Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

[papilonaa]

Melancolie pour ce blues man

[papilonaa]

Melancholia pour You sun nah

[CCR]

Apocalypse est un disque courageux, dans sa forme comme dans son fond. Un disque dans lequel son auteur s'engage totalement.
Quand je dis qu'il "s'engage", il faut saisir la différence entre être "engagé" et être "investi". Dans les œufs au bacon, la poule est "investie", le cochon, lui, est totalement "engagé". Sur cet album, Saez a fait un travail de cochon.
(Je précise que la métaphore de la poule et du cochon m'a été raconté par un DRH )

Pas encore écouté d'autres morceaux de cet album mais il faut dire aussi que Saez, j'ai du mal à enchaîner les morceaux avec leur coté on va dire souvent plaintifs voire dépressifs, et cette révolte à tous crins qui manque quand même un peu d'humour, son gros point faible, je trouve. Mais après, on ne peut dénier qu'il a trouvé un style ( assez dans l'air du temps, au final ).

Pour en revenir à ce morceau, Anticommunautaire, il m'a complètement bleufé sur le coup, rarement entendu quelque chose d'aussi radical et percutant ( même Trust, par exemple, y mettaient la forme, niveau "langage", mais on était à une époque ou enculé, pute etc ne s'employaient pas à tout bout de champ ! ).

Par contre, avec un peu de recul, je me demande s'il n'a pas cherché à compenser une base relativement anti-consensuelle ( critiquer des minorités) en lui faisant succéder un discours complètement démago et plus que jamais dans l'air du temps, en insistant bien, d'ailleurs ( pendre le président, pute du ministère...). Du genre au final assez cul entre 2 chaises, histoire de choquer mais de pouvoir quand même se balader tranquille dans la rue en limitant le risque de se prendre un coup de couteau !

Après, ça reste quand même courageux, vu le contexte ambiant...

Edit : avec un 3ème niveau de recul, il y a quand même de la cohérence dans son discours ...

[vox populi]

L’humour, c’est pas le point fort de Saez, c’est vrai. Il y a quand même un moment où j’ai bien ri dans le disque, sur une chanson qui se nomme Nana. Une chanson d’amour pour sa compagne.
La chanson est belle, très belle même. À la fin de la chanson, il y a ce vers : « Au bistrot, ma nana on l’appelle “pichette” »
Punaise, je sais pas comment je le prendrais si la personne que j’aime mettait cela dans une chanson parlant de moi.
J’ai trouvé ça tellement improbable.
Comme Saez sait écrire un texte, je pense qu’il l’a fait exprès.

[CCR]

C'est vrai que coté écriture , c'est vraiment du super high level ( en m'écoutant ce Nana...et pas que ) !

Et même coté musique ( je m'écoute, dans la foulée , "Chanteur démodé" , un titre à la Christophe) qui me rappelle qu' aux entournures , il y a des influences qui sortent des clous ...

"Si tu t'en vas" ...encore un morceau balèze (pour ne pas dire génial)

[vox populi]

C'est vrai que coté écriture , c'est vraiment du super high level ( en m'écoutant ce Nana...et pas que ) !

Et même coté musique ( je m'écoute "Chanteur démodé" , un titre à la Christophe) qui me rappelle qu' aux entournures , il y a des influences qui sortent des clous ...

Oui, j'adore aussi sa musique, je trouve que ses chansons sont très bien produites. Le son est vraiment prenant, il arrive à mettre en lumière des phrases musicales très simples pour en faire quelque chose d'assez hypnotique. Par contre, je trouve que ses mélodies sont un peu répétitives (belles, mais répétitives). Peut-être est-ce dû au fait que beaucoup de ses chansons reposent sur des grilles d'accords assez similaires. Je pense que ce point ne l’intéresse pas trop, il préfère se concentrer sur le rendu sonore que sur la grille harmonique.

En tout cas j'ai hâte d'entendre tes impressions sur l'album
Pour ce qui me concerne, j'écoute tout autre chose en ce moment


J'ai jamais vraiment compris le manque de feeling qu'on lui reprochait souvent.
Il y a de très belles plages acoustiques sur ce disque. Après c'est vrai que lorsqu'il branche la disto vaut mieux pas être sur sa route

[CCR]

Oui, j'adore aussi sa musique, je trouve que ses chansons sont très bien produites. Le son est vraiment prenant, il arrive à mettre en lumière des phrases musicales très simples pour en faire quelque chose d'assez hypnotique. Par contre, je trouve que ses mélodies sont un peu répétitives (belles, mais répétitives). Peut-être est-ce dû au fait que beaucoup de ses chansons reposent sur des grilles d'accords assez similaires. Je pense que ce point ne l’intéresse pas trop, il préfère se concentrer sur le rendu sonore que sur la grille harmonique.

C'est vrai que mélodiquement c'est assez répétitif ( constat qu'on peut-étendre à l'ensemble de la scène Française, hormis Polnareff , Gainsbourg, Noir Dez ) .

Par contre, plutôt que le rendu sonore, je dirais qu'il cherche plutôt à se focaliser sur l'émotif ( Noir Desir, Christophe ...) et le poétique ( Ferré...) .
Faut écouter ce "Si tu t'en va " de ce dernier album pour comprendre . Mais pas que, sur Messina , il y a aussi des passages représentatifs ( forcément, c'est un double ou un triple...)

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En tous cas Saez réussi l'exploit de me faire écouter des morceaux en boucle ....

[Douglas]

De l'album "June"

Mansfield.TYA - Pour oublier je dors (official audio)


Mon livre de Victor sent le Calvin Klein
Il me rappelle encore ces souvenirs lointains
Depuis, ma femme est morte et je peux me saouler
Au vin de l'assassin j'ai tué ma bien-aimée

Un planté de couteau n'aurait pas suffit
Il m'a fallu voir grand pour lui ôter la vie
Si je vais mieux maintenant je ne me le demande pas
Car j'ai défoncé ses dents pour qu'on ne me retrouve pas

Je me promène en ville avec toutes ces odeurs
De meurtre et de torture qui me font toujours peur
Je lis encore souvent mon livre de Victor
Et aussi, je me mens et pour oublier, je dors

Je dors en chien de fusil pour ne plus penser au marteau
Aux fourchettes et aux scies que j'ai planté dans son dos
Si je vais mieux maintenant je ne me le demande pas
Car j'ai défoncé ses dents pour qu'on ne me retrouve pas

Maintenant ma femme est morte et je fais des cauchemars
Je ne regrette pas mon acte je regrette mon état
Je pensais m'en remettre mais en fait je ne peux pas
Un meurtre sur la conscience ça ne s'oublie pas comme ça

Alors je tourne en rond avec mon brave Victor
On a pété les plombs on tue les chiens dehors
Si je vais mieux maintenant je ne me le demande pas
Car j'ai défoncé ses dents pour qu'on ne me retrouve pas

[Pachy]

R-462466-1745002668-3182.jpg (136.43 Kio) Vu 224 fois

Quelques temps avant la mort d'Ozzy...j'avais voulu me refaire les Quelques cd de Black Sabbath que j'avais et enfin découvrir les autres que je ne connaissais pas !
Ce premier album que j'ai en copie est vraiment exceptionnel, le son y est remarquable....
Je pense qu'il y a maintenant une autre version avec face B inclus, je regarde cela !
Du tout bon ce premier opus !

[Jitoma]

Ce disque tourne à nouveau beaucoup chez moi aussi ces temps-ci, et chaque écoute est stupéfiante : un groupe extrêmement au point, précis, et plein de cohésion, tight disent les Anglais, et un son extraordinaire que j'aimerais pouvoir redécouvrir pour la première fois, et si possible transporté à l'époque de sa sortie. J'aurais vraiment aimé savoir comment l'on recevait alors ce type d'objet sonore : pour moi, l'affaire d'un énième groupe de blues anglais, perdu dans le fond de capote d'une scène déclinante, et qui décide d'enfoncer le clou de tous ses handicaps pour en faire une force (en particulier le handicap de son guitariste et ses deux doigts raccourcis), c'est tout simplement génial. Ralentir le rythme, accorder les instruments plus bas, jouer plus lourd et plus fort, et c'est ni plus ni moins qu'ils accouchent de leur propre style, séminal et fondateur.

J'ai une affection folle pour les premiers albums, jusqu'à Sabotage inclus, après je ne m'y retrouve pas trop, en revanche, cette mouture originelle est vraiment fascinante. D'où un peu plus de chagrin en entendant le tout dernier concert de Juillet dernier à Aston, avec Bill Ward le plus souvent aux fraises, et Ozzy complètement faux. Faut-il que l'on les aime et que cela passe par-dessus tout le reste, et que l'on pardonne à peu près tout...

Et c'est amusant, parce qu'aujourd'hui, j'étais sur ceci :



https://aftersabbath.blogspot.com/2025/ ... overs.html

Avec quelques reprises que je ne connaissais pas, dont certaines valent vraiment le détour.

[Jitoma]

La pioche du jour chez mon disquaire préféré (et comme dit mon fils, tu m'étonnes que ce soit ton préféré, il n'y en qu'un au Mans), la réédition de chez One Way Records qui me faisait baver d'envie quand j'étais ado au siècle dernier. Seigneur que c'est trippant, je ne le dis pas trop fort, mais je crois que ces gens-là se droguent.

[whereisbrian]

Ah ce Hawkwind

Chick Corea, Return To Forever, 1972

Un disque que j'écoute, autant pour des raisons sentimentales que musicales.
L'intro ésotérique du premier titre est fabuleuse.

[nunu]

Michael Penn-Free For All

Je découvre cet album et un peu l'artiste aussi. Je le connaissais en tant que compositeur de musique de film sur les deux premiers films de Paul Thomas Anderson.



Et il est aussi le frere ainé de Sean Penn

[vox populi]

Oui, j'adore aussi sa musique, je trouve que ses chansons sont très bien produites. Le son est vraiment prenant, il arrive à mettre en lumière des phrases musicales très simples pour en faire quelque chose d'assez hypnotique. Par contre, je trouve que ses mélodies sont un peu répétitives (belles, mais répétitives). Peut-être est-ce dû au fait que beaucoup de ses chansons reposent sur des grilles d'accords assez similaires. Je pense que ce point ne l’intéresse pas trop, il préfère se concentrer sur le rendu sonore que sur la grille harmonique.

C'est vrai que mélodiquement c'est assez répétitif ( constat qu'on peut-étendre à l'ensemble de la scène Française, hormis Polnareff , Gainsbourg, Noir Dez ) .

Par contre, plutôt que le rendu sonore, je dirais qu'il cherche plutôt à se focaliser sur l'émotif ( Noir Desir, Christophe ...) et le poétique ( Ferré...) .
Faut écouter ce "Si tu t'en va " de ce dernier album pour comprendre . Mais pas que, sur Messina , il y a aussi des passages représentatifs ( forcément, c'est un double ou un triple...)

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En tous cas Saez réussi l'exploit de me faire écouter des morceaux en boucle ....

Il est beau le morceau que tu as partagé. Ca me donnes envie de ma faire toute sa disco
La comparaison avec Ferré est bien trouvée

[Phil]

LP
Black Oak Arkansas est de toute évidence le groupe de rock sudiste qui a donné l'envie à David Lee Roth de devenir chanteur dans un groupe de rock et ce, grâce son truculent vocaliste, Jim Dandy. Doté d'une voix que l'on qualifiera de "très particulière", Dandy, armé d'une planche à laver, fait sur ce live beaucoup trop court le show à lui tout seul. A noter la présence de Tommy Aldridge derrière les fûts qui ensuite partira chez Pat Travers, Ozzy Osbourne, Whitesnake, Manic Eden et Thin Lizzy.

[Jitoma]

Ah ce Hawkwind

Chick Corea, Return To Forever, 1972

Un disque que j'écoute, autant pour des raisons sentimentales que musicales.
L'intro ésotérique du premier titre est fabuleuse.

Il faudrait que je le réécoute, je l'ai toujours involontairement ignoré au profit de son successeur, Light As A Feather, que je trouve profondément enchanteur.

[Punker paname]

Ce soir quelque trouvaille faites hier et aujourd'hui

De la région de Montpellier une très bonne surprise avec le Quatrième Cd' de Adagio Dominate sorti en 2005 sur Double Vision un très bon mélange de Power Mètal de Prog et de Symphonic Metal, hyper technique mais aussi très mélodique avec la participation du Claviériste Kevin Codfert qui à aussi joué avec avec les Tunisiens de Myrath et dans de multiples autres projets, j'avoue avoir pas mal de lacunes dans le Metal Technique, le Symphonic Metal et le Power Metal j'en était resté à des groupes comme Coroner, Mekong Delta, Atheist, Cynic ou Death qui m'avaient bien fait flasher dans les années 90 et pour les plus récents Powerwolfbien sur.

Adagio Dominate

Un Lee Aaron qui me manquait avec son cinquième disque Lee Aaron Bodyrock sorti en 1989 sur Attic Records j'aie toujours bien aimée cette chanteuse que j'avais découverte via son Lp' au titre éponyme Lee Aaron sorti en 1987 lui aussi chez Attic Records

[vox populi]

Une belle compilation de Robert Nighthawk, un bluesman très peu cité mais qui fut l’un des premiers représentants du Chicago blues en électrisant sa guitare. Il a eu une influence très importante sur tous les guitaristes de blues pratiquant le slide. Sa carrière fut en dents de scie : il connut le succès au sein d’un groupe nommé The Nighthawks et même en solo jusqu’à la fin des années 40. Hélas à partir du début des années 50, il choisit de se consacrer presque exclusivement à des prestations radiophoniques, en particulier sur la radio KFFA, qui émettait notamment depuis Helena, sa ville natale. Ces prestations lui rapportant davantage que ses disques, il s’éloigna des studios d’enregistrement et fut peu à peu oublié par les producteurs et les labels. Il est mort en 1967, à l’âge de 57 ans, d’une crise cardiaque.

[Stagger Lee]

Melancholia pour You sun nah

Mes potes audiophiles m’ont bien bassiné avec cette artiste.

[Cooltrane]

Ah ce Hawkwind

Chick Corea, Return To Forever, 1972

Un disque que j'écoute, autant pour des raisons sentimentales que musicales.
L'intro ésotérique du premier titre est fabuleuse.

Il faudrait que je le réécoute, je l'ai toujours involontairement ignoré au profit de son successeur, Light As A Feather, que je trouve profondément enchanteur.

disons que j'ai tendance à sauter par delà, et ecouter les albums suivants.

En effet, pas fan de la vois de Piurim (femme de Airto à ce moment-là), mais en fait c'est le JR/F chanté qui ne me vas pas (c'est valable pour Gayle Moran dans Mahavisfnu Orchestra ou les albums de Colosseum 2).

N"éanlmoins, ce premier RTF (que certains considèrent comme un album Corea solo), est un de mes préférés du label ECM.