Producteur – Gary Chandler, Rob Aubrey
Choeurs – Julia Worsley
Basse – John Jowitt
Batterie – Steve Christey
Guitare, chant – Gary Chandler
Claviers, chœurs – Martin Orford
Sur "Fanatic" de Jadis, sorti en 2003, le chant, les claviers et les guitares sonnent comme d'habitude pour quiconque a entendu les précédents albums de Jadis. Ce n'est pas une critique, la musique est toujours mélodique et bien interprétée.
On y retrouve des traces de Yes, Marillion, Genesis et surtout de Pendragon.
Les morceaux ne sont pas particulièrement longs, pas de morceau épique ni d'opus à sections multiples; le plus proche est "What kind of reason" de 8 minutes. Les morceaux ont cependant plus que des structures de base.
Le seul morceau instrumental est la chanson titre, un morceau atmosphérique plus doux, avec des vagues sonores très mélancoliques et une belle guitare.
Dans l'ensemble, c'est un album solide qui satisfera ceux qui connaissent déjà Jadis et apprécient leur travail.
Batterie, percussions – Mike St-Jean
Flûte, bois – Kat Epple
Guitare, chant, basse, synthétiseur, banjo – Devin Townsend
Claviers, synthétiseur, harmonium, mandoline – Dave Young (5)
Chant – Katrina Natale
Devin Townsend était autrefois un toxicomane et un alcoolique, mais il a arrêté de fumer. C'est probablement la raison pour laquelle chaque album d'une série en quatre parties contient un style de musique différent faisant référence à la les différentes étapes par lesquelles il est passé lors des enregistrements des albums.
"Ghost", paru en 2011, est la troisième partie de cette quadrilogie.
Devin Townsend est connu pour son jeu de guitare brut, mais sur cet album, c'est tout le contraire. "Ghost" a un touche quelque peu folklorique.
La musique ne met pas l'auditeur de bonne humeur à cause du son global. On trouve beaucoup de chants et de sons celtiques, mais pratiquement aucune variation.
Et les dernières chansons semblent être une copie des premiers morceaux..
"Ghost" est peut-être un peu trop simple et il finit par être ennuyeux...
Producteur, synthétiseur, batterie électronique – Larry Fast
Choeurs – Robert Matarazzo
Choeurs, guitare, séquenceur – Peter Bliss
Guitare – Mark Lampariello
Harpe, Piano – Raphael Rudd
Chant principal, chœurs – Annie Haslam
Percussions, Batterie – Joe Franco
Saxophone – Mel Collins
Violin – David Rose
Chant, guitare acoustique – Justin Hayward
Loin de son groupe Renaissance, Annie Haslam s'est laissée séduire par les synthétiseurs et les batteries électroniques très en vogue qui dominaient la musique Pop à l'époque de la création de cet album. L'électronique efface toute musicalité et toute originalité de ses arrangements.
Heureusement, elle utilise sa magnifique tessiture de cinq octaves pour minimiser les distractions au point que l'auditeur oublie souvent la musique banale qui l'accompagne.
Les deux morceaux co-écrits, "She's the Light" et "Celestine" la ramènent presque à ses racines. On y retrouve suffisamment de touches de violon, de harpe et d'autres sonorités appréciées et utilisées par son ancien groupe pour tenir les démons musicaux informatisés à distance la plupart du temps.
Les sessions ont été produites par Larry Fast, célèbre pour avoir travaillé avec Bryan Ferry et Peter Gabriel.
Malgré les défauts de l'album, on y trouve tout de même de bons morceaux.
C'est elle qui a composé les mélodies de "Moonlight Shadow" et de "The Angels Cry", ce qui rend ces deux titres agréables à écouter. Justin Hayward, des Moody Blues, a écrit cette dernière et assure les chœurs. Mel Collins, ancien saxophoniste de King Crimson, participe également à "Let It Be Me", qui est aussi proche du R&B qu'un chanteur avec les influences et le palmarès d'Annie peut l'être sans pour autant franchir la ligne.
Les synthés sont particulièrement gênants sur "When A Heart Finds Another" et "One More Arrow".
C'est un album vraiment très (trop) décevants...
Producteur – Jochen Petersen
Basse – Bernd Kiefer
Batterie – Gerd Paetzke
Flûte – Wolfgang Trescher
Guitare, Percussions – Carlo Karges
Claviers – Manfred Rürup
Chant – Ellen Meyer
Tomorrow's Gift est un groupe de Kraut-Prog originaire de Hambourg avec un son original que peu d'artistes produisaient au début des années 70.
Il reprenait des morceaux des groupes de Rock Britanniques et Américains célèbres de la fin des années 60 et du matériel de la fin des années 69 / 70 que l'on peut entendre dans les compilations "Pop & Blues Festival 1970" et "Love And Peace", mais en même temps le groupe se préparait pour ses débuts, en écrivant et en enregistrant des chansons originales.
Le double album éponyme, sorti en 1970, a été le premier album à sortir sur le label éphémère mais légendaire Plus en 1970 avec une formation de 6 musiciens.
L'album contient les éléments de base du Hard Blues Rock, caractérisé par des grooves puissants, des solos de guitare époustouflants, une énergie formidable de la section rythmique, des parties d'orgue Hammond dominantes et des riffs tranchants, et une chanteuse qui ressemble beaucoup à Janis Joplin.
En plus des passages Rock de base, on y trouve une série de flûtes entraînantes avec des penchants à la fois Kraut et symphoniques, des textures de clavier inspirées du classique, des breaks soudains massifs, des interactions élaborées et raffinées et des changements de tempos impressionnants.
Les morceaux les plus longs contiennent même la couleur fondamentale du Krautrock des débuts: des jams longues, puissantes et percutantes, basées sur des rythmes furieux, des grooves psychédéliques avec guitares et orgue au premier plan et encore une autre performance solide de la section rythmique infatigable.
Cet album éponyme est un mélange fascinant de Rock Psychédélique, Hard, Symphonique et Progressif du début des années 70.
Mourning Dayze était extrêmement populaire dans le Midwest, en particulier dans les bars pour adolescents du Wisconsin à la fin des années 1960 et au début des années 1970. Le groupe était populaire sur de nombreux campus universitaires, non seulement pour sa musique, mais aussi pour son spectacle de lumières.
Le groupe a donné de nombreux concerts au Canada.
Durant les cinq premières années, des musiciens de renom ont fait leur apparition au sein du groupe, laissant une empreinte durable.
Curly Cook, l'un des premiers guitaristes du Steve Miller Band, a initié Mourning Dayze à la puissance du Blues, à la puissance et à l'âme de la guitare. Berry Oakley a joué de la basse avec Mourning Dayze peu avant la formation de l'Allman Brothers Band. Mike Warner a rejoint le groupe à l'Automne 1969, après un été passé à la batterie avec Curtis Mayfield and the Impressions.
Durant les cinq premières années, Mourning Dayze a assuré les premières parties de nombreux groupes célèbres, dont The Music Explosion, Ohio Express, The Lemon Pipers, The Trashmen et The New Colony SIX.
De l'Eté 1972 au Printemps 2000, le groupe jouait une partie de l'année à l'Alpine Valley Resort d'East Troy, dans le Wisconsin. À ses débuts, il se produisait comme groupe maison pendant la saison de ski et les week-ends d'Eté. Au milieu des années 70, Alpine Valley devint une étape incontournable de la tournée nationale de Rock, de Pop et de musique contemporaine.
Mourning Dayze était donc dans un cadre idéal pour rencontrer et écouter en coulisses des groupes en tournée nationale chaque week-end, semaine après semaine, année après année.
Parmi les groupes avec lesquels Mourning Dayze jouait, on compte Los Crusades, RE XX, Billy Swan et Hank Williams Jr.
À l'Automne et au Printemps de chaque année, Mourning Oayze prenait la route, passionné par les tournées dans l'ouest des États-Unis.
"The Lost Recordings", sorti en 2007, est un témoignage musical intéressant de ce groupe légendaire du Wisconsin...
Producteur – Peter Coragio
Guitare – Dric Kingsbury
Synthétiseur – Dave Choy
Originaires d'Hawaï, These Trails a sorti un album en 1973. Ces musiciens ne se sont pas produits professionnellement ensemble en concert, ni n'ont enregistré ensemble.
L'album "These Trails", pressage privé limité sur le label local Sinergia, a ensuite acquis un succès underground grâce à la diffusion de sa musique par des collectionneurs de vinyles. L'album a été réédité par Drag City en 2011.
Les principaux auteurs et interprètes de l'album étaient Margaret Morgan (tympanon, guitare, chant) et Patrick Cockett (guitare slide, guitare, tabla, chant).
Morgan et Cockett avaient grandi à Kawa'i, étudié la musique traditionnelle hawaïenne et vécu ensemble, jouant et chantant des chansons inspirées par la beauté naturelle et les caractéristiques culturelles des îles hawaïennes.
Ils ont rencontré Dave Choy, ingénieur du son à Honolulu, et ont enregistré avec lui en studio. Choy a utilisé un synthétiseur ARP de pointe, ce qui a ajouté une dimension étrange, excentrique ou décalée à la musique. Il a également réalisé les arrangements, joué de la flûte à bec et réalisé le mixage final.
Le sitariste, guitariste et chanteur Carlos Pardeiro, né en Uruguay, a également été invité en studio pour jouer sur l'album. Eric Kingsbury à la guitare et Ron Rosha étaient également présents. Rosha jouait de l'ipu, un instrument de percussion fabriqué à partir de calebasses, couramment utilisé pour rythmer la danse hula. Boogie Kalama a littéralement mis le pied à l'étrier en ajoutant sa performance au jeu de pieds.
"These Trails" est susceptible de plaire à un public varié, amateur d'Acid Folk, de musique hawaïenne, de musiques folk du monde et de psychédélisme décalé.;;
Producteur – Jonas Reingold
Guitare acoustique – Johan Glössner
Basse, Guitare, Claviers – Jonas Reingold
Batterie – Zoltan Csörsz
Guitare électrique – Krister Jonsson
Piano à queue, Synthé – Lalle Larsson
Chant – Göran Edman
Karmakanic est un groupe Suédois et à l'origine un side-project de Jonas Reingold, le bassiste des Flower Kings. Il s'est adjoint les services d'une grande partie des membres de son groupe d'origine ainsi que quelques invités de marque pour produire et enregistrer ce "Who's The Boss In The Factory".
Jonas Reingold semble avoir atteint un sommet dans sa vie d'artiste. Proche des Flower Kings sans le coté digression, "Who's The Boss In The Factory" est une valeur sûre pour tout fan de Rock Progressif mélodieux et accessible.
Producteur – Gary Chandler
Chœurs – Martin Orford, Emma Carver, Steve Thorne
Basse – John Jowitt
Batterie – Stephen Christey
Claviers – Martin Orford
Chant, guitare, claviers, chœurs – Gary Chandler (
"Photoplay" de Jadis, sorti en 2006, un superbe album, sans doute l'un des ses meilleurs. On dirait que toute l'expérience du groupe s'est cristallisée en une brillante collection de pistes.
C'est du prog, mais du prog basé sur des chansons et étroitement contrôlé sans rien gaspillé. La voix et le jeu de guitare de Gary Chandler sont toujours aussi bons, et il y a quelques merveilleux sons de clavier.
Il y a des morceaux lents et d'autres plus rythmés, tous d'une durée d'environ 5 à 7 minutes. On y trouve des moments d'une beauté exquise comme dans "Make Me Move". et "All You've Ever Known" et des moments plus lourds ailleurs.
Aucun des morceaux ne se démarque car le niveau est constamment élevé. Les musiciens se sont vraiment surpassés.
Sur "Photoplay", Jadis est quasiment à son apogée...
Basse – Tim Smith
Batterie – Kurtis Smith
Guitare – Jason Barwick
The Brew est un Power Trio de Hrd Rock Britannique qui a été élu "meilleur groupe" 2006-2007 par le magazine "It's Only Rock & Roll" (magazine des fans des Rolling Stones).
Sur son album éponyme, paru en 2006, le son est tout simplement époustouflant et la musique brillante. Le Hard Rock bluesy ou Hard Blues Rock, fait mouche sur chacun des morceaux.
Les amateurs de Jimi Hendrix, Cream, Led Zeppelin et tous ces autres sons anciens y trouve leus bonheur.
le trio livre des chansons de premier ordre. On y trouve des sonorités heavy aux sonorités plus douces, du groove au Rock pur et dur.
Chacun des trois instruments est à sa place et le son est excellent.
N.B.: le bassiste Tim Smith est le père du batteur...
Annie Haslam's Renaissance 1999 - Blessing In Disguise
Genre: Pop Rock
Producteur – Tony Visconti
Chant – Annie Haslam
L'album "Blessing In Disguise" d'Annie Haslam's Renaissance, sorti en 1999, ne ressemble en rien à Renaissance.
Annie a une voix angélique mais la musique derrière ses chansons manque de profondeur.
Tony Visconti a conçu / mixé tous les morceaux, il a également écrit la musique de cinq des neuf chansons avec des paroles d'Annie..
Les morceaux sont trop superficiels et les seules chansons véritablement écoutables sont malheureusement celles écrites par des compositeurs talentueux et reconnus comme "Love Lies, Love Dies" de Michael Dumford et "The Sweetest Kiss", un arrangement de "Pavane" du compositeur classique Faure.
Seuls les amateurs de la voix d'Annie pourraient apptécier cet album.
Si l'auditeur recherche une musique vraiment spéciale sublimée par sa voix, il ne peut qu'être très déçu.
Encore un nouveau disque très décevant!...
Producteur – Russ Gary
Basse – Stu Cook
Batterie – Doug Clifford
Claviers – Stephen Miller
Guitare solo – Russell DaShiell
Percussions – Doug Clifford
Guitare rythmique, chant – Tom Fogerty
Pour enregister l'album "Myopia", sorti en 1974, Tom Fogerty avait réuni autant de membres de Creedence que possible, mais sans son frère. Stu Cook et Doug Clifford forment le noyau de cet album et ils font un excellent travail.
Le meilleur morceau est, sans contestation possible, "What Did I Know?". On sent vraiment la connexion avec Creedence Clearwater Revival. C'est 'essentiellement' une nouvelle réunion de ce groupe et ça fonctionne parfaitement.
Si l'album est parfois un peu léger sur le plan lyrique ("Theme From Four D"), lorsque Tom chante avec son cœur, comme sur "What Did I Know", "What About Tomorrow" et "And I Love You", son énergie monte à la hauteur de la fougue de l'album!
"What About Tomorrow" est d'autant plus intéressant qu'il offre enfin un moyen de démontrer à quel point la voix de Tom pouvait être convaincante. "And I Love You" sonne comme le Boogie-Stomp "Joyful Ressurection". Elle reprend la sensibilité de Tom et l'intègre à la trame de Creedence.
"There Was A Time" est la chanson la plus révélatrice et la plus sincère que Tom ait jamais écrite. Elle dresse un bilan de sa situation personnelle avec honnêteté et détermination, et suggère qu'il a enfin trouvé son rythme.
"Myopia" est l'un des albums les plus remarquables de Tom Fogerty!...
Tim Hart & Maddy Prior 1968 – Folk Songs Of Old England Vol. 1
Genre: Folk
Producteur – Tony Pike
Avant de former Steeleye Span, Maddy Prior et Tim Hart avaient enregistré un album dans un petit studio installé dans le salon du propriétaire. Cet album, "Folk songs of olde England volume 1", est sorti sur Tee Pee Records en 1968. Son enregistrement a duré trois heures et, malgré quelques erreurs de prononciation, c'est un album magnifique.
Le son est bon malgré le fait que l'enregistrement ait été réalisé en mono.
L'album présente un arrangement très simple des chansons, avec Maddy au chant et au banjo à cinq cordes, et Tim Hart au chant, à la guitare, au violon et au banjo.
Cet opus est brut dans sa performance et il y a une belle harmonisation et une grande sélection de chansons.
Parmi les chansons, on trouve "The Rambling Sailor", "Adieu sweet Nancy", "The stately southerner", "Babes in the wood" et "Adam and Eve" qui sont toutes interprétées sans instruments.
D'autres chansons telles que la belle "Maid that is deep in love", la joyeuse "Bruton Town", la lamentable "Farewell Nancy" et la merveilleuse "Who's the fool now" sont toutes des illustrations fantastiques du patrimoine coloré de l'Angleterre.
Robert Calvert 1974 - Captain Lockheed And The Starfighters
Genre: Alternative Rock, Spoken Word, Space Rock
Basse, guitare rythmique – Lemmy
Tambour funéraire – Twink
Batterie – Simon King
Claviers – Adrian Wagner
Guitare solo – Dave Brock
Guitare solo, guitare rythmique, basse – Paul Rudolph
Saxophone – Nik Turner
Synthétiseur – Del Dettmar
Chant – Arthur Brown
Chant, voix [paroles], percussions – Robert Calvert
Voix [Paroles] – Jim Capaldi, Richard Ealing, Tom Mittledorf, Vivian Stanshall
"Captain Lockheed And The Starfighters" de Robert Calvert, paru en 1974, est un conte sombre et comique de mort et de destruction avec des contributions musicales de Hawkwind, Pink Fairies et Arthur Brown.
'La Luftwaffe est persuadée d'acheter un chasseur à réaction dangereux, avec des complots sous-jacents de la part des autorités. l'incompétence, les dissimulations du fabricant et les pilotes de chasse maquillés'.
La musique est du Space Rock façon Hawkwind du milieu des années 70 propulsé par la basse de Lemmy. D'ailleurs, Hawkwind inclut souvent "Ejection", et occasionnellement "The Right Stuff", dans ses sets live.
Entre les pistes musicales, on trouve de courts extraits de pièces radiophoniques.
Il s'agit certainement du meilleur album solo de Robert Calvert.
En fait, l'album est inspiré d'un scandale en Allemagne à la fin des années 1950, où le gouvernement avait acheté de nombreux nouveaux avions Lockheed Starfighter, seulement pour les voir tuer beaucoup de leurs jeunes pilotes qui surnommaient le jet 'Widowmaker".
"Captain Lockheed And The Starfighters" est une excellente fusion de sketches comiques et de musique qui ressemble à certains des morceaux de Hawkwind tels que "Silver Machine" ou "Urban Guerrilla' les deux ayant été coécrits par Calvert.
Certaines esquisses entre les morceaux sont plutôt hilarantes pour les amateurs de l'humour des Monty Python. Les moments musicaux les plus marquants pour moi sont "Aerospaceage Inferno" et "Catch a Falling Starfighter", qui montrent tous deux le goût de Calvert pour l'ironie.
C'est un excellent disque fortement recommandé à ceux qui aiment écouter quelque chose avec un sens de l'humour de temps en temps, et ceux qui apprécient "Silver Machine".
Genre: Acid Rock, Psychedelic Rock, Prog Rock, Space Rock
Basse – Mats Ståhl
Batterie, congas – The Man From Planet X
Piano Électrique – Daniel Stahl
Flûte – Anna Nyström
Maracas – Daniel Stahl
Chant, guitare, effets – Måns P. Månsson
L'un des meilleurs groupes Suédois des années 90 était The Word of Life, mené par Mans P. Mansson, un multi-instrumentiste qui joue de la guitare, du sitar, des synthétiseurs, des percussions et qui chante. Il est accompagné de nombreux invités, mais le plus important reste la flûte fine d'Anna Nystom.
Sur son premier album, "Further Ahead", sorti en 1992, Mansson signe un album psychédélique aux improvisations des plus variées.
Des jams interminables comme "Space Fu?king" et "Can You Feel it - Flowing Free" sont contrebalancés par des ragas calmes à la flûte et aux percussions manuelles comme "The Devil".
La plupart des jams s'éternisent, et l'inclusion de quelques morceaux vocaux Country aux accents terreux, accompagnés d'harmonicas de Louisiane, contraste radicalement avec les aspirations cosmiques, brumeuses et enivrantes que l'album prétend incarner.
"Further Ahead" est néanmoins performant à plusieurs niveaux, notamment grâce à ses morceaux parfois intenses. Le son de guitare est très fuzz et les percussions sont particulièrement actives.
C'est un album à (re)découvrir absolument!
Producteur, Guitare, Chant, Claviers – Gary Chandler
Basse – Andy Marlow
Batterie – Stephen Christey
Claviers [Solos], Piano – Arman Vardanyan
Gary Chandler et Steve Christey reviennent avec deux Nouveaux venus: Arman Vardanyan aux claviers et Andy Marlow à la basse. Ce qui contribue à créer un véritable mur sonore pour les riffs toujours mélodiques et puissants de Gary.
Vardanyan a des moments dans lesquels son protagonisme mène les chansons avec une marque de fabrique très originale qui montre clairement qu'il ne se limite pas uniquement aux sons d'ambiance
Ce qui surprend, c'est que cet opus est une sorte de retour aux sources; en termes de style et le tempo.
Le résultat révèle des morceaux doux et longs avec la particularité de Jadis dans le développement de ses compositions avec une approche plus moderne qui récapitulent jusqu'à présent, l'évolution du groupe pendant environ trois décennies.
Les fans de Jadis apprécient bigrement ce retour en arrière...
Genre: Classic Rock, Southern Rock, Psychedelic Rock
Basse – Tim Smith
Batterie – Kurtis Smith
Guitare – Jason Barwick
"The Joker" de The Brew, sorti en 2008, est tout simplement du Hard Rock excellent, sans prétention, qui ramène l'auditeur à une époque révolue.
Il n’est pas surprenant que de plus en plus de groupes s’emparent des partitions des anciens maîtres afin de les copier à l’identique, ou idéalement d’y ajouter leur propre touche.
Le guitariste Jason Barwick qui n'a que 19 ans et qui semble visiblement connecté à son instrument impressionne, Kurtis Smith, par sa batterie inélégante et puissante, travaillant parfois la batterie avec le plat des mains à la manière de Bonham. Le bassiste et chanteur Tim Smith apporte le côté terre-à-terre nécessaire avec ses lignes de basse motrices et, en termes d'écriture de chansons, la motivation de l'ensemble.
Le trio explore avec narcissisme les archives Rock de la fin des années 1960 et du début des années 1970, tout en parvenant à les dépoussiérer superficiellement et à les présenter comme du Rock contemporain soigné, sans s'enliser dans des platitudes exagérées et une créativité creuse.
Seuls les chanteurs semblent pour la plupart bien pâles et ils sont à peine capables d'apporter la puissance nécessaire pour ouvrir une dimension supplémentaire à la création musicale passionnée.
"The Joker" est rempli de morceaux axés sur les riffs et qui se précipitent vers l'avant, guidés par le désir d'expression instrumentale, mais en aucun cas gonflés de fioritures inutiles.
Quoi qu'il en soit, le fait est qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter pour l'avenir du rock britannique.
"It Snows in Heaven Too", sorti en 2000, est presque une contradiction car c’est un album de Noël sombre et mélancolique.
Annie possède une tristesse unique dans sa voix qui a fait des merveilles pendant des décennies. Elle a composé certaines des musiques les plus envoûtantes de ces trente dernières années, mais la plupart de ses œuvres traitent de chagrin, de fragilité humaine, voire de mort.
La majeure partie de son travailrepose sur la perspective de voir l’une des plus grandes chanteuses du monde explorer des émotions et des expériences humaines parmi les plus profondes. Mais sa voix penche vers une certaine mélancolie, ce qui rend la perspective d'un album de Noël de sa part une arme à double tranchant, car avec certains classiques de Noël les plus envoûtants comme "Have Yourself a Merry Little Christmas", "It Came Upon a Midnight Clear", tout va bien, mais pour "Ave Maria", "O Holy Night" et "Hark the Herald Angels Sing" n'ont pas l'étincelle angélique qu'on attendrait d'une chanteuse de ce calibre. Et c'est sans doute dû à sa voix intrinsèquement mélancolique.
Si proche de son ultra-éthéré "The Dawn of Ananda", cette musique de Noël semble presque plus New Age que Pop traditionnelle.
Ainsi, ces choix de chansons inhabituels sont rafraîchissants à entendre, mais, dans l'ensemble, ce n'est pas ce qu'on pourrait appeler un album de Noël 'exaltant'.
Il est surprenant que lorsqu'Annie a finalement choisi de sortir un album de Noël, celui-ci soit aussi mélancolique et, finalement, aussi froid...
Producteur – Paul Brown
Guitare acoustique, violon – Nic Jones
Piano, orgue, clavecin électrique, basson, saxophone sopranino – Jon Gillaspie
Le premier disque solo de June Tabor, "Airs And Graces", sorti en 1976, est un triomphe discret, riche en bonnes chansons, en arrangements remarquables et en musiciens d'accompagnement de choc, menés par le guitariste Nic Jones.
C'est en grande partie du pur folk britannique, et June s'amuse avec des morceaux anciens comme « While the Gamekeepers Lie Sleeping » et « Young Waters ».
Le morceau le plus marquant est sa version de la brillante ode pacifiste d'Eric Bogle, « The Band Played Waltzing Matilda ». Chantée a cappella, on perçoit presque l'amertume dans sa voix, un moment époustouflant et saisissant qui témoigne de son incroyable talent.
"Airs And Graces" est un pur bonheur à écouter!...
Je ne sais plus dans quelle circonstance j’ai entendu parler de CACTUS, mais j’ai emprunté cet album dans une médiathèque à Brest (même…) et j’ai été scotché ! Je connaissais de nom Tim Bogert et Carmine Appice, mais Rusty Day et Jim Mc Carty m’étaient inconnus. Ces 4 mecs sont des pointures dans leurs domaines respectifs, on les sent en parfaite osmose sur scène, un peu comme LED ZEP’ à qui ils ont été comparés. Quoique je trouve CACTUS plus roots. Vraiment un excellent double CD.
Je ne sais plus dans quelle circonstance j’ai entendu parler de CACTUS, mais j’ai emprunté cet album dans une médiathèque à Brest (même…) et j’ai été scotché ! Je connaissais de nom Tim Bogert et Carmine Appice, mais Rusty Day et Jim Mc Carty m’étaient inconnus. Ces 4 mecs sont des pointures dans leurs domaines respectifs, on les sent en parfaite osmose sur scène, un peu comme LED ZEP’ à qui ils ont été comparés. Quoique je trouve CACTUS plus roots. Vraiment un excellent double CD.
