A mon tour de te remercier pour le conseil concernant "The Rise" c'est un des deux que je n'ai pas écouté avec "Fire & Forget", à mon tour, si je devais conseiller un album de Julien Lourau je crois que je citerais " Bojan Z × Julien Lourau - Duo " qui est joué dans une atmosphère très complice, mais les albums de Lourau ne se ressemblent pas forcément, c'est un caméléon...Homeward a écrit : ↑ven. 17 janv. 2020 23:26Décidément, tu régales. Surprise et ravissement de voir McCraven tout juste découvert associé avec Lourau, dont le The Rise est un classique perso (jamais rien écouté d'autre de lui du reste). Et donc ce Berjeaut, inconnu.
M'en vais découvrir ça derechef.
Pour aujourd'hui:
Voici le troisième album de la formation Hairybones, il se nomme « Snakelust » et a été enregistré live à Lisbonne en 2011, c’est un hommage à l’écrivain Kenji Nakagami.
La formation est la même que celle déjà présentée à la page précédente pour l’album éponyme. On retrouve les mêmes caractéristiques de style, puissance, force et efficacité mais sans réelle agressivité (à mes oreilles), du coup c’est l’album idéal pour commencer la journée, ça réveille, énergise le sujet (certains diront « la victime »), donne la pêche, bref, c’est le compagnon idéal du café et du croissant.
L’album est vraiment d’une haute tenue, tout comme le premier, présenté précédemment. Un seul morceau de cinquante-trois minutes mais beaucoup de variété, dans la forme d’abord, le groupe joue en quartet, en trios ou en duos avec des variations continuelles dans le personnel, même à trois, les combinaisons sont nombreuses. Une variété au niveau des instruments également, ainsi Brötzmann joue du sax ténor, du sax alto de la clarinette soprano et du taragote (instrument à vent hongrois), chacune de ses interventions est de haut niveau, avec un engagement total, Kondo à la trompette joue des effets toujours à bon escient (fuzz et wah-wah), Pupillo à la basse est magnifique et Nilsen Love pousse sans cesse la machine vers l’avant. Des variétés également dans l’intensité, quelques accalmies sont toutes propices à de sévères relances, on ne sait plus très bien si l’énergie est jazz, rock, métal ou si elle surgit en provenance directe des enfers mais le plaisir est grand !
A noter que le cd est sorti sur l’épatant petit label portugais « Clean Feed ».
Hairy Bones - Snakelust (to Kenji Nakagami 中上 健次)