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Message par alcat01 » dim. 29 juin 2025 13:47

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The Jayhawks 1992 – Hollywood Town Hall

Genre: Acoustic, Indie Rock, Country Rock

Producteur – George Drakoulias
Basse – Marc Perlman, Charlie Drayton
Batterie – Ken Callahan, Charlie Drayton
Chant, guitare acoustique, harmonica – Mark Olson
Chant, guitare électrique, guitare [Fuzz] – Gary Louris
Claviers – Benmont Tench, Nicky Hopkins

"Hollywood Town Hall" de The Jayhawks, sorti en 1992, est bourré d'harmonies vocales, emporté par Gary Louris, et arrangé par un superbe songwriting.
Le Country Rock des Byrds est remis au goût du jour,
L'album contient des Hits plus que marquants, notamment en début d'album avec "Waiting for the Sun" qui n'a pas fini très loin du haut des Charts à sa sortie en single, qui a tout un tas d'arguments qui, sans abonder dans le sens de l'impact qu'ont pu avoir les Jayhawks sur l'Alt-Country contemporaine, le rendent plus que recommandable...


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Message par Piranha » dim. 29 juin 2025 15:26

alcat01 a écrit :
dim. 29 juin 2025 13:47
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"Hollywood Town Hall" de The Jayhawks, sorti en 1992, est bourré d'harmonies vocales, emporté par Gary Louris, et arrangé par un superbe songwriting.
Mon favori du groupe et leur âge d'or
Concernant les vocaux, Gary Louris n'en fait que la moitié et la formule secrète de cet âge d'or résidait dans le duo fait avec Mark Olson. Ce ne sera plus tout à fait pareil après son départ même si les albums suivants sont très bons également.
A noter un disque en duo sorti il y a quelques années.

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Message par alcat01 » dim. 29 juin 2025 18:15

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Rickie Lee Jones 1979 – Rickie Lee Jones

Genre: Rhythm & Blues

Producteur – Lenny Waronker, Russ Titelman
Accordéon – Nick DeCaro
Choeurs – Arno Lucas, Joe Torano, Leslie Smith, Matthew Weiner, Michael McDonald
Basse – Red Callender
Basse [Fender] – Willie Weeks
Batterie – Andy Newmark, Jeff Porcaro, Steve Gadd
Batterie, percussions – Mark Stevens, Victor Feldman
Guitare – Buzzy Feiten
Guitare, claviers, percussions, chœurs – Rickie Lee Jones
Guitare, mandoline – Fred Tackett
Cors – Chuck Findley, Ernie Watts, Tom Scott
Claviers – Mac Rebennack, Neil Larsen, Ralph Grierson, Randy Kerber
Claviers, percussions – Victor Feldman
Synthétiseur – Michael "Bobby" Boddicker, Randy Newman

La voix de soprano expressive aux variations soudaines de volume et de force de Rickie Lee Jones et son lyrisme sont centrés sur la vie urbaine de Los Angeles.
Les producteurs Lenny Waronker et Russ Titelman , experts dans l'accompagnement d'auteurs-compositeurs-interprètes originaux, ont fait appel à un studio rempli de musiciens de studio expérimentés, dont beaucoup sont issus du Jazz, et leur ont apparemment demandé de suivre le chant saccadé et doux de Jones, puis d'ajouter des parties de cordes ici et là.
La musique possède un rythme soutenu qui épouse les contours ses récits impressionnistes sur les bagarres dans la rue et les bars.
Une vague de mélancolie se fait jour, qui devient plus manifeste vers la fin, lorsque les amis et les amants de la narratrice s'en vont, la laissant "...Standing on the corner / All alone...", comme elle le chante dans le dernier morceau, "After Hours (Twelve Bars Past Goodnight)".
On est loin du morceau d'ouverture enjoué, "Chuck E.'s in Love", qui concluait qu'il était épris de "...la petite fille qui chante cette chanson...".
Mais le romantisme de la rue cède facilement la place à sa solitude.
"Rickie Lee Jones", sorti en 1979, est un premier album tout à fait époustouflant, qui sonne à la fois comme une synthèse de nombreux styles familiers et comme une œuvre inédite, et qui annonce le début d'une carrière potentiellement importante...


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Message par alcat01 » lun. 30 juin 2025 08:07

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Great White 1991 : Hooked

Genre: Hard Rock
Producteur -- Alan Niven, Michael Lardie
Basse – Tony Montana
Batterie, percussions – Audie Desbrow
Guitare, chœurs – Mark Kendall
Guitare, piano, synthétiseur, orgue [Hammond], chœurs – Michael Lardie
Chant – Jack Russell

Partant du principe qu’on ne change pas une équipe qui gagne, Great White sert une nouvelle rafale de compositions mélangeant Hard, Rock et Blues pour un résultat à nouveau enthousiasmant.
Le groupe rompt définitivement avec la scène Glam dont on ne retrouve plus aucune trace.
Au contraire, les racines sont désormais pleinement assumées, non seulement en raison de deux nouvelles reprises ('Can’t Shake It' de The Angels, et la délicate ballade 'Afterglow' des Small Faces), mais également aux travers de clins d’œil appuyés aux glorieux anciens, mariant avec classe la sensibilité blues de Led Zeppelin et les riffs irrésistibles d’AC/DC ('Heartbeaker').
Nouvelle démonstration du talent des Kendall, Russell et Lardie, sans négliger une section rythmique indispensable, "Hooked" vient confirmer Great White comme référence d’un savoir-faire à la fois traditionnel et original.
"Hooked" s’impose comme un album indispensable pour tous les amateurs de feeling et d’énergie...


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Message par alcat01 » lun. 30 juin 2025 10:21

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Shawn Phillips 2004 - No Category

Genre: Folk Rock

Producteur – Paul Buckmaster
Guitare acoustique, Guitare – Mike Miller
Basse – Leland Bruce Sklar
Batterie, percussions – Ralph Humphrey
Orgue, piano, synthétiseur – J. Peter Robinson

Après plus de dix ans sans aucun nouvel enregistrement, Shawn Phillips livre un album regroupant quelques-unes des plus belles chansons de sa carrière. Il est l'un des plus grands conteurs de tous les temps.
La profondeur de "No Category" de Shawn Phillips, sorti en 2004, est littéralement incroyable. Personne ne peut écrire des paroles comme Shawn Phillips, et personne ne peut les interpréter comme lui non plus.
Ses chansons sont réussies dès la première écoute, mais à mesure qu'on les écoute et qu'on les comprend plus en profondeur, on réalise la spiritualité merveilleuse de Shawn Phillips...


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Message par alcat01 » lun. 30 juin 2025 14:13

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Etta James & The Roots Band 2002 – Burnin' Down The House

Genre: Blues, Rhythm & Blues

Producteur – John Snyder
Saxophone baryton – David L. Woodford
Basse – Sametto James
Batterie, Autre [MVP] – Donto James
Piano électrique [Wurlitzer], synthétiseur [Roland Rd 600 (piano, piano Rhodes, clavinet, cordes, piano)] – David K. Mathews
Guitare – Josh Sklair, Bobby Murray
Orgue [Hammond B-3] – Mike Finnigan
Percussions – Luis Conte
Saxophone ténor, harmonica – Jimmy "Z" Zavala
Trompette – Tom Poole
Trompette, bugle – Ronnie Buttacavoli
Trompette, bugle, trombone – Lee R. Thornburg

Etta James avait 63 ans lorsque cet excellent album live fut enregistré à la House of Blues de West Hollywood, en Californie, en Décembre 2001.
Accompagnée d'un groupe soudé et solide, elle démontre à quel point sa voix est puissante et ample. Elle est plus dynamique que jamais, et elle n'hésite pas à se surpasser pour des interprétations audacieuses de "Something's Got a Hold on Me", "I'd Rather Go Blind", "At Last" et autres Hits.
Il s'agit essentiellement d'un concert Soul mais Etta fait un détour vers le Blues urbain électrique sur "I Just Want to Make Love to You" et "Rock Me, Baby".
Elle surprend agréablement avec des medleys improbables; "I Just Want to Make Love to You" est combiné avec succès avec "Born to Be Wild" de Steppenwolf, et plus intrigant encore est sa capacité à associer le classique "My Funny Valentine" à deux Hits des années 70 d'Al Green ("Love and Happiness" et "Take Me to the River").
"Burnin' Down the House", sorti en 2002, est un témoignage passionnant et puissant d'Etta James alors âgée de plus de 60 ans
et en pleine forme...


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Message par alcat01 » lun. 30 juin 2025 18:39

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Donald Fagen 1993 - Kamakiriad

Genre: Fusion, Jazz-Rock

Producteur – Walter Becker
Saxophone alto, flûte, clarinette – Lou Marini
Choeurs – Amy Helm, Angela Clemmon Patrick, Brenda King, Katherine Russell, Curtis King, Dian Sorel, Diane Garisto, Fonzie Thornton, Frank Floyd, Jenni Muldaur, Mindy Jostyn
Saxophone baryton – Roger Rosenberg, Ronnie Cuber
Basse, soliste, guitare – Walter Becker
Batterie – Christopher Parker, Dennis McDermott, Leroy Clouden
Guitare – Georg Wadenius
Claviers, chant – Donald Fagen
Orgue [Hammond B3] – Paul Griffin
Soliste, saxophone ténor – Cornelius Bumpus, Illinois Elohainu
Soliste, trombone – Birch Johnson
Saxophone ténor, flûte – Dave Tofani, Lawrence Feldman
Trombone – Jim Pugh
Trompette, bugle – Alan Rubin, Randy Brecker

Avec "Kamakiriad", sorti en 1993, Donald Fagen se consacre pleinement à un album concept détaillant une balade en voiture futuriste à travers le pays dans une voiture japonaise à vapeur avec un jardin hydroponique, ce qui est parfaitement retranscrit, avec une richesse d'images.
La musicalité est aussi superbe qu'on peut l'attendre d'un projet Fagen, mais l'instrumentation est plus fantaisiste et expérimentale, générant des paysages sonores parfois un peu grinçants. Des chansons comme "Tomorrow's Girls" et "Countermoon" peuvent toutefois offrir des moments musicaux mémorables.
Ce disque sert de terrain d'entraînement au Funk doux qui allait définir "Two Against Nature" ​​de Steely Dan en 2000.
En effet, bien qu'il s'agisse de l'album de Donald, Walter l'a produit et a prêté sa basse à tous les morceaux, et a co-écrit "Snowbound". La production a été réalisée numériquement et est indéniablement de son époque, mais elle réussit parfaitement à renforcer le concept futuriste de science-fiction de l'album.


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Message par alcat01 » mar. 1 juil. 2025 05:46

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The Jayhawks 1995 – Tomorrow The Green Grass

Genre: Rock alternatif , Country Rock

Producteur – George Drakoulias
Basse – Marc Perlman
Batterie, percussions – Don Heffington
Orgue – Benmont Tench
Piano, piano électrique [Wurlitzer], chant – Karen Grotberg
Chant, guitare acoustique, guitare électrique – Mark Olson
Chant, guitare électrique, guitare acoustique – Gary Louris

"Tomorrow the Green Grass" de The Jayhawks, sorti en 1995, est magnifique, triste et plein d'espoir.
Le travail vocal est, encore une fois magnifique.
Les harmonies des voix jumelles de Mark Olson et Gary Louris, ainsi que l'ajout de Karen Grotberg font que chaque chanson présente des arrangements vocaux uniques et merveilleux.
Les chansons sont d'une écriture remarquable et leur construction et leurs arrangements sont d'une sophistication trompeuse.
Le choix des accords, l'utilisation des ponts et des pré-refrains, les solos et les breaks instrumentaux sont tout simplement géniaux: le fruit du travail d'artisans experts.
Les Jayhawks se déchaînent derrière le son à la fois musclé et twangy de la Gibson SG de Gary Louris, lui conférant un son distinct des Les Paul et Telecaster habituelles que la plupart des rockers affectionnent.
Louris est un guitariste vraiment fantastique, capable de shredder, avec un goût incroyable et un son excellent. Les solos de guitare et les morceaux Rock contrebalancent parfaitement les harmonies et la douceur, et évitent à l'album de paraître redondant ou de se lasser.
Il y a un ajout bienvenu à l'album avec la reprise inattendue de "Bad Time" de Grand Funk Railroad car le groupe améliore l'arrangement original en faisant exactement ce que les Jayhawks font de mieux, un jeu précis et un chant impeccable...


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Message par alcat01 » mar. 1 juil. 2025 12:21

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Rickie Lee Jones 1981 – Pirates

Genre: Rock, Funk / Soul, Pop, Rhythm & Blues

Producteur – Lenny Waronker, Russ Titelman
Basse – Chuck Rainey
Guitare – Buzzy Feiten, Dean Parks, Steve Lukather
Claviers – Clarence McDonald, Neil Larsen, Rickie Lee Jones, Russell Ferrante
Percussions – Lenny Castro, Victor Feldman
Synthétiseur – Michael Boddicker, Rickie Lee Jones

Après le succès critique de son album éponyme deux ans plus tôt, Rickie Lee Jones misait beaucoup sur son album, "Pirates".
Dès le premier morceau, "We Belong Together", Rickie Lee montre qu'elle est prête à se dépasser et à expérimenter des structures musicales plus insolites et complexes. Son phrasé et son style uniques reflètent son intérêt pour les poètes beat et le style de vie bohème, et elle s'appuie sur une imagerie plus obscure que les observations directes et détaillées sur ses camarades utilisées sur son premier album.
L'album présente un large éventail d'influences musicales (Rock, Jazz, Soul).
Si l'album évoque en filigrane des romances ratées, elle révèle également son côté espiègle avec des chansons comme "Woody and Dutch".
La variété musicale et lyrique est particulièrement illustrée par la pièce maîtresse, "Pirates (So Long Lonely Avenue)", où elle évolue avec aisance dans les changements d'humeur et de tempo.
Même si les chansons ne captivent pas immédiatement l'auditeur, les complexités lyriques et musicales rendent finalement cet album plus gratifiant à chaque écoute...


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Message par alcat01 » mar. 1 juil. 2025 14:35

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Great White 1992 : Psycho City

Genre: Hard Rock

Producteur, guitare électrique, claviers, percussions, chœurs – Michael Lardie
Producteur, percussions, chœurs – Alan Niven
Basse – Dave "The Beast" Spitz
Batterie, percussions – Audie Desbrow
Guitare électrique, chœurs – Mark Kendall
Percussions – Richie Gajate Garcia
Chant, chœurs – Jack Russell

Dave Spitz remplace Tony Montana à la basse, mais il n'apparaît pas comme membre officiel de Great White.
La majorité des morceaux de "Psycho City", sorti en 1992, s'étirent désormais largement au-delà des 5 minutes pour permettre aux atmosphères de s'installer et aux solos de se développer.
Le début de l'album est époustouflant, avec une succession de pépites imparables. Great White y déploie toutes les facettes de son Hard à la fois énergique et délicat, alternant les tempos au sein d'un même titre pour être accrocheur ("Psycho City"), balançant un riff basique mais d'une efficacité sans faille ("Step On You"), laissant le piano rejoindre la guitare de Kendall pour une démonstration de feeling, en mid-tempo ("Old Rose Motel") ou en power-ballad ("Maybe Someday"), avant de conclure par un bon gros riff et un refrain direct ("Big Goodbye").
Le léger et semi-acoustique "Doctor Me" et le groovy "I Want You" sont bons, mais ils souffrent de la comparaison avec ce qui les a précédés, tout comme "Never Trust A Pretty Face" pour son côté tout aussi accrocheur et son refrain accrocheur.
"Love Is A Lie" est un morceau tout en sensibilité qui déploye avec maestria sa progression en intensité sur plus de 8 minutes.
Et, pour conclure l'album, rien de mieux qu'un "Get On Homeé chaleureux et bluesy.
Great White est parvenu à faire de "Psycho City" un nouveau monument à la gloire de sa musique....


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Message par alcat01 » mar. 1 juil. 2025 19:16

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Shawn Phillips 2013 - Perspective

Genre: Folk, World, Country

Sortie en 2015, "Perspective" de Shawn Phillips a été enregistré en Janvier et Avril à Port Elizabeth, sa ville natale, en Afrique du Sud, et le double album comprend 17 titres inédits.
Ce disque, réalisé avec des musiciens Sud-Africains, est assurément une bénédiction pour tous les fans du monde entier.
Shawn Phillips est l'un des musiciens les plus fascinants et énigmatiques du début des années 1970. Son simple fait d'être musicien autant qu'auteur-compositeur-interprète l'a fait sortir du lot et lui a permis de s'attirer un public fidèle.
Son refus de façonner sa musique selon les attentes de quiconque lui a permis de conserver un public nombreux et fidèle, sans jamais atteindre la célébrité que son talent méritait.
Ce n'est pas une reprise de ses anciens styles. Il a évolué et développé son style dans différentes directions (Folk Rock, influences jazz, cuivres, etc.).
Cependant, surtout sur le premier disque, jouer du rap est peu attrayant ni poétique, plutôt une sorte de diatribe musicale. Les formes musicales qui véhiculent ses idées ne sont pas plaisants.
Le deuxième disque, lui, est différent avec une écriture musicale plus aboutie.
Phillips sonne beaucoup mieux sur celui-ci.
Dommage qu'il y ait ce premier volet qui ruine un peu l'ensemble!!!


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Message par alcat01 » mer. 2 juil. 2025 06:04

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Eider Stellaire 1981 - 1

Genre: Avant-garde, Expérimental, Prog Rock, Zeuhl

Producteur-- Eider Stellaire
Basse – Patrick Singery
Batterie – Michel Le Bars
Flute – Marie-Anne Le Bars (Marie-Anne Boda)
Guitare – Jean-Claude Delachat
Piano, Orgue – Pierre Gérard-Hirne
Chant – Véronique Perrault
Saxophone ténor – Michel Moindron

Eider Stellaire a été fondé en 1980 par le batteur Michel Le Bars, membre d'Offering.
Le nom d’Eider Stellaire, choisi par le leader Michel Le Bars, s’explique par le fait que le canard était pour les Aztèques l'animal qui connaissait les chemins de la terre, de l'eau, et du ciel…
"Canard" ça faisait un peu boiteux pour un nom de groupe zeuhl, "eider" ça sonnait mieux, surtout en rajoutant "stellaire" derrière.
Le groupe avait connu une précédente incarnation sous le nom d'Astarte, avec trois membres d'Eider : Michel Le Bars (batterie), Patrick Sinergy (basse) et Jean-Claude Delachat (guitare).
Cette formation s'est séparée début 1980 et elle s'est reformée à la fin de la même année sous le nom d'Eider Stellaire avec plusieurs nouveaux membres.
Pierre-Gérard Hirne (piano, orgue) a pu interpréter au piano les nouvelles idées musicales que le groupe souhaitait développer. Véronique Perrault les a rejoints au chant. Ce groupe, accompagné de Marrie-Anne Boda (flûte, chant) et Michel Moindre (saxophone) comme invités, a enregistré cet excellent album éponyme.
Ce disque (autoproduit) est très rare sous sa forme originale, et il n’existe pas en CD: Michel Le Bars a renié son passé de musicien et, résolu à faire disparaître son œuvre de la surface de la terre avec l’assurance qu’elle ne pourrait jamais être rééditée, a détruit les masters des albums d’Eider Stellaire.
Eider Stellaire jouait une musique qui ne suivait pas servilement les canons usuels de la zeuhl, mais se rapprochait plus simplement du genre fusion (un peu comme chez Weidorje mais de manière encore plus prononcée) ce qui ne l’empêchait pas de se complaire dans une certaine barbarie apocalyptique.
Pour résumer, le noyau dur basse-guitare-batterie dégomme tout sur son passage (la frappe de Le Bars rappelle celle de Vander, et le nom de Jean-Claude Delachat est à ajouter à la liste des guitaristes français qui demeurent injustement inconnus du grand public…


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Message par DaFrog » mer. 2 juil. 2025 06:41

J’ai beaucoup écouté le premier Jayhawks, faudra que je le retente
Et grâce à ce fil fourni, je me remets le premier RLJ dont j’étais très fan a l’époque (Pirates a moins bien vieilli à mon goût)
It’s too late to be hateful :ange:

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Message par Cooltrane » mer. 2 juil. 2025 07:14

alcat01 a écrit :
mer. 2 juil. 2025 06:04
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Eider Stellaire 1981 - 1
il fallait être rapide pour se procurer la rééd en CD en 2011
Les autres album n'auront jamais été réédité

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Message par alcat01 » mer. 2 juil. 2025 09:29

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Johnny Clegg & Savuka 1988 – Shadow Man

Genre: Rock, Funk / Soul, Pop, Folk, World, Country, Pop Rock

Producteur – Hilton Rosenthal
Choeurs – Beaulah Hashe, Deborah Fraser, Mandisa Dlanga, Marilyn Nokwe
Basse, chœurs – Solly Letwaba
Batterie, percussions, chœurs – Derek De Beer
Claviers, chœurs – Steve Mavuso
Claviers, saxophone, flûte, chœurs – Keith Hutchinson
Chant, guitare, concertina, archet musical [arc à bouche] – Johnny Clegg
Percussions – Dudu Zulu

"Shadow Man" de Johnny Clegg & Savuka, sorti en 1988, regorge de rythmes Africains dansants mêlés à de la Pop occidentale.
Il est entraînant et très soigné.
C est enjoué, le groove est monstrueux, les melodies / chorus sont imparables et le groupe transpire la sincérité et le plaisir de jouer ensemble.
La production et le mixage sont d'excellente qualité, le son est juste sublime profitant à fond des nouvelles méthodes d enregistrement digital, un véritable travail d orfèvre.
La batterie et la basse sont vraiment un plaisir à l'écoute.
Les plus grosses pépites de l album sont selon "Talk to the People", "I call your Name", "Take my Heart away", "the Waiting" et "African Shadow Man"...


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Message par gabuzomeuzomeu » mer. 2 juil. 2025 09:57

alcat01 a écrit :
mer. 2 juil. 2025 06:04
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Eider Stellaire 1981 - 1

Genre: Avant-garde, Expérimental, Prog Rock, Zeuhl
Producteur-- Eider Stellaire
Basse – Patrick Singery
Batterie – Michel Le Bars
Flute – Marie-Anne Le Bars (Marie-Anne Boda)
Guitare – Jean-Claude Delachat
Piano, Orgue – Pierre Gérard-Hirne
Chant – Véronique Perrault
Saxophone ténor – Michel Moindron

Eider Stellaire a été fondé en 1980 par le batteur Michel Le Bars, membre d'Offering.
Le nom d’Eider Stellaire, choisi par le leader Michel Le Bars, s’explique par le fait que le canard était pour les Aztèques l'animal qui connaissait les chemins de la terre, de l'eau, et du ciel…
"Canard" ça faisait un peu boiteux pour un nom de groupe zeuhl, "eider" ça sonnait mieux, surtout en rajoutant "stellaire" derrière.
Le groupe avait connu une précédente incarnation sous le nom d'Astarte, avec trois membres d'Eider : Michel Le Bars (batterie), Patrick Sinergy (basse) et Jean-Claude Delachat (guitare).
Cette formation s'est séparée début 1980 et elle s'est reformée à la fin de la même année sous le nom d'Eider Stellaire avec plusieurs nouveaux membres.
Pierre-Gérard Hirne (piano, orgue) a pu interpréter au piano les nouvelles idées musicales que le groupe souhaitait développer. Véronique Perrault les a rejoints au chant. Ce groupe, accompagné de Marrie-Anne Boda (flûte, chant) et Michel Moindre (saxophone) comme invités, a enregistré cet excellent album éponyme.
Ce disque (autoproduit) est très rare sous sa forme originale, et il n’existe pas en CD: Michel Le Bars a renié son passé de musicien et, résolu à faire disparaître son œuvre de la surface de la terre avec l’assurance qu’elle ne pourrait jamais être rééditée, a détruit les masters des albums d’Eider Stellaire.
Eider Stellaire jouait une musique qui ne suivait pas servilement les canons usuels de la zeuhl, mais se rapprochait plus simplement du genre fusion (un peu comme chez Weidorje mais de manière encore plus prononcée) ce qui ne l’empêchait pas de se complaire dans une certaine barbarie apocalyptique.
Pour résumer, le noyau dur basse-guitare-batterie dégomme tout sur son passage (la frappe de Le Bars rappelle celle de Vander, et le nom de Jean-Claude Delachat est à ajouter à la liste des guitaristes français qui demeurent injustement inconnus du grand public…

Børdeleuhl c'est zeuhl à mort, encore une chamaillerie pour étiquette ou genre !
Ce noyau dur quel pied ! Dire que j'ai raté ca dans les 80's ! Pourtant Le Bars je connaissais !
Dans Eider Stellaire, il y a Stella (Vander) :rollin:
L'humour est le seul vaccin contre la connerie… Le con lui n’a jamais trouvé la pharmacie ! (Aphorismes et Blues - Pierre Perret 2020)

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Message par alcat01 » mer. 2 juil. 2025 15:41

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Doc & Merle Watson 1977 – Lonesome Road

Genre: Folk, Country

Producteur – Billy Vaughn, Merle Watson
Guitare acoustique, harmonica, chant – Doc Watson
Basse – Joe Allen, Michael Coleman
Batterie – Karl Himmel
Piano – Bob Wilson
Slide guitare, guitare acoustique, dobro – Merle Watson

Doc Watson joue du Country Blues comme il sait si bien le faire, et l'abum "Lonesome Road" de Doc & Merle Watson, sorti en 1977, regorge de performances des plus remarquables.
De "Stone Wall" sur lequel il chante en harmonie avec lui-même, aux morceaux très piquants comme "Minglewood Blues" et "I Ain't Going Honky Tonkin' Anymore", c'est un très bon disque.


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Message par alcat01 » mer. 2 juil. 2025 18:23

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Steve Winwood 1977 -- Steve Winwood

Genre: Rock, Funk / Soul

Producteur – Chris Blackwell, Steve Winwood
Basse – Willie Weeks, Alan Spenner
Batterie – Andy Newmark, John Susswell
Percussions – Brother James, Jim Capaldi
Congas – My Baah Reebop
Choeurs –Nicole Winwood, Jim Capaldi
Guitare – Julian (Junior) Marvin

Le premier album solo de Steve Winwood, éponyme, est sorti en juin 1977.
Lorsqu’il a démarre sa carrière solo, il avait suscité une certaine curiosité.
Les morceaux sont particulièrement soignés, travaillés puisqu’un seul titre se situe en dessous de la barre des 5 minutes.
L’ensemble de ce disque, qui oscille entre Blue-Eyed Soul, Rock Progressif et Jazz, est sérieux et convenable.
Toutefois, il est pénalisé par plusieurs longueurs qui n’apportent pas grand chose de concret au disque. Celui-ci peut être taxé de correct, mais pas exceptionnel et, d’une certaine manière, laisse un peu sur sa faim car, sur le papier, il avait de nombreux atouts pour séduire et Steve a délivré une performance vocale excellente, toute en sobriété.
A l’époque, cet album n’a pas été un succès mirobolant puisqu’il ne s’est classé que 12ème en Grande Bretagne, 22ème aux USA, 78ème en Australie, et 95ème au Japon...


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