Chicago Blues Buddies (2009)
Little Smokey Smothers et Elvin Bishop se connaissent depuis 1960 et ont souvent joué ensemble dans les clubs de Chicago.
Dans l'album "Chicago Blues Buddies", publié en 2009 à l'initiative d'Elvin Bishop, sont réunies la plupart de leurs collaborations: deux titres formidables issus de l'album de Little Smokey Smothers "Bossman" (en particulier l'excellent "Talkin' blues"), des morceaux live capturés lors du Chicago Blues Festival 1993 (avec les intenses "Crackhead woman" et "Mother in law blues"), dans un club de San Francisco en 2000 ou au club Ground Zero à Clarksdale en 2006.
1979 American Garage
"America Garage" du Pat Metheny Group, paru en 1979, est un excellent album de Jazz moderne orienté vers la guitare électrique et le piano. Les claviers de Lyle Mays consistent en un piano omniprésent et en quelques claviers modernes. Le son particulier de la guitare électrique de Pat Metheny est bien mis en avant. La basse fretless est très raffinée.
Les arrangements de claviers de Lyle Mays sont encore trop discrets et en arrière-plan; cependant, les compositions sont tout simplement très bien réalisées, et les morceaux sont souvent très chargés et élaborés.
Les morceaux sont très accessibles, en particulier le vif et dynamique "American Garage" et "Cross the Heartland". Le complexe et entraînant "Epic" est particulièrement impressionnant: Il y a de nombreux changements de rythme et les instruments sont très bien synchronisés; la chanson passe de morceaux chargés, structurés et rapides à des morceaux plus doux, et vice-versa; les motifs rapides et délicats des cymbales combinés au piano mélodique et jazzy et à la basse fretless font de ce morceau l'un des meilleurs de Metheny jusqu'à présent; le son rapide et mélodique de la guitare de Metheny se rapproche de celui de ses meilleurs albums.Enfin, l'impossible solo de piano de Lyle Mays sur ce morceau est incontournable!
Tous les morceaux sont excellents, et tous les instruments participent généreusement à la création d'un véritable Jazz urbain instrumental moderne.
1992: Eternal Prisoner
En 1982, Axel Rudi Pell est de retour avec "Eternal Prisoner" qui est un album de Hard rock qui arrive probablement une décennie trop tard, mais qui est tout de même assez intéressant. Avec le chanteur Jeff Scott Soto, mieux connu pour son travail avec Yngwie Malmsteen et Talisman, le groupe s'apprête à devenir un groupe stable qui pourra durer plus longtemps qu'un seul album.
La musique est la même qu'avant: Hard Rock ou Power Metal, il y a du Rock des années 80 partout.
Avec "Eternal Prisoner", le groupe commence à améliorer la qualité de son travail. La voix de Soto, en particulier, se prête parfaitement à la musique, sa voix étant parfaite pour le son et le style de Pell. Et l'écriture des chansons dans son ensemble semble beaucoup plus sûre d'elle grâce à cela.
Le jeu de guitare d'Axel Rudi Pell a encore un peu de mal à trouver sa place dans les solos. Les compositions sont bonnes, les mélodies vocales fonctionnent bien, mais ce sont les solos de guitare qui ont un peu trop tendance à s'éterniser.
"Long Time", "Streets of Fire", "Ride the Bullet" et "Shoot Her to the Moon" sont tous des bons titres, mais "Sweet Lil' Suzie" voit le groupe canaliser un côté Aerosmith et c'est incroyable! C'est la meilleure chanson de l'album, et l'un des meilleurs morceaux du groupe!
"Eternal Prisoner" est un alnum de Hard Rock standard du début des années 90 qui aurait probablement connu un succès fulgurant s'il était sorti dans les années 80. Il a ses mérites, mais dans l'ensemble il y aura beaucoup mieux à venir...
1983 - Passion, Grace & Fire
En 1983, deux ans après avoir enregistré Friday Night in San Francisco, John McLaughlin, Al di Meola et Paco de Lucía se sont réunis pour enregistrer un album studio qui reflète à nouveau leur capacité surnaturelle à improviser ensemble en duo et en trio de guitares acoustiques, "Passion, Grace and Fire". Si l'on peut considérer qu'il s'agit d'une "bataille" de guitares (le jeu est parfois féroce et ces démons de la vitesse ne se relâchent pas trop souvent), alors le résultat est une égalité à trois. Ce sommet de la guitare est à la hauteur de son titre.
On pourrait difficilement trouver une meilleure description de cette musique que le titre de cet album de 1982, qui dit tout. Leur capacité à s'échanger des plans brûlants, ainsi qu'à se compléter mutuellement en fournissant un fond élégant pour les solos respectifs est vraiment phénoménale.
La musique est entièrement acoustique et elle est composée par les trois participants. Il y a une influence certaine des motifs folkloriques espagnols, flamenco et gitans, une forte touche jazzy et une incroyable musicalité.
Ils jouent vraiment pour le plaisir et pour faire plaisir à l'auditeu. Un véritable classique!
Gorilla (1975)
Pour son album "Gorilla", paru en 1975, James Taylor a abandonné la veine personnelle et confessionnelle de ses premiers albums pour inover.
Enregistré à Burbank avec les producteurs de Warners Lenny Waronker et Russ Titelman, Taylor s'est entouré d'un excellent groupe d'accompagnement renforcé par des invités tels que Graham Nash et David Crosby, sa femme Carly Simon, le mandoliniste David Grisman, le saxophoniste David Sanborn, Randy Newman au "hornorgan", et le guitariste de Little Feat, Lowell George.
Cette équipe a travaillé sur un ensemble de chansons légères et agréables, à la limite du générique, mais qui ont été interprétées et chantées avec goût et soin. Taylor était inlassablement optimiste.
On peut se laisser porter par la voix de Taylor et la compétence du groupe, et "Gorilla" est une expérience d'écoute des plus agréables. "How Sweet It Is (To Be Loved by You)", la première d'une série de reprises R&B décolorées, est devenue un Hit du Top 10, et l'album a rétabli la fortune commerciale de Taylor, l'engageant sur la voie stable qu'il suivra pendant des décennies.
1971 : Acquiring the Taste
L'album "Acquiring the Taste" de Gentle Giant, paru en 1971, est une avancée majeure par rapport à l'album éponyme, avec un chant, un jeu et une écriture de qualité supérieure, ainsi qu'un son plus unifié, sans pour autant sacrifier l'élément de surprise du premier album.
On y trouve beaucoup de mélodies et même de riffs (voir la première envolée de guitare de Gary Green sur "Pantagruel's Nativity"), et toute la musicalité fait preuve d'une élégance rarement entendue, même dans les cercles progressifs.
Etonnamment, le disque est aussi très Rock: Des éléments de Hard Rock et de chants grégoriens se mélangent librement et, étonnamment, bien tout au long de l'album.
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2012 The Right Time
Alternant chansons et instrumentaux, tempos nerveux et ballades aériennes sur "The Right Time", paru en 2012, Tino Gonzales propose un album très généreux, très complet, riche en ambiances aussi, comme sur ce ‘Najat’ instrumental qui emmène l'auditeur voyager sur les sentiers de la mélancolie, ou comme sur le dernier titre (‘I Last Saw You In Paris’, sur lequel Tino chante / baragouine en Français), où l’accordéon et la guitare acoustique nous accompagnent dans une promenade à pied sur les quais de Seine ou sur cet escalier vers le Sacré Coeur. Une fin juste parfaite…!
Son cocktail musical ‘latino Jazz-Blues fusion’ s’enrichit dorénavant de ce qu’il a vécu en Suède, en Allemagne et en Europe. L’évocation de l’univers des gitans est soulignée dans le morceau qui a pour titre ‘I last saw You in Paris’, qui évoque le Jazz manouche.
Les sonorités des guitares de Tino n’ont rien perdu de leur cristallin, lui n’a rien perdu de sa vélocité et cela transparaît dans sa voix et la maturité acquise au fil des ans. Le néophyte ne pourra d’ailleurs s’empêcher d’évoquer Carlos Santana dès les premières notes de guitare égrainées de ‘Hold On’, ‘The Right Time’.
Tantôt plus Rock que Blues, tantôt plus Blues que Jazz, tantôt plus Jazz (‘Wonderful’, l’instrumental ‘Bumpin And Humpin’) que Latino ou funky (‘I Can’t Deny It’), ce nouvel opus est une véritable représentation cartographique de l’itinéraire poursuivi par l’artiste.
Red Dog Speaks (2010)
Dans son second album pour Delta Groove, "Red Dog Speaks', paru en 2010, Elvin Bishop rend hommage à sa guitare fétiche (une Gibson ES-345).
Il brille notamment sur "Red Dog Speaks", "Neighbor Neighbor" (chanté par John Nemeth), "Blues Cruise" (avec Ronnie Baker Brooks, Tommy Castro, Buckwheat Zydeco et Roy Gaines), "Get your Hand out of my Pocket" (avec John Nemeth et R.C. Carrier) et "Clean Livin'" dans lequel Elvin est seul à la guitare électrique.
1982 Offramp
L'album "Offramp" du Pat Metheny Group, paru en 1982, est assez peu accessible mais certainement gratifiant, "Offramp", et il penche quelque peu vers l'abstraction. Mais aussi cérébral que Metheny puisse être sur des morceaux atmosphériques comme "Are You Going with Me?" et "Au Lait", son jeu reste résolument lyrique et mélodique. Clairement influencé par Jim Hall, Metheny fait un excellent usage de l'espace, choisissant judicieusement ses notes et rappelant aux auditeurs que, bien qu'il possède de solides compétences, il n'est pas du genre à vouloir en imposer.
Même lorsqu'il accélère le tempo pour la difficile et anguleuse chanson-titre, il évite les acrobaties musicales vides de sens. Tout au long de l'album, Metheny entretient un rapport puissant avec le claviériste Lyle Mays, qui lui aussi évite d'exploiter sa technique et opte pour une narration pleine de sens.
1994: Between The Walls
Axel Rudi Pell est un bon guitariste et il a un style d'écriture vintage très inspiré du travail de ses idoles (Blackmore et Malmsteen), mais son jeu est moins flashy que celui de Malmsteen et moins créatif ou exigeant que celui de Blackmore. Il ne réinvente pas le monde à chaque album, mais ses œuvres sont toujours d'une bonne qualité.
On retrouve sur son album "Between The Walls', paru en 1994, quelques-uns de ses titres phares: l'entraînant "Talk of the Guns", le moyennement rythmé "Warrior" ou l'épique "Casbah" de 10 minutes sont tous devenus des incontournables en concert et le morceau-titre, bien qu'il n'ait pas beaucoup d'espace pour se développer et devenir une épopée, a toujours cette vibration.
L'excellent chant de Jeff Scott Soto contribue à mettre en valeur toutes les chansons et il s'agit du meilleur album d'Axel jusqu'à présent, grâce à la réduction au minimum des éléments peu impressionnants.
Ce disque suit la recette classique, alors qu'à une époque, il n'était plus trop à la mode de la suivre.
1967: The Piper at the Gates of Dawn
Le titre du premier album de Pink Floyd, oaru en 1967, est tiré d'un chapitre du livre pour enfants préféré de Syd Barrett, "The Wind in the Willows", et l'imagerie lyrique de "The Piper at the Gates of Dawn" est en effet pleine de fantaisie colorée, enfantine et typiquement britannique, bien que filtrée à travers la lentille perceptive du LSD.
Les chansons Acid Pop mélodiques et accrocheuses de Barrett sont contrebalancées par des morceaux plus longs et plus expérimentaux qui mettent en valeur les délires instrumentaux du groupe, utilisant souvent les thèmes du voyage spatial comme métaphores pour des expériences hallucinogènes; "Astronomy Domine" est un morceau plus Pop dans cette veine, mais des morceaux comme "Interstellar Overdrive" sont parmi les premières incursions dans ce que l'on a appelé le Space Rock. Mais même si les paroles et les mélodies de Barrett sont le plus souvent enjouées et humoristiques, la musique du groupe ne confirme pas toujours ces sentiments, en plus de l'orgue sinistre de Rick Wright, la dissonance, le chromatisme, les bruits bizarres et les effets sonores vocaux sont tous employés à diverses occasions, donnant une certaine impression du chaos et de la confusion qui se cachent sous la surface lumineuse.
"The Piper at the Gates of Dawn" prouve avec succès les deux aspects de l'expérimentation psychédélique: le plaisir d'élargir son esprit et sa perception, et la menace sous-jacente de troubles mentaux, voire de folie. Cette dualité rend l'abum d'autant plus convaincant à la lumière de la dépression ultérieure de Barrett, et le classe parmi les meilleurs albums psychédéliques de tous les temps.
C'est un MUST!...
In the Pocket (1976)
L'album "In the Pocket" de James Taylor, paru en 1976 sur Warner Bros., est remarquable pour avoir produit son plus grand succès autodidacte en quatre ans, "Shower the People" (numéro 22 op, numéro 1 Easy lListening).
La chanson "Woman's Gotta Have It" de Bobby Womack est la seule reprise, et ailleurs, Taylor a abordé des sujets étonnamment rudes dans son style typiquement doux, notamment "A Junkie's Lament" et "Money Machine". Il y a aussi des réflexions sur le fait d'être un "Family Man", même si, en raison de sa vie de tournée péripatéticienne, "Daddy's All Gone".
Parmi les invités, on trouve Art Garfunkel, qui harmonise sur "Captain Jim's Drunken Dream", et Stevie Wonder, qui coécrit et joue de l'harmonica sur "Don't Be Sad 'Cause Your Sun Is Down". Dans l'ensemble, il s'agit d'un album respectable pour un artiste qui était en traub de devenir plus un artisan qu'un virtuose.
1971 : Acquiring the Taste
L'album "Acquiring the Taste" de Gentle Giant, paru en 1971, est une avancée majeure par rapport à l'album éponyme, avec un chant, un jeu et une écriture de qualité supérieure, ainsi qu'un son plus unifié, sans pour autant sacrifier l'élément de surprise du premier album.
On y trouve beaucoup de mélodies et même de riffs (voir la première envolée de guitare de Gary Green sur "Pantagruel's Nativity"), et toute la musicalité fait preuve d'une élégance rarement entendue, même dans les cercles progressifs.
Etonnamment, le disque est aussi très Rock: Des éléments de Hard Rock et de chants grégoriens se mélangent librement et, étonnamment, bien tout au long de l'album.
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Très bon alboume et la pochette du 33 est bien sympa !
1967: The Piper at the Gates of Dawn
Le titre du premier album de Pink Floyd, oaru en 1967, est tiré d'un chapitre du livre pour enfants préféré de Syd Barrett, "The Wind in the Willows", et l'imagerie lyrique de "The Piper at the Gates of Dawn" est en effet pleine de fantaisie colorée, enfantine et typiquement britannique, bien que filtrée à travers la lentille perceptive du LSD.
Les chansons Acid Pop mélodiques et accrocheuses de Barrett sont contrebalancées par des morceaux plus longs et plus expérimentaux qui mettent en valeur les délires instrumentaux du groupe, utilisant souvent les thèmes du voyage spatial comme métaphores pour des expériences hallucinogènes; "Astronomy Domine" est un morceau plus Pop dans cette veine, mais des morceaux comme "Interstellar Overdrive" sont parmi les premières incursions dans ce que l'on a appelé le Space Rock. Mais même si les paroles et les mélodies de Barrett sont le plus souvent enjouées et humoristiques, la musique du groupe ne confirme pas toujours ces sentiments, en plus de l'orgue sinistre de Rick Wright, la dissonance, le chromatisme, les bruits bizarres et les effets sonores vocaux sont tous employés à diverses occasions, donnant une certaine impression du chaos et de la confusion qui se cachent sous la surface lumineuse.
"The Piper at the Gates of Dawn" prouve avec succès les deux aspects de l'expérimentation psychédélique: le plaisir d'élargir son esprit et sa perception, et la menace sous-jacente de troubles mentaux, voire de folie. Cette dualité rend l'abum d'autant plus convaincant à la lumière de la dépression ultérieure de Barrett, et le classe parmi les meilleurs albums psychédéliques de tous les temps.
C'est un MUST!...
S’il n’en reste qu’un du Floyd …
Une borne, un chédeuvre, que dis-je, une bombe atomique !!!
1982 Offramp
L'album "Offramp" du Pat Metheny Group, paru en 1982, est assez peu accessible mais certainement gratifiant, "Offramp", et il penche quelque peu vers l'abstraction. Mais aussi cérébral que Metheny puisse être sur des morceaux atmosphériques comme "Are You Going with Me?" et "Au Lait", son jeu reste résolument lyrique et mélodique. Clairement influencé par Jim Hall, Metheny fait un excellent usage de l'espace, choisissant judicieusement ses notes et rappelant aux auditeurs que, bien qu'il possède de solides compétences, il n'est pas du genre à vouloir en imposer.
Même lorsqu'il accélère le tempo pour la difficile et anguleuse chanson-titre, il évite les acrobaties musicales vides de sens. Tout au long de l'album, Metheny entretient un rapport puissant avec le claviériste Lyle Mays, qui lui aussi évite d'exploiter sa technique et opte pour une narration pleine de sens.
Il faudrait que je le réécoute, je l’aimais bien et la pochette (j’y suis sensible et peux acheter un disque rien que pour le visuel) est farpaite dans le genre
1983 - Passion, Grace & Fire
En 1983, deux ans après avoir enregistré Friday Night in San Francisco, John McLaughlin, Al di Meola et Paco de Lucía se sont réunis pour enregistrer un album studio qui reflète à nouveau leur capacité surnaturelle à improviser ensemble en duo et en trio de guitares acoustiques, "Passion, Grace and Fire". Si l'on peut considérer qu'il s'agit d'une "bataille" de guitares (le jeu est parfois féroce et ces démons de la vitesse ne se relâchent pas trop souvent), alors le résultat est une égalité à trois. Ce sommet de la guitare est à la hauteur de son titre.
On pourrait difficilement trouver une meilleure description de cette musique que le titre de cet album de 1982, qui dit tout. Leur capacité à s'échanger des plans brûlants, ainsi qu'à se compléter mutuellement en fournissant un fond élégant pour les solos respectifs est vraiment phénoménale.
La musique est entièrement acoustique et elle est composée par les trois participants. Il y a une influence certaine des motifs folkloriques espagnols, flamenco et gitans, une forte touche jazzy et une incroyable musicalité.
Ils jouent vraiment pour le plaisir et pour faire plaisir à l'auditeu. Un véritable classique!
1971 : Acquiring the Taste
L'album "Acquiring the Taste" de Gentle Giant, paru en 1971, est une avancée majeure par rapport à l'album éponyme, avec un chant, un jeu et une écriture de qualité supérieure, ainsi qu'un son plus unifié, sans pour autant sacrifier l'élément de surprise du premier album.
On y trouve beaucoup de mélodies et même de riffs (voir la première envolée de guitare de Gary Green sur "Pantagruel's Nativity"), et toute la musicalité fait preuve d'une élégance rarement entendue, même dans les cercles progressifs.
Etonnamment, le disque est aussi très Rock: Des éléments de Hard Rock et de chants grégoriens se mélangent librement et, étonnamment, bien tout au long de l'album.
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C'est un groupe que je n'aimais pas beaucoup, mais que j'ai appris à aimer!
Très bon alboume et la pochette du 33 est bien sympa !
1967: The Piper at the Gates of Dawn
Le titre du premier album de Pink Floyd, oaru en 1967, est tiré d'un chapitre du livre pour enfants préféré de Syd Barrett, "The Wind in the Willows", et l'imagerie lyrique de "The Piper at the Gates of Dawn" est en effet pleine de fantaisie colorée, enfantine et typiquement britannique, bien que filtrée à travers la lentille perceptive du LSD.
Les chansons Acid Pop mélodiques et accrocheuses de Barrett sont contrebalancées par des morceaux plus longs et plus expérimentaux qui mettent en valeur les délires instrumentaux du groupe, utilisant souvent les thèmes du voyage spatial comme métaphores pour des expériences hallucinogènes; "Astronomy Domine" est un morceau plus Pop dans cette veine, mais des morceaux comme "Interstellar Overdrive" sont parmi les premières incursions dans ce que l'on a appelé le Space Rock. Mais même si les paroles et les mélodies de Barrett sont le plus souvent enjouées et humoristiques, la musique du groupe ne confirme pas toujours ces sentiments, en plus de l'orgue sinistre de Rick Wright, la dissonance, le chromatisme, les bruits bizarres et les effets sonores vocaux sont tous employés à diverses occasions, donnant une certaine impression du chaos et de la confusion qui se cachent sous la surface lumineuse.
"The Piper at the Gates of Dawn" prouve avec succès les deux aspects de l'expérimentation psychédélique: le plaisir d'élargir son esprit et sa perception, et la menace sous-jacente de troubles mentaux, voire de folie. Cette dualité rend l'abum d'autant plus convaincant à la lumière de la dépression ultérieure de Barrett, et le classe parmi les meilleurs albums psychédéliques de tous les temps.
C'est un MUST!...
S’il n’en reste qu’un du Floyd …
Une borne, un chédeuvre, que dis-je, une bombe atomique !!!
1982 Offramp
L'album "Offramp" du Pat Metheny Group, paru en 1982, est assez peu accessible mais certainement gratifiant, "Offramp", et il penche quelque peu vers l'abstraction. Mais aussi cérébral que Metheny puisse être sur des morceaux atmosphériques comme "Are You Going with Me?" et "Au Lait", son jeu reste résolument lyrique et mélodique. Clairement influencé par Jim Hall, Metheny fait un excellent usage de l'espace, choisissant judicieusement ses notes et rappelant aux auditeurs que, bien qu'il possède de solides compétences, il n'est pas du genre à vouloir en imposer.
Même lorsqu'il accélère le tempo pour la difficile et anguleuse chanson-titre, il évite les acrobaties musicales vides de sens. Tout au long de l'album, Metheny entretient un rapport puissant avec le claviériste Lyle Mays, qui lui aussi évite d'exploiter sa technique et opte pour une narration pleine de sens.
Il faudrait que je le réécoute, je l’aimais bien et la pochette (j’y suis sensible et peux acheter un disque rien que pour le visuel) est farpaite dans le genre
Pour moi, les premiers albums sont excellents!
Par contre, plus on avance dans le temps, moins j'aime!
1983 - Passion, Grace & Fire
En 1983, deux ans après avoir enregistré Friday Night in San Francisco, John McLaughlin, Al di Meola et Paco de Lucía se sont réunis pour enregistrer un album studio qui reflète à nouveau leur capacité surnaturelle à improviser ensemble en duo et en trio de guitares acoustiques, "Passion, Grace and Fire". Si l'on peut considérer qu'il s'agit d'une "bataille" de guitares (le jeu est parfois féroce et ces démons de la vitesse ne se relâchent pas trop souvent), alors le résultat est une égalité à trois. Ce sommet de la guitare est à la hauteur de son titre.
On pourrait difficilement trouver une meilleure description de cette musique que le titre de cet album de 1982, qui dit tout. Leur capacité à s'échanger des plans brûlants, ainsi qu'à se compléter mutuellement en fournissant un fond élégant pour les solos respectifs est vraiment phénoménale.
La musique est entièrement acoustique et elle est composée par les trois participants. Il y a une influence certaine des motifs folkloriques espagnols, flamenco et gitans, une forte touche jazzy et une incroyable musicalité.
Ils jouent vraiment pour le plaisir et pour faire plaisir à l'auditeu. Un véritable classique!
