Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

[Pachy]

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Et pour finir l'après-midi...

[Punker paname]

Cette après midi j'avais besoin de ziques Bien Noise pour me laver le crane de toutes la merdasserie ambiante de ces jours dernier

De New York le premier 45 Tours des Teenage Jesus And The Jerks sorti en 1978 sur Migraine Records avec à la guitare et au chant la grande Lydia Lunch, disque on ne peut plus Cultissime s'il en est et à la fois de la No Wave et du Punk New Yorkais période 1977-1983,le tout produit par le guitariste Robert Quine dont le CV parle de lui même pour celles et ceux qui le connaisse ici





De Louisville, Kentucky mais un temps basé à Dijon la réédition Cd' de 1996 du premier Maxi éponyme de Circle X sorti sur Dexter's Cigar Records le label de Jim O'Rourke, l'Original était sorti en 1979 en Autoproduction, pour celles et ceux qui aime le Noise Rock bien bruyant et brutal et les Ziques Expérimentale bien dingo, il s'étaient reformé au début des années 90 et avaient sorti plusieurs disques passionnants dont un mini Cd' titré Frammenti De Junk que j'adore sur le célèbre label de Rouen Sordide Sentimental.

Circle X Albeit Living

Circle XOnward Christian Soldiers

[Douglas]

Du psyché bon teint, guitare + orgue et des paroles pas trop compliquées, justes ornementales…

Aorta – Strange (1969)



C'est étrange que tu agisses comme autrefois
C'est étrange, on croirait que tu ne m'aimes plus

Qu'est-ce que je peux faire pour que tu comprennes ?
Qu'est-ce que je peux te dire pour te montrer que je suis un homme ?
Qu'est-ce que je peux faire tu agis de façon si bizarre ?

C'est étrange, ça ne te ressemble pas de faire semblant
C'est étrange, je sens qu’on arrive au bout d’l’aventure !

Qu'est-ce que je peux faire pour que tu comprennes ?
Qu'est-ce que je peux te dire pour te montrer que je suis un homme ?
Qu'est-ce que je peux faire tu agis de façon si bizarre ?

C'est étrange que tu agisses comme autrefois
C'est étrange, on croirait que tu ne m'aimes plus

Qu'est-ce que je peux faire pour que tu comprennes ?
Qu'est-ce que je peux te dire pour te montrer que je suis un homme ?
Qu'est-ce que je peux faire tu agis de façon si bizarre ?

[Pachy]

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Second album pour ce groupe sorti en 2018!
Le Band de Bill Hubauer qui joue avec The Neal Morse Band...
Un bien belle opus si l'on écoute attentivement, ils y bien des morceaux plus faibles, mais c'est rien à comparer les autres morceaux qui sont excellent..
Vraiment à découvrir !

[Echoes]

Fragile - ...About Going Home - 2023

Un groupe originaire de Anger qui nous propose un mélange intéressant de musique Indie avec un chant orienté vers le hardcore punk, sympa et rafraîchissant.

[Pachy]

20240606_175427.jpg (3.99 Mio) Vu 1518 fois

Bien agréable à l'écoute !

[Punker paname]

Pas mal du tout ce petit groupe Angevin merci pour la découvert Echoes

On retrouve chez eux Félix Sourice de Lane c'est aussi le fils de d'Eric Sourice des plus que légendaires Thugs à Angers ça à toujours été une affaire de Potes mais aussi de famille

https://www.premo.fr/interview/Fragile/58

A recommander aussi les disques de Lane dans lesquels on retrouve deux Thugs et non des moindres soit Pierre-Yves Sourice et son fils Félix Sourice et son frangin Eric Sourice

https://www.buzzonweb.com/Lane-where-th ... e-posthume

https://www.discogs.com/fr/artist/320788

[Echoes]

Pas mal du tout ce petit groupe Angevin merci pour la découvert Echoes

J'ai entendu le titre "Model" hier à la radio et ça m'a incité à écouté l'album ce matin, sympa en effet!

[Piranha]

Fragile - ...About Going Home - 2023

Un groupe originaire de Anger qui nous propose un mélange intéressant de musique Indie avec un chant orienté vers le hardcore punk, sympa et rafraîchissant.

Effectivement un bon petit groupe, fort sympathique.
Ils ont d'ailleurs fait l'ouverture du dernier festival Lévitation le mois dernier.

Attention contient du fiston de Thugs à l'intérieur

[Pachy]

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Diamond Dogs est le huitième album studio de David Bowie, sorti en mai 1974 chez RCA Records. Cet album est issu de plusieurs projets abandonnés, au premier rang desquels une adaptation musicale du roman 1984 de George Orwell.
Voilà un de mes préférés de Bowie, peut-être le dernier représentant de la grande époque de Bowie...
Et que dire de la pochette..

[Cooltrane]

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Très chouette malgré de trop courtes durée des morceaux !

je l'avais placé dans mon top de 2023

[nunu]

le nouvel album de Richard Hawley. 15 jours qu'il est sorti et 15 jours que j'essaye de trouver le temps de l'écouter. C'est chose faite ce soir. Comme souvent chez HAwley l'album est un mélange de ballade et de morceaux plus rock, en tout cas encore un album réussit de sa part

[Unserious Sam]

Je ne me lasse pas de "Rain Tree Crow" (1991). Un album de Japan qui ne dit pas son nom... Rarement écouté un album aussi bien produit (dans tous les sens du terme...).

En écoute ici : https://myzuka.club/Album/1117299/rain- ... -crow-1991

Mais quelle merveille !

[Punker paname]

Ce soir des disques qui font parti de mon Top 100 du Punk et de la New Wave U.S période 1977-1983

Ré-ecoute du seul et unique Mini Lp' de The Zippers A Six Song Mini Album sorti en 1981 sur Rhino Records avec la bassiste Danielle Faye ex Venus & The Razorblades le tout produit par Ray Manzarek de qui vous savez un petit bijou entre Punk et Power Pop. A ne pas confondre cependant avec Zipper l'un des multiple groupe de Fred Cole - The Lollipop Shoppe, Dead Moon.

The Zippers A Six Song Mini Album

De Détroit le premier 45 Tours de The Mutants So American /....Piece O' Shit sorti en 1978 sur FTM Records un foutu groupe culte de la Motor City poutant totalement méconnu à tort encore aujourd'hui mené par le chanteur Art Lyzak qu'on retrouvera plus tard aux coté du supergroupe Dark Carnival, avec Niagara la chanteuse des Destroy All Monsters, Ron Asheton de qui vous savez et Cheetah Chrome des Dead Boys et Rocket From the Tombs

http://detroitpunkarchive.com/bands/the-mutants/

The Mutants So American

The Mutants Piece O' Shit

[Douglas]

Woody Guthrie est d’une certaine façon le « père » de la chanson engagée, bien qu’elle existât avant lui, il en fit un genre populaire.

En 1948, un avion qui ramenait vers la frontière mexicaine des ouvriers qui avaient travaillé aux récoltes en Californie, s’écrasa dans le canyon de Los Gatos et ne laissa aucun survivant.

Woody entendit l’événement relaté par la radio avec les termes suivants : « They were just deportees ».

Il écrivit alors la chanson que voilà : « Deportee »

Woody Guthrie - Deportee



Les récoltes sont toutes rentrées et les pêches pourrissent
Les oranges sont balancées dans les décharges de créosote
Ils les renvoient par avion à la frontière mexicaine
Prendre tout leur argent et traverser à nouveau

Adieu à mon Juan, adieu Roselita
Adios mis amigos, Jesus y Maria
Dans ce gros avion, vous ne serez personne
Désormais vous serez appelés : expulsés

Le père de mon père, a traversé cette rivière
Ils ont pris tout l'argent qu'il avait gagné dans sa vie
Mes frères et sœurs récoltent les fruits des arbres,
Ils prirent le pick-up jusqu'à ce qu'ils s'écroulent et meurent

Adieu à mon Juan, adieu Roselita
Adios mis amigos, Jesus y Maria
Vous n’aurez plus de noms quand vous prendrez le gros avion
Désormais vous serez appelés : expulsés

L'avion a pris feu au-dessus du canyon de Los Gatos
La grande boule de feu à fait trembler nos montagnes
Qui sont ces chers amis qui tombent telles des feuilles mortes ?
La radio a dit : « Ce ne sont que des expulsés ».

Adieu à mon Juan, adieu Roselita
Adios mis amigos, Jesus y Maria
Vous n’aurez plus de noms quand vous prendrez le gros avion
Désormais vous serez appelés : expulsés

(Merci à Cécile & Igor pour le coup de main)

[vox populi]

Heroes are hard to find, leur 9eme album sortie en 74.

A ce moment là le groupe est au plus bas.

Les résultats commerciaux sont assez décevants (ce qui est relatif quand on connait la vraie galère dans laquelle vivent 99,9% des groupes dans le monde y compris des génies, en particulier dans le domaine du jazz..mais bon c'est un autre sujet), le groupe, donc, n'arrive pas à investir la cour des grands commercialement parlant, Bob Weston le brillant soliste qui avait tant apporté à l'album précédent est viré dû au fait qu'il fricotait avec la femme du batteur, le manager se barre et forme un faux Fleetwood mac avec qui il organise une tournée. Le band est alors obligé de se lancer dans un long et épuisant procès..Pour ne rien arranger les relations commencent à tourner sérieusement au vinaigre entre John et Christine Mcvie...

A bout de force le nouveau leader du groupe, Bob Welch (un musicien qui mériterait une réhabilitation, et fissa! ) emmène les musiciens en Californie où ils rentrent en studio. Quelques semaines plus tard le groupe en ressort avec Heroes are hard to find

Bon déjà il y a la pochette, qui fait peur

Il s'agit du batteur en slip avec un môme, en mode glauque en plus ..Il y a des pochettes comme ça, dans l'histoire du rock, qui peuvent servir de point de départ intéressant pour réfléchir à la théorie du présentisme en histoire . Celle cie n'est pas la pire (souvenez vous de Blind Faith) mais elle aurait sa place dans le débat.

Quoi qu'il en soit il faut reconnaitre que ce n'est pas le style de pochette qui va attirer le chaland.

Qu'en est il de la musique ?

Une fois encore le groupe se réinvente complètement !!

Le son est totalement différent des autres oeuvres du band. Dès l'ouverture on entend que Fleetwood mac avait envie d'un album plus produit, plus américain, avec la présence de nombreux cuivres. Heroes are hard to find ouvre les hostilités avec Christine au chant. Un morceau up tempo qui sert également de premier single. Mauvais choix. Mauvais choix car le morceau, sans être mauvais, n'atteint jamais son plein potentiel. Les cuivres sont trop sages, la chanson ne groove pas vraiment, ce qui est un comble pour un groupe qui possède une rythmique aussi fantastique que Fleetwood mac et la mélodie n'est pas inoubliable.

On continue avec un tunnel de trois chansons plus ou moins psychédéliques. Coming Home en particulier est un morceaux brumeux qui m'a longtemps laissé sur le bord de la route. Au delà de sa construction, le son étouffé de l'ensemble peut s'avérer assez rédhibitoire au début . Il m'a fallu plusieurs écoutes pour commencer à apprécier le magnifique travail sur les synthétiseurs et les guitares dans cette chanson. Il faut se laisser porter par ce son irréel pour en saisir toute la profondeur! Angel et Bermuda Triangle, les deux morceaux qui suivent, sont également très arrangés, totalement à l'opposé de l'album précédent, qui était simple et direct. Au début je dois reconnaitre que les solos de Weston me manquait, mais au fur et à mesure j'ai accepté la nouvelle direction du band et leur décision de davantage travailler sur le son que sur les démonstrations musicales. Une fois la surprise passée, et le temps aussi de s'adapter à ce son étouffé qui donne une ambiance très spéciale au disque, j'ai fini par aimer Angel et Bermuda triangle. La suite est une des plus belles chanson de Christine, "Come a litle closer". Une mélodie fantastique chantée avec une voix charmante au sens premier du terme, c'est à dire qui vous charme comme la flûte charme le serpent, on est presque obligé d'appuyer sur repeat, encore et encore! She's changing me et Bad loser sont dans le ventre mou de l'album. Je suis de ceux qui pensent qu'on ne peut pas vraiment éviter les creux dans un disque, il y a un moment où l'attention du spectateur s'évade un peu. Il faut alors des chansons qui font le job. Ces deux morceaux, aux très belles mélodies mais aux arrangements beaucoup plus classiques, font parfaitement l'affaire. Silver heels remonte la pente avec ses belles harmonies vocales suivis par prove your love qui est, à mes yeux, une des plus belles chansons de Christine Mcvie. Une mélodie et un swing tout en nuance mais totalement sensationnel!

Born enchanter est une synthèse du travail extraordinaire de welch sur ce disque où il mélange les mélodies pop avec un son très travaillé aux accents psychédéliques (merveilleux piano dans cette chanson). Une des plus belles œuvres de welch au sein du groupe.

L'album se termine par un long coda sympathique sans être renversant...Disons que c'est un retour sur terre en douceur.



Au final Heroes are hard to find est un nouvel album totalement surprenant du groupe, il faut plusieurs écoutes pour dépasser l'aspect déceptif qu'il peut avoir au premier abord lorsqu'on aime le disque précédent..Avec le temps il apparait pour ce qu'il est : un bijou

[whereisbrian]

Creedence Clearwater Revival, Pendulum, 1970

Album particulier, le groupe est sur le point d'exploser en petites particules
d'égo hautement inflammables.

Vous en conviendrez, quel son!

[Phil]

Heroes are hard to find, leur 9eme album sortie en 74.

A ce moment là le groupe est au plus bas.

Les résultats commerciaux sont assez décevants (ce qui est relatif quand on connait la vraie galère dans laquelle vivent 99,9% des groupes dans le monde y compris des génies, en particulier dans le domaine du jazz..mais bon c'est un autre sujet), le groupe, donc, n'arrive pas à investir la cour des grands commercialement parlant, Bob Weston le brillant soliste qui avait tant apporté à l'album précédent est viré dû au fait qu'il fricotait avec la femme du batteur, le manager se barre et forme un faux Fleetwood mac avec qui il organise une tournée. Le band est alors obligé de se lancer dans un long et épuisant procès..Pour ne rien arranger les relations commencent à tourner sérieusement au vinaigre entre John et Christine Mcvie...

A bout de force le nouveau leader du groupe, Bob Welch (un musicien qui mériterait une réhabilitation, et fissa! ) emmène les musiciens en Californie où ils rentrent en studio. Quelques semaines plus tard le groupe en ressort avec Heroes are hard to find

Bon déjà il y a la pochette, qui fait peur

Il s'agit du batteur en slip avec un môme, en mode glauque en plus ..Il y a des pochettes comme ça, dans l'histoire du rock, qui peuvent servir de point de départ intéressant pour réfléchir à la théorie du présentisme en histoire . Celle cie n'est pas la pire (souvenez vous de Blind Faith) mais elle aurait sa place dans le débat.

Quoi qu'il en soit il faut reconnaitre que ce n'est pas le style de pochette qui va attirer le chaland.

Qu'en est il de la musique ?

Une fois encore le groupe se réinvente complètement !!

Le son est totalement différent des autres oeuvres du band. Dès l'ouverture on entend que Fleetwood mac avait envie d'un album plus produit, plus américain, avec la présence de nombreux cuivres. Heroes are hard to find ouvre les hostilités avec Christine au chant. Un morceau up tempo qui sert également de premier single. Mauvais choix. Mauvais choix car le morceau, sans être mauvais, n'atteint jamais son plein potentiel. Les cuivres sont trop sages, la chanson ne groove pas vraiment, ce qui est un comble pour un groupe qui possède une rythmique aussi fantastique que Fleetwood mac et la mélodie n'est pas inoubliable.

On continue avec un tunnel de trois chansons plus ou moins psychédéliques. Coming Home en particulier est un morceaux brumeux qui m'a longtemps laissé sur le bord de la route. Au delà de sa construction, le son étouffé de l'ensemble peut s'avérer assez rédhibitoire au début . Il m'a fallu plusieurs écoutes pour commencer à apprécier le magnifique travail sur les synthétiseurs et les guitares dans cette chanson. Il faut se laisser porter par ce son irréel pour en saisir toute la profondeur! Angel et Bermuda Triangle, les deux morceaux qui suivent, sont également très arrangés, totalement à l'opposé de l'album précédent, qui était simple et direct. Au début je dois reconnaitre que les solos de Weston me manquait, mais au fur et à mesure j'ai accepté la nouvelle direction du band et leur décision de davantage travailler sur le son que sur les démonstrations musicales. Une fois la surprise passée, et le temps aussi de s'adapter à ce son étouffé qui donne une ambiance très spéciale au disque, j'ai fini par aimer Angel et Bermuda triangle. La suite est une des plus belles chanson de Christine, "Come a litle closer". Une mélodie fantastique chantée avec une voix charmante au sens premier du terme, c'est à dire qui vous charme comme la flûte charme le serpent, on est presque obligé d'appuyer sur repeat, encore et encore! She's changing me et Bad loser sont dans le ventre mou de l'album. Je suis de ceux qui pensent qu'on ne peut pas vraiment éviter les creux dans un disque, il y a un moment où l'attention du spectateur s'évade un peu. Il faut alors des chansons qui font le job. Ces deux morceaux, aux très belles mélodies mais aux arrangements beaucoup plus classiques, font parfaitement l'affaire. Silver heels remonte la pente avec ses belles harmonies vocales suivis par prove your love qui est, à mes yeux, une des plus belles chansons de Christine Mcvie. Une mélodie et un swing tout en nuance mais totalement sensationnel!

Born enchanter est une synthèse du travail extraordinaire de welch sur ce disque où il mélange les mélodies pop avec un son très travaillé aux accents psychédéliques (merveilleux piano dans cette chanson). Une des plus belles œuvres de welch au sein du groupe.

L'album se termine par un long coda sympathique sans être renversant...Disons que c'est un retour sur terre en douceur.



Au final Heroes are hard to find est un nouvel album totalement surprenant du groupe, il faut plusieurs écoutes pour dépasser l'aspect déceptif qu'il peut avoir au premier abord lorsqu'on aime le disque précédent..Avec le temps il apparait pour ce qu'il est : un bijou

Pour la pochette, n'oublions pas celle de Virgin Killer de Scorpions.

[vox populi]

Woody Guthrie est d’une certaine façon le « père » de la chanson engagée, bien qu’elle existât avant lui, il en fit un genre populaire.

En 1948, un avion qui ramenait vers la frontière mexicaine des ouvriers qui avaient travaillé aux récoltes en Californie, s’écrasa dans le canyon de Los Gatos et ne laissa aucun survivant.

Woody entendit l’événement relaté par la radio avec les termes suivants : « They were just deportees ».

Il écrivit alors la chanson que voilà : « Deportee »

Woody Guthrie - Deportee



Les récoltes sont toutes rentrées et les pêches pourrissent
Les oranges sont balancées dans les décharges de créosote
Ils les renvoient par avion à la frontière mexicaine
Prendre tout leur argent et traverser à nouveau

Adieu à mon Juan, adieu Roselita
Adios mis amigos, Jesus y Maria
Dans ce gros avion, vous ne serez personne
Désormais vous serez appelés : expulsés

Le père de mon père, a traversé cette rivière
Ils ont pris tout l'argent qu'il avait gagné dans sa vie
Mes frères et sœurs récoltent les fruits des arbres,
Ils prirent le pick-up jusqu'à ce qu'ils s'écroulent et meurent

Adieu à mon Juan, adieu Roselita
Adios mis amigos, Jesus y Maria
Vous n’aurez plus de noms quand vous prendrez le gros avion
Désormais vous serez appelés : expulsés

L'avion a pris feu au-dessus du canyon de Los Gatos
La grande boule de feu à fait trembler nos montagnes
Qui sont ces chers amis qui tombent telles des feuilles mortes ?
La radio a dit : « Ce ne sont que des expulsés ».

Adieu à mon Juan, adieu Roselita
Adios mis amigos, Jesus y Maria
Vous n’aurez plus de noms quand vous prendrez le gros avion
Désormais vous serez appelés : expulsés

(Merci à Cécile & Igor pour le coup de main)

Belle traduction, par contre c'est la version de son fils avec un autre chanteur.
Du coup je l'ai cherché pour la réécouter et je me rend compte qu'elle est introuvable. C'est fou.
Ce mec a écrit plus de 2000 chansons et la plupart d'entres elles ont disparue de la circulation.

[Phil]

Les voici de retour pour un 5ème opus que j'attendais avec impatience. On y retrouve bien évidemment les mêmes ingrédients que sur les 4 précédents. Morceaux heavy, chaloupés et groovy lorgnant de temps à autre vers du zeppelinien. Une différence notable : Bona ne chante sur aucun morceau. A noter également sur le vinyle la présence de 3 morceaux live enregistrés à Wolverhampton en 2018.


LP