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Kula Shaker 1999 - Peasants, Pigs & Astronauts

Genre: Psychedelic Rock, Alternative Rock, Britpop, Art Rock

Producteur – Bob Ezrin, Crispian Mills
Basse, chœurs, guitare acoustique – Alonza Bevan
Batterie, Cymbales – Paul Winter-Hart
Percussions, Congas, Bongos, Percussion - Aksaya, Brett Findlay, Chakrini, Madhava, Mathura Das, Percy, Shep & Dodge, Yogamaya
Orgues, piano électrique – Jay Darlington
Chant, guitare électrique, guitare acoustique, harmonica – Crispian Mills

Kula Shaker a été un groupe de Britpop qui a émergé à une époque où le genre était en plein essor grâce au succès d'Oasis.
Leur album, "Peasants, Pigs & Astronauts", sorti en 1998, a été un échec commercial et le groupe s'est séparé. C'est vraiment dommage, car il s'agit d'un excellent album.
C'est un disque de Rock Psychédélique teinté d'influences moyen-orientales et indiennes. Presque chaque morceau sonne comme s'il avait été composé dans les années 60 et 70, et regorge d'extraits sonores hallucinogènes pour souligner le propos des chansons, sans oublier une profusion d'effets de guitare.
On y entend des annonces radio apocalyptiques, des orages, des applaudissements, des faisceaux laser, et même la voix d'Elvis Presley en personne. L'album est si fluide qu'on pourrait le prendre pour un album concept.
Les morceaux sont bien écrits et tendent vers une sonorité progressive, même si on ne peux pas appliquer cette étiquette à toutes les chansons de l'album.
La plupart prennent leur temps pour se développer pleinement. On notera la présence marquée des cuivres indiens et des sitars, mais on s'y habitue vite et il est difficile d'imaginer ces chansons sans eux
Sur ce disque, on y trouve de tout, non seulement au niveau des effets et des instruments, mais aussi au niveau des chansons elles-mêmes. Il y a du Rock classique, de la Pop, de la musique indienne théâtrale et dramatique, et du Rock emmené par la guitare et sans fioritures.
Avant tout, "Peasants, Pigs & Astronauts" est un album 'exceptionnel' et tous les amateurs de Rock classique, d'Indie Rock et de Britpop se doivent absolument de l'écouter...

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Sky 1993 - Sky

Genre: Prog Rock, Ballad, Classic Rock

Producteur – Haydn Bendall, Sky, Tony Clark
Guitare acoustique [6 et 12 cordes], Guitare électrique ,Guitare [Synthétiseur) – Kevin Peek
Guitare acoustique, Guitare électrique – John Williams
Basse, Contrebasse – Herbie Flowers
Carillons, Batterie, Glockenspiel, Marimba, Tambour médiéval, Timbales, Tom Tom, Vibraphone – Tristan Fry
Clavecin, Piano, Synthétiseurs – Francis Monkman

Sky a été une expérience intéressante: un groupe de musiciens de studio, dont certains avaient déjà joué dans des groupes (Francis Monkman de Curved Air et Kevin Peek, tout juste sorti de sa collaboration avec David Bowie, collaborent avec un guitariste classique de grand talent, John Williams, jouant ce que l'on considérait à l'époque comme une Fusion Jazz / Rock.
L'album éponyme, sorti en 1993, comporte quelques titres connus. Des morceaux classiques, dont le meilleur est l'envoûtante "Gymnopedie No 1" de Sadie, mais les moments forts sont toujours la musique originale, et Francis Monkman est au premier plan. L'étonnant "Where Opposites Meet", qui occupe la seconde face du vinyle, est un morceau essentiel à écouter pour découvrir ce qui peut en découler. Réalisé avec une combinaison d'instruments à cordes classiques et contemporains, c'est entièrement l'œuvre de Monkman. La composition est excellente. "Westway" est l'autre point fort, un morceau qui réussit parfaitement… On retrouve de splendides lignes de basse superposées à une guitare acoustique enjouée et clavecin, soutenu par un rythme entraînant.
La qualité musicale de l'oeuvre est exceptionnelle, avec beaucoup de passion et de subtilité. Cest un excellent premier album, à se procurer absolument...

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Le Orme 1979 - Florian

Genre: Prog Rock

Producteur – Le Orme, Gian Piero Reverberi
Violoncelle, Guitare Classique, Voix – Aldo Tagliapietra
Piano, Clavecin, Harmonium – Antonio Pagliuca
Vibraphone, Marimba, Glockenspiel, Percussion – Giuseppe (Michi) Dei Rossi
Violon, guitare acoustique, mandole, bouzouki – Germano Serafin

"Florian" de Le Orme, sorti en 1979, est un véritable chef-d'œuvre sonore, sublimé par la richesse de la musique.
Le Orme explore des instruments et des arrangements non conventionnels. Ce disque est grandiose, imprégné d'influences progressives. Il exerce toujours une fascination irrésistible.
C'est un album acoustique raffiné, à l'ambiance médiévale, ponctué d'éclats symphoniques absolument inspirants.
"Florian" est un opus absolument incontournable…

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Nemo 2011 - R€volu$ion

Genre: Prog Rock

Basse – Lionel B. Guichard
Chœur, Guitare – David Zmyslowski
Batterie – J.B. Itier
Guitare, Vocals – Jean Pierre Louveton
Claviers, Chœur – Guillaume Fontaine

"R€volu$ion" de Nemo, sorti en 2011, est un concept album, d’abord au vu des titres, on se rend compte que le groupe chante en français et à moins d’y être allergique, ça passe bien et même tres bien, les textes sur notre société et ses méfaits qui la mèneront à la révolution sont plutôt réussis.
Nemo est un groupe Français de musique de type Néo-Progressif à tendance Metal.
Sur tout l’album, c’est la guitare qui prédomine et les claviers ne sont jamais envahissants, étant toujours en soutien du morceau ou plus rarement en solo. Avec un très bon batteur et un bassiste du même talent, musicalement, ça envoie du bois.
L'album s'ouvre avec "Liberté, égalité, insurrection" tout en retenu, piano, guitare electrique et quelques percussions, qui sert d’introduction au très bon "je suis un objet". Celui-ci révéle le talent de Jean Pierre Louveton qui montre quel bon guitariste il est. La chanson titre est un très bon morceau de Metal Prog avec un excellent clavier. L'instrumental "Aux portes du paradis" sert d’intro à "seul dans la foule", un long titre de 9 minutes ou le mot Prog prend toute sa signification. "Chiens en laisse" est le seul titre éloigné du Metal, partant plutôt vers une sorte de mélange de Fusion et de Jazz Rock, un morceau tout à fait surprenant. "Loin des yeux" est un morceau typiquement Metal Prog de plus de 24 minutes.
"R€volu$ion" se termine avec "notes pour plus tard", un morceau plus mid tempo où Louveton semble s’éclater.
Cet opus est vraiment excellent...

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Carole King 1971 – Tapestry

Genre: Pop Rock, Folk Rock

Producteur – Lou Adler
Guitare acoustique – Danny Kootch, James Taylor
Chœurs – Carole King, Julia Tillman, Merry Clayton, The Mitchell / Taylor Boy-And-Girl Choir
Saxophone baryton, Flûte, Saxophone soprano, Saxophone ténor – Curtis Amy
Basse – Charles Larkey, Perry Steinberg
Violoncelle – Terry King
Congas, Guitare électrique – Danny Kootch
Batterie – Joel O'Brien, Russ Kunkel
Basse électrique – Charles Larkey
Piano électrique – Ralph Schuckett
Claviers, Piano, Chant – Carole King
Alto – David Campbell
Violon – Barry Socher

"Tapestry" de Carole King, sorti en 1971, est produit par Lou Adler. Il a remporté quatre Grammy Awards en 1972, dont celui de l'Album de l'année.
Les deux premiers singles extraits de l'album, "It's Too Late" et "I Feel the Earth Move", sont restés cinq semaines numéro 1 des classements Billboard Hot 100 et Easy Listening.
"Tapestry" a été certifié 14 fois Disque de Platine par la Recording Industry Association of America (RIAA) aux États-Unis et s'est vendu à environ 25 millions d'exemplaires dans le monde, ce qui en fait l'un des albums les plus vendus de tous les temps.
En 2000, il figurait à la 74e place du classement des 1000 meilleurs albums de tous les temps établi par Colin Larkin, et en 2020, il a été classé 25e sur la liste des 500 plus grands albums de tous les temps du magazine Rolling Stone.
C'est un MUST, tout simplement...

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The Juke Joint Pimps & The Gospel Pimps 2011 - Boogie The Church Down

Genre: Lo-Fi, Delta Blues, Harmonica Blues

Batterie, Harmonica, Chant – Mighty Mike, Reverend Mike
Guitare – T-Man
Guitare, Percussions – Deacon T

Sur "Boogie The Church Down" de The Juke Joint Pimps & The Gospel Pimps, paru en 2011, le groupe excelle dans son domaine de prédilection, un Blues simple, brut et authentique.
De Chicago au Delta, du Boogie, R.L. Burnside, des riffs hypnotiques et une batterie percutante, un harmonica plaintif et John Lee Hooker, tout y passe.
Cependant, au milieu de l'album environ, les Juke Joint Pimps se transforment soudainement en Gospel Pimps et, parfois accompagnés de chœurs, interprètent une version Gospel de leur style habituel.
En plus des influences mentionnées plus haut, on trouve aussi les Staple Singers ou le révérend Charlie Jackson.
N.B.: par précaution, le Gospel n'a rien à voir avec des absurdités chrétiennes, il faut le savoir...

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Bill Bruford 1978 - Feels Good To Me

Genre: Art Rock, Jazz-Rock, Prog Rock, Fusion

Producteurs -- Bill Bruford et Robin Lumley
Basse – Jeff Berlin
Basse [Additionnelle] – Neil Murray
Bugle – Kenny Wheeler
Guitare – Allan Holdsworth
Claviers – Dave Stewart
Percussions, Batterie – Bill Bruford
Chant – Annette Peacock

"Feels Good To Me" de Bill Bruford, sorti en 1978, est un album de Fusion plutôt réussi.
Ce n'est pourtant pas un album très Jazz. La plupart des morceaux sont des instrumentaux Prog / Fusion de bonne qualité.
La batterie n'est pas particulièrement mise en avant. Bruford joue merveilleusement bien, mais il n'est pas très dominant.
Les musiciens choisis par Bruford sont tous exceptionnels, et cela se ressent dans l'interaction étroite entre eux. La qualité sonore est exceptionnelle. C'est sans doute l'une des meilleures productions de cette époque.
"Seems Like a Lifetime Ago" a un son vraiment particulier. mais la présence de chansons comme celles-ci contribue vraiment à la diversité de l'album.
"Feels Good to Me" est un excellent album, mais ce n'est pas tout à fait un chef-d'œuvre.
Il est, malgré tout, hautement recommandable...

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Kula Shaker 2007 - Strangefolk

Genre: Folk Rock, Indie Rock

Basse, chant, guitare acoustique – Alonza Bevan
Batterie – Paul Winter-Hart
Chant, guitare, harmonica – Crispian Mills
Piano, orgue, chant – Harry B. Broadbent

En 2007, alors que Kula Shaker s'était séparé depuis quelques années, le groupe a annoncé son grand retour. Le quatuor a publié son troisième opus sur sa propre structure portant le même nom que son nouvel album, "Strangefolk".
On attendait un retour en fanfare, mais le disque se coule dans une Pop Psychédélique bien ouvragée où la petite pointe de venin manque cruellement.
Le disque se met, cependant, peu à peu à livrer ses trésors, comme s’il fallait adopter une seconde vue pour pouvoir mieux discerner les charmes délicats et ténus de ces 12 plages.
La prédominance des duels guitares / orgue structurent véritablement l’ensemble. Elles nourrissent des cavalcades harmoniques ("Second Sight", "Hurricane Season"), valsent avec des chœurs extatiques ("Die For Love"), forment un écrin pour de douces ballades mélancoliques ("Shadowlands", "Ol’ Jack Tar"). C'est très agréable à écouter, mais assez déficient en mélodies mémorisables.
Malgré tout, quelques titres empêche cette résurrection de sombrer dans l’anecdotique.
Kula Shaker fait jubiler lorsqu’il taille un costard à Georges Bush Jr. sur "Great Dictator" où se mêlent bégaiement insultant et euphorie ironique. "Song Of Love / Narayan" opère un retour en arrière de 10 ans.En 1997, Mills prêtait sa voix sur "Narayan", l’épique pièce extraite du "Fat Of The Land" de Prodigy. Le groupe le réinterprète avec des instruments live, en pastichant en intro un autre titre du manifeste Big Beat ("Climbatize").
C’est en faisant un retour vers le passé que le groupe marque le plus de points. Le formidable "Fool That I Am" renvoie à l’époque "Peasants, Pigs & Astronauts", tandis que les stoniens "6ft Down Blues" et "Dr. Kitt" évoquent la fougue souveraine de "K", son premier album.
Ce retour de Kula Shaker n'est pas triomphal, mais "Strangefolk" est loin d'être mauvais!...

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Anathema 2011 - Falling Deeper

Genre: Symphonic Rock

Basse – Jamie Cavanagh
Chant, guitare, claviers -- Vincent Cavanagh
Chef d'orchestre – Perry Montague-Mason
Chant – Anneke van Giersbergen, Lee Douglas

Anathema est un groupe passé progressivevement du Doom Metal à un Rock Progressif sophistiqué au fil de nombreux changements de line-up depuis le milieu des années 90, et l'album "Falling Deeper", sorti en 2011, s'inscrit dans cette logique.
Explorer leur œuvre restait une quête insatiable pour les frères fondateurs d'Anathema, Daniel et Vincent Cavanagh (présents aux côtés de Jamie Cavanagh et de John Lee et Helen Douglas).
Ils ont sélectionné neuf morceaux de leur discographie et les ont entièrement réarrangés et réenregistrés avec l'arrangeur Dave Stewart et le London Session Orchestra dirigé par Perry Montague-Mason. De plus, ils ont fait appel à la chanteuse Anneke van Giersbergen, ancienne membre de The Gathering .
En résumé, la musique, aussi magnifiquement arrangée, interprétée et produite soit-elle, ne parvient pas à proposer une véritable révélation chez l'auditeur.
Les textures et les ambiances mettent en valeur les mélodies déjà brillantes de Daniel Cavanagh. À vrai dire, ces embellissements ont plutôt tendance à nuire à la qualité et à la noyer sous des arrangements dynamiques et une surproduction.
L'écoute est agréable de bout en bout, mais "Falling Deeper" ne peut être considéré que comme une musique d'ambiance élégamment présentée...

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Neil Young / International Harvesters 2011 – A Treasure

Genre: Country Rock

Producteurs -- Ben Keith et Neil Young
Basse – Tim Drummond
Batterie – Karl T. Himmel
Violon – Rufus Thibodeaux
Guitare, banjo, chant – Anthony Crawford
Guitare, chant – Neil Young
Pedal steel Guitare, slide guitare, chant – Ben "Long Grain" Keith
Piano – Spooner Oldham

"A Treasure", paru en 25011, relate la tournée de 1984-1985 de Neil avec the International Harvesters, un groupe exceptionnel de musiciens country professionnels.
C'est un des virages à 180 degrés de Young, qui abandonne l'Electro tendue de "Trans" et le Rockabilly branché d' "Everybody's Rockin'" pour un retour aux sources, enregistrant "Old Ways" avant de partir en tournée avec les International Harvesters.
"A Treasure" est un album vibrant et plein de vie, débordant d'une joie palpable. L'énergie dynamise les morceaux d'"Old Ways", leur insufflant une énergie bienvenue.
Young revisite deux titres de "Re*Ac*Tor", transformant "Motor City" et "Southern Pacific" respectivement en un morceau Honky Tonk entraînant et une ballade Country rythmée. Il retravaille également "Flying on the Ground Is Wrong" de Buffalo Springfield, reprend le classique Country de Joe London "It Might Have Been" et on trouve cinq compositions originales inédites de Young: une douce ode à sa fille "Amber Jean", un excellent morceau de Honky Tonk Texan avec "Let Your Fingers Do the Walking", le Blues de bar endiablé de "Soul of a Woman", la protestation ouvrière de "Nothing Is Perfect", et bien d’autres choses encore.
Le groupe reprend avec brio "Grey Riders". Les morceaux inédits sont tous excellents, mais ce qui est vraiment remarquable, c'est que l'album offre un témoignage convaincant du talent des International Harvesters et, par la même occasion, éclaire une période quelque peu trouble pour Neil Young...

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Hermano 2004 - Dare I Say

Genre: Stoner Rock, Hard Rock

Producteur – Hermano
Basse, Guitare – Dandy Brown
Batterie – Chris Leathers
Guitare, chant – David Angstrom
Chant – John Garcia

"Dare I Say" d'Hermano, paru en 2004, donne l'impression d'émaner d'un véritable groupe de Stoner Rock avec une mission, et non de quelques amis qui s'amusent entre eux.
L'écriture inspirée est sans doute leur secret, et si les hymnes Stoner Rock hyperactifs ("Cowboys Suck", "Angry American") et les morceaux Blues métalliques groovy ("Lifeé, "Roll Over", My Boy") sont au programme, Hermano s'aventure aussi dans le Blues acoustique ("Murder One"), le Punk Rock distordu et déchaîné ("Quite Fucked"), et même dans un morceau arty, porté par l'orgue, intitulé "On the Desert".
Bien sûr, rien de tout cela n'aurait le même attrait sans le charisme légendaire du chanteur John Garcia (ancien membre de Kyuss), dont la voix conserve cette étincelle magique et indéfinissable que même sa semi-retraite ne parvient pas à ternir.
Enfin, et c'est le plus surprenant, Hermano offre à l'auditeur quelques morceaux Rock à l'énergie progressive ("Brother Bjork", "Is This OK?").
Ces morceaux contribuent à compléter un ensemble de Stoner Rock moderne très agréable et cohérent, ​​un genre que l'on n'entendait pas souvent au milieu des années 2000...

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Carole King 1971 – Music

Genre: Folk Rock, Pop Rock

Producteur – Lou Adler
Basse acoustique, basse électrique – Charles Larkey
Guitare acoustique – James Taylor
Guitare acoustique, guitare électrique – Danny Kootch
Chœurs – Abigale Haness
Chœurs, célesta électrique, piano, piano électrique – Carole King
Bongos, Congas, Tambourin – Miss Bobbye Hall
Congas – Theresa Colderon
Batterie – Joel O'Brien
Saxophone ténor – Curtis Amy

Pour "Music", paru en 1971, Carole King s'est appuyée sur des chansons écrites avec sa nouvelle collaboratrice, Toni Stern.
Sorti juste après le succès de "Tapestry", cet album a pu paraître un peu décevant.
Pourtant, le temps a démontré qu'il s'agit de l'un de ses meilleurs. Si les textes n'atteignent pas la simplicité et la beauté des compositions de Gerry Goffin, les mélodies sont néanmoins très fortes et Carole enrichit ses morceaux au piano d'une belle texture grâce aux percussions subtiles de Bobbye Hall.
Cependant, lorsqu'elle se lance dans des déclarations ambitieuses, le résultat n'est pas toujours convaincant. Son appel à la paix et à la fraternité est bien présent dans des chansons comme le titre d'ouverture, "Brother, Brother", mais sa voix manque de puissance et d'émotion, ce qui donne à des morceaux entraînants comme "Carry Your Load" un aspect un peu creux et moralisateur.
Cependant, son talent d'auteure-compositrice reste intact, et "Music" regorge de pépites, dont "It's Gonna Take Some Time", devenu également un Hit des Carpenters, et "Song of Long Ago", avec les chœurs de James Taylor.

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Lambchop 1997 - Thriller

Genre: Alternative Rock, Country Rock

Producteur : Robb Earls, Kurt Wagner

"Thriller", sorti en 1997, marque une rupture nette entre Lambchop et son son alt-countrypolitan habituel, pour une esthétique plus percutante et bruyante.
Empruntant son titre à l'un des albums le plus vendu de tous les temps et consacrant pas moins de trois de ses huit morceaux à des reprises d'East River Pipes, c'est un disque étrange et complexe qui risque de déconcerter même les fans les plus fidèles du groupe.
S'ouvrant sur le Doo-Wop surréaliste de "My Face Your Ass" puis enchaînant sur l'étrangement funky "Your Fucking Sunny Day", avec sa section de cuivres façon Muscle Shoals, l'album surprend à chaque instant.
"Thriller" est sombre et dissonant, avec des textes incisifs et menaçants.
Tout n'est pas parfait, mais l'audace même du disque mérite à elle seule une écoute, confirmant une fois de plus le statut de Lambchop parmi les groupes les plus étranges et fascinants de l'époque...

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Bill Bruford 1980 - Gradually Going Tornado

Genre: Jazz-Rock, Art Rock, Prog Rock

Basse, chant – Jeff Berlin
Batterie, coproducteur – Bill Bruford
Guitare – John Clark
Claviers – Dave Stewart

"Gradually Going Tornado" de Bill Bruford, sorti en 1980, est un disque de Fusion. Les musiciens qui y participent sont très talentueux.
Les claviers de Stewart confèrent à l'album une sonorité légèrement urbaine, évoquant parfois Weather Report! Certains morceaux se révèlent expérimentaux et un peu sombres, rappelant par moments l'influence de King Crimson.
La basse de Jeff Berlin est remarquable, puissante et complexe. Il est le chanteur principal, et sa voix chaleureuse rend les chansons étonnamment accessibles. Le guitariste est tout à fait respectable.
Les morceaux sont de très bonne facture pour le genre, sans être excessivement sophistiqués. Des morceaux avec d'excellentes lignes de batterie et de basse. La voix de Jeff Berlin est douce et calme, mais le premier morceau, "Age of Information", est assez médiocre.
Bref, "Gradually Going Tornado" est bon, mais moins réussi que "Feels Good To Me". Séduisant, mais on y trouve moins d'idées novatrices.
Ce n'est pas vraiment l'un des meilleurs albums de Jazz, mais il est tout de même bon....

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Kula Shaker 2010 - Pilgrims Progress

Genre: Alternative Rock, Psychedelic Rock

Producteur – Alonza Bevan, Crispian Mills, Sam Williams
Chœurs – Audrey Evan
Basse, chant : Alonza Bevan
Violoncelle – Christian Gérard
Batterie – Paul Winter Hart
Flute – Ben Castle
Guitare solo, chant principal -- Crispian Mills
Orgue – Harry Broadbent
Sitar – Sheema Mukherjee
Tabla – Himanesh Goswami, Vijay Krishna Das

"Pilgrims Progress" de Kula Shaker, sorti en 2010, est la suite de "Strange Folk". L'orientation est poursuivie, de plus en plus acoustique, Folk, voire même pastorale.
Le morceau d'ouverture, "Peter Pan RIP", est une véritable pépite du genre qui s'installe dans notre mémoire sans que l'on ne s'en rende vraiment compte.
A la première écoute, la musique semble vide et moins bonne que l'album précédent, mais, écoute après écoute, le disque révèle tout sa splendeur et ne présente aucun point faible ou presque.
"Pilgrims Progress" est tout de même moins bon que ses prédècesseurs malgré quelques morceaux de haute tenue comme "Ophelia", "Only Love", "All dressed up", "Figure It out", ou encore "To wait Till I Come".
L'ensemble reste un bon album un ton en dessous des trois autres. Cela tient à une légère faiblesse du songwriting, les mélodies étant moins fines, moins fluides, non abouties comme par exemple dans la longue suite "Winter's Call" gachée par une guitare solo inapropriée et des interventions d'orgue boursouflées.
Kula Shaker reste cependant un groupe à découvrir, étonnant et attachant...