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Samantha Fish 2017 - Chills & Fever

Genre: Blues

Producteur – Bobby Harlow
Basse – Steve Nawara
Batterie – Kenny Tudrick
Piano électrique – Bob Mervak
Guitare solo, chant – Samantha Fish
Guitare rythmique – Joe Mazzola
Saxophone – Travis Blotsky
Trompette – Mark Levron

Sur ses albums précédents, Samantha Fish avait produit un Blues moderne et solide.
À l'image d'Ana Popovic, elle a démontré son talent de guitariste sur des morceaux de Blues entraînants, façon barroom.
Mais sur "Chills & Fever", sorti en 2017, Samantha a pris un tournant radical. Avec l'aide des membres du Detroit Cobra, elle a créé un album Rock brut qui incarne l'esprit du Rhythm and Blues classique.
Un accompagnement musical entraînant caractérise chaque morceau. Parfois, les parties vocales repoussent ses limites, la laissant légèrement dépassée, mais son jeu de guitare solo percutant compense le tout très largement.
Dans l'ensemble, "Chills and Fever" suggère une nouvelle direction intrigante, une direction queSamantha gagnera à poursuivre sur ses prochains albums...

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Uncle Dog 1972 -- Old Hat

Genre: Blues Rock, Electric Blues, Soul

Producteur – Bob Potter
Batterie – John Pearson, Terry Stannard
Guitare – Phillip Crooks
Guitare, basse – John Porter
Piano – Rabbit
Guitare slide, Dobro – Sammy Mitchell
Chant, percussions – Carol Grimes
Chant, piano, orgue, percussions – David Skinner

L'album d'Uncle Dog, "Old Hat", sorti en 1972, a rencontré un franc succès auprès des collectionneurs de Rock des années 70, grâce à la présence du guitariste de Free, Paul Kossoff, aux côtés de Malcolm Duncan et de Roger Ball, qui deviendront bientôt la section cuivres de l'Average White Band.
Bien que la chanteuse Carol Grimes ait une belle voix bluesy, cela ressemble beaucoup à une version britannique du Joy of Cooking de Terry Garthwaite, ce qui est plutôt bien, mais le claviériste Dave Skinner n'est pas un vrai auteur-compositeur, et tous les morceaux semblent être de simples improvisations agréables sur de vieilles progressions blues éculées.
N.B.: Un morceau s'intitule "Boogie With Me", sur lequel Skinner y ajoute de bonnes lignes d'orgue, ce qui est une véritable bénédiction.
Cet album n'est pas vraiment mauvais, mais sans plus. Pour les fans inconditionnels du Boogie uniquement...

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Tinkerbells Fairydust 1969 – Tinkerbells Fairydust

Genre: Psychedelic Rock, Pop Rock, Baroque Pop, Sunshine Pop

L'album éponyme de Tinkerbells Fairydust, sorti en 1969, est l'un des albums Psychédéliques Britanniques des années 60 les plus rares et les plus précieux.
Leur sonorité est un mélange de Pop ensoleillée et d'éléments psychédéliques, assez limités, la qualité du matériel étant très variable.
Toutes les chansons sont simples mais agréables. Certains morceaux sont excellents, comme le morceau d'ouverture "20-10", mais il y a aussi des moments moins bons. C'est un ensemble assez hétéroclite.
C'est pourtant un album agréable à écouter!.

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Jadis 1998 – As Daylight Fades

Genre: Prog Rock

Basse – Steve Hunt
Batterie – Stephen Christey
Claviers, chœurs – Mike Torr
Chant – Martin Orford
Chant, guitare – Gary Chandler

Le premier album live de Jadis, "As Daylight Fades", sorti en 1998, est excellent. La moitié des chansons proviennent de "More Than Meets The Eye", qui est son meilleur disque.
La plupart des chansons sont fidèles à l'original. Un peu plus difficiles, sans doute. Le son est excellent.
Un titre inédit qui est une ballade progressive et douce avec un excellent break de guitare donne son titre à l'album.
Il n'y a rien mieux que "Holding Your Breath" pour clôturer ce très bon live. C'est le clou du spectacle, avec un excellent travail de Gary Chandler à la guitare.
L'enregistrement est superbe et tous les morceaux sont excellents et joués mieux que l'original pour plusieurs d'entre eux, et le travail de guitare de Gary est tout simplement phénoménal..

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Cactus 2021 -- Tightrope

Genre: Blues Rock, Hard Rock

Producteur – Carmine Appice, Paul Warren
Basse – Jimmy Caputo
Batterie, percussions, chant – Carmine Appice
Guitare, Piano, Chant – Paul Warren
Harmonica – Randy Pratt
Chant – Jimmy Kunes

Cactus a fini par se reformer en 2006, après trente-quatre ans d'absence, avec Appice, Bogert et le guitariste Jim McCarty. Ils sortirent un album officiel, "V", la même année. C'est le deuxième album depuis, bien que la formation se soit réduite au point qu'Appice soit le seul membre original restant.
Le guitariste Paul Warren, d'abord musicien de studio au studio Hitsville, fut aussi, entre autres, membre de Rare Earth. Si tous les membres du groupe sont clairement compétents, c'est sans conteste sa guitare qui marque le plus.
Le chanteur Jimmy Kunes est là depuis la reformation de 2006, ce qui signifie qu'il a passé plus de temps dans ce groupe que quiconque, à l'exception, bien sûr, d'Appice, bien plus longtemps que l'année passée avec Savoy Brown. Il est bon, car sa voix s'adapte partout où le groupe évolue.
Bien qu'ils jouent fondamentalement du Blues Rock, ils dérivent vers le Funk et la Soul sur des morceaux comme "Elevation" et "Papa Was a Rolling Stone", et vers le psychédélisme sur "Suite 1 & 2" et "Wear It Out".
La section rythmique est composée d'Appice à la batterie et de Jimmy Caputo à la basse. L'expérience d'Appice est à la fois variée et très étendue.
Au début, ça sonne simplement old school, et on se demande s'ils vont remettre le son au goût du jour à un moment donné. Plus l'album avance, plus il se diversifie et plus les chansons se démarquent clairement les unes des autres.
Finalement, on réalise que ce n'est pas seulement un bon album old school, c'est un bon album d'époque, et c'est un excellent album.
Même si Appice a 74 ans, le groupe a l'air frais et dynamique...

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W.A.S.P. 1989 – The Headless Children

Genre: Heavy Metal

Producteur – Blackie Lawless
Basse, chant – Johnny Rod
Batterie, Percussions – Frankie Banali
Claviers – Ken Hensley
Guitare solo – Chris Holmes
Chant principal, guitare – Blackie Lawless

Après trois albums sous le signe de la provocation, du sexe et de la débauche à tout va, en 1989 avec la sortie de son "Headless Children", WASP a mûri et il est devenu sérieux.
Outre des sujets politiques et sociaux, la musique a quelque peu changé. WASP fait toujours du Heavy, mais plus travaillé.
L'album a été quasi intégralement composé par Blackie Lawless. Chris Holmes n'est crédité que sur deux titres.
Avec ce disque, WASP change de statut. D'un groupe superficiel, WASP devient un groupe sérieux qui a un message à faire passer. De compositions directes et sauvages, on passe à des titres plus alambiqués aux constructions plus complexes.

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Annie Haslam 2006 - Woman Transcending

Genre: Pop Rock

"Woman Transcending" d'Annie Haslam, sorti en 2006, est un recueil de raretés issues de sa carrière solo. Il regroupe des chansons de toute sa carrière, notamment des titres inédits ou issus d'albums rares ou épuisés.
On peut se demander pourquoi certaines n'ont pas connu de grands succès. Des morceaux comme "Circular Motion", "Echo" et "You Don't Know a Good Thing" sont des chansons Pop entraînantes et addictives, avec une touche de splendeur Art Rock, portées par la voix planante et l'instrumentation mélodique d'Annie.
On retrouve Larry Fast, le prodige du synthétiseur, qui apparaît sur quelques morceaux, il faisait partie du groupe d'Annie au début des années 90.
Il y a quelque chose d'honnête et de personnel dans "Woman Transcending", mais c'est aussi le style d'Annie qui l'a toujours caractérisé. Que ce soit à travers son travail avec Renaissance ou ses œuvres solo, Annie a toujours créé une musique chaleureuse et intime, pleine de classe et de charme...

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Samantha Fish 2017 Belle Of The West

Genre: Country, Hill Country Blues

Producteur – Luther Dickinson
Basse, chant – Amy LaVere
Batterie – Trina Raimey
Batterie, chant – Tikyra Jackson
Fifre, batterie, chant – Sharde Thomas
Guitare, harmonica, chant – Lightnin' Malcolm
Guitare, mandoline – Luther Dickinson
Guitare, chant – Samantha Fish
Harmonica, chant, piano – Jimbo Mathus
Violon, chant – Lillie Mae

"Belle of the West" de Samantha Fish, sorti en 2017, est son deuxième album de l'année.
On peut apprécier l'esprit vintage et l'instrumentation, mais le disque offre un son plus brut et dépouillé.
C'est un album très visuel sur lequel chaque chanson évoque une image mentale, qu'il s'agisse d'un souvenir, d'un film ou de ce que Samantha aurait pu faire en écrivant une chanson.
Si cet opus parvient à évoquer des images aussi fortes, c'est grâce à la qualité de son écriture. Les chansons sont interprétées avec soin, section par section, chaque couplet et refrain s'enchaînant avec une grande satisfaction. Chaque parole est bien ancrée dans sa mélodie, et chaque rime relie deux phrases sans être trop évidente ni ringarde.
Dans presque toutes les chansons, Samantha abandonne le pont traditionnel et le remplace par un solo instrumental. La fréquence de ce recours est inhabituelle, voire choquante, mais aussi audacieuse et respectable, car il faut être un auteur-compositeur avisé pour savoir qu'un pont ne sublime pas toujours une chanson.
Les harmonies sont remarquables, car elles se retrouvent d'une manière ou d'une autre dans chaque chanson et offrent une certaine cohérence. Ces harmonies, bien que serrées et précises, sont aussi familières et organiques, invitant l'auditeur à chanter.
Tant sur le plan sonore que visuel, Samantha maîtrise un puissant mélange de Country austère, d'élégance classique et de drame cinématographique...