la version originale du CD.

Tiens oui, j'avais pas remarqué qu'il y avait eu une diff entre les supports

Pas grand chose de plus ou perdu (c'est selon) car les chansons sont très très moyennes, et toute cette période de Purple est franchement pas terrible

Le seul truc que j'aime bien de cette époque, c'est ceci (version allongée, please), et c'était pas facile de mettre la main sur cette version-ci (ce doit être impo, ajd) et c'est en entendant cela que j'ai décidé de ramener ma fraise au concert de la tournée Strangers - faut dire qu'un pote avait un backstage pass pour nous deux.

Blackmood est un connard de première.

Faut dire que Alerik fait pas très 80's non plus.

[alcat01]

Lovechild (1990)
"Love Child" est un album studio de Curved Air basé sur du matériel inédit enregistré à Londres en Juillet 1973 et destiné à faire suite à leur album "Air Cut", mais il n'est sorti qu'en 1990.
Le groupe comprend Eddie Jobson aux claviers. et violon avec Kirby Gregory à la guitare solo et Florian Pilkington-Miksa à la batterie. Sonja Kristina est la chanteuse principale et elle apporte de belles compositions, notamment la chanson titre "Lovechild", "Seasons" et "The Dancer". Eddie Jobson est entendu au piano sur "Paris By Night", son concert d'adieu avec Curved Air avant de rejoindre Roxy Music. Kirby contribue à "The Flasher", sa dernière contribution avant de partir rejoindre Stretch.
"Lovechild" est un ajout important à l'héritage d'albums de Curved Air et montre à quel point le groupe a toujours été au top de sa forme créative, même pendant une période de changement et de bouleversements.

[alcat01]

1987: The House of Blue Light
N.B.: Plusieurs pistes sur les versions LP et cassette sont plus courtes que celles sur le CD original sorti en 1987. Le remasterisation du CD de 1999 a utilisé les bandes maîtresses originales en vinyle, ce qui signifie que sa durée est également plus courte que celle de la version originale du CD.

Tiens oui, j'avais pas remarqué qu'il y avait eu une diff entre les supports

Pas grand chose de plus ou perdu (c'est selon) car les chansons sont très très moyennes, et toute cette période de Purple est franchement pas terrible

Le seul truc que j'aime bien de cette époque, c'est ceci (version allongée, please), et c'était pas facile de mettre la main sur cette version-ci (ce doit être impo, ajd) et c'est en entendant cela que j'ai décidé de ramener ma fraise au concert de la tournée Strangers - faut dire qu'un pote avait un backstage pass pour nous deux.

Blackmood est un connard de première.

Faut dire que Alerik fait pas très 80's non plus.

Je dois avouer que j'avais laissé tomber le groupe à la fin de la mark III.
Je n'y suis revenu que récemment, dans les années 2010 et j'ai repiqué au truc!
Buen sûr, ce n'est plus vraiment le mêrme niveau musical, mais, pour moi, ça le fait!

[alcat01]

The Band Kept Playing 1974
Une reformation du groupe a eu lieu en 1974, et the Electric Flag a sorti l'album "The Band Kept Playing" qui n'a pas eu de succès commercial et le groupe s'est à nouveau dissous quelques mois après. Il a pendant cette période fait quelques concerts de façon sporadique.
L'album contient quelques-uns des meilleurs morceaux jamais enregistrés par the Electric Flag, mais il montre aussi pourquoi le groupe n'a pas réussi à s'imposer autant qu'il l'aurait dû, malgré son impressionnante formation.
D'une part, "Every Now and Then" fait partie des meilleures chansons que Buddy Miles ait jamais écrites, et "Earthquake Country" est un classique du Soul Rock du début des années 70. Malheureusement, la plupart des morceaux sont bien joués mais manquent d'énergie et de créativité.
"Make Your Move", par exemple, enterre un riff de clavinet prometteur sous des guitares rock plutôt médiocres et paresseuses et des paroles idiotes. Le pire, cependant, doit être "Sweet Soul Music", probablement l'hymne Rock le plus embarrassant et le plus daté de l'époque. Bien que rien d'autre sur le disque ne soit aussi abyssal, trop de choses montrent clairement qu'en 1974, Electric Flag était tellement épuisé que leur tentative de retour était vouée à l'échec avant même d'avoir commencé.
La production de Jerry Wexler, qui sonne parfois plate et sans imagination, met l'accent sur la section des cuivres plutôt que sur les membres du groupe, même si leur jeu (en particulier celui de Miles et de Barry Goldberg) est souvent très fluide. Malheureusement, cela ne suffit pas à sauver l'album. Malgré quelques moments passionnants par intermittence, "The Band Kept Playing" est une fin caractéristique d'une carrière prometteuse mais imparfaite.

[alcat01]

1974: Kansas
Les États-Unis n'ont accédé au Prog Rock qu’au début des années 1970, avec l’avènement de Kansas. Tout droit venus du cœur du pays qui porte son nom, le groupe a fusionné le Boogie Américain avec des influences progressistes, avec un violoniste de formation classique en la personne de Robbie Steinhardt.
Ce premier album éponyme, sorti en 1974, donne une bonne idée de la complexité de son son et il montre un groupe très prometteur.
Kansas a beaucoup de talent en son sein: deux auteurs-compositeurs forts en Livgren et Walsh et deux chanteurs principaux en Walsh et Steinhardt. Il est fort sur presque tous les fronts et leur mélange de Boogie Rock et de Rock Progressif est assez original. C'est ambitieux sans être prétentieux et les chansons sont très fortes tout au long du disque.
Tout d'abord, il y a le violon de Robby Steinhardt qui ajoute une touche de racines aux morceaux rythmés, aidant à les distinguer de nombreux autres groupes similaires du milieu des années 70. La présence de la grande plaine centrale est également présente dans les paroles où les références au vent, aux montagnes et au ciel reviennent tout au long de l'album. Pourtant, la géographie du Kansas façonne également cet album d’une manière totalement différente. Comme l'expliquent les brèves notes du livret : "bien qu'il s'agisse de notre premier disque, nous avons environ 50 ans d'expérience musicale combinée dans l'un des environnements les moins musicaux imaginables". Ainsi l'album représente également une tentative de rupture physique et musicale avec leur État et leur ville natale.
La première moitié du disque se concentre davantage sur la vision du groupe de Southern Rock qui a parfois une jolie touche Boogie. Les contributions de Steinhardt et la musicalité est bien aiguisée dans tous les domaines. L'accent passe ensuite sur le Rock Progressif avec "Apercu" qui constitue le point culminant de l'album en termes d'évasion et de musicalité.

[alcat01]

2004 Welcome to Woody Creek
le Nitty Gritty Dirt Band n'a rien perdu de son charme organique et terreux - un charme qui est bien vivant sur "Welcome to Woody Creek", où le groupe célèbre son 39e anniversaire avec une formation composée de Jeff Hanna, Jimmy Ibbotson, Bob Carpenter, Jimmie Fadden, et John McEuen.
Après toutes ces années, le groupe sonne toujours actuel. Ce CD ne sonne pas comme le produit de 500 réunions de marketing, mais plutôt comme le travail de cinq vétérans du Country Rock qui continuent à se produire parce qu'ils aiment sincèrement ce qu'ils font. "Welcome to Woody Creek" n'est pas aussi essentiel que les meilleurs enregistrements des années 60 et 70 du groupe, mais il s'agit néanmoins d'un album solide et respectable qui plaira aux fans inconditionnels des vétérans du Country Rock.

[Jitoma]

"bien qu'il s'agisse de notre premier disque, nous avons environ 50 ans d'expérience musicale combinée dans l'un des environnements les moins musicaux imaginables"

Avec déjà à ce stade, de premières (et excellentes) tentatives de Kerry Livgren, bien plus marquées par les influences progressistes, sous le nom de Proto-Kaw.


https://cuneiformrecords.bandcamp.com/a ... -1971-1973

[alcat01]

"bien qu'il s'agisse de notre premier disque, nous avons environ 50 ans d'expérience musicale combinée dans l'un des environnements les moins musicaux imaginables"

Avec déjà à ce stade, de premières (et excellentes) tentatives de Kerry Livgren, bien plus marquées par les influences progressistes, sous le nom de Proto-Kaw.


https://cuneiformrecords.bandcamp.com/a ... -1971-1973

Je ne connaissais pas, merci!

[alcat01]

Eric Johnson 2016 : ej
"ej" paru en 2016 est le premier disque entièrement acoustique où Eric dévoile une nouvelle facette de son immense talent. Cet album unplugged permet de mieux apprécier ses talents de chanteur et de songwriter dans une approche plus immédiate et beaucoup plus intimiste.
Ce disque qu’il a produit lui-même, contient neuf titres en solo. Sur les quatre autres morceaux, on retrouve le célèbre guitariste Doyle Dykes, la violoniste Molly Emerman, le violoncelliste John Hagen, les batteurs Tommy Taylor et Wayne Salzmann et Roscoe Beck et Chris Maresh à la basse acoustique.
On découvre ainsi pour la première fois Eric dans un contexte intégralement acoustique. La plupart des morceaux ont été enregistrés en mode 'live en studio' avec Eric au chant et à la guitare. Cette méthode donne au final une émotion très réaliste et organique, on a vraiment la sensation d’écouter le musicien en direct dans son propre salon.
Les deux initiales du titre et cette forme toute acoustique laissent entrevoir un disque sous forme d’introspection. C’est effectivement l’idée de départ d'Eric que d’interpréter un album épuré en gardant toute l’authenticité possible que permettent de restituer les conditions réelles d’enregistrement. Il a bâti un "ej" qui lui ressemble, distingué, sensible et généreux avec deux reprises, un tiers d’instrumentaux et le reste de chansons.
Chaque morceau se présente comme autant d’indices sur une partie de l’identité musicale d’Eric qui s’incarne aussi bien dans la sérénité d’une pièce de guitare acoustique hispanisante, "Serinidad" ou aux harmonies Folk apaisantes comme "Fatherly Downs", "All Things You Are" et "Song For Irene", que dans la douceur mélancolique d’une ballade chantée telle que "Wonder", "Wrapped In A Cloud" ou "November", la puissance d’un instrumental en picking, "Once Upon A time In Texas" ou aux cadences dansantes d’un Jazz venant tout droit des années 50, la reprise de "The World Is Waiting For The Sunrise" de Les Paul et Mary Ford.
Eric met ainsi à l’honneur les instruments acoustiques comme la guitare et le piano qui, en solitaire ou en accords, renforcent le rendu organique et la chaleur de ses compositions. Elles sont particulièrement bien agrémentées par la finesse des arrangements de violon et violoncelle que l’on peut entendre dans le funky ‘Wrapped In A Cloud’, "November" ou la reprise de "One Rainy Wish" de Jimi Hendrix dans une intelligente version Jazz à la superbe conclusion cathartique.
Eric fait une fois de plus la démonstration de sa grande classe dans ce court "ej" à la dimension intimiste d’une irrésistible élégance.
Par son interprétation vocale toujours pleine de retenue et de réconfort, et les émotions pudiques qu’il communique à travers ses mélodies, il ouvre toutes les portes qui mènent au cœur de ses auditeurs.

[alcat01]

Mr. Blues (1963)
L'album de B.B. King, "Mr. Blues", paru en 1963 chez ABC-Paramount, est d'une grande diversité stylistique. Il est rempli d'une douzaine de titres coupés lors de trois sessions disparates. Celles-ci commencent chronologiquement le 1er Mars 1962 avec le Maxwell Davis Orchestra. Puis, près de sept mois plus tard, le 19 Septembre 1962, King est soutenu par Belford Hendricks et son ensemble. Enfin, le 11 Avril 1963, il rejoint Teacho Wilshire pour produire collectivement assez de matériel pour réaliser cette compilation.
Heureusement, la moitié de "Mr. Blues" est dérivée des enregistrements supérieurs dirigés par Davis, mis en évidence par "Chains of Love" écrit par Ahmet Ertegun, un succès pour le Blues shouter Big Joe Turner, tandis que "Blues at Midnight" d'Ivory Joe Hunter permet à King de montrer sa propre marque de 'Blues Testifyin'. L'exubérant "I'm Gonna Sit in 'Til You Give In" et "My Baby's Comin' Home" sont tout aussi agréables, car ils portent la présence distincte de l'habileté de King à la guitare.
Belford Hendricks a emmené King sur les morceaux résolument plus sensibles, "By Myself" et "A Mother's Love" avec des arrangements comparables qui placent la voix intime de King au centre de l'attention. L'incertitude de Hendricks quant à la manière de présenter King est évidente sur l'orchestration criarde de "Tomorrow Night" et sur "Guess Who", coécrit par Jesse Belvin. Pourtant, ces faux pas pâlissent lorsqu'on les compare aux chanteurs envahissants qui étouffent "On My Word of Honor", dirigé par Teacho Wilshire, et le morceau d'ouverture "Young Dreamers".
LBien que "Mr. Blues" soit loin d'être un échec, il existe de bien meilleurs exemples de la maîtrise de B.B. King en tant que chanteur et guitariste au début des années 60.

[Jitoma]

"bien qu'il s'agisse de notre premier disque, nous avons environ 50 ans d'expérience musicale combinée dans l'un des environnements les moins musicaux imaginables"

Avec déjà à ce stade, de premières (et excellentes) tentatives de Kerry Livgren, bien plus marquées par les influences progressistes, sous le nom de Proto-Kaw.


https://cuneiformrecords.bandcamp.com/a ... -1971-1973

Je ne connaissais pas, merci!

Avec plaisir. Tu vas voir c'est assez intéressant de voir comment les bases de morceaux comme Belexes étaient posées de façon plus mimétique vis-à-vis des influences british évidentes de Livgren et ses collègues. Ce sont des enregistrements que j'avais découvert avec pas mal de stupéfaction et beaucoup de plaisir, étant un grand aficionado de VDGG, j'avais beaucoup aimé les interventions du saxophoniste.

[alcat01]

Avec déjà à ce stade, de premières (et excellentes) tentatives de Kerry Livgren, bien plus marquées par les influences progressistes, sous le nom de Proto-Kaw.


https://cuneiformrecords.bandcamp.com/a ... -1971-1973

Je ne connaissais pas, merci!

Avec plaisir. Tu vas voir c'est assez intéressant de voir comment les bases de morceaux comme Belexes étaient posées de façon plus mimétique vis-à-vis des influences british évidentes de Livgren et ses collègues. Ce sont des enregistrements que j'avais découvert avec pas mal de stupéfaction et beaucoup de plaisir, étant un grand aficionado de VDGG, j'avais beaucoup aimé les interventions du saxophoniste.

Proto-Kaw s'est reformé dans les années 2000 et ils en ont profité pour enregistrer trois autes disques qui n'ont pas l'air mauvais du tout!

[alcat01]

1964 - Folk Singer
L'album unplugged de Muddy Waters, "Folk Singer" a été enregistré en Septembre 1963 et sonne encore frais et vital aujourd'hui.
Muddy revient simplement à son style original sur une simple guitare acoustique dans une pièce bien accordée avec Willie Dixon à la basse, Clifton James à la batterie et Buddy Guy à la seconde guitare acoustique.
Les neuf titres sont répartis entre les traitements de la section rythmique complète avec Buddy et Muddy en duo et le dernier titre, " Feel Like Going Home ", que Waters aborde en solo.
"Folk Singer" offre les deux faces de Muddy au début des années 60.