Album qui est resté de ces années.

Je recommande également, en voici un extrait :Piranha a écrit : ↑ven. 13 juin 2025 22:57Effectivement excellent Hervévox populi a écrit : ↑ven. 13 juin 2025 05:51
J'avoue avoir tant aimé le blues et la folk anglo-saxonne que d'être tombé amoureux de ce genre m’a fait occulter le répertoire français ancien. Je n'avais pas non plus trouvé un artiste capable d’éveiller en moi une émotion comparable à celle que me font ressentir des artistes comme Bascom Lamar Lunsford ou Leadbelly.
Ce matin, totalement par hasard, sans même avoir cherché, sans même y avoir pensé, je tombe sur la chanteuse Véronique Chalot, qui a enregistré trois albums de chansons traditionnelles françaises dans les années 70 et 80. Son histoire a démarré comme celle de beaucoup d’amoureux du folk : par la découverte du répertoire anglo-saxon. Très jeune, elle a chanté les airs des Appalaches et les premières chansons de Bob Dylan, mais c’est sa découverte de Joni Mitchell, à la fin des années 60, qui fut un véritable choc pour elle.
Véronique Chalot se mit alors en tête d’apprendre toutes les chansons de son idole. Quand on connaît la qualité de la musique de Joni Mitchell, gorgée d’influences jazz et gospel, on se doute que, très vite, Véronique progresse et devient une artiste extrêmement prometteuse techniquement. La musique, bien sûr, ce n’est pas que de la technique : ce qui compte, c’est avant tout la personnalité, et Véronique était toujours à la recherche de la sienne.
C’est à ce moment-là que le destin frappe à sa porte. Elle déménage par amour à Florence, où elle joue dans différents clubs. Elle est remarquée par Giancarlo Cesaroni. Giancarlo est un personnage absolument fondamental de la scène folk italienne. Il dirige le plus grand club folk du pays et a même fondé un label dédié à cette musique. En échangeant avec elle, il lui propose de reprendre les airs traditionnels français et de lui présenter des musiciens capables de jouer cette musique, bien plus complexe que la folk anglo-saxonne.
Véronique accepte, et le succès est totalement dingue ! Le groupe remplit toutes les salles où il passe en Italie ; leur musique est à la fois totalement respectueuse des anciens, mais aussi profondément moderne, en accentuant les aspects psychédéliques et mystérieux déjà contenus dans les chansons d’origine. Trois albums sortent, augmentant encore la notoriété de l’artiste en Italie.
Des labels français la contactent pour lui proposer une carrière en France, en tant que chanteuse de variété, mais elle refuse. Elle n’a jamais été réellement intéressée par l’argent et préfère une vie simple, mais en accord avec ses principes.
À la fin des années 90, elle revient en France, fonde un nouveau groupe qui tourne beaucoup dans les bals folk sans jamais attirer l’attention de qui que ce soit. Elle sortira quand même un album en 2001, qui sera son dernier. Elle décède en 2021, à l’âge de 71 ans, laissant derrière elle une œuvre tout à fait captivante et originale.
Je connaissais son premier album "J'ai vu le loup". Artiste discrète mais singulière
Etant donné son âge et son immense carrière, il a aussi gagné le droit de stagner. Et même quand il stagne c'est encore bien. Je lui souhaite encore de sortir plein d'albums stagnants, autant qu'il en profite, vu qu'il est plus près de la fin que du début.vox populi a écrit : ↑dim. 15 juin 2025 07:43
Ça fait une bonne dizaine d’années que Neil Young sort des albums par-dessus la jambe, estimant qu’il avait atteint l’âge où il pouvait faire ce qu’il voulait. Et il a raison : nous sommes tous libres, et un artiste doit être le seul maître à bord de son œuvre.
Après, il faut voir le résultat — et en l’occurrence, c’est assez pathétique. Talkin’ to the Trees sonne exactement comme tous les autres albums de Neil Young ; il ne prend même plus la peine d’inventer une seule nouvelle mélodie. Il recycle ses vieilles recettes jusqu’à transformer de l’or en plomb.
La limite de la démarche de Neil Young saute maintenant aux oreilles. À force de ne plus mettre de filtre entre ce qu’il produit et ce qu’il publie, on assiste au triste spectacle d’un artiste en totale stagnation. Plus rien ne bouge, tout se répète jusqu’à l’ennui total. En voulant vivre une vie créative à 100 à l’heure, il a totalement essoufflé son écriture. Neil Young est plus vivant que jamais, mais son art est mort d'épuisement, depuis longtemps.
Bien Allumé aussi Ruckzuck son premier groupe qui a réalisé deux Cd' Autoproduitskraftwerk in drag
After the breakup of psychedelic rock trio Ruckzuck, Nicky Bedo put down the guitar and picked up a synthesizer (or two or three), and began recording under the pseudonym name, Polly Vinylchloryd. Nicky was born and raised on Long Island, NY to an Italian-American family, attending the School Of Visual Arts in New York City. Drawing inspiration from Gary Numan, The Human League, Brian Eno, Giorgio Moroder, and LCD Soundsystem to name a few; Nicky’s music longs for an analog past as our world accelerates toward a cold digital future
Ha No Mercy quel groupeNunu Suicidal tendencies-No Mercy Fool!/The Suicidal Family (2010)
Réenregistrement de vieux morceaux de l'album Join the army et du groupe de Thrash No Mercy qui est l'ancetre de Suicidal Tendencies. Sur les morceaux de Join the Army la section rythmique est assuré par les frangins Bruner qui ont passé quelques années dans le groupe. Je suis toujours étonné des batteurs qui dont passé dans le groupe d'ailleurs, une fois RJ Herrera parti c'est un who's who de la batterie