Sur "Oooh So Good'n Blues", paru en 1973, Taj Mahal va à l'essentiel, y ajoutant une touche africaine, une pincée de Jazz, une bonne dose de Soul, un Blues authentique et une pointe de spiritualité.
Cet album sublime révèle Taj Mahal à son apogée, avec pour seuls instruments sa steel guitare, sa voix, un kalimba par-ci, un banjo par-là.
Le Blues y est omniprésent et vibrant, et les Pointer Sisters y sont prodigieuses.
C'est un véritable chef-d'œuvre!...
Producteur – Helix, RA (Bob) Morton
Basse, chant – Keith (Bert) Zurbrigg
Chant – Doug Varty, Lydia Taylor, Richard Zuiceuicz, Valerie Hudson
Guitare – Peter Follet
Guitare solo, guitare électrique [12 cordes], guitare acoustique – Brent Doerner
Chant – Brian Vollmer
Chant, basse – Brent Doerner
Chant, batterie – Brian Doerner
Chant, guitare solo, guitare acoustique – Paul Hackman
Alors que la scène Hard Rock Nord-Américaine était en déclin en 1979, Helix fit ses débuts au mauvais moment.
Son premier album "Breaking Loose", composé de huit titres, est truffé de morceaux faiblards, sous-produits par Bob Morton au studio Springfield Sound de London, au Canada. Cependant, ces sessions d'enregistrement à petit budget ne furent pas totalement vaines, car un titre de ce groupe Canadien, sorti chez H&S Records, se distingue nettement.
Au-dessus des miettes de cet album indépendant, le morceau inspiré, "Billy Oxygen", porté par les claviers, s'impose comme l'un des plus beaux titres jamais produits par un groupe qui refuse de baisser les bras, malgré les obstacles rencontrés...
Producteur – Beau Ray Fleming
Basse – Carl Matthews
Batterie, percussions – Tommy Byrd
Guitare solo – Randall Burney
Orgue, piano – Norman Harrison
Chant, guitare rythmique – Milt Matthews
"For The People" de Milt Matthews Inc., paru en 1971, est un superbe album de Fusion Soul-Rock Psychédélique.
Le groupe Milt Matthews Inc. avait signé chez Ember en 1971 pour un unique album.
Cet album emblématique de son époque ambitionnait de transcender les genres musicaux et de séduire les amateurs de Soul et de Rock, grâce à une voix puissante dans la lignée d'Otis Redding et un guitariste soliste manifestement influencé par Jimi Hendrix.
Produit à New York par Beau Ray Fleming, avec des arrangements de cordes signés Bert 'Super Charts' DeCoteaux, il met en vedette Milt Matthews au chant, à la guitare rythmique et à la composition des morceaux originaux.
"For The People" est un excellent album§;;;
Il Cerchio d'Oro s'est reformé en 2006, avec tous ses membres originaux pour un nouveau départ.
Le groupe a signé à la surprise générale avec le label Black Widow, connu pour ses productions dans le domaine du Heavy Prog / Rock, et il a sorti son premier album studio officiel en 2008, quelque 35 ans après sa formation initiale, inspiré du voyage légendaire de Cristophe Colomb au XVe siècle et intitulé "Il viaggio di Colombo".
Musicalement mûr, le style d'Il Cerchio d'Oro s'inscrit dans le registre du Rock Symphonique Italien romantique. On y retrouve de subtiles références classiques et une sonorité dominée par les claviers, riche en textures émotionnelles et en thèmes complexes.
Franco Piccolini y propose de puissants passages de claviers, où synthétiseurs et orgue Hammond occupent une place prépondérante, dans des arrangements délicats et élaborés, empreints d'une sonorité très italienne, comme tout droit sortie des années 70.
Guitares acoustiques et douces interludes de piano figurent également parmi les instruments privilégiés du groupe, tandis que la voix de Giuseppe Terribile, d'une grande chaleur et d'une profonde émotion, est remarquable.
L'album s'écoute avec fluidité et aisance, grâce à des structures fines et précises et à des riffs de guitare efficaces, toujours ancrés dans une démarche mélodique et symphonique.
Malgré quelques difficultés à définir son identité, le groupe a prouvé qu'il pouvait offrir un nouvel album de qualité, fidèle à la tradition du Rock Progressif Italien.
"Il viaggio di Colombo" est recommand" chaudement, notamment aux amateurs du genre...
Genre: Chicago Blues, Electric Blues, Delta Blues, Memphis Blues, Modern Electric Blues, Texas Blues, Blues Rock
"Blues Gone Wild" du guitariste Australien Gerry Joe Weise, paru en 2016, regorge de très bons morceaux qui ne sont pas juste du simple Blues Rock, mais un mélange de nombreux styles:
Gerry mêle les sonorités et les rythmes aborigènes à son Blues Rock qui gagne ainsi en originalité et en puissance grâce à des arrangements variés et des combinaisons instrumentales.
"Blues Gone Wild" a été élu meilleur album de Blues Rock Australien par le magazine Australian Blues Rock.
Ce disque confirme que Gerry est plus que jamais un guitariste et un chanteur de grand talent à découvrir absolument!...
Le succès de "Now And Forever", utilisé comme générique du film à succès de l'été 1992, "Une équipe hors du commun", semble avoir offert à Carole King une nouvelle chance de se lancer dans l'enregistrement, cette fois-ci avec un label indépendant. Ce titre est l'un des rares points forts de "Colour Of Your Dreams", paeu en 1993, un album hétéroclite où Carole interprète des chansons d'amour avant d'aborder des thèmes plus sérieux, avec des résultats mitigés.
Dans "Tears Falling Down On Me", elle se débat désespérément contre l'injustice généralisée. "Friday's Tie-Dye Nightmare" est une tentative de créer le genre de chanson à la fois drôle et effrayante dont Bob Dylan s'est fait la spécialité au milieu des années 1960, mais elle ne fait que confirmer que Carole King n'est pas Bob Dylan.
Les deux meilleures nouvelles chansons de cet album sont celles qui marquent les retrouvailles de Carole avec son ancien partenaire Gerry Goffin, qui excelle toujours dans l'écriture de textes romantiques...
Guitare, chant, production -- Nick Barrett
Basse – Peter Gee
Batterie, chœurs – Scott Higham
Claviers, chœurs – Clive Nolan
"Pure", sorti en 2008, est certainement le meilleur album de Pendragon.
On y reconnaît encore sa patte, mais débarrassé de ses aspects Folk les plus caricaturaux, remplacés par une énergie brute. Plus Rock que Prog, il ne plaira peut-être pas à tout le monde, mais c'est la métamorphose du XXIe siècle que la scène Prog Rock attendait depuis si longtemps.
C'est un album véritablement excellent, et le seul bémol, c'est que "Pure" place la barre tellement haut que le prochain album risque d'être une déception!
L'album est un incontournable avec des mélodies superbes, un jeu de guitare exceptionnel de Nick Barrett et des claviers de Nolan tout simplement géniaux.
Il a été élu Album de l'année par la Classic Rock Society et il est décrit par le magazine Classic Rock comme "...sans aucun doute le meilleur album de Pendragon à ce jour...".;;
Producteur – Taj Mahal
Chœurs -- Carole Fredericks, Claudia Lennear, Merry Clayton, Tommy Henderson
Basse – Bill Rich
Congas, Tambourin, Percussion – Kwasi "Rocki" Dzidzornu
Batterie, timbales, percussions – Kester "Smitty" Smith
Guitare électrique – Hoshal Wright
Chant principal, guitare acoustique, banjo, harmonica, sifflet, orgue, piano électrique, piano, cymbales à doigts – Taj Mahal
Orgue – Merl Saunders
Piano – Aston "Familyman" Barrett
Saxophone soprano, flûte alto – Rudy Costa
Avec "Mo' Roots", paru en 1974, Taj Mahal délaisse le Blues pour se concentrer sur le Reggae.
Si son approche parfois trop académique peut lui être reprochée, "Mo' Roots" témoigne avec cet album de son profond attachement à cette musique et de sa véritable passion...
Basse – Elizabeth Hart
Batteries, Bongos, Guiro, Maracas – Brian Tamborello
Guitare électrique, guitare acoustique, guitare slide, guitare wah-wah, guitare électronique, claviers, chant, boîte à rythmes, shruti box, guimbarde, synthétiseur, harmonica – Tres Warren
Pour "Hazed Dream", paru en 2011, Psychic Ills a choisi la porte psychédélique et narcotique. On y retrouve le trio dépouillé de tout superflu, adoptant une approche directe et sans détour; Il délaisse presque les solos de guitare époustouflants au profit d'une ivresse plus douce, vaporeuse et éthérée.
Le tout fonctionne à merveille car 'Hazed Dream' sonne authentique, évoquant des images musicales pastorales, brumeuses et transcendantes, qui semblent bien ancrées. Cette douceur savamment travaillée est plaisante, flottant avec une nonchalance discrète qui n'exige rien, scintillant au moment opportun.
Avec des guitares vaporeuses et enfumées, et une voix qui plane presque inconsciemment en arrière-plan, ce que Psychic Ills propose est un ensemble de chansons tourbillonnantes, influencées par de légères brises, et qui se déroulent avec une impression de profonde aisance hypnotique, sombre et envoûtante, presque sans effort.
La muique de "Hazed Dream" est du Rock Psychédélique pur et simple, qui ouvre l'esprit, comme il se doit, une sorte de Space Rock planant, mélodique et accrocheur, qui gagne en intensité à chaque écoute...
Guitare – Ryan Grahn
Percussions – Chad Heille
Chant, basse – Aaron Esterby
Egypt fut un Power Trio de Stoner / Doom originaire de Fargo, dans le Dakota du Nord.
À ses débuts, le groupe a sorti une demo de quatre titres qui a acquis un important statut culte, même après leur séparation.
On sait très peu de choses sur la formation originale si ce n'est que le groupe s'est formé en 2003 avec Aaron Esterby, Chad Helle et Ryan Grahn.
En 2005, Egypt a sorti sa demo éponyme sur CD-R, limitée à 150 exemplaires. Grâce au bouche-à-oreille et à la scène underground, elle est devenue, comme le groupe l'a lui-même qualifiée, "...la démo qui ne voulait pas mourir...", l'héritage des quatre chansons survivant au groupe lui-même, qui s'est séparé en 2006.
Matt Jones – chant principal
Ben Brookland – guitare solo
Tagore Grey – guitare rythmique
Swoggle – basse
Dhani Mansworth – batterie
The Treatment a tiré une véritable déflagration avec "This Might Hurt", sorti en 2011.
Le groupe formé seulement en 2008 maîtrise déjà à la perfection le son Hard Rock influencé par les années 70.
Dès le premier morceau, "Departed", cet album envoie du lourd car il regorge de Hard Rock efficace et quasi sans faille, le meilleur exemple en est sans conteste "The Doctor", le single puissant et énergique qui en a été tiré. Sur ce morceau, le chanteur Matt Jones déploie toute sa puissance vocale et pousse le volume à fond, tandis que le reste du groupe prouve qu'il n'est pas en reste.
"This Might Hurt" déborde d'énergie et les trois premiers morceaux sont de purs morceaux de Hard Rock, tout comme "Lady Of The Night" et "Shake The Mountain" plus loin dans l'album, mais le rythme ralentit légèrement et flirte avec le style des Black Crowes avec "Just Tell Me Why" et "Winter Sun".
"Nothing To Lose But Our Minds" mérite également d'être mentionné, car son refrain rappelle beaucoup le classique de Mott The Hoople , "All The Young Dudes".
The Treatment propose des compositions originales de grande qualité, un talent musical indéniable et un chanteur exceptionnel.
La jeunesse des musiciens est d'autant plus impressionnante que le batteur a fondé le groupe à seulement 15 ans. Seul le chanteur a l'âge légal pour acheter de l'alcool, mais ces adolescents ont concocté un album d'une maturité bien supérieure à ce que l'on pourrait croire.
"This Might Hurt" est un excellent album bien solide, débordant d'énergie, avec de bons riffs et des morceaux qui déchirent…
Basse, flûte, chant principal, chœurs – Guy Mertens
Batterie – Gust Meerts
Guitare, guitare solo, orgue, chœurs – Jef Sas
Guitare solo, guitare acoustique, harmonium – Staf De Peuter
"Born and still alive" du groupe Belge Mustang, sorti en 1977, a été enregistré à Heist Op Den Berg, au studio Tamara King.
Après deux ans de travail acharné, l'album est sorti, accompagné d'un concert exceptionnel dans leur club préféré: l'Eglantierke à Wortel..
Bien qu'il contienne huit excellentes chansons de pur Hard Rock, le point culminant absolu en est le long morceau "The Man Who Lives Next Door" avec une dynamique forte / douce, avec Guy Mertens jouant de la flûte et Staf De Peuter, de l'accordéon, une épopée dans le style de "Child In Time".
Bien que la musique reste excellente encore aujourd'hui, beaucoup de gens qui ont vu le groupe sur scène ont été un peu déçus que la véritable puissance 'live' de Mustang n'ait pas été capturée sur cet enregistrement.
Toutes les chansons étaient écrites par Guy Mertens, à l'exception de "Kickin' In Blind Doors", le morceau le plus Heavy, composé par Jef Sas sur des paroles de Guy.
L'album avait été conçu, en guise de remerciement aux fans, pour être vendu sans profit, et les 500 exemplaires ont donc été rapidement épuisés.
N.B.: L'un des morceaux enregistrés, l'excellent Boogie Rock "Visions Of Virgin Gnome Copper"? avec un solo d'orgue, a finalement été écarté, malgré le fait qu'il s'agissait d'un autre bel exemple du talent de conteur de Guy Mertens...
"Love Makes the World" de Carole King , paru en 2001, n'est que son quatrième album studio en une vingtaine d'années, et il arrive trente ans après le triomphe commercial et créatif de "Tapestry".
Malheureusement, si Carole sait toujours composer une mélodie et l'interpréter avec sa voix chaleureuse et expressive, ses talents musicaux semblent s'être peut-être un peu engourdis par le manque d'entraînement sur ce recueil de ballades romantiques sirupeuses et de Pop contemporaine plutôt faiblard.
Et le fait de parsemer cet album de la pléiade habituelle d'artistes de renom comme Céline Dion, K.D. Lang, David Foster, et même Steven Tyler d'Aerosmith, ne fait que la faire paraître encore plus en manque d'aide.
On dirait bien que Carole a perdu la main...
C'est arrivé aux meilleurs, la preuve. On ne peut pas être et avoir tété.
Quand on sait à quelle époque Carole King et Gerry Goffin ont commencé à mouliner du hit...
Chœurs : Clive Nolan , Peter Gee , Scott Higham
Basse – Peter Gee
Batterie – Scott Higham
Guitare – Nick Barrett , Peter Gee
Claviers – Clive Nolan , Peter Gee
Chant principal – Nick Barrett
"Concerto Maximo", sorti en 2009, immortalise un concert de Pendragon en Pologne qui avait eu lieu juste après la sortie de "Pure".
"Pure" est bien représenté par "Eraserhead", "Freak Show" et "It's Only Me", mais la question est de savoir comment les morceaux de cet akbum s'intègrent aux anciens titres, compte tenu du changement de son opéré.
Le résultat est tout à fait convaincant. Le fait qu'il s'agisse du premier album live du nouveau batteur, Scott Higham, avec le groupe y contribue grandement, et son style plus énergique apporte une nouvelle dimension aux anciens morceaux.
Pendragon fait preuve d'un excellent goût en choisissant judicieusement les titres qu'il adapte à son nouveau style (la version de "Walls of Babylon", par exemple, révèle une inquiétude absente de l'originale) et ceux qu'il préfère conserver fidèlement à son approche précédente ("The Voyager" en est un bon exemple).
Le résultat est un concert qui entremêle habilement anciens et nouveaux titres, révélant plus clairement l'évolution du répertoire de "Pure" et insufflant une nouvelle vie aux titres les plus connus.
Le concert offre une grande variété de morceaux. D'une durée d'environ deux heures et demie, c'est un concert conséquent et de bonne qualité, hautement recommandé!...
Producteur, Chant principal, guitare acoustique, harmonica, mandoline -- Taj Mahal
Saxophone alto – Rick Myers, Rick Myers
Saxophone alto, clarinette, kalimba, flûte alto – Rudy Costa
Basse – Ray Fitzpatrick, Stan Mulelland
Congas – Rafael Ramirez
Congas, Percussions – Kwasi (Rocki) Dzidzornu, Larry McDonald
Batterie – Sam Cox
Batterie, Percussions – Kester Smith
Guitare électrique – Hoshal Wright
Guitare – Carl Larkin, T. Vie
Claviers – Earl (à fil) Lindo, Joachim Young, John Turk
Saxophone soprano – Rudy Costa
Trombone – Fritz Heilbron, Gordon Rowley
Vibraphone – Don Moors
Au début des années 70, Taj Mahal avait fusionné le Country Blues avec des influences de plus en plus diverses sur ses albums.
Lorsqu'il enregistra "Satisfied 'n Tickled Too" en 1976, le Blues avait pratiquement disparu, éclipsé par tous les autres éléments qu'il avait assimilés. À l'exception de "Ain't Nobody's Business", une apologie subtile de l'alcool et des drogues, on ne trouve aucun morceau de Blues.
"Baby Love" est de loin la tentative la plus aboutie en matière de single R&B grand public, une production grandiose qui semble faite pour les radios. "New EZ Rider Blues" est un exercice soigné de Funk léger, "Black Man, Brown Man" et la chanson titre sont des morceaux de Roots Reggae, "Misty Morning Ride" flirte avec le Jazz Fusion, et "We Tune" embrasse les rythmes percussifs de la salsa.
Mahal et son important ensemble de musiciens sur ces sessions sont d'une expertise irréprochable, et cet album est aussi bien réalisé que n'importe quel autre de sa discographie.
Cependant, cette surface lisse ne laisse que peu de traces de la force brute qui rendait la plupart des morceaux de Blues, de Soul, de Jazz et de Reggae si captivants.
Si Taj Mahal a débuté comme un excentrique visionnaire, c'est avec "Satisfied 'n Tickled Too" qu'il a perdu ce qui le rendait intéressant...
Basse – Brett D'Anon
Clarinette – Brian Falkowski
Batterie – Malcolm McDuffie
Flûte – Brian Falkowski
Guitare – Brett D'Anon, Dan Britton
Claviers – Dan Britton
Saxophone – Brian Falkowski
Chant – Dan Britton, Megan Wheatley
"Bantam To Behemoth", paru en 2008, est le premier album studio complet du groupe de rock progressif Birds and Buildings.
La musique est un mélange très éclectique de Rock Progressif, de Folk Progressif et de Jaz Rock / Fusion. On y perçoit des influences d'artistes aussi divers que Gentle Giant, Frank Zappa, Kaipa et Genesis, mais il est difficile de cerner une influence précise tant la musique est variée et captivante.
On y trouve de magnifiques passages symphoniques, des morceaux Folk Progressifs tout en douceur, ainsi que des sections de Jazz Rock / Fusion particulièrement stimulantes.
La qualité musicale est remarquable. Claviers, saxophone, flûte et clarinette enrichissent la musique, en plus des instruments Rock plus classiques (guitare, basse et batterie).
La musique est principalement instrumentale, et les rares interventions vocales masculines sonnent un peu comme une sorte de John Wetton somnolent. L'ajout d'effets psychédéliques sur la voix améliore légèrement la situation, mais celle-ci reste le point faible.
"Chronicle of the Invisible River of Stone" propose des voix féminines qui ne sont pas particulièrement intéressantes. Heureusement, tous les morceaux sont d'excellente qualité et le chant, assez conventionnel, ne gâche pas l'écoute, même si le groupe aurait dû opter pour un style vocal plus original.
La production est excellente. Il est rare d'entendre un album de 2008 avec un son aussi chaleureux et authentique, influencé par les années 70. Un travail de production remarquable.
"Bantam To Behemoth" est un album impressionnant. Il est évident que ces musiciens et compositeurs sont très expérimentés...
Batterie, percussions, chant – Marek Bublik
Guitare, chant, guitare acoustique, générateur audio, effets [Novadrive] – Simon Fiddler
Orgue, Mellotron, Synthétiseur – Andy Thompson
"You Are Here" DE Litmus, paru en 2004, est un superbe album, une compilation de Hits incontournables de groupes Mancuniens, revisités de façon radicale par un quatuor à cordes.
Formé pour les Jeux du Commonwealth de Manchester en 2002, Litmus était composé d'étudiants en musique locaux, passionnés par le patrimoine musical de leur ville.
Le répertoire s'étend de Joy Division ("Love Will Tear Us Apart", "Atmosphere", "She's Lost Control") à Oasis ("Supersonic", "Morning Glory"), en passant par bien d'autres artistes. On y retrouve des titres des Stone Roses ("Made of Stone", "Waterfall"), de New Order ("Bizarre Love Triangle"), des Smiths ("This Charming Man"), de James ("Out to Get You") et des Happy Mondays ("Lazyitis").
Lié par une cohérence conceptuelle qui en fait un album intéressant, il offre bien plus que la simple nouveauté de ces morceaux réarrangés: certains surpassent presque les originaux.
"You Are Here" est resté longtemps le secret le mieux gardé de Manchester, voire une blague entre initiés...
Producteur – Fredrik Nordström, Michael Amott
Basse – Sharlee D'Angelo
Batterie, percussions -- Ludwig Witt
Guitare -- Michael Amott
Claviers – Per Wiberg
Chant – Janne "JB" Christoffersson
Le Line-up de Spiritual Beggars tient plus du all-star band qu’autre chose. Janne "JB" Christoffersson au chant (Grand Magus), Sharlee D’angelo à la basse (Arch Enemy), Per Wirbeg aux claviers (Opeth), Ludwigg Witt à la batterie et Michael Amott à la guitare (Arch Enemy, ex-Carcass).
Avec tant de personnalités dans le groupe, on peut s’attendre à du très bon. Même si le groupe n’est ni très accessible ni trop complexe et qu’il se cherche parfois entre chansons travaillées et feeling pur, on accroche bien à ce "Demons". Les riffs sont purs, les solos magnifiques et les envolées à l’orgue hammond sont sublimes.
La voix de JB donne beaucoup de profondeur à cet album où le Doom côtoie le Stoner, le Heavy et le Blues. Les titres sont tous puissants, mais certains vous sautent immédiatement à la figure, comme "Throwing Your Life Away" et "Dying Every Day".
Rien de superflu sur "Demons", pour les amateurs de Doom, de Stoner ou simplement de gros Hard Rock graisseux, mais un poil recherché.
C’est d’ailleurs exactement le sentiment qu’on a à la fin de l’écoute, il y a beaucoup de feeling certes, mais un feeling recherché et travaillé...
