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John Prine 1999 - In Spite Of Ourselves

Genre: Folk

"In Spite of Ourselves" de John Prine, sorti en 1999 est un disque véritablement unique dans sa discographie car, pour la première fois, un seul morceau, le morceau titre est composé par Prine lui-même.
Les quinze autres sont des classiques de la Country, revisités par Prine et certaines des plus grandes figures féminines du genre, Iris Dement, Connie Smith, Lucinda Williams, Trisha Yearwood, Melba Montgomery, Emmylou Garris, Dolores Keane, Patty Loveless et sa femme, Fiona Prine, étaient présentes sur l'album.
Alors que d'autres artistes country privilégient un album de duos pour mettre en avant de vieux standards romantiques ou des chansons traditionnelles, Prine a choisi des morceaux qui reflètent la réalité du mariage de chacun: désirs contradictoires, ragots de quartier et toutes ces étrangetés qui ne peuvent qu'être attachantes aux yeux du véritable amour.
Si chaque chanson approfondit notre compréhension de l'amour engagé, la chanson-titre est le joyau de l'album, peut-être même l'une des plus grandes chansons de Prine de tous les temps...

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Maddy Prior & The Carnival Band 1995 – Hang Up Sorrow & Care

Genre: Folk Rock, Renaissance, Folk

Chant – Maddy Prior
Chant, guitare acoustique, banjo, guitare baroque, guitare électrique moderne, luth, mandoline, producteur : Bill Badley
Chant, cornemuse [flamande], basson [curtal], kazoo, mélodica, hautbois [shalmes], flûte à bec, arrangement et production – Andrew Watts (2)
Chant, violoncelle, batterie, orgue [Hammond], percussions – Rafaello Mizraki *
Chant, contrebasse – Jub Davis
Chant, mandoline, hautbois [Hoboy], flûte à bec, violon – Giles Lewin

Avec "Hang Up Sorrow & Care", paru en 1995, Maddy Prior & The Carnival Band ont réalisé un véritable album festif, composé de chansons traditionnelles des îles britanniques pleines d'esprit et entraînantes.
Comme ses autres enregistrements avec ce groupe, cet album est plus sobre et résolument authentique historiquement que celui de Maddy avec Steeleye Span.
William Bradley joue de la guitare électrique sur certains morceaux, certes, et Rafaello Mizraki dispose d'une batterie complète. Cependant, la plupart des instruments et des styles de jeu sont anciens, et l'accent est mis sur le maintien d'une certaine authenticité des chansons.
L'effet est assez envoûtant et très différent de la musique de Steeleye Span, très touchant par ses détails d'époque et ses nuances d'interprétation, mais aussi très en harmonie avec le matériel.
Les violons, les cornemuses, les mandolines, les flûtes à bec et même les kazoos abondent, accompagnés de quelques musiciens de très bonne humeur...

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Ray Manzarek 1974 - The Whole Thing Started With Rock & Roll Now It's Out Of Control

Genre: Blues Rock, Avantgarde, Psychedelic Rock, Experimental

Producteur – Bob Brown
Banjo – George Segal
Célesta, clavinet, piano électrique, orgue, piano, piano, piano électrique, synthétiseur, chant – Ray Manzarek
Batterie, percussions, vibraphone – Gary Mallaber
Guitare – Joe Walsh, Mark Pines, Mike Fennelly
Percussions – Paul Davis, Steve Forman
Saxophone – John Klemmer
Chant – Flo & Eddie
Voix [Poétesse] – Patti Smith

Sur "The Whole Thing Started With Rock & Roll Now It's Out Of Control" de Ray Manzarek, paru en 1974, le producteur Bob Brown a repris les traces de Bruce Botnick.
Le morceau-titre a été composé par Manzarek, son manager Danny Sugarman et le guitariste Dick Wagner, fraîchement sorti du Lou Reed's Rock & Roll Animal Band et juste avant qu'il ne co-écrive des Hits d'Alice Cooper. Flo et Eddie assurent les chœurs sur la chanson-titre de deux minutes et 33 secondes, la plus courte du disque. "I Wake up Screaming" rappelle la musique d'"An American Prayer" et, en effet, il s'agit d'un poème de James Douglas Morrison, interprété par la poétesse Patti Smith.
"Bicentennial Blues" pourrait être une reprise d'"Other Voices" et présente Manzarek dans toute sa 'splendeur Doors', notamment lorsque le long solo de clavier de ce morceau reprend la qualité sonore et les riffs de "Light My Fire".
On retrouve le guitariste des Eagles / James Gang, Joe Walsh, ainsi que Steve Forman, percussionniste avec Marty Balin, entre autres, et Paul Davis. C'est un mélange musical intéressant, où Manzarek s'adonne à toutes sortes d'instruments à clavier et de synthétiseurs.
Le mélange Rock Jazz sur "Perfumed Garden" et d'autres morceaux, offre un aperçu unique de l'une des figures les plus marquantes du Rock.
"The Gambler" se déplace de façon autoritaire, tandis que l'instrumental décalé "Whirling Dervish", co-écrit avec Paul Davis, maintient le rythme et regorge de l'étincelle créative que Manzarek fournit toujours.
Enfin, "Begin the World Again" est stimulant et divertissant, tout comme ce disque tout entier...

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Janis Ian 1978 – Janis Ian

Genre: Soft Rock, Pop Rock, Vocal

Producteur – Joe Wissert
Violoncelle – Jonathan Abramowitz, Seymour Barab
Violoncelle – Jesse Levy
Premier violon – Gene Orloff
Alto – Ann Barak, Harold Coletta, Richard Maximoff
Violon – Fred Buldrini, Guy Lumia, Harold Kohon, Harry Lookofsky, Joseph Malignaggi, Kathryn Kienke, Lamar Alsop, Marvin Morgenstern, Matthew Raimondi Jr., Max Pollikoff, Peter Dimitriades, Richard Sortomme

En 1978, Janis Ian avait peut-être l'intention de marquer un renouveau créatif en utilisant son propre nom comme titre, pour la deuxième fois de sa carrière.
Cependant, bien que l'album soit plus direct et discret que son prédécesseur, "Miracle Row", il n'annonce aucune nouvelle orientation.
Sur "otels & One-Night Stands", la chanteuse se penche une fois de plus sur la vie dans l'industrie musicale, tandis que "Do You Wanna Dance?" utilise la danse comme métaphore d'une romance désirée pour la énième fois.
Des métaphores plus élaborées, comme "The Bridge", sont encore moins efficaces. Pourtant, avec ses textures de piano et ses arrangements de cordes raffinés, Janis conserve la beauté du son de l'artiste, mais la plupart du temps, la chanteuse se montre moins confessionnelle qu'égocentrique...

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Paul Kantner, Grace Slick 1971 – Sunfighter

Genre: Psychedelic Rock

"Sunfighter" de Paul Kantner, Grace Slick, sorti en 1971, est un album familial, co-crédité à Paul Kantner et à sa compagne de l'époque, Grace Slick, et dont la pochette présente une photo de leur fille, China, bébé.
On y retrouve également la famille de musiciens de la baie de San Francisco, dont David Crosby, Graham Nash, Jerry Garcia des Grateful Dead, ainsi que d'autres membres de Jefferson Airplane et de Jefferson Starship .
Son style, fait d'Acid Rock aux arrangements libres et de paroles radicalement gauchistes, rappelle des albums tels que "Blows Against the Empire" de Kantner/ Starship et "Bark" du Jefferson Airplane, réalisés par la plupart des mêmes musiciens.
Mais la véhémence habituelle de Kantner et Slick n'est pas aussi bien contrebalancée par le contenu que sur leurs précédents albums, peut-être parce qu'ils produisaient trop d'albums trop rapidement pour maintenir la qualité de leurs compositions...

[Cooltrane]

Paul Kantner, Grace Slick 1971 – Sunfighter

"Sunfighter" de Paul Kantner, Grace Slick, sorti en 1971, est un album familial, co-crédité à Paul Kantner et à sa compagne de l'époque, Grace Slick, et dont la pochette présente une photo de leur fille, China, bébé.
Mais la véhémence habituelle de Kantner et Slick n'est pas aussi bien contrebalancée par le contenu que sur leurs précédents albums, peut-être parce qu'ils produisaient trop d'albums trop rapidement pour maintenir la qualité de leurs compositions...

Les derniers albums du Airplane (Bark & LJS) sont assez oubliables, àmha. Et je trouve que les trois/quatre albums de Kantner & Slick (sont d'assez loin bien meilleurs. Faut croire qu'ils réservaient leurs meilleures compos pour les autres projets plus personnels. Ce devait être le cas aussi de Jorma & Casady qui faisaient Hot Tuna

En effet, Blows Against The Empire est excellent et a reçu un prix de fiction Sci-fi (le Juno), Sunfighter (qui fait aussi dans la Sci-Fi, malgré cette pochette qui fait penser à autre chose) est fort bon, Baron Von Tollbooth est souvent drôle en plus... et le Manhole de Grace est tout simplement fantastique

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The Tams 1970 – Best Of The Tams

Genre: Soul

Producteur – Mike Clark, Ray Whitley

The Tams sont l'un des meilleurs groupes vocaux les plus méconnus de Soul Music des années 60!
Ils chantent avec un style unique et brut, mêlant influences du Sud et du Nord, et leurs disques regorgent de superbes morceaux écrits pour eux.
La plupart de ces morceaux ont de superbes grooves, des refrains accrocheurs et des harmonies brûlantes.
Les morceaux ayant eu le plus de succès sont "Untie Me", "What Kind Of Fool (Do You Think I Am)", "Hey Girl Don't Bother Me", "I've Been Hurt"...

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June Tabor 2001 - Rosa Mundi

Genre: Folk

Producteur – John Ravenhall
Violoncelle – Richard Bolton
Piano – Huw Warren
Alto – Mark Emerson
Violon – Mark Emerson
Chant – June Tabor

Sur "Rosa Mundi", paru en 2001, June Tabor continue d'explorer le no man's land qui se situe entre la mélodie et la ballade traditionnelle, oscillant tantôt dans une direction, tantôt dans l'autre, avec des résultats qui, bien que finalement mitigés, ne manquent jamais de captiver.
Le programme est thématiquement unifié car chaque chanson a pour thème les roses, et plus particulièrement la rose comme symbole, de l'amour (divin et profane), de la beauté et de l'espoir.
Comme à son habitude, ses sources sont principalement traditionnelles, mais comme à son habitude, les sources non traditionnelles peuvent surprendre comme une chanson de Tchaïkovski, un air de Les Barker, ou une chanson sentimentale de music-hall britannique de la Première Guerre mondiale.
Et comme à son habitude, c'est sur les morceaux les moins artistiques qu'elle brille le plus. Son interprétation est sensible et magistrale sur "Maybe Then I'll Be a Rose" de Les Barker et l'adaptation de Tchaïkovski, mais c'est la version de Robert Burns ("My Love Is Like a Red, Red Rose") et son interprétation exquise et délicate de "Es Ist ein Rose Ersprungen" (intitulée "Rhosyn Wyn / Winterrose") qui font froid dans le dos.
Globalement, cet album ne se démarque pas du reste de l'œuvre de June, mais il faut garder à l'esprit que ses œuvres ont bien souvent tendance à se démarquer de la concurrence...

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John Prine 2000 - Souvenirs

Genre: Country, Folk

Producteur – Jim Rooney, John Prine
Basse [droite], basse électrique – David Jacques
Guitare électrique, mandoline – Jason Wilber
Violon – Shawn Camp
Chant d'harmonie – Pat McgLaughlin
Pedal Steel Guitare – Stu Basore
Piano, Mandoline, Accordéon, Orgue – Phil Parlapiano
Shaker, tambourin, batterie – Paul Griffith
Chant, guitare acoustique – John Prine

Dans le livret de son album "Souvenirs", sorti en 2000, John Prine qualifie les chansons enregistrées au cours de ses trente ans de carrière de 'fidèles compagnes'. Chaleureuses, amicales et audacieusement intimes, elles murmurent des secrets à l'auditeur, mais en même temps, elles vieillissent et adoucissent leur jeunesse.
Soucieux d'obtenir ses propres masters de ses chansons préférées et les plus populaires, Prine a réenregistré 15 titres pour une sortie en Allemagne, mais après avoir entendu ces versions réenregistrées, Oh Boy Records a décidé de les sortir aux États-Unis.
Le résultat est un mélange très intéressant, où les récits historiques comme "Grandpa Was a Carpenter" ou "The Late John Garfield Blues", et les réminiscences de rocking-chair ("Angel From Montgomery") sont évoqués avec une authentique sagesse du temps, mais les chansons teintées du sourire cynique caractéristique de Prine, "People Puttin' People Down" et "Please Don't Bury Me", ont perdu un peu de leur optimisme insolent et critique et sonnent presque comme des grognements.
Tout comme d'autres artistes qui ont tenté de retrouver l'accès à leurs compositions en les réenregistrant, les touches contemporaines de Prine sur ces vieux morceaux peuvent apporter de nouvelles perspectives, mais les nouvelles versions ne surpassent que rarement les originales...

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Maddy Prior 1997 - Flesh & Blood

Genre: Folk Rock

Producteur – Nick Holland, Troy Donockley
Basse acoustique – Andy Crowdy
Batterie, percussions – Terl Briant
Claviers, chœurs – Nick Holland
Uilleann Pipes, guitare électrique, guitare acoustique, sifflet grave, sifflet en étain, cistre, chœurs – Troy Donockley
Chant – Maddy Prior

"Flesh & Blood" de Maddy Prior, paru en 1987, prouve que celle-ci reste un choix incontournable.
Les ballades traditionnelles sont tout aussi captivantes que sa reprise de "Honest Work" de Todd Rundgreen. L'accompagnement subtil à la cornemuse de l'Irlandais Troy Donockley est une pièce unique.
Cet album met en valeur la voix excellente et distinctive de Maddy, parfois soutenue par d'autres chanteurs aux harmonies. De plus, la plupart des morceaux sont accompagnés au piano.
Le mélange des chansons est réussi et, dans l'ensemble, l'album est bien composé. L'équilibre entre les morceaux lents et rapides est réussi, et vers la fin, des transitions et des modulations intéressantes entre les morceaux les unissent harmonieusement.
Le contenu des chansons varie de la mélancolie à l'optimisme, en passant par une sensualité étrange, mais chaque chanson est unique et l'album offre une grande variété.
"Flesh & Blood" est un opus fortement recommandé...

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North Mississippi All Stars 2000 - Shake Hands with Shorty

Genre: Modern Electric Blues, Country Blues

Producteur – Cody Dickinson , Luther Dickinson
Basse – Garry Burnside
Basse, chant – Chris Chew
Batterie – Cédric Burnside
Batterie, Sampler, Chant – Cody Dickinson
Guitare électrique, guitare acoustique, guitare slide, guitare lap steel, mandoline, chant – Luther Dickinson
Guitare – Cody Dickinson
Piano – East Memphis Slim
Planche à laver – Jimmy Crosthwait

Jim Dickinson est une figure emblématique de la musique de Memphis. Il a produit Screaming Jay Hawkins et Big Star et il a joué du clavier pour Aretha Franklin et les Rolling Stones (sur "Sticky Finger"), entre autres. Ses fils, Luther et Cody, sont, par conséquent, parfaitement imprégnés de la musique de Memphis. Et Gary et Cedric Burnside, invités à la basse et à la batterie, sont les petits-fils de R.L. Burnside.
Ce disque a fait sensation à sa sortie, il a reçu des critiques universellement bonnes dans les magazines musicaux mensuels de l'époque.
C'est un bon album de Blues Rock, plus funky que la plupart et plus léger que ses contemporains. Il oscille entre deux chaises, manquant un peu d'authenticité, comme tout bluesmen du XXIe siècle, mais cherchant apparemment à l'être en reprenant des légendes du Blues du Mississippi. On y retrouve Mississippi Fred McDowell, R.L. Burnside et Junior Kimbrough jusqu'au bout.
Les frères Dickinson apportent leur touche personnelle au son: un jeu de guitare fluide, une batterie intuitive et funky, et des voix solo percutantes. Les lignes claires de la guitare apportent une touche de Memphis aux sonorités Blues du Mississippi. On sent qu'ils ont été bercés par la musique.
De l'avis général, "Shake Hands with Shorty" est un album extrêmement intéressant en live, où le Blues a toujours un sens en tant que musique de fête dans le monde moderne...

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Janis Ian 1978 – Remember ...

Genre: Folk, Country

Producteur – Ed Sprigg, Janis Ian
Basse – Stu Woods
Batterie – Barry Lazarowitz
Guitare – David Wolfert
Chant, guitare, claviers – Janis Ian
Chant, percussions – Claire Bay

"Remember...", sorti en Australie sous le titre "In Concert", est le premier disque live de Janis Ian. Enregistré lors de sa tournée de 1977 à Osaka et Sydney, il est sorti en double album au Japon et en Australie en 1978, mais n'a jamais été publié aux États-Unis ni en Europe.
L'album a été tiré de la tournée de promotion de l'album "Miracle Row", sorti en 1977, à une époque où elle était devenue bien plus populaire au Japon qu'aux États-Unis, "Aftertones" ayant été numéro un au Japon et "Love Is Blind" avait dominé les Charts pendant six mois.
"Miracle Row" allait voir sa popularité décliner encore davantage en Amérique du Nord, et cet enregistrement, bien qu'aucun détail n'ait jamais été publié quant à la provenance des enregistrements, ne sera pas publié par les filiales américaines ou européennes de Columbia.
"Remember..." inclut des morceaux de ses quatre premiers albums Columbia, ainsi qu'un titre de son album éponyme de 1978, et un morceau, "New York in the Springtime", qui reste unique, sous toutes ses formes, pour cet album...

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Grace Slick 1973 Manhole

Genre: Rock, Psychedelic Rock

Producteur – David Freiberg, Grace Slick, Paul Kantner

"Manhole", paru en 1973, est le premier album solo de Grace Slick. Elle avait attendu la fin du groupe Jefferson Airplane pour enregistrer ce disque et elle l'a enregistré entre Jefferson Airplane et Jefferson Starship.
De nombreuses membres de l'Airplane ont participé à l'enregistrement, mais étonnamment, l'album est bien plus audacieux et progressif que tous les enregistrements de ce groupe.
Le morceau-titre est une suite de plus de 15 minutes, enregistrée avec un orchestre symphonique, décrite comme le "Thème du film Manhole", mais le film est totalement imaginaire et il n'a jamais existé. Grace concrétise simplement sa fascination de toujours pour le cinéma et son désir de créer une bande originale pour un film, même imaginaire. Elle a composé tous les morceaux de l'album sauf un, dont plusieurs ont été co-écrits avec ses compagnons de l'Airplane, David Freiberg et Paul Kantner.
On y trouve un travail instrumental incroyable et ses talents de chanteuse n'ont jamais été aussi bons.
"Manhole" est un album incontournable pour tous les fans de l'Airplane et une invitation à ceux qui n'ont jamais eu l'occasion de découvrir cette partie de la scène musicale américaine...

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Mutzie 1971 - Light of Your Shadow

Genre: Psychedelic Rock, Acid Rock, Prog Rock, Jazz-Rock, Blues Rock

Producteur – Theo-Coff Productions, Coffey, Theodore
Saxophone alto, saxophone soprano, flûte – Nick Palise
Basse – Barry Levenburg
Saxophone basse, clarinette basse, saxophone baryton – Fred Boldt
Batterie – Marc White
Guitare, chant – E. "Mutzie" Levenburg
Orgue – Andee Levenburg
Saxophone ténor – Dave Kovarick
Saxophone ténor, flûte – Chuck Feger
Saxophone ténor, flûte, hautbois – Bob Cowart

Mutzie est un groupe originaire de Detroit, dans le Michigan. Son album "Light of Your Shadow", sorti en 1971, propose un Hard Rock bluesy et psychédélique dominé par les guitares, avec un orgue tourbillonnant, des voix réverbérées et quelques cuivres par-ci et par-là.
On y trouve un mélange musclé de Rock, de Blues, de Jazz et de Soul...
Les sept chansons sont toutes bonnes et agréables à écouter. Originales, variées et inspirées. De "Highway" à "Daily Cycle", en passant par "Jessy Fly", il n'y a strictement rien à jeter.
La première face ne comporte que deux morceaux, mais tous deux sont robustes, avec leurs attaques d'Acid Psyché et leurs expérimentations. Le morceau-titre est un véritable tour de force avec son arrangement d'orgue percutant, très inquiétant.
La seconde démarre avec "Cocaine Blues", un Blues Rock mené par une femme qui livre des performances pleines d'émotion. Les haletants "Because Of You" et "The Game" offrent un jeu de guitare percutant. L'orgue revient sur le Hard Rock final "Daily Cycle".
"Light of Your Shadow" est un album de très bonne facture, dommage que le groupe n'ait pas continué!...

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June Tabor 2003 - An Echo Of Hooves

Genre: Folk

Accordéon – Huw Warren
Violoncelle – Huw Warren
Contrebasse – Tim Harries
Piano – Huw Warren
Alto, Violon – Mark Emerson
Chant – June Tabor

Avec "An Echo Of Hooves", paru en 2003, June Tabor revient aux sources pour un album de ballades traditionnelles d'Angleterre et d'Écosse qu'elle décrit comme "une narration à son apogée, austère et urgente".
C'est certainement vrai de son traitement dramatique, souvent glaçant, d'une série de chansons narratives qui traitent principalement d'un seul sujet: la mort, qu'elle soit causée par un meurtre, une bataille ou une noyade.
Le seul léger soulagement est l'histoire d'une personne qui en a réchappé de justesse. L'accompagnement est clairsemé, assuré par la guitare de Martin Simpson, la cornemuse de Northumbrie de Kathryn Tickell et le jeu subtil et inventif au piano de Huw Warren.
June chante, et parfois presque interprète, les ballades avec une immédiateté et même une fureur qui font sonner des histoires d'horreur comme "The Cruel Mother" ou le récit tragique de "Sir Patrick Spens" comme des faits divers.