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Atlantide 1976 – Atlantide

Genre: Psychedelic Rock, Prog Rock

Basse – A. Iacomelli
Batterie – JM Moutain
Guitare – B. Torelli
Percussions – JL Cream
Chant – P. Atali

Atlantide est un projet exclusivement studio, né du besoin du manager de Crypto de produire un nouvel album de prog.
Il s'est donc tourné vers Jean-Pierre Massiera, figure emblématique de la scène Prog / Psyché Française, qui a réuni des musiciens et élaboré un concept autour du mythe de l'Atlantide.
Cet album éponyme de Prog est globalement assez moyen, avec quelques emprunts à Yes / Flash à la guitare, des sonorités ethniques teintées de Psychédélisme grâce à l'utilisation de percussions et de sitar, des ambiances sombres au Mellotron, des passages de chanson française et des explorations acoustiques.
On y trouve aussi des morceaux plus incisifs assez sinistres et teintés de Hard Rock. L'ensemble manque un peu de cohérence...
Le long titre "Soleil Noir" (environ 12 minutes) est sans doute le meilleur; c'est un morceau Hard / Psyché / Prog sombre et semi-inventif, avec un beau travail à la guitare.
"Atlantide" est donc Uun disque de Heavy-Prog Français des années 70, le tout dans la langue de Molière… annoncé comme cela, ça aurait pu faire fuir…
Mais, c’est plutôt bien fait, même si l’on peut considérer la chose un peu datée pour une production de 1976 et les paroles un peu niaises...

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Jacqui McShee / Gerry Conway / Spencer Cozens 1995 – About Thyme

Genre: Folk, Soft Rock, Jazz Rock

En 1995, Jacqui McShee a formé un trio avec Gerry Conway aux percussions et Spencer Cozens aux claviers. L'album, *About Thyme*, accueille en invités Ralph McTell, Albert Lee, Mike Mainieri et John Martyn.
Sorti sur leur propre label, GJS (Gerry Jacqui Spencer), le disque s'est hissé en tête du classement Folk Britannique du magazine folk Roots en Novembre 1995.
"About Thyme" est un album magnifique, à l'atmosphère profondément envoûtante, chanté et joué avec une perfection absolue.
Le saxophoniste Jerry Underwood et le bassiste / guitariste Alan Thomson rejoigneront le groupe, qui, avec l'accord des membres originaux, sera rebaptisé Jacqui McShee's Pentangle.

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Jim McCarty & Mystery Train 2013 – Live

Genre: Electric Blues

Producteur – Jim McCarty
Basse – Marvin Conrad
Batterie – Dylan McCarty
Guitare, Chant – Jim McCarty, Rick Steel
Orchestre, Harmonica – Kenny Welk

Jim McCarty & Mystery Train est un vrai régal. Jim continue toujours de jouer de la guitare avec une énergie incroyable. Il a une tellement longue carrière derrière lui. Jim est pourtant l'un des plus grands guitaristes méconnus de ces trente dernières années.
L'album "Live", sorti en 2013, est un excellent album, riche en riffs de guitare savoureux, enregistré en live au Callahan's Music Hall, dans la banlieue de Detroit, où Jim avait déjà enregistré 'Jim McCarty & Friends".
Il joue avec Mystery Train, un groupe originaire de Detroit très soudé, dont son fils à la batterie et un autre guitariste de talent, Rick Stel.
Les autres membres du groupe, Kenny Welk et Marvin Conrad, contribuent à faire de cet album un disque bluesy et chaleureux, riche en guitares, enregistré en live sans aucun ajout...

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Grinderswitch 2005 - Ghost Train From Georgia

Genre: Southern Rock

Producteur – Dru Lombar, Wally Condon
Chœurs – Eddie Stone, Steve Miller
Basse – Steve Miller
Batterie – Wally Condon
Guitare acoustique – Mike Hazouri
Chœurs – Bethany Saja, Jana Stanley, Jude Allen, Lee Webster
Basse – Hohn Davies
Claviers – Rick Johnson
Chant – Miranda Louise
Guitare – Dru Lombar, Jack Corcaran
Claviers – Eddie Stone
Chant – Dru Lombar
Slide Guitare – Dru Lombar

Pour leur premier album entièrement composé de titres inédits en 30 ans, "Ghost Train From Georgia", paru en 2005, Dru Lombar et son groupe signent un disque absolument fantastique.
"Dixie Flyer" a bénéficié d'une belle diffusion en Europe et, avec le morceau titre, il a attirer l'attention. Dru y déploie toute sa puissance vocale et son jeu de guitare est toujours aussi impeccable.
L'enregistrement de nombreux morceaux avait débuté en 2000, permettant ainsi à Dru de bénéficier de la précieuse collaboration du regretté Ace Mooreland. La chanteuse Miranda Louise est au sommet de son art et son duo avec Dru sur "When Two Hearts Beat as One" est tout simplement sublime.
Avec la présence du claviériste Eddie Stone (Doc Holliday), cet album est promis pratiquement parfait...

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Seasick Steve 2011 - You Can't Teach An Old Dog New Tricks

Genre: Blues Rock

"You Can't Teach An Old Dog New Tricks" de Seasick Steve (Steven Wold), sorti en 2011, n'est que d'un simple recueil de chansons.
Alors âgé de 70 ans, cet ancien vagabond fait comprendre à l'auditeur qu'il lui est impossible de ne pas continuer tant que tout va bien. L'autodérision de l'artiste démontre réellement un humour certain.
L'album déborde d'énergie et la volonté manifeste de Steve d'aller là où il n'est pas allé très souvent auparavant.
Le modèle de base musical est un bon Blues acoustique campagnard.
Hautement recommandé...

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Whiskey Myers 2025 – Whomp Whack Thunder

Genre: Southern Rock

Producteur – Jay Joyce
Chœurs – Joanna Cotten
Basse – Jamey Gleaves
Batterie – Jeff Hogg
Guitare – Cody Tate
Guitare, Dobro – John Jeffers
Percussions, Claviers – Tony Kent
Chant, guitare – Cody Cannon
Voix parlées, Claviers, Guitare – Jay Joyce

"Whomp Whack Thunder", paru en 2025, est un excellent album de Whiskey Myers C'est aussi un disque typique du groupe, avec Cody Cannon qui chante à pleins poumons, John Jeffers et Cody Tate qui réveillent les dieux du Rock à la guitare, Jamey Gleaves à la basse, Tony Kent aux claviers et Jeff Hogg qui martèle la batterie.
Cet album est un hommage, une véritable déclaration d'amour au Rock et à l'esprit qui l'accompagne. On y trouve une ode à l'autodestruction chaotique dans la chanson "Tailspin". Des titres comme "I Got To Move" et "Ramblin' Jones" évoquent la vie sur la route. "Midnight Woman" parle des femmes libres et passionnées que l'on peut croiser en chemin. Enfin, "Rock N Roll" clame haut et fort ce que Whiskey Myers incarne tout au long de l'album.
Whiskey Myers reste fidèle aux thèmes Rock classiques, ce qui n'est pas surprenant, même si l'on s'attendrait à un ou deux moments plus introspectifs qui font défaut. "Rowdy Days" tente d'explorer une autre facette de la vie d'un musicien Rock vieillissant. "Monsters" cherche à vaincre les ennemis imaginaires qui sommeillent en nous, mais sans grande originalité.
"Whomp Whack Thunder" reste un véritable concentré de bonne humeur et il atteint sans doute son apogée avec le titre "Icarus", véritable hymne à la persévérance et à la ténacité.
Whiskey Myers poursuit donc son petit bonhomme de chemin et la musique est toujours aussi bonne!...

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Canzoniere Del Lazio 1976 – Spirito Bono

Genre: Jazz, Rock, Folk, Fusion, Experimental

Batterie, percussions, chant – Piero Avallone
Guitare électrique, guitare acoustique, basse électrique, contrebasse, mandoline – Pasquale Minieri
percussions – Giorgio Vivaldi
Percussions, accordéon, chant, saxophone ténor – Francesco Giannattasio
Saxophone soprano, saxophone ténor, clarinette, flûte piccolo – Luigi Cinque
Violon, mandoline, chant, bugle – Carlo Siliotto
Chant, basse électrique, guitare acoustique – Piero Brega

L'album "Spiriti Bono", sorti en 1976, qui débute avec le morceau "Bailo In Re" de près de 17 minutes, porte bien son nom, car il offre une riche sélection de musique folklorique.
Des aventures incluant des bourdons d'instruments à vent, des violons et, malheureusement, un accordéon. des méandres interminables dans différents types de morceaux folkloriques italiens et européens, de la tarentelle à une sorte de gigues, des chants polyphoniques sardes à la musique semi-médiévale.
La plus courte, "Ballu", est assurément plus mauresque ou encore avec des sonorités turques, mêlée à une touche de folk andalou.
La face B, "Morte Del Pulcinella", démarre lentement avec une sonorité apaisante, si bien rendue par la clarinette, un violon et une contrebasse à archet, mais peu à peu l'esprit du Polichinelle est ranimé par des moyens étranges, des bruits festifs.
Le morceau de clôture, d'une durée de près de 16 minutes (sous-titré Coccodè), est une autre longue aventure, mais cette fois-ci l'accordéon et le violon sont un peu plus présents. Le morceau est plus léger sur un peu long, surtout compte tenu du solo de percussions juste avant la fin.
"Spiriti Bono" est un album de Folk Progressif époustouflant, et il mérite vraiment d'être écouté!...

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Pendragon 1984 – Fly High Fall Far

Genre: Prog Rock

Producteur – Pete Hinton, Will Reid Dick
Basse, guitare rythmique – Peter Gee
Batterie – Nigel Harris
Claviers – Rik Carter
Chant, guitare, paroles : Nick Barrett

"Fly High Fall Far" de Pendragon, paru en 1984, est une production correcte compte tenu de son époque et du fait qu'il s'agit de son premier disque, même si "Fly High Fall Far" n'est pas un album à proprement parler, mais plutôt un mini-album.
On remarque d'entrée une certaine maturité qui se dégage de ce court opus.
Puisant directement à la source des années 70, le groupe propose un disque Néo Prog en apparence typique, mais en réalité teinté d'empreintes symphoniques et psychédéliques subtiles.
La référence à "The Wall" de Pink Floyd, présente dans l'intro de "Fly High, Fall Far", le morceau d'ouverture, témoigne clairement des racines du groupe. Le morceau est d'une qualité moyenne agréable, avec de bons passages Hard Rock et des claviers, une batterie et un chant bien audibles.
"Victims of Life" arbore cette atmosphère Néo Prog caractéristique. La guitare joue avec brio, compensant en partie l'excès de synthétiseurs. Le passage plus doux est suffisamment accrocheur et amusant pour justifier l'écoute du morceau en entier.
"Dark Summer's Day" semble être la suite du titre précédent, mais l'ensemble devient lassant et plutôt superflu; c'est le point faible du disque.
"Excalibur", le morceau de clôture, est un véritable moment de grâce où le groupe démontre toute sa maîtrise et son talent.
Ce mini-disque pourrait être considéré comme un simple objet de collection pour les fans, mais il deviendra incontournable dans la suite de la carrière du groupe car il marque un tournant dans son parcours...

[Cooltrane]

Canzoniere Del Lazio 1976 – Spirito Bono

Celui-ci et le suivant (Miradas) sont plutôt fort bons.

Avant ces deux-là, boooffff!!!!....
et après, je connais pas trop, mais ils sont bien coté sur ProgArchives.

[alcat01]

Canzoniere Del Lazio 1976 – Spirito Bono

Celui-ci et le suivant (Miradas) sont plutôt fort bons.

Avant ces deux-là, boooffff!!!!....
et après, je connais pas trop, mais ils sont bien coté sur ProgArchives.

C'est le seul que je connaisse!

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Jacqui McShee's Take Three 2013 – Jacqui McShee's Take Three

Genre: Folk

Batterie, percussions – Gerry Conway
Guitare – Alan Thomson
Chant – Jacqui McShee

Jacqui McShee, la chanteuse de Pentangle, a formé un trio pour la sortie de son nouvel album, "Take Three". Le guitariste Alan Thomson et le percussionniste Gerry Conway l'accompagnent avec brio.
L'album comprend dix titres, dont des interprétations originales de quatre chansons traditionnelles qui ont toujours été au cœur du répertoire live de Jacqui avec les précédentes formations de Pentangle. On y trouve une remarquable variété d'ambiances et de tempos, avec des morceaux comme la joyeuse et légère « One Morning in May (The Nightingale) » qui contraste fortement avec « The House Carpenter », une chanson puissante, envoûtante et beaucoup plus sombre. Les influences jazz des débuts de Jacqui sont également perceptibles dans l'atmosphère chaleureuse et feutrée de plusieurs titres. J'ai particulièrement apprécié « We'll Be Together Again » et « Turn Your Money Green », mais la qualité de l'album est telle que je pense que chacun aura son morceau préféré.
L'album possède une ambiance acoustique charmante et un équilibre parfait entre la voix envoûtante de Jacqui et le jeu de guitare virtuose et les percussions subtiles de Thomson et Conway.
En somme, une nouvelle sortie très attendue et toujours bienvenue de Jacqui...

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Jim McCarty & Friends II 2016 - Live From Callahan's vol 2

Genre: Blues Rock

Le deuxième volume de Jim McCarty & Friends, paru en 2016, "Live From Callahan's vol 2", s'ouvre sur Coco Montoya, que l'on ne présente plus, interprétant "Fannie Mae" et le célèbre "Put the Shoe on the Other Foot". Montoya est toujours une valeur sûre.
On retrouve ensuite Tommy Castro avec "Let Me Love You Baby" et un medley de deux chansons de Little Richard, "Jenny-Jenny / Good Golly Miss Molly", du bon vieux rock 'n' roll.
"Homesick for My Baby" est un morceau de 20 minutes, dont on ne profite que pendant 12 minutes environ à cause de ce fichu fondu enchaîné. Cette fois, l'invité est Nick Moss.
On peut apprécier Le guitariste Johnnie Basset avec "Everyday I Have The Blues".
Jason Ricci, déjà présent sur le premier volume, interprète "Excello Boogie" avec Jim. On pzut constater des similitudes frappantes avec "Tres Hombres" de ZZ Top.
Ce volume 2 se conclut en beauté avec Joe Louis Walker qui offre à l'auditeur "I Got A Mind To Give Up Living" et le classique "Born in Chicago".
Ce disque est sans aucun doute une excellente compilation de Blues...

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Ruth Copeland 1971 - I Am What I Am

Genre: Funk, Psychedelic

Basse – Billy Nelson , Dawn Hatcher
Batterie – Tiki Fulwood
Guitare – Eddie Hazel, Ray Monette, Ron Bykowski
Orgue – Dave Case
Piano, orgue – Bernard Worrell
Chant, chœurs, production -- Ruth Copeland

"I Am What I Am" de Ruth Copeland, paru en 1971, z une approche musicale très Soul du Rock.
Le Rock est puissant, le jeu de guitare est solide et, même si le chant penche un peu trop vers le style Soul blanc, l'ensemble fonctionne plutôt bien.
Pourtant, "Hare Krishna" et "Crying Has Made Me Stronger" sont assez pénibles à écouter, et "Suburban Family Lament" est un titre vraiment quelconque.
Cependant, l'album contient aussi d'excellentes chansons. "The Medal", "Play With Fire" et "Gimme Shelter' sont fantastiques et mettent parfaitement en valeur la voix exceptionnelle de Ruth.
"Don't You Wish You Had (What You Had When You Had It)" n'est pas mal non plus.
Certes, Ruth Copeland perd des points à cause de ses morceaux faibles, mais elle en gagne aussi grâce à sa voix exceptionnelle...

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The Impressions 1969 - The Young Mods' Forgotten Story

Genre: Soul

Producteur -- Curtis Mayfield

En 1968, Curtis Mayfield a fondé son propre label, Curtom. Le premier groupe qu'il signe est The Impressions, le trio Soul qu'il avait mené pendant la décennie précédente.
L'album qui en résulte, "The Young Mods' Forgotten Story", recèle de très bonnes choses.
Si le titre et la chanson éponyme évoquent un album concept, il n'en est rien. Mayfield y présente plutôt les chansons engagées "Choice of Colors" et "Mighty Mighty Spade and Whitey", deux appels à l'empathie suggérant qu'aucune communauté ne doit souffrir pour que l'autre puisse prospérer.
Le morceau titre est excellent. Et bien sûr, "Choice of Colors" a connu un grand succès à l'époque.
Les autres titres explorent les thèmes de l'amour et de la romance, de la candeur naïve de "The Girl I Find" à la fin d'une histoire d'amour dans "Seven Years". On trouve aussi le titre autoritaire "Jealous Man", raconté du point de vue d'un homme souffrant d'un grave trouble du contrôle.
Et puis il y a le joyau méconnu, "My Deceiving Heart". L'introduction au piano de Donny Hathaway semble tout droit sortie d'une cérémonie religieuse, tandis que l'interprétation méticuleuse de Mayfield est empreinte d'auto-reproche ("...Mon cœur infidèle nous a déchirés..."). Ce morceau se présente comme une suite à "Jealous Man" et représente ce qui se rapproche le plus, pour les Impressions, d'une Soul profonde typiquement sudiste...

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Sky Architect 2010 - Excavations of the Mind

Genre: Prog Rock

Producteur – Wabe Wieringa
Chœurs, batterie – Christiaan Bruin
Chœurs, piano à queue, claviers, synthétiseur – Rik van Honk
Guitare basse – Guus Van Mierlo
Guitare électrique, guitare acoustique – Wabe Wieringa
Chant principal, chœurs, guitare électrique – Tom Luchies

L'album "Excavations of the Mind" de Sky Architects, sorti en 2010, sonne très mature. Les éléments principaux semblent être les guitares et le piano. Les guitares sont souvent saturées et plutôt Heavy...
La musique est en évolution constante. Bien que la plupart des morceaux comportent des vocaux, Ils contiennent beaucoup plus de sections instrumentales. Lorsque le chant fait son apparition, les lignes vocales sont généralement mémorables et entraînantes.
Tous ces éléments se combinent pour créer une musique progressive très intéressante et agréable à écouter.
Quoi qu'il en soit, pour un premier album, Sky Architect a fait preuve d'un excellent départ, notamment dans le morceau d'ouverture épique, "Deep Chasm", et le morceau de clôture "Gyrocopter" qui constitue un excellent morceau plein d'énergie...

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Banco Del Mutuo Soccorso 1975 - Banco

Genre: Prog Rock

Producteur – Vittorio Nocenzi
Basse, guitare acoustique – Renato D'Angelo
Batterie, Percussions – Pier Luigi Calderoni
Guitare électrique, guitare acoustique, trompette, chœurs – Rodolfo Maltese
Piano, clarinette, synthétiseur – Gianni Nocenzi

"Banco", sorti en 1975, est le premier album en Anglais de Banco Del Mutuo Soccorso sur le label Manticore Records.
Curieusement, Manticore était à cette époque une 'filiale' de Motown Records, après avoir été distribués par Atlantic pour les deux albums en Anglais de PFM.
La muique est de l'excellent Prog Rock Italien.
Les deux premiers morceaux, enchaînés, n'apparaissent nulle part ailleurs. et le morceau "Outside" est une réinterprétation supérieure de "RIP', l'un des morceaux de leur premier album éponyme en Italien. De même, "Metamorphosis'' surpasse l'original, une version tirée du même album.
Il y a un point faible, ce sont les paroles en Anglais, et leur interprétation manifestement phonétique...

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Eric McFadden 2011 - Bluebird On Fire

Genre: Blues Rock

"Bluebird On Fire" d'Eric McFadden, paru en 2011, est une véritable tuerie...
Les amoureux de Rock, de vieux Blues sont servis. Avec l'aide d'invités prestigieux tels que Dave Catching (Qosta, Eagles Of Death Metal), Norwood Fisher (Fishbone), Paulo Baldi (Cake) entre autres, c'est une explosion de talents qui se trouvent réunis sur cette galette.
Enregistré, pour les premières sessions, dans le désert de Joshua Tree au Rancho De La Luna qui est un endroit magique et mystique, "Bluebird On Fire" pète le feu.
Un titre comme "It's Takes A man" en est l'exemple parfait. Sombre, noir, intense et tellement Rock, ça transpire et dépote sévère. Plus burné que le savoureux "Train To Salvation", ça parle toujours de la vie, de l'amour, de la mort, de sexe, de vaudou qui rend sa musique si intense.
"Bluebird On Fire" montre toute l'étendue et le talent musical de cet ovni venu tout droit de San Francisco, un must du genre...

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Carole King 1970 - Writer

Genre: Folk

Producteur – John Fischbach
Guitare acoustique – James Taylor
Piano et chant : Carole King
Chœurs – James Taylor
Chœurs – Abigale Haness , Carole King , Delores Hall
Basse – Charles Larkey
Batterie, percussions, vibraphone – Joel O'Brien
Guitare électrique, guitare acoustique, congas – Daniel Kortchmar
Orgue – Ralph Schuckett
Synthétiseur – John Fischbach

"Writer", paru 1970, est l'album original de Carole King le plus sous-estimé.
Complètement ignoré à sa sortie en 1971, il n'a véritablement décollé qu'après le succès de "Tapestry", qui a éveillé l'intérêt du public pour son œuvre.
Cet album est profondément ancré dans son époque, tant dans la vie et la carrière de King que dans la musique de 1970. Il possède un bon son puissant.
"Spaceship Races", qui ouvre l'album, met en vedette Danny Kootch Kortchmar à la guitare électrique, jouant avec une énergie débordante et des riffs percutants, tandis que Carole déploie toute sa puissance vocale derrière des solos bluesy. "No Easy Way Down", avec son arrangement instrumental et ses chœurs empreints de Soul, rappelle son propre titre "Natural Woman" interprété par Aretha Franklin, et c'est un morceau exceptionnel porté par une performance époustouflante de Carole, dont la voix déchirante est d'une puissance extraordinaire.
"Child of Mine" est le titre qui se rapproche le plus de la voix qu'elle aura sur "Tapestry", tandis que "Goin' Back" offre une interprétation plus personnelle et élégante d'une chanson par ailleurs indissociable des Byrds; et sur "To Love", Carole explore la musique Country, un genre qu'elle maîtrise avec une grâce exceptionnelle, le titre de la chanson faisant référence à un refrain d'une innocence et d'une liberté envoûtantes qui reste gravé dans la mémoire. "What Have You Got to Lose" est atypique dans l'ensemble de l'œuvre de Carole, avec sa guitare rythmique acoustique marquée, ses chœurs aériens et son falsetto audacieux sur les refrains.
La seconde face s'ouvre sur un rythme un peu plus lent avec le magnifique et introspectif, "Eventually", et le délicieux "Raspberry Jam", qui offre une démonstration magistrale de virtuosité à la guitare de Kortchmar, un orgue tourbillonnant et envoûtant de Ralph Schuckett se déployant en arrière-plan et autour du piano de Carole, ainsi qu'une de ses interprétations vocales les plus espiègles sur disque.
L'album se termine en apothéose avec la réinterprétation, dans un style auteur-compositeur-interprète, de "Up on the Roof", des Drifters, mettant l'accent sur les mots, leur émotion et leur signification autant que sur la musique, et s'exprimant principalement par sa voix et son piano, reléguant le groupe au second plan.
"Writer" reste un album méconnu qui reste dans l'ombre des œuvres plus abouties et originales de Carole qui ont suivi – mais il mérite absolument d'être écoutée aujourd'hui...

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Jim McCarty 2018 – Talkin' To Myself

Genre: Rock

L'album "Talkin' To Myself" de Jim McCarty, paru en 2018, est une sorte de parenthèse dans sa carrière musicale.
Les fans qui voudraient trouver de la musique de style Cactus, seront déçus, car ce disque est entièrement instrumental et il ne ressemble en rien a ce groupe mais il prouve, une fois de plus le talent de guitariste de Jim.
A la première écoute, on peut ressentir quelque chose un peu bizzare, mais après deux ou trois fois, ce ressentiment s'estompe et cela fait place à un enthousiame certain, car Jim possède toujours autant de feeling et son son reste toujours unique...

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Omega 1974 - 200 Years After The Last War

Genre: Psychedelic Rock, Prog Rock

Producteur – Peter Hauke
Basse, Mellotron, Chant – Tamás Mihály
Batterie, Percussions – Ferenc Debreceni
Guitare, Guitare douze cordes, Guitare acoustique – György Molnár
Chant principal, percussions – Kobor Janos
Orgue, synthétiseur, chant – László Benkő

Omega a été un groupe de Rock Hongrois renommé, et l'album "200 Years After The Last War", sorti en 1974, est son meilleur, avec une suite de 19 minutes constituant la première face.
Il joue un Rrock Progressif incisif, dominé par l'orgue Hammond et le synthétiseur Moog, avec des effets planants et symphoniques, et cette sonorité typiquement allemande avec une musicalité solide.
Authentiquement progressif et plutôt agréable, on a l'impression que le groupe cherchait à égaler "Close to the Edge" ou "Supper's Ready", non pas en termes de style, mais d'ampleur. Il a parfaitement réussi à créer une œuvre épique à sa manière, avec des passages plus Rock vers la fin, les deux premiers tiers étant majoritairement doux et apaisants.
Le reste de l'album est intéressant avec de superbes solos d'orgue, de la vitesse et de la puissance.
Globalement, c'est un bon album qui aurait pu être meilleur si la "Suite" qui est une sorte de ballade psychédélique progressive planante, avec une mélodie simple et accessible, presque folk, mais entièrement électrique, avait été un peu raccourcie...