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Magic Lantern 2010 - Platoon

Genre: Psychedelic Rock, Acid Rock, Drone, Funk, Free Improvisation, Experimental, Psychedelic

Basse – Gavin Fort
Batterie, percussions – Chip Knechtel
Guitare – William Giacchi
Guitare, orgue, chant – Cameron Stallones
Orgue, Trompette – Phil French

La musique de Magic Lantern rappelle d'abord la fin des années 60, époque où les mélanges de pop psychédélique, de folk et de rock dominaient, et où la liberté n'était pas seulement un mouvement hippie, mais une caractéristique parfois intégrée à la musique.
Magic Lantern possède le son de cette époque, tant à la guitare qu'à l'expression de la liberté de mouvement dont le groupe fait preuve.
Les chansons frôlent le Pyché Nse, mais le chaos est contenu et mélodique. "Dark Cicadas" propulse le psyché à un niveau supérieur, tandis que "Planar / Sonar" intègre quelques chants à un album par ailleurs essentiellement instrumental.
Fidèle à ce style musical, Magic Lantern crée une musique vive et colorée. C'est aussi sale qu'un bourbier et concentré d'une manière brumeuse, sous l'effet de la drogue...

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Tiran Porter 1995 – Playing To An Empty House

Genre: Jazz, Rock

Producteur, instruments, chant – Tiran Porter

Ancien membtre des Doobie Brother, Tiran Porter offre à l'auditeur un album de Rock Progressif décontracté, teinté de Funk, avec "Playing to an Empty Room", paru en 1995. L'album contient trop de chansons sans véritable direction pour être convaincant, mais le jeu est suffisamment puissant pour que les fans de Porter le trouvent intéressant.
C'est un excellent musicien et un bassiste talentueux. Cependant, son album ne fait pas vraiment ressortir son jeu de basse. Il est truffé de batteries électroniques, de synthétiseurs et de riffs de guitare ennuyeux qui sonnent malheureusement comme un fiasco Pop des années 90...

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Motörhead 1986 -- Orgasmatron

Genre: Rock & Roll, Hard Rock

Producteur – Bill Laswell
Basse, chant -- Ian Kilmister
Batterie -- Peter Gill
Guitare -- Michael Burston
Guitare -- Phil Campbell

"Orgasmatron", sorti en 1986, est le premier album de Motörhead qui ne soit pas sous la forme d'un trio. Le groupe est totalement remanié, Pete Gill (ex-Saxon) arrive à la batterie avec deux guitaristes inconnus, Wurzel et enfin Phil Campbell.
Ce disque se veut plus brut que son prédécesseur, "Another perfect day".
Rien est à jeter, tous les titres sont bons . C'est vraiment un must dans le genre.
Avec ses trentre-cinq petites minutes, "Orgasmatron" est un disque direct, qui renoue avec les standards du groupe en termes de durée...

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Scott McKeon 2021 – New Morning

Genre: Rock, Blues

batterie --Jeremy Stacey
Basse -- Rocco Palladino
Guitare -- Scott McKeon
Chant -- Gavin Conder

Scott McKeon est sorti de 11 ans de sommeil avec "New Morning", un éveil musical empreint de rythmes improvisés et d'un jeu spontané et profond. On ressent des sensations plus douces, teintées de Jazz bluesy.
L'album, sorti en 2021, est riche de légitimité dans son respect du Blues et McKeon est un guitariste incontournable pour tous les fans de Blues et de guitare.
La plupart des neuf morceaux capturés dès la première prise, propulse la musique vers des territoires, des rythmes et des styles différents.
McKeon dégage un son à la fois grinçant et onctueux, évoquant avec brio le son fuzz des années 60 et une musicalité indulgente. Enregistré aux studios RAK de Londres avec la section rythmique, Jeremy Stacey (Sherly Crow / King Crimson) et Rocco Palladino (D'angelo Tom Misch), cet album est un bel exemple d'une équipe d'excellents musiciens qui se nourrissent d'énergie et de spontanéité pour offrir une écoute des plus agréables.
Avec plus de 54 minutes pour seulement neuf titres, ce disque est en grande partie instrumental, imprégné de fretworks inspirés et d'un accompagnement complexe des seconds rôles. McKeon fait appel aux talents vocaux de Gavin Conder, membre de son propre groupe, Rufus Black, pour les deux derniers morceaux.
Étant donné les qualifications de McKeon en tant que musicien de studio, on pourrait s'attendre à un son très mécanique et réfléchi, mais "New Morning" est riche en rebondissements et en autres dimensions, fruit d'une inspiration spontanée...

[andy]

Motörhead 1986 -- Orgasmatron

Genre: Rock & Roll, Hard Rock

Producteur – Bill Laswell
Basse, chant -- Ian Kilmister
Batterie -- Peter Gill
Guitare -- Michael Burston
Guitare -- Phil Campbell

"Orgasmatron", sorti en 1986, est le premier album de Motörhead qui ne soit pas sous la forme d'un trio. Le groupe est totalement remanié, Pete Gill (ex-Saxon) arrive à la batterie avec deux guitaristes inconnus, Wurzel et enfin Phil Campbell.
Ce disque se veut plus brut que son prédécesseur, "Another perfect day".
Rien est à jeter, tous les titres sont bons . C'est vraiment un must dans le genre.
Avec ses trentre-cinq petites minutes, "Orgasmatron" est un disque direct, qui renoue avec les standards du groupe en termes de durée...

Vu la tournée à la mutualité, ça depotait grave !

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Better Than Ezra 1993 – Deluxe

Genre: Alternative Rock

Producteur, chant – Dan Rothchild
Basse – Tom Drummond
Violoncelle – Martin Tillman
Batterie, chant – Cary Bonnecaze
Guitare, chant – Kevin Griffin
Orgue – Walt Thompson
Violon – Lily Hayden
Chant – Melanie Owen

Le chant défaitiste et les accords de guitare semi-excentriques de "Good" avaient propulsé le groupe Better Than Ezra vers la célébrité, mais le groupe n'a pas tardé à être oublié.
"Deluxe", sorti en 1995, n'a réussi à créer aucune espèce de cohérence musicale, aidé seulement par le tempo changeant de "In the Blood", le deuxième meilleur morceau de l'album, ainsi que par l'attrait tentateur de "Southern Girl".
Malheureusement, au-delà de ces chansons, l'album tombe vraiment à plat, souffrant d'une monotonie clichée de groupe de garage / groupe alternatif. Toute trace d'originalité est absorbée par le tourbillon incessant de routines de guitare des plus banales et de la musique banale des radios universitaires.
Better Than Ezra n'est qu'un exemple de plus d'un groupe qui a souffert de la redondance d'une formule Rock trop stéréotypée...
Trop décevant!

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Triumvirat 1974 – Illusions On the Double Dimple

Genre: Prog Rock

Producteur – Jürgen Fritz
Chœurs – Brigitte Thomas, Hanna Dölitzsch, Ulla Wiesner
Basse – Hans Pape
Basse, guitare acoustique, guitare électrique, chant – Helmut Köllen
Cuivres – Section des cuivres de Kurt Edelhagen
Batterie, percussions – Hans Bathelt
Orgue électrique [Orgue Hammond], Synthétiseur [Synthétiseur Moog], Piano électrique, Piano à queue [Piano à queue Steinway], Chant – Jürgen Fritz
Orchestre – L'Orchestre de l'Opéra de Cologne

Triumvirat a été un groupe Allemand, et "Illusions On the Double Dimple", sorti en 1974, est certainement leur meilleur album.
Le groupe joue un excellent Rock Progressif symphonique dans la veine d'Emerson, Lake and Palmer, avec quelques touches de Yes. Le son est complexe et ambitieux, et la musicalité est solide. On y retrouve un excellent orgue Hammond, un synthétiseur Moog, un violon, un violoncelle, une trompette, un saxophone et un trombone.
Triumvirat n'avait pas hésité à copier le style des autres groupes de Prog de l'époque. On entend beaucoup d'influences de Yes, Genesis et JethroTull. Et même si le groupe n'était pas original, les musiciens étaient quand même très bons!
Le jeu est excellent et les paroles, bien que difficiles à déchiffrer, sont néanmoins intéressantes... Que demander de plus?

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Joe Cocker 1996 --Organic

Genre: Classic Rock

Producteur – Don Was

"Organic" de Joe Cocker est sorti en 1996.
Sur ce disque, Joe revient à ses racines musicales avec une remarquable collection de nouveaux enregistrements de certains de ses propres classiques, notamment "You Are So Beautiful", "Delta Lady" et "Many Rivers To Cross", associés à de nouvelles interprétations de "Into The Mystic" de Van Morrison, "Dignity" de Bob Dylan et "You And I" de Stevie Wonder.
Les sessions de l'album ont été menées par le producteur Don Was et elles incluent des performances d'excellents musiciens tels que Jim Keltner, Billy Preston, Chris Stainton, Dean Parks et Randy Newman.
N.B.: "Organic" a été présenté en Europe tout au long du mois d'Octobre 1996 avec un groupe comprenant Jim Keltner, Chris Stainton, Dean Parks, Greg Leisz, James "Hutch" Hutchinson, Stacy Campbell et occasionnellement Tony Joe White, culminant avec trois performances spéciales au Shepherd's Bush Empire les 30, 31 Octobre et 1er Novembre...

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The Bintangs 1970 – Travelling In The U.S.A.

Genre: Blues Rock

Producteur – Tony Vos
Basse, chant – Frank Kraayeveld
Batterie – Aad Hooft
Flûte, guitare steel, guitare – Jan Wijte
Guitare solo – Arthy Kraayeveld
Piano, Steel Guitare – Rob van Donselaar
Chant, Harmonica – Gus Pleines

The Bintangs fut un groupe de Blues Rock Hollandais qui, au début des années 70, pratiquait une musique aux accents stoniens.
C’est le cas pour ce "Travelling in the U.S.A." qui comporte également de belles parties de flûte à l’atmosphère 'prog'. Tout au long de sa longue carrière, le groupe changera très souvent de line-Up.
"Travelling in the U.S.A." est un excellent album de Blues Rock, très proche de celui de John Mayall et consort, ainsi que des Rolling Stones de la fin des années 60.
C'est particulièrement évident sur "I'm Gonna Drag You Down" qui aurait parfaitement sa place sur "Beggar's Banquet".
Cet opus est fortement recommandé...

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Didier Lockwood 1983 – The Kid

Genre: Jazz-Rock

Producteur – Jean-Marie Salhani, Jean-Michel Kajdan
Guitare acoustique – Jean-Michel Kajdan
Basse – Alphonso Johnson
Batterie – Richie Morales
Guitare électrique – Barry Finnerty
Percussions – Sydney Thiam
Synthétiseur, piano électrique, piano à queue – David Sancious
Violon, Violon électrique, Saxophone alto – Didier Lockwood

Outre Stéphane Grapelli et Jean-Luc Ponty, Didier Lockwood s'inspire notamment du violoniste Polonais Zbigniew Seifert, de John Coltrane et de Frank Zappa.
Lockwood avait suivi une formation classique, mais il s'est tourné très tôt vers le Jazz d'inspiration Rock. Il a suivi les traces de Ponty en utilisant le violon électrique, allant plus loin en expérimentant l'extension des sonorités du violon.
"The Kid" de Lockwood, sorti en 1983, est un album Fusion 'easy listening' qui conserve la profondeur nécessaire pour être pris au sérieux.
Lockwood y a comme partenaires de jeu le claviériste David Sacious, le guitariste Barry Finnerty, le bassiste Alphonso Johnson et le batteur Richie Morales.
L'album est assez facile à cerner. Les morceaux impairs sont moyens, peu susceptibles de captiver au-delà d'une musique de fond, mais les morceaux pairs sont les morceaux phares. Dommage que les deux meilleurs soient aussi les deux plus courts.
Il est dommage que ce soit un disque inégal car il a de superbes moments forts...

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Motörhead 1987 - Rock 'n' Roll

Genre: Rock, Heavy Metal

Producteur – Guy Bidmead, Motörhead
Basse, chant – Lemmy
Batterie – Philthy Animal Taylor
Guitare, choeurs – Philip Campbell, Wurzel

"Rock’n’Roll" de Motörhead, paru en 1987, est l'album qui a peut-être rencontré le moins de succès dans les Charts b+britanniques.
Renouant, grâce à "Orgasmatron", avec une dynamique qui semblait l’avoir un peu déserté après l’échec injuste d'"Another Perfect Day" de 1983, le groupe est retourné très vite en studio pour graver ce disque qui marque le retour de Phil "Animal" Taylor, Pete Gill ayant quitté le navire après n’avoir collaboré avec lui que sur un seul opus.
Côté guitares, le duo Würzel / Phil Campbell est reconduite, pérennisant la formule à quatre expérimentée sur "Orgasmatron".
"Rock’n’Roll" ne ressemble pas à selui-ci, dont il n’exploite pas la veine mid-tempo qui avait tant réussi à ce dernier le temps de deux titres d’anthologie. Faisant honneur à son nom, l’album est direct, sans fioritures tout en étant des plus mélodiques. L’hymne "Eat The Rich", initialement écrit pour le film éponyme aujourd’hui oublié est ainsi représentatif de la priorité accordée aux mélodies.
Sans être une pièce essentielle de la carrière du groupe, "Rock’n’Roll" ne peut pas réellement décevoir...

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David Torn, Mick Karn, Terry Bozzio 1994 - Polytown

Genre: Prog Rock, Experimental, Abstract

Producteur exécutif – Kurt Renker
Batterie, percussions, bodhrán, piano, tombak – Terry Bozzio
Basse fretless, clarinette basse, suona, voix [grecque] – Mick Karn
Guitare, Orgue électrique, Harmonica, Koto, Piano, Voix – David Torn

Torn, Karn et Bozzio, trois musiciens expérimentés, tant en studio qu'en tournée, ont abordé ce projet instrumental avec une grande vitalité.
L'essence de "Polytown", sorti en 1994, réside dans son nom: la polyphonie. Les guitares atmosphériques et delayées de Torn, à la fois rauques et apaisantes, les grognements graves et errants de Karn et leurs douces nuances, et les percussions mélodiquement éclectiques et non occidentales de Bozzio se combinent pour mettre en valeur le groupe comme une unité plutôt qu'un membre isolé.
Si la batterie de Bozzio est dense et toujours surprenante, ses efforts virtuoses n'interfèrent pas avec les approches plus subtiles de Torn et Karn.
Quelque part entre le Rock, le Jazz, la Fusion ethnique et la musique spatiale, "Polytown" est un album avant-gardiste qui non seulement promet, mais tient ses promesses.
Les musiciens repoussent les limites de leurs talents et explorent les genres musicaux avec un amalgame complexe et en constante évolution.
Cet album est absolument recommandé...

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Vains of Jenna 2011 - Reverse tripped

Genre: Glam Rock

Jesse Forte – chant
Nicki Kin – guitares et chant
JP White – basse
Jacki Stone – batterie

"Reverse Tripped" de Vains of Jenna, sorti en 2011, est un recueil de 15 reprises… et une idée complètement bancale.
Les fans inconditionnels de Vains of Jenna ont détester cette nouvelle direction car les reprises présentées n'ont absolument rien à voir avec le son précédent du groupe.
Le groupe essaie un peu trop, parfois, de reproduire le son du morceau d'origine, comme "Mississippi Queen" de Mountain, tandis que lorsqu'ils tentent "I'd Love To Change The World de Ten Years After", il passe pour des imitateurs….
La reprise de "Smoke On The Water" de Deep Purple est surprenante, car il fallait oser reprendre ce classique en omettant le riff de guitare signature, c'est un véritable crime... Cet album ne semble rien d'autre qu'une tentative d'imitation de quelques-unes de leurs idoles.
Quand le groupe reprend certains morceaux, c'est pratiquement de la copie conforme, et lorsque ça ne l'est pas, la plupart du temps, cela tombe à plat!...

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Purple Image 1970 – Purple Image

Genre: Rock, Funk / Soul

Producteur – Purple Image
Basse – Del Moran
Batterie – Richard Payne
Guitare solo – Frank Smith
Saxophone – Edward Snodgrass
Chant – Diane Dunlap
Chant, Congas – William Adams
Chant, piano, orgue – Warren Adams

Cet album éponyme méconnu de Purple Image, sorti en 1970, est devenu culte en raison de sa rareté et de l'orientation musicale de ses musiciens, ainsi que d'Edward Snodgrass, non membre, au saxophone.
Le groupe a tout composé, sauf leur chef-d'œuvre, l'interprétation de 15 minutes et 24 secondes de "Marching to a Different Drummer" de Bob Craig.
"Purple Image" sonne mieux à plein volume: "Marching to a Different Drummer" est un mélange énergique et puissant d'Acid Rock et de Fusion; Snodgrass joue frénétiquement du saxophone à la Coltrane pendant que Dunlap gémit. "We Got to Pull Together" est une ballade aérienne, charmante et socialement significative qui incite à devenir daltoniens, à oublier le passé et à vivre ensemble. Sur "Living In the Ghetto", ils chantent les malheurs de la pauvreté; les amateurs de Heavy Metal devront s'intéresser à ce morceau et à "Why". "Lady" met en scène Dunlap et un second chanteur sur un morceau Rock Blues entraînant.
Absolument recommandé!

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The Rolling Stones 1975 --Rolled Gold

Genre: Rhythm & Blues, Rock & Roll, Psychedelic Rock

Lors de la sortie de "Rolled Gold" en 1975, les compilations des Rolling Stone ne manquaient pas. Deux autres parurent même cette année-là: "Metamorphosis", une compilation de singles bricolée par Rolling Stones Records, une compilation de raretés datant de l'époque Decca/London, et "Made in the Shade", contenant les singles américains parus sur Rolling Stones Records au début des années 70, ainsi que divers titres d'albums.
Conçue pour le marché Britannique et jamais commercialisée aux États-Unis, "Rolled Gold" combinait les deux, regroupant tous les grands succès de Decca / London.
Avec 28 titres et deux LP, cette collection a connu un énorme succès au Royaume-Uni...

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Buddah Heads 1994 – Blues Had A Baby...

Genre: Blues Rock

Producteur – Dennis Walker
Basse – Mike Stover
Batterie – Ray Hernandez
Guitare – Bobby Schneck
Harmonica, chant – Kellie Rucker
Guitare solo, chant solo – Alan "BB" Mirikitani
Percussions – Brad Dutz
Triangle – Antoine Salley
Vibraslap – B. "Budda" Binkey

Le superbe guitariste-chanteur asiatique Alan Mirikitani, alias BB Chung King joue une guitare extrêmement polyvalente, un savant mélange de Steve Ray Vaughan, Lowell George et BB King. Mais, il a, malgré tout cela, développé son propre style.
"The Blues Had A Baby" de Buddah Heads (ou Buddahheads), sorti en 1994, fait immédiatement penser au Roots Rock et au Blues de Chicago et du Texas.
Les chansons, jamais ennuyeuses, sont principalement du Blues Rock Hard avec une section rythmique bien solide.Il convient de mentionner l'harmonica de Kelly Rucker, mais il est rarement mis en avant.
Les Buddah Heads n'ont, bien sûr, pas réinventé le Blues Rock, mais ils l'ont développé de manière extraordinaire.
"The Blues Had A Baby" est un réussite indéniable!...

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The Master's Apprentices 1967 -- Masters Apprentices

Genre: Rhythm & Blues, Mod, Garage Rock, Psychedelic Rock

Basse – Gavin Webb
Batterie – Steve Hopgood
Guitare – Tony Summers
Chant – Jim Keays
Guitare rythmique – Mick Bower

The Masters Apprentices furent l'un des principaux chefs de file des groupes de Rock Australiens entre les années 60 et le début des années 70, menés par le chanteur Jim Keays.
En Juin 1967, le label Astor sortit le premier LP de The Master's Apprentices intitulé tout simplement "The Masters Apprentices", incluant les premiers singles du groupe, plus plusieurs morceaux originaux de Mick Bower, une reprise de Bo Diddley, "Dancing Girl", et une version du "I Feel Fine" des Beatles.
NB: dans la réédition de ce premier disque en CD en 1996, on a rajouté plus tard deux autres singles, "Elevator Driver" et "Brigette" et enlevé le morceau des Beatles.

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Motörhead 1991 - 1916

Genre: Hard Rock, Rock & Roll

Basse, chant – Lemmy
Batterie – Philthy Animal Taylor
Guitare, choeurs – Philip Campbell, Wurzel

Lemmy Kilmister dirigeait Motörhead depuis 16 ans lors de l'enregistrement de "1916" en 1991.
Au fil des ans, le groupe avait connu de nombreux changements de personnel, mais le son du groupe n'avait guère changé, et le temps n'avait pas rendu son approche brutale moins attrayante.
Aussi sobres que soient ses réflexions sur les horreurs de la Première Guerre mondiale sur la chanson titre, il se montre franchement amusant sur "Going to Brazil", "Angel City" et "Ramones" qui rend hommage au groupe Punk New-Yorkais.
Que le sujet soit humoristique ou plus sérieux, Motörhead est plus inspiré que jamais sur "1916"...

[Slade]

Basse, chant – Lemmy
Batterie – Philthy Animal Taylor
Guitare, choeurs – Philip Campbell, Wurzel

Lemmy était d'ailleurs le seul membre original encore en vie.

Un problème de traduction ?
Taylor meurt en 2015
Eddie Clarke en 2018
Larry Wallis en 2019
et Lucas Fox est toujours vivant .Bref en 1991 tous les membres du groupe étaient toujours vivant !!

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Warren Haynes 1993 - Tales Of Ordinary Madness

Genre: Blues Rock, Classic Rock

Musicalement, Warren Haynes est connu pour son travail avec Gov't Mule, l'Allman Brothers Band, David Allan Coe, le Grateful Dead, les Nighthawks entre autres. Parolier remarquable et auteur-compositeur exceptionnel, son véritable génie réside dans son travail à la guitare électrique et acoustique, où il utilise notamment cette habileté pour fusionner des riffs uniques et des progressions texturées dans l'écriture.
Chuck Leavell a produit "Tales of Ordinary Madness", paru en 1993, et les influences de son travail insufflent à cet album un style Rock riche et texturé, mêlant Blues et Soul.
Cet album fusionne le son Rock-Blues du Mid-South avec la Soul et il préfigure le travail et le style qui caractériseront la décennie suivante de Gov't Mule.
"Tales of Ordinary Madness" met clairement l'accent sur le talent d'écriture de Haynes. Pour la plupart, les chansons sont concises et précises, mettant l'accent sur des riffs immédiats, des voix granuleuses et des arrangements réussis pour les vendre.
C'est un premier album solo très réussi!...