Producteur – Arif Mardin
Guitare acoustique – Steve Goodman
Guitare acoustique, chant – John Prine
Basse – Mike Leach
Batterie – Gene Chrisman
Guitare solo – Reggie Young
Orgue – Bobby Emmons
Pedal Steel Guitare – Léo LeBlanc
Piano – Bobby Wood
Guitare rythmique – John Christopher
Le disque éponyme de John Prine est son premier album, publié par Atlantic Records en 1971. En 2012, l'album a été classé 452e sur la liste des 500 meilleurs albums de tous les temps du magazine Rolling Stone. Il a ensuite été classé 149e dans une version révisée de la liste publiée en 2020.
Révélation à sa sortie, cet album est désormais un recueil de standards comme "Illegal Smile", "Hello in There", "Sam Stone", "Donald and Lydia" et, bien sûr, "Angel from Montgomery".
La musique de Prine, mélange de Folk, de Rock et de Country, est d'une simplicité trompeuse, à l'image de ses paroles percutantes, et son style vocal facile ajoute une touche d'humour qui rend des blagues autrement drôles carrément hilarantes.
1969 - Tim Hart & Maddy Prior – Folk Songs Of Old England Vol. 2
Genre: Folk
Producteur – Tony Pike
Sur "Folk Songs Of Old England Vol. 2", sorti en 1969, Tim Hart et Maddy Prior, la musique est primitive, avec très peu d'accompagnement musical, parfois même aucun.
Les voix de Maddy et de Tim comptent parmi les plus authentiques du genre. Maddy chante principalement, bien que Tim chante quelques solos et quelques duos.
Pour les personnes intéressées par la musique folklorique traditionnelle interprétée dans un style proche de ses origines il y a des siècles, c'est le plus proche susceptible d'être trouvé.
La voix rustique de Tim est plutôt quelconque, bien qu'intéreszsante, mais Maddy est une artiste de grande classe, et les meilleurs morceaux sont ceux avec elle.
Parmi les meilleures chansons, on trouve "Copshawholme Fair", "Horn of the hunter","Queen Eleanor's confession" et "Captain Wedderburn's courtship". On ne trouve plus de chansons comme celles-là.
N.B.: "Paddy stole the rope" chantée parTim est une chanson amusante sur deux hommes et une corde.
Si les deux albums "Folk Songs of Old England" sont presque parfaits, celui-ci nécessite quelques chansons pour prendre son envol.
Le son de l'enregistrement est tout simplement excellent...
Robert Calvert 1975 - Lucky Leif And The Longships
Genre: Space Rock, Experimental
Producteur – Brian Eno
Banjo – Mike Moorcock
Basse – Sal Maida
Basse, piano – Brian Turrington
Basse, guitare rythmique, guitare solo, chœurs, percussions – Paul Fraser Rudolph
Orgue, guitare, harmonica, chœurs, percussions – Andy Roberts
Percussions, Batterie – Mike Nichols
Saxophone – Nik Turner
Violon – Simon House
Voix, Cor, Trompette, Harmonica, Percussions, Piano – Robert Calvert
"Lucky Leif And The Longships" de Robert Calvert, sorti en 1975, s'inscrit dans la continuité conceptuelle de son prédécesseur, extrapolant cette fois-ci la découverte de l'Amérique par les Vikings pour dépeindre une nation conservant ses caractéristiques nordiques à l'exclusion de toutes les autres.
C'est un scénario vivant, aussi vivant dans le primitivisme psychédélique et bouillonnant de "Storm Chant of the Skraelings" que dans la parodie ultra-moderne des Beach Boys "Lay of the Surfers" avec des paroles clés : "bar bar barbarians".
Soutenu par ce qui constitue un véritable supergroupe underground britannique, incluant Paul Rudolph des Pink Fairies, Nik Turner d'Hawkwind et l'auteur Michael Moorcock, tous unis par la production cristalline d' Eno, l'album est bien loin du miasme lourd et saturé des premiers travaux de Calvert avec Hawkwind.
Du Calypso Jazz viking torride ("Volstead O Vodeo Do") au Metal Funk apocalyptique ("Ragna Rock"), "Lucky Leif And The Longships" évoque toute la musique moderne.
Ailleurs dans le cycle, "Magical Potion" offre une variation lancinante du vieux riff de "Willie and the Hand Jive", tandis que "Moonshine in the Mountain" est d'une Country déchaînée, comme l'exige un tel titre.
Seules l'incantation orale à multiples facettes "The Making of Midgard" et la dynamique de "Phase Locked Loop" perturbent véritablement la continuité de l'album, mais même ces défauts sont rapidement corrigés par "Brave New World", une ballade triomphale au refrain à faire frémir.
En couverture au verso, on voit la Statue de la Liberté coiffée d'un casque viking et au recto un navire-dragon arborant le drapeau américain, et les guerres indiennes et la Prohibition pointent leurs propres visages hideux dans le récit, l'idée fondamentale semblant être que l'histoire américaine elle-même serait restée sensiblement la même, quel que soit le premier colonisateur...