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Acheté à sa sortie, je l avais attendu avec impatience et j avais pas été déçu, j aime bien aussi le deuxième, après j ai trouvé la suite moins bonne j ai revendu, vu au palais des sports avec encore robbie Blunt, excellent
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Five Horse Johnson 2006 - The Mystery Spot
Genre: Blues Rock, Southern Rock
Harmonica – Eric Oblander
Chœurs – Craig Riggs
Batterie – Jean Paul Gaster
Basse électrique – Steve Smith
Guitare électrique – Brad Coffin
Claviers – Craig Riggs, Dave Unger
Chant principal – Brad Coffin, Eric Oblander
"The Mystery Spot" de Five Horse Johnson est sorti en 2006. On dirait une version Hard de Blues Traveler.
Cet album met en vedette Jean Paul Gastor de Clutch à la batterie, lui conférant une ambiance particulière avec ce groupe Stoner du Maryland.
Le jeu de batterie brillant et discret de Gastor, influencé par Bonham, est absolument fantastique et impressionne sans être tape-à-l'œil.
Bien sûr, le groupe est bien plus que de simples comparaisons avec un groupe comme Clutch, ou même avec leurs influences comme ZZ Top, Mountain, Blackfoot, etc.
Le son du groupe est riche en slide guitare et en harmonica.
Cet album regorge de chansons excellentes et entraînantes. L'ensemble est fluide du début à la fin et conserve une formule Blues Rock rigoureuse sans pour autant devenir ennuyeux.
Parmi les titres phares, on trouve "Ten-Cent Dynamite", "... Of Ditch Diggers And Drowning Men" et "Three Hearts", tous d'une qualité vraiment exceptionnelle...
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Moi aussi, mais je trouve qu'il a mal vieilli!
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Shawn Phillips 1973 - Bright White
Possédant plus de vitalité rythmique que ses prédécesseurs, ainsi qu'une sensation plus douce et quasi Jazz, "Bright White", sorti en 1973, est peut-être l'album le plus accessible de Shawn Phillips.
Chaque morceau est excellent. "Bright White", le titre éponyme, est le single du Top 40 qui aurait dû y figurer. "Technotronic Lad" est un autre excellent morceau.
Cet album est quasi 'surnaturel', avec des touches de Jazz et une gymnastique vocale extrême.
On y trouve des références régulières aux rois, aux châteaux, aux événements prophétiques, à la fantaisie, au folklore, au pastoralisme et à d'autres mondes, entre la magie instrumentale, les références à la musique classique et l'absence de refrains...
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Beto Vázquez Infinity 2002 - Beto Vázquez Infinity
Genre: Symphonic Metal
Producteur exécutif – Marcelo Cabuli
Basse acoustique – Beto Vázquez
Guitare acoustique, guitare électrique – Gonzalo Iglesias, Javier Bagalá
Choeurs – Diego Valdez, Javier Britos, Max Ditamo, Tarja Turunen
Batterie – Jörg Michael , Marcelo Ponce
Basse électrique – Beto Vázquez
Guitare électrique – Pablo Soler
Claviers – Danilo Moschen
Saxophone – Jussi Kannast
Tin Whistle, flûte – Lilah Bertolini
Chant – Candice Night, Fabio Lione
Chant, chœurs – Sabine Edelsbacher, Tarja Turunen
Avec Beto Vazquez Infinity, un groupe assez unique se distingue: le bassiste d'un ancien groupe de Thrash Argentin, Nepal, a décidé de se lancer et a même emprunté les rênes de ces différents projets qui ne cessaient de repousser les limites.
Ce premier album, éponyme, est sans doute l'un des plus doux mélanges d'influences symphoniques harmonieuses et de Power Metal façon Helloween, sonnant souvent comme un hommage aux différents groupes représentés par chaque chanteur invité.
Parmi les influences qui ont donné à cet album une touche plus douce, on trouve notamment celle de Candice Night, compagne de Ritchie Blackmore, qui a accompagné celui-ci à travers ses différentes incarnations jusqu'à la musique Folk / Renaissance. Ses mélodies angéliques et rauques, combinées à la tendance de Beto à adapter la musique au chanteur, donnent naissance à des ballades reposantes qui se mêlent à des ballades légèrement plus métalliques, en harmonie avec la présence de Tarja Turunen et Sabine Edelsbacher.
En fin de compte, cet album s'avère davantage une curiosité passagère qu'un album capable de traverser le temps et de mériter une écoute continue.
Il s'agit en substance de la quintessence de l'engouement pour le Power Metal symphonique du début des années 2000.
Il souffre d'un certain manque de concentration et d'originalité, et reste indéniablement discret, même selon les critères du Metal le plus léger.
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Levellers 1995 - Zeitgeist
Genre: Alternative Rock, Folk Rock
Producteur – Greg Brimson
Guitares, chant - Mark Chadwick
Batterie, percussions - Charlie Heather
Basse - Jeremy Cunningham
guitares, chant, mandoline - Simon Friend
violon - Jonathan Sevink
"Zeitgeist" de The Levellers, sorti en 1995, est un album plutôt frais, un mélange de Hard Rock et de musique traditionnelle Anglaise.
La juxtaposition des sonorités folk anglaises avec des guitares épaisses et entraînantes est une véritable intrigue auditive.
Le son est unique, mais largement centré sur une écriture correcte et de bons refrains.
Le meilleur morceau pourrait bien être "Hope St". Parmi les autres titres phares, on trouve "The Fear", "Fantasy" et "Lead This Town". Il y a un morceau franchement irritant, "PC Keen", mais on peut le pardonner au vu des excellents autres morceaux…
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Art Pepper 1963 – Intensity
Genre: Jazz, Post Bop, Cool Jazz
Producteur – Lester Koenig
Saxophone alto – Art Pepper
Basse – Jimmy Bond
Batterie – Frank Butler
Piano – Dolo Coker
Difficile de trouver un titre plus approprié pour un album d'Art Pepper qu'"Intensity", sorti en 1963, car il est véritablement Mr. Intensity; certains pourraient même lui reprocher un jeu trop intense, manquant de détente.
On l'a considéré comme un intermédiaire entre Charlie Parker et Lee Konitz, mais il n'a jamais atteint les sommets atteints par ces deux géants. Il a néanmoins su se forger un style personnel et a exercé une influence considérable.
"Intensity" est l'un de ses meilleurs albums et il contient de très bons morceaux, dont certains ne sont pas joués trop fréquemment comme "Gone With The Wind", "I Wished On The Moon" et "Long Ago And Far Away", par exemple.
Pepper ne s'est jamais contenté de se laisser porter par le courant, mais il se devait toujours de viser la perfection.
C'était parfois un véritable défi, mais les deux concerts qui ont donné naissance à cet album se sont plutôt bien déroulés. La section rythmique est excellente, avec le peu connu Dolo Coker excellent au piano, et le talentueux batteur Frank Butler...
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Nucleus 1975 - Alleycat
Genre: Fusion, Jazz-Rock
Producteur – Jon Hiseman
Basse – Roger Sutton
Batterie, percussions, timbales – Roger Sellers
Guitare – Ken Shaw
Claviers, synthétiseur [Moog] – Geoff Castle
Saxophone soprano, saxophone alto, saxophone baryton, flûte – Bob Bertles
Trompette, bugle, synthétiseur – Ian Carr
Capable de rivaliser sans problème avec la meilleure Fusion Jazz en provenance des États-Unis, Nucleus est rarement tombé dans des travers faciles dans sa seconde partie de carrière (de "Belladonna" à "Roots").
Avec "Alley Cat", le groupe a pu pour la première fois en cinq ans maintenir un line-up identique sur deux albums de manière consécutive, le temps était peut-être venu de consolider les bases et de revenir à une formule éprouvée depuis longtemps laissée sur le côté.
Ainsi, à défaut de pouvoir se reposer sur des individualités fortes, il faut pouvoir se recentrer sur l'écriture. Et en effet, les compositions de ce nouvel album renouent avec une volonté évidente de revenir à quelque chose d'un tant soit peu personnel. Certes, impossible de réfreiner ses vieux démons puisque l'esprit jam transparaît encore, et en particulier sur les deux longs morceaux de l'album (la plage titre et l'orgiaque "Splat"), mais les atmosphères esquissées et les thèmes dessinés donnent un léger contrepoids au disque, lui permettant d'échapper de sombrer définitivement dans ce côté stérile trop souvent lié à ce type d'exercice de style.
En cela, "Alley Cat" est sensiblement mieux que "The Snakehips Etcetera"...
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Merci pour tes chros, Alcat, je ne sais pas ou tu vas les chercher mais chroniquer Art Pepper, c'est bien vu (pour ne pas dire "bien entendu")!
(sans vouloir dire que c'est pas bien vu pour les autres)
(sans vouloir dire que c'est pas bien vu pour les autres)

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C'est un disque que j'ai découvert au début des années 80 dans la discothèque de mon employeur!
Il y a bien longtemps que je ne l'avais pas écouté.
Cela me permet de ressortir le fond de ma discothèque!!!
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je ne suis pas très connaisseur d'Art Pepper mais du peu que j'ai entendu ça m'a plu. Déjà c'est (souvent) du ténor, son que j'aime.
Art Pepper ne cherche pas à révolutionner. Mais ça reste très authentique, original, simple, sensible et subtile. Aussi à fond qu'un Coltrane pouvait l'être ...mais autrement. D'ailleurs quelque chose me dit que pas sans lien non plus avec le coté ballad de Coltrane....
Art Pepper ne cherche pas à révolutionner. Mais ça reste très authentique, original, simple, sensible et subtile. Aussi à fond qu'un Coltrane pouvait l'être ...mais autrement. D'ailleurs quelque chose me dit que pas sans lien non plus avec le coté ballad de Coltrane....
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Robert Plant 1983 - The Principle Of Moments
Genre: Pop Rock
Producteur – Pat Moran
Chœurs – John David, Ray Martinez
Basse – Paul Martinez
Batterie – Barriemore, Collins Phil
Guitare – Robbie Blunt
Claviers – Jezz Woodroffe
Sur "The Principle Of Moments", sorti en 1983, Robert Plant reprend une grande partie du style et des méandres vocaux de son premier album pour créer un nouveau répertoire plus captivant.
Le mystère de "Big Log", premier single de l'album, a atteint le Top 20 aux États-Unis et au Royaume-Uni, tandis que "In the Mood" est la meilleure production de l'album, prouvant que Plant pouvait laisser libre cours à sa voix tout en la faisant fonctionner efficacement.
Mais Plant ne s'arrête pas là, donnant à des morceaux comme "Wreckless Love", "Stranger Here...Than Over There" et "Other Arms" une abstraction aussi vive et abrupte que Rock.
La voix de Plant étant si captivante, les convolutions de son écriture ont tendance à passer au second plan face à son chant dans la plupart de ses œuvres solo, ce qui est indéniablement le cas dans la plupart des chansons présentées...
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Five Horse Johnson 2013 - The Taking Of Black Heart
Genre: Southern Rock, Blues Rock
Producteur – Scott Hamilton, Bill Kozy
Basse – Steve Smith
Batterie – Jean Paul Gaster
Guitare – Phil Dürr
Orgue, percussions – J. Robbins
Chant – Robin Zander
Chant, harmonica Blues – Eric Oblander
Chant, guitare – Brad Coffin
Five Horse Johnson propose un mélange de Clutch, d'Eric Sardinas, du meilleur Blues Rock et d'une touche de Stoner Rock, et ils récidivent en 2013 avec "The Taking Of Black Heart".
Après une pause de sept ans durant laquelle le groupe est devenu très silencieux, Eric Oblander, Brad Coffin, Steve Smith, Phil Durr et Eric Miller sont de retour et présentent leur sixième album avec l'éclat d'antan. Le batteur Jean Paul Gaster de Clutch est toujours là!
"The Taking Of Black Heart" est chargé de riffs de Blues solides, d'un son puissant, complété par des harmonies Country / Blues classiques.
Comparé à leurs albums précédents, il n'y a pas beaucoup de différence; le groupe reste toujours fidèle à ses racines et il a vraiment le Blues dans les veines.
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Shawn Phillips 1974 - Furthermore
Genre: Folk Rock
Producteur – Jonathan Weston
Basse – John Gustafson
Violoncelle – Paul Buckmaster
Guitare – Caleb Quaye
Guitare, chant – Shawn Phillips
Claviers – Peter Robinson
Mellotron – Ann Odell
Percussions – Raul Mayora
Sur "Furthermore", sorti en 1974, la musique de Shawn Phillips est agrémentée d'instruments électriques, d'orchestres, etc., bien qu'il s'agisse généralement d'une musique acoustique calme qui aborde les problèmes humains de manière presque éthérée.
Thématiquement, on peut le rattacher à toute la musique hippie de la fin des années 1960 et du début des années 1970.
Sa musique ne suit pas le modèle habituel des albums d'auteurs-compositeurs-interprètes. Il fait preuve d'une grande ouverture d'esprit et intègre souvent d'autres styles, ainsi que d'autres instruments, à sa norme dominante.
Chaque chanson est une œuvre d'art à part entière.
Phillips ne se soucie pas des mélodies accrocheuses, il se préoccupe davantage de créer un paysage sonore au fil de l'album.
Il a fait quelques concessions à la musique populaire et a ajouté du Funk et du Rock progressif à ses paroles, trouvant ainsi un public réceptif.
L'album a atteint la 50e place du classement.
Phillips a écrit toutes les chansons, sauf deux qu'il a coécrites. Au dos de l'album figure un excellent poème, "Freeways Child", écrit par son père écrivain.
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Aretha Franklin 1967 - I Never Loved A Man The Way I Loved You
Genre: Funk / Soul, Soul
Producteur – Jerry Wexler
Saxophone -- King Curtis, Charles Chalmers, Willie Bridges
Guitare -- Jimmy Johnson, Chips Moman
Batteurs -- Roger Hawkins, Gene Chrisman
Claviers -- Spooner Oldham
Bassiste -- Tommy Cogbill
Trompette -- Melvin Lastie
Choeurs -- Cissy Houston, Erma Franklin, Carolyn Franklin
En 1966, àprès sept ans, Columbia n'a pas voulu renouvelé le contrat d'Aretha Franklin. Sa voix était trop noire à une époque où l’Amérique n’en avait pas encore fini avec la ségrégation raciale.
Le producteur Jerry Wexler la fit signer chez Atlantic et il l’entoura d’excellents musiciens et, en Mars 1967, le groupe enregistra "I Never Loved A Man the Way I Love You" qui va être un tournant de la carrière d’Aretha.
Cette chanson, racontant une relation amoureuse toxique et passionnelle, est une balade Blues aux effluves Soul et Gospel. Aretha Franklin avec sa voix chaude, puissante, généreuse, désespérée, passionnée, puisant dans ses racines du sud va à l’essentiel avec son piano qui impose le rythme. La magie opère et les musiciens qui l’entourent n’ont plus qu’à suivre.
L'album qui en découle est un véritable must!
On y trouve la reprise de "Respect" d’Otis Redding en ouverture. Ce dernier clamait son besoin de respect de la part des femmes. Aretha va inverser les rôles, presque à rendre les coups si nécessaires. Ce n’est sûrement pas elle qui va se laisser tabasser par un salaud comme Ike Turner. Dans une version fracassante et pour un Rythm & Blues bien chaloupé, elle transforme ce morceau en hymne féministe.
Le reste est du même calibre fait de cuivres, d'un soupçon jazz, d’une guitare bluesy, de rythmiques imparables et de chœurs gospel avec comme patronne Aretha Franklin.
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Johnny Clegg & Savuka 1987 – Third World Child
Genre: Pop Rock, African
Producteur – Hilton Rosenthal
Basse, chœurs – Jabu Mabuso
Batterie, percussions, chœurs – Derek De Beer
Claviers, chœurs – Steve Mabuso
Claviers, saxophone, flûte – Keith Hutchinson
Chant, guitare, archet musical – Johnny Clegg
Percussions – Dudu Zulu
"Third World Child" est un album de Johnny Clegg et de son groupe Savuka, sorti en 1987 et produit par Hilton Rosenthal.
Intégrant des paroles en Zoulou et en Anglais, ainsi que des chansons politiques, c'est l'album qui a conduit Clegg à la renommée internationale. Toutes les chansons ont été écrites par Clegg, à l'exception de "Giyani", en collaboration avec V. Mavusa.
Le morceau "Scatterlings of Africa" leur a permis d'entrer dans les UK Singles Charts, atteignant la 75e place en Mai 1987, et il a figuré sur la bande originale du film "Rain Man" de 1988 avec Dustin Hoffman et Tom Cruise, ce qui atteste son succès international dès cette époque.
"Third World Child" un très gros succès, avec plus de deux millions d'exemplaires vendus.
N.B.: "Asimbonanga" est une chanson dédiée à Nelson Mandela, alors prisonnier sur l’île de Robben Island en Afrique du Sud, située au large du Cap...
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Robin Trower 2025 – Come And Find Me
Genre: Blues Rock
Basse – Glenn Letsch
Batterie – Chris Taggart
Guitare, basse – Robin Trower
Chant – Jess Hayes, Richard Watts
A 80 ans, Robin Trower est toujours autant accro à la musique et il reste un artiste très créatif, même si il ne changera pas grand-chose maintenant.
Trower a de nouveau fait appel à son groupe de studio de confiance.
Le chanteur Richard Watts interprète avec brio les paroles très personnelles du guitariste, tandis que la chanteuse invitée, Jess Hayes, est un ajout qui fait tourner les têtes pour "Tangled Love", un morceau Soul dur et saccadé.
Bien que ce soit un ajout intéressant au catalogue, il est peu probable qu'il attire de nombreux nouveaux fans pour Trower et son groupe,
Malgré son âge, Trower est toujours là et il joue toujours bien.
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Ian Carr's Nucleus 1977 - In Flagranti Delicto
Genre: Jazz-Rock, Fusion
Producteur – Ian Carr, Kurt Renker
Basse – Werimu Aata Teransiamoa Karaitiana
Batterie – Roger Sellers
Piano électrique [Fender Rhodes], synthétiseur [Mini Moog] – Geoff Castle
Saxophone ténor, saxophone sopranino, percussions – Brian Smith
Trompette, bugle, piano électrique [RMI] – Ian Carr
"In Flagranti Delicto" est un album enregistré live en Allemagne le 02/06/1977, qui constitue une excellente introduction pour les fans de prog qui ont des difficultés avec les sonorités Jazz.
Il est composé de quatre titres, tous de bonne facture, "Gestalt" étant rythmé et clairement en phase avec les orientations de l'album.
C'est un ensemble équilibré qui comprend des morceaux Fusion brûlants ainsi que des morceaux Jazz épurés aux accents Funk, qui offre de nombreux solos permettant aux musiciens de briller.
Le nouveau venu, Bill Kristian, était en quelque sorte un remplaçant pour la tournée Allemande, mais son jeu de basse est exceptionnel, et il s'offre même un solo prolongé époustouflant sur le déchirant "Mysteries", un morceau écrit par le claviériste Geoff Castle qui, lui-même, pose d'intenses solos au synthé Mini Moog sur "Heyday" de Carr, ainsi qu'un Fender Rhodes atmosphérique sur le morceau éponyme palpitant, un morceau également remarquable pour le solo de trompette percutant de Carr.
En matière de Jazz Fusion électrique des années 70, difficile de faire mieux.
"In Flagranti Delicto" est à classer parmi d'autres classiques de Fusion live des années 70, notamment de Miles Davis, du Mahavishnu Orchestra, de Soft Machine et de Weather Report...
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Robert Plant 1988 - Now And Zen
Genre: Pop Rock, Classic Rock
Producteur – Phil Johnstone, Robert Plant, Tim Palmer
Choeurs – Kirsty MacColl, Marie Pierre, Toni Halliday
Basse – Phil Scragg
Batterie, percussions – Chris Blackwell
Guitare – Doug Boyle
Claviers – Phil Johnstone
Avec "Now & Zen", Plant revient au format Rock, mais un Rock léché comme on pouvait en trouver à l’époque.
On est évidemment bien loin de la furie Blues des premiers Led Zeppelin.
Pourtant, même si les années 80 du chanteur sont souvent regardées sévèrement, "Now & Zen" est, certainement, son meilleur album.
On y retrouve Jimmy Page sur les titres "Heaven Knows" et "Tall Cool One".
N.B.: Plant a également utilisé un échantillonnage de chansons de Led Zeppelin ("Whole Lotta Love", "Dazed and Confused", "Black Dog", "Custard Pie" et "The Ocean") sur "Tall Cool One", en plus de chanter des paroles de "When the Levee Breaks".
"Now & Zen" connut un joli succès, entrant dans les top 10 Américains et Anglais, en faisant le plus gros succès commercial de Plant en solo (triple Platine).
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Five Horse Johnson 2017 - Jake Leg Boogie
Genre: Stoner Rock, Psychedelic Rock, Hard Rock
Producteur – Scott Hamilton
Basse – Steve Smith
Batterie, percussions – Tim Gahagan
Guitare – Phil Dürr
Chant, harmonica Blues Harp – Eric Oblander
Chant, guitare – Brad Coffin
Five Horse Johnson a toujours été basé sur le chanteur et harmoniciste Eric Oblander et le guitariste et chanteur Brad Coffin.
Seul le batteur Tim Gahagan est un membre relativement nouveau.
Le Blues Rock est l'ingrédient principal, mais tout est une question d'intensité, de détermination, de cran et d'obstination.
Au fil du temps, le groupe a développé un style direct et sans fioritures, développant lentement mais sûrement un son reconnaissable, dominé par des riffs puissants, le chant brut et tranchant d'Oblander et son harmonica palpitante, si essentiel au son du groupe.
Il est réconfortant de constater que tous ces ingrédients sont toujours intacts en 2017. Le groupe est à l'aise dans ce qu'il fait et ne ressent ni le besoin ni l'envie d'explorer d'autres territoires musicaux.
Les dix chansons de "Jake Leg Boogie" sonnent bien et sont directes, soutenues par une production un peu spartiate et floue, qui ne repose pas sur des techniques sophistiquées, des ordinateurs ou autres gadgets.
Five Horse Johnson joue toujours avec le cœur et cela se ressent!