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Jimmy Thackery And The Drivers 2014: Wide Open

Genre: Modern Electric Blues, Blues Rock

"Wide Open" ne connaît aucune limite et il est véritablement ouvert à tout ce que Thackery a pu imaginer.
Il y en a pour tous les goûts musicaux, à condition de ne pas s'éloigner trop du Blues / Jazz / Rock.
L'album est si diversifié qu'écouter l'album du début à la fin peut parfois paraître décousu. Mais cela n'enlève rien à sa qualité.
Le Blues Rock "Hard Luck Man" est très bon et le mélancolique "Someone Who's Crying Tonight" est tout juste correct.
Les fans de Roy Buchanan ou Danny Gatton apprécieront ce disque. "Pondok" est un morceau instrumental qui mêle les styles de ces deux artistes. C'est le dernier morceau de l'album, et son tempo décontracté trahit une partie du talent guitaristique de Thackery.
"Run Like The Wind", interprétée en acoustique, est une ballade envoûtante aux connotations Blues.
"Wide Open" n'est pas un album fait pour le succès commercial, mais c'est une véritable œuvre d'art abstraite.

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John Verity 2014 - Tone Hound on the last train

Genre: Blues Rock, Pop Rock

Choeurs – Vivienne M. Boucherat
Harmonica Blues – Robbie Stuart-Mathews
Batterie – Bob Henrit
Claviers – Ian Gibbons
Slide guitare – Max Milligan
Chant – Bianca Kinane

John Verity est le guitariste et chanteur Anglais qui a remplacé Russ Ballard au départ de celui-ci du groupe Argent.
"Tone Hound on the Last Train", sorti en 2014, est un excellent album.
Verity a enregistré quelques reprises, dont "I Put A Spell On You" sur laquelle il fait un très bon travail, "Double Trouble" d'Otis Rush sur laquelle John répond aussi présent
avec un excellent travail de guitare et de chant et "Love Hurts" sur laquelle le travail semble un peu forcé.
"Too Much Too Young" est une superbe chanson qu'il faut absolument écouter.
Sur "Nothings Changed", on pourrait croire que c'est B.B. King.
D'autres chansons sont tout simplement géniales, comme "Mysterious Ways",
"Help Me" qui sonne très Dr Feelgood, ou "Every Day I Have The Blues" qui semble joué dans un club enfumé de Chicago.
Enfin, "Would You" et "Touch My Soul", toutes deux chantées par Bianca Kinane qui est une grande chanteuse Soul.
Bref, cet album est une petite merveille.

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Red Guitars 1984 – Slow To Fade

Genre: Alternative Rock, Indie Rock

Producteur – Red Guitars, Roy Neave
Basse – Lou Barlow
Batterie – Matt Higgins
Guitare [Lead] – Hallan Lewis
Guitare [Rythme] – John Rowley
Orgue [Hammond] – Danny Woods
Percussions – Grant Artis
Chant – Jerry Kidd

Le premier album de Red Guitars est typique du Rock Britannique du début et du milieu des années 80, passant de la New Wave à un style plus mainstream.
On y trouve des compositions New Wave / Pop assez génériques, avec des voix timides, des guitares en écho et une mélancolie feutrée et élégante.
Les perspectives lyriques se concentrent sur l'espace entre la timidité et le désespoir. On y retrouve aussi des influences Reggae et Afro Funk, très en vogue lorsque l'Afro Pop faisait ses premières incursions sérieuses dans la conscience pop occidentale.
Ce n'est ni le meilleur ni le pire d'un genre devenu surfait, mais il est plutôt ennuyeux, bien que moins synthétique que la plupart de ces musiques.

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Versus X 2000 – The Turbulent Zone

Genre: Prog Rock, Art Rock

Producteur exécutif – Alain Robert, Bernard Gueffier, Francis Grosse
Basse – Jörg Fischer
Batterie, percussions – Uwe Völlmar
Piano, Orgue, Synthétiseur [Synthétiseur, Pédales de basse] – Ekkehard Nahm
Chant, guitare électrique, guitare acoustique – Arne Schäfer

Versus X 2000 est un groupe Allemand mené par le guitariste / chanteur Arne Schäfer et le claviériste Ekkehard Nahm.
"The Turbulent Zone" montre une inspiration marquée par Van der Graaf Generator et Peter Hammill, et une section rythmique très puissante.
Outre cette influence, on y retrouve quelque peu le côté sombre de Genesis, ainsi que King Crimson et Pink Floyd.
C'est pourtant une musique originale et complexe, avec de longs morceaux, des atmosphères sombres et des paroles philosophiques en Anglais.
Les parties instrumentales sont irréprochables, tandis que les avis seront probablement partagés sur les parties vocales. La voix de Schäfer est bonne, mais les paroles sont verbeuses, même pour Hammill, et Schäfer n'est pas vraiment un auteur-compositeur.

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Dirty John's Hot Dog Stand With Kenny Paulson 1970 – Return From The Dead

Genre: Blues Rock, Hard Rock, Psychedelic Rock

Producteur – Bobby Herne, Charlie Dreyer
Chant -- P.J. Colt
Guitare -- Carey Mann Jr., Kenny Paulson
Basse -- Stanley "Chick" Melillo
Batterie -- Anthony Mercurio

Il y a peu bien d'informations sur le groupe Dirty John's Hot Dog Stand.
Mais le principal catalyseur du groupe est le virtuose Kenny Paulson à la guitare.
Le groupe est exceptionnellement bon et original avec l'ajout d'instruments à vent sur quelques chansons. Le deuxième guitariste est Carey Mann du groupe Il Wind. Le groupe excelle exceptionnellement dans ses reprises de "Blue Skies" et Growing Old" d'Irving Berlin. Il y a aussi une reprise de "Kansas City" de Lieber / Stoller. Malheureusement, Kenny Paulson est décédé d'une overdose d'héroïne en 1981. Cet album très rare est sorti en 1970 sur le label Amsterdam.
"Return From The Dead" est hautement recommandé pour les amateurs de Rock tout à fait exceptionnel...

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Timbuk 3 1988 – Eden Alley

Genre: New Wave, Southern Rock, Pop Rock, Indie Rock

Producteur – Dennis Herring
Accordéon – Ponty Bone
Guitare, basse, batterie [machine], harmonica, percussions, violon – Pat MacDonald
Chant – Barbara K MacDonald

Les critiques s'étaient inclinées devant Jeff Beck lorsqu'il avait réussi, au milieu des années 90, à fusionner avec succès des éléments de genres aussi disparates que le Funk, le Folk et le Rétro-Rock.
Rares étaient ceux qui se souvenaient que, quelques années plus tôt, le duo Timbuk 3 avait apporté un éclectisme similaire au Rock Alternatif, avec sa batterie programmée, ses rythmes volontairement maladroits et ses paroles suffisamment ingénieuses pour rivaliser avec celles des meilleurs auteurs-compositeurs-interprètes.
"Eden Alley" n'a pas connu le succès au Top 40 mais il contient les mêmes paroles ironiques et le même talent musical que les débuts du groupe.
"Easy" et "Dance Fever" étaient des contes moraux à peine voilés sur de douces mélodies Pop. "Eden Alley", "A Sinful Life" et "Little People Make Big Mistakes" restent les meilleurs exemples des harmonies vocales aimablement douces de Pat et Barbara K. MacDonald, et la chanson titre, avec sa mélodie Country contrastée par un rythme synthétique flamboyant, est particulièrement frappante, tandis que la chanson sur laquelle l'invité Ponty Bone prête son accordéon au morceau Pop-Reggae "A Sinful Life".
Sur les morceaux plus funky, en revanche, le groove rigide de la boîte à rythmes s'avère beaucoup trop restrictif, laissant des chansons comme "Reckless Driver" et "Tarzan Was a Bluesman" figée définitivement dans les années 80....

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Christine McVie 1984 – Christine McVie

Genre: Pop Rock

Producteur – Russ Titelman
Basse – George Hawkins
Batterie – Steve Ferrone
Guitare – Todd Sharp
Claviers – Christine McVie
Percussions – Christine McVie, Steve Ferrone
Chant – Christine McVie, George Hawkins, Todd Sharp

Durant ses années avec Fleetwood Mac, Christine McVie n'a enregistré qu'un seul album, éponyme, qui est sorti en 1984, après que "Mirage" eut fait son temps et que le groupe ait pris une pause prolongée.
Compte tenu de sa date de sortie, il n'est pas surprenant que "Christine McVie" sonne comme s'il avait été enregistré pendant les sessions de "Mirage": c'est un recueil de Soft Rock / Pop et de ballades agréablement mélodiques et engageantes. Seuls quelques morceaux, comme le Hit merveilleusement accrocheur et légèrement entraînant "Got a Hold on Me", restent gravés dans les mémoires, mais rien sur cet album n'est moins qu'agréable.
Le disque souffre simplement d'un destin plutôt prévisible: il est un peu trop doux et décontracté pour être dévoré d'une traite, et ses meilleures chansons auraient été encore meilleures si elles avaient été contrebalancées par Lindsey Buckingham le génie pop insulaire et paranoïaque de Fleetwood Mac et le mysticisme Hippie-Folk de Stevie Nicks...

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Jimmy Thackery and the Drivers 2016 - Spare Keys

Genre: Modern Electric Blues

La musique de Jimmy Thackery touche les gens de manière personnelle et profonde.
"Spare Keys" est un album entièrement original, composé de six morceaux instrumentaux et de six morceaux chantés. Ces chansons utilisent toutes les tonalités disponibles à la guitare, allant du Blues Soul de "Blues All Night" au Blues poignant de "I Even Lost the Blues" et "You Can't Come Back". Ses racines Rock transparaissent dans "Puttin' the Word Out" et "Fightin' in the Jungle", qui met également en scène des singes hurleurs enregistrés dans les ruines mayas de Xunantunich, au Belize.
Les instrumentaux mettent en valeur sa vaste palette de styles, influencée par son intérêt pour toutes les musiques, du Classique au Slack-Key, en passant par la Country, le Rock et le rock tropical.
Le groupe est composé de Rick Knapp à la basse, Chris Reddan et George Sheppard à la batterie. Chris était présent en tournée lorsque George a été opéré d'urgence à l'épaule en 2015. Il a donc pris la batterie pour la première séance d'enregistrement, et George a terminé à son retour.

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Buddy Blue 1991 – Guttersnipes 'n' Zealots

Genre: Rock, Blues, Country Rock

Producteur – Buddy Blue, Uncle Randy Fuelle
Choeurs – The Sharkskin Singers
Basse – Chris Sullivan, Hugh Jorgan
Batterie – Brian Clark, Giacomo Dimatteo
Chant principal, chœurs, guitare, guitare acoustique, guitare [Bottleneck], banjo – Buddy Blue
Orgue – Joe Longa

Bernard R. "Buddy Blue" Seigal fut un musicien, critique musical et écrivain américain, qui se produisait et écrivait souvent sous son nom de scène Buddy Blue.
Il fut l'un des membres fondateurs de The Beat Farmers, un groupe Californien de Southern Rock qui mêlait Country Roots et Rock'n'Roll.
Sous le nom de Buddy Blue, Seigal a recommencé à se produire sur scène en 1991 et il a sorti l'album "Guttersnipes 'n' Zealots" la même année, avec les voix des rockers Sud Californiens, Dave Alvin et Mojo Nixon.
On y trouve les chansons "Duke of J Street", "Someone You Knew" et "Gun Sale at the Church".

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Tim Lee 1998 – All That Stuff 1983-1993

Genre: Rock, Pop Rock

Tim Lee a fait partie des Windbreakers, un duo originaire du Mississippi qui a sorti sept albums au charme râpeux dans les années 80 et au début des années 90. Le principal talent de Lee et de son partenaire Bobby Sutliff résidait dans leur capacité à révéler, dans une Pop accrocheuse, une nervosité bienvenue lorsque les choses menaçaient de devenir trop explosives.
Les 32 titres de "All That Stuff" comprennent 12 morceaux issus des deux albums solo de Lee, cinq morceaux de l'album des Windbreakers, des démos et faces B aléatoires, ainsi qu'une demi-douzaine de nouvelles chansons.
Malgré quelques variations, comme une reprise à la Joe Jackson de "Don't Take Her Out Of My World" de Kimberly Rew, ex-Soft Boy, et le Folk brut de "Eager to Please", les amateurs de musique classique préféreront ranger la plupart des morceaux ressuscités dans la catégorie 'Pop brute'. Les morceaux du milieu des années 80, en particulier, présentent Lee comme un parent moins clinquant de Big Star.
Cependant, les nouvelles chansons inédites de Lee enregistrées en 1993, le montrent sur une voie plus roots, avec l'aide de quelques compatriotes du Mississipi. John Stirratt, actuel membre de Wilco et ancien membre des Hilltops, joue de la basse sur deux morceaux, tandis que Cary Hudson et Laurie Stirratt de Blue Mountain interviennent sur une version épurée de "Mary Jane". Le meilleur morceau des débutants est "Hindsight Is 20/20", un réexamen doux-amer d'une relation sans que le regard rétrospectif apporte la récompense promise par le titre.
Avec 32 chansons (y compris les pistes instrumentales fantômes astucieuses qui couronnent chaque disque), cette collection couvrant toute une carrière est une véritable petite pépite!.

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Ross 1974 - Ross

Genre: Rock

Producteur -- Mike Finesilver
Basse – Steve Emery
Batterie – Tony Fernandez
Claviers, cordes – Bob Jackson
Percussions – Reuben White, Tony Fernandez

En 1973, Bob Jackson avait été recruté comme nouveau claviériste de Rigor Mortis, afin que John Entwistle puisse partir en tournée pour promouvoir son nouvel album solo "Rigor Mortis Sets In", sorti en Mai.
Les Who étant sur le point d'entrer en studio quelques semaines plus tard pour enregistrer "Quadrophenia", la tournée dut être reportée.
Suite à ce changement de programme, la nouvelle formation de Rigor Mortis fut rebaptisée Ross, avec Alan Ross comme leader.
Sorti début 1974, l'album éponyme du groupe comprend 10 morceaux, tous écrits par Alan Ross, mais le premier morceau (et single) "Alright By Me" est une co-écriture avec Emery & Jackson.
Ross offre un bon Rock aux influences R&B et Funk, avec la guitare de Ross comme point fort, ainsi que les harmonies vocales du groupe.
Parmi les morceaux phares, on y trouve "You're Looking Down A Road", "Wherever You Go" et "Help Me Understand", qui propose une interaction intéressante entre guitare et orgue, un bon morceau.
Il y a également quelques morceaux acoustiques et ballades, notamment "Caroline", "Blackbird" et "Leave it All Behind You" qui conclut l'album.
Cet opus méconnu méritait certainement beaucoup mieux...

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Mark Farner Band 1978 – No Frills

Genre: Hard Rock

Producteur – Jimmy Iovine
Choeurs – Karen Lawrence
Basse, chœurs – Dennis Bellinger
Batterie – Andy Newmark
Guitare, piano, clavinet, chant principal, chœurs – Mark Farner

Lorsque le guitariste et chanteur de Grand Funk Railroad, Mark Farner, est entré en studio pour enregistrer son album solo en 1978, son titre résumait l'approche: "No Frills".
Le producteur Jimmy Iovine a installé Farner avec une bonne section rythmique, les a emmenés en studio et il a enregistré la bande.
Malheureusement, les talents d'écriture de Farner n'étant plus ce qu'ils étaient, le mélange de Pop, de Soul et de Hard Rock qui sous-tend la plupart de ces morceaux manque de clarté et de la force de ses meilleures œuvres.
Les paroles ne sont pas particulièrement inspirées, même si "If It Took All Day" est au moins drôle et "He Sent Me You" anticipe le ton de ses enregistrements chrétiens ultérieurs.
Ce manque de concentration musicale affecte également le jeu de guitare de Farner, qui n'atteint pas l'âge d'or de Grand Funk.
Bellinger et Newmark jouent très bien, mais il est clair qu'ils n'ont pas la même empathie pour cette musique que Mel Schacher et Don Brewer, et l'ingénierie est trop habile et manque de puissance pour donner à cet album le punch puissant et fier dont il a besoin.
"No Frills" était peut-être une bonne philosophie pour Mark Farner, mais il lui en fallait un peu plus pour créer un album digne de son héritage Hard Rock.

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Revisions 2009 - Revisions

Genre: Alternative Rock, Hard Rock, Prog Rock

Producteur – Roman Klun
Basse, mandoline – Daniel Grimsland
Batterie, percussions – Chris 'Gartdrumm" Gartmann
Guitare électrique – Billy Riker
Chant, guitare acoustique, guitare électrique – Joey Eppard

À ses débuts, Revisions n'hésitait pas à afficher son admiration pour Tool.
Avec son album éponyme sorti en 2009, le groupe, connu sous le simple numéro "3", a réussi à se défaire de son influence évidente.
Cependant, le morceau d'ouverture, "Anyone Human", démarre avec un groove Tool inimitable, mais le chant du chanteur Joey Eppard est dans un registre bien plus aigu que celui de Maynard James Keenan.
Le groupe utilise également la guitare acoustique de manière intéressante: non pas dans un style Folk, mais plutôt dans une approche percussive et offensive, comme on peut l'entendre sur l'inévitable imitation d'un Hit, "Rabid Animals", et "Lexicon of Extremism". On trouve également des morceaux comme "The Better Half of Me" et "Automobile", tellement Pop qu'ils seraient parfaitement à leur place sur les radios grand public du Top 40.
"3" a cherché à trouver son propre style / approche originale sur certaines chansons, ce qui n'est jamais évident, surtout dans le climat musical actuel où tout est déjà connu.

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The Black Crowes 1990 - Shake Your Money Maker

Genre: Blues Rock, Rock & Roll, Hard Rock

Producteur – George Drakoulias
Choeurs – Laura Creamer
Basse – Johnny Colt
Batterie et cymbales – Steve Gorman
Guitare – Jeff Cease, Young Rich Robinson
Piano, orgue – Chuck Leavell
Chant – Chris Robinson

Le premier album de Black Crowes, "Shake Your Money Maker", s'inspire largement des grooves Hard Rock Blues des Rolling Stones et des Faces, avec un soupçon de Soul classique, mais le groupe s'en sort grâce à une écriture percutante et à un sens aigu des riffs et des refrains puissants, sans oublier la guitare rythmique granuleuse et musclée de Rich Robinson et la voix pleine d'assurance de son frère Chris.
Le groupe ne s'étend pas beaucoup mais cela permet de condenser ses qualités en quelques singles mémorables ("Jealous Again", "She Talks to Angels", la reprise de "Hard to Handle" d' Otis Redding, et la plupart des morceaux maintiennent un niveau tout aussi élevé.
"Shake Your Money Maker" n'est pas d'une originalité époustouflante, mais il n'a pas besoin de l'être car c'est la démonstration la plus concise que the Black Crowes sont un grand groupe de Rock classique.

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Calico 1975 – Calico

Genre: Rock, Folk, Country, Country Rock

Producteur – Allen Reynolds
Basse – Joe Allen
Batterie – Kenny Malone
Guitare électrique – Reggie Young
Violon – Buddy Spicher
Claviers – Bobby Wood
Claviers – Chuck Cochran *
Guitare rythmique – Bobby Thompson
Guitare rythmique, guitare électrique – Jimmy Colvard
Steel guitare, Dobro – Lloyd Green

La période 1972 / 1977 peut être considérée comme l’apogée du Country Rock. Cette musique savait répondre merveilleusement à la douceur de vivre de cette décennie que beaucoup considèrent comme étant celle de la liberté ou tout était autorisé et qui en tout cas a profondément marqué tous ceux qui ont eu le privilège de la traverser.
Cette liberté de création trouvait un formidable écho en Californie ou sur un plan musical, les groupes immortalisant cette douce atmosphère ambiante pullulaient tout au long de la route 1 qui relie San Francisco à Los Angeles.
Certains comme The Eagles, The Doobie Brothers et quelques autres connurent un succès foudroyant et restent encore aujourd’hui de formidables machines à cash pour les maisons de disques qui eurent l’excellente idée de les produire.
D’autres ont complètement disparus et pourtant la musique qu’ils nous proposaient étaient au moins aussi plaisante à l’écoute que celle des grosses locomotives citées plus haut.
Parmi ces formations, une réussit à séduire quelques connaisseurs, ce groupe s’appelait Calico. Venu de son Texas natal enregistrer en Californie, Buddy Spicher, Lloyd Green, Bobby Thompson, Joe Allen et Kenny Mallone proposent une petite merveille de Country Rock particulièrement mélodieux ou la douceur de la steel guitare et la qualité des harmonies vocales et des ballades proposées font littéralement merveille.
Malheureusement, comme beaucoup de formations de ce style musical de l’époque, Calico disparut aussi vite qu’il était apparu, c’est ainsi que après deux albums, chacun des musiciens choisit sa propre voie qui visiblement, excepté Joe Allen que l'on retrouvera avec Doc Watson, était très éloigné de l’univers musical puisq'on n’entendit plus jamais parler d’eux.

[andy]

Quelle claque à sa sortie the black crowes, acheté sur le conseil d un vendeur de la fnac , en 90 ça faisait du bien de réécouter du bon rock 70 , vu deux fois live , excellent

[alcat01]

Joe Satriani 1987 - Surfing with the Alien

Genre: Hard Rock

Producteur, ingénieur, percussionniste – John Cuniberti
Batterie, percussions – Jeff Campitelli
Masterisé par – Bernie Grundman
Producteur, Guitare électrique, basse, Claviers, Percussions, Programmation de batterie – Joe Satriani

"Surfing with the Alien" a marqué son époque car cet album de Joe Satriani de 1987 peut être considéré comme la référence absolue du jeu de guitare du milieu à la fin des années 80, un album qui capture tout ce qu'il y avait de bon dans l'âge d'or du shred.
Satriani était unique par sa fluidité de jeu qui ne donnait jamais l'impression d'être de la frime, mais sur il alliait cette dextérité à un véritable sens de la mélodie, un don qui lui a permis d'être cette rareté, c'est-à-dire un virtuose de la guitare apprécié du grand public.

C'est particulièrement vrai sur "Always with Me, Always with You", une ballade authentique agrémentée d'une mélodie douce et suave, et ce talent est également évident sur "Satch Boogie", un hommage à ZZ Top, et sur le titre éponyme, tous deux devenus des Hits radio rock.
Cette aisance mélodique, conjuguée à son goût pour le bon vieux Rock à trois accords, distinguait Satriani de ses pairs shreddeurs de 1987, dont beaucoup étaient littéralement ses élèves. Mais il n'était pas un revenant: il égalait ses anciens élèves, Steve Vai et Kirk Hammett dans le sweep picking et les acrobaties du manche et il avait une qualité pétillante et spatiale dans certaines de ses chansons, en particulier la dernière partie de "Lords of Karma", aux saveurs du Moyen-Orient, le scintillant "Midnight" et "Echo", qui était tout à fait moderne pour 1987.
La production de "Surfing with the Alien" est tout à fait de son année, à tel point qu'elle peut ressembler un peu à une relique d'une autre époque, mais c'est bien qu'elle ne transcende pas son temps: elle capture le meilleur de son époque et est toujours impressionnante à cet égard.

[Phil]

Très grand album effectivement. Ca se poursuivra avec Flying In A Blue Dream et The Extremist.

[lienard]

The Extremist, grand album qui décoiffe un max + que the blue .. qui contient également quelques "pépites" mais moins, je trouve.
Parait qu'en LIVE il faisait un peu trop l'étalage de sa technique !!

[alcat01]

New England 1979 – New England

Genre: Pop Rock, Prog Rock

Producteur – Mike Stone, Paul Stanley

Produit par Paul Stanley de Kiss, également représenté par son manager Bill Aucoin, cet album éponyme du groupe Bostonien, New England, reste l'un de leurs meilleurs.
"Hello, Hello, Hello", qui rappelle Alice Cooper l'utilisation par de "Hello Hooray" de Rolf Kemp, est une belle ouverture, mais les paroles évoquent davantage la sorcellerie et la magie de Stevie Nicks. "Don't Ever Wanna Lose Ya" est la déclaration la plus classique de John Fannon et de son groupe New England et c'est peut-être le poème / chanson le plus court jamais enregistré par Fannon, mais c'est le plus célèbre. On y retrouve les claviers tourbillonnants de Jimmy Waldo et la précision qui fait la réputation du groupe dans ses performances. "PUNK" est une chanson qui attiré l'attention. Elle parle de punk car le groupe a fréquenté des clubs comme le Paradise and the Rat, ce qui a contribué à son inspiration. "Shall I Run Away" est accompagné la superbe voix de Fannon et c'est le meilleur morceau après "Don't Ever Wanna Lose Ya": c'est doux, avec des guitares cosmiques, un son unique, loin du style asiatique du producteur Mike Stone et du groupe New England, on dirait presque du Roxy Music. "Alone Tonight" est un excellent morceau, freiné par la 'surproduction' du producteur Jimmy Miller, et de sa conception du son New England. La production dense de ce morceau est incessante. "Nothing to Fear" regorge d'accroches et la voix est plus prononcée; "Shoot" est comme un riff progressif de Black Sabbath accéléré et devenu Pop. Les excellentes idées et les paroles de Fannon semblent se perdre dans certaines instrumentations de "Turn Out the Light". Cette vie scénique que Paul Stanley connaît si bien est le thème de "The Last Show". "Encore" conclut l'album, Fannon ressemblant presque à Roger Waters, tant par son interprétation que par ses idées.
New England mérite d'être salué pour ses années de travail acharné et la création d'un disque de la fin des années 70 très important.