Les films vus en salle ou chez vous

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Re: Les films vus en salle

Message par nunu » mar. 28 janv. 2020 12:28

Pour rester dans l'animation hier soir je suis allez voir les Enfants du Temps de Makoto Shinkai. C'est lui qui a fait entre autre Your Name et Voyage vers Agharta

On retrouve dans celui la son univers moitié romance moitié fantastique. Encore un tres beau film de sa part

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Re: Les films vus en salle

Message par Bebeto » mer. 29 janv. 2020 12:15

gabuzomeuzomeu a écrit :
mer. 15 janv. 2020 19:14
(le seul qui me pose problème c'est Dode's kaden, pourtant j'ai fait l'effort de décrypter le synopsis sur l'Avant-scène Cinéma) ... trop sombre.
Je ne l'apprécie pas trop non plus, je le trouve répétitif. M'a saoulé à chaque fois (trois, je crois) que je l'ai vu.

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Re: Les films vus en salle

Message par Bebeto » mer. 29 janv. 2020 12:16

vox populi a écrit :
dim. 26 janv. 2020 18:43

J'avais lu que ce film était un chef d'oeuvre
Et c'est vrai.
le film le plus poignant, le plus beau que je n'ai jamais vu sur le dévouement maternel
Il est dispo sur canal + et je vous le conseille de tout mon coeur
Oui, il fonctionne merveilleusement bien ce film.

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Re: Les films vus en salle

Message par Cooltrane » dim. 2 févr. 2020 10:25

Double - shot hier soir avec ma compagne

Son choix :
Noura Rêve : (Tunisie) Une mère de famille (trois enfants) avec son voyou de mari en taule survit en travaillant dans la laverie d’un hôpital et trompe son petit monde avec un garagiste du coin, tout en ayant entamé une procédure de divorce. Voyou peut-être, mais pas con, le père le comprend vite à sa sortie et force un piège pour tabasser le cocufieur dans son propre garage. Celui-ci pose plainte pour vol avec violence et les emm… reprennent. Rien de très excitant a priori, mais la tension monte graduellement au fur et à mesure pour faire vraiment craindre le gros drame (le crime d’honneur). Les autorités, même si corrompues, veillent. Un casting très crédible, car tous les acteurs sont justes et la mise en scène sobre révèlent un monde arabe toujours aussi machiste et une fin que je n’ai pas vu venir et à interpréter.
En effet, depuis quelques années, les cinéastes de la moitié sud et est de la Méditerranée (du Liban au Maroc) dénoncent les abus maritaux, alors que la Tunisie est perçue dans le peloton de tête, ayant presque réussi son « printemps ». Noura Rêve ne fait pas dans le manichéisme facile pour autant, car les trois rôles principaux ont leur part d’ombre, et qu’il n’est pas vraiment question du poids de la religion, du traditionalisme et de l’obscurantisme, ni même d’une réelle violence physique maritale (elle est plus psychologique), juste une imposante masculinité ayant peur de perdre sa place. 6.5/10

Mon choix :
La Llorona : (Guatemala) Il s’agit d’une légende à propos d’une femme qui noie ses enfants dans un moment de désarroi et dans le désespoir, pleure à leur recherche. Le thème de l’eau reviendra régulièrement dans le film. 30 ans après le génocide guatémaltèque (peu médiatisé à l’époque), on arrive au procès de son principal artisan (dont la santé physique et mentale chancelle), et si celui-ci parvient à se désempêtrer (corruption oblige), il est confiné dans sa grande propriété de banlieue, cernée par des manifestations bruyantes constantes, jour comme nuit. Tous le staff maya de la propriété sauf la gouvernante (qui semble avoir un statut à part) remet d’un coup sa démission, laissant le général et sa famille désemparée, à la recherche d’autres employé(e)s de maison. Sa femme ultra-calotine soutient aveuglément les actions passées de son mari, la fille adulte (médecin dans un hopital) commençant à se poser des questions, et sa gamine ne réalisant pas encore tout le drame. Arrive une nouvelle servante maya, l’énigmatique et belle Alma (Mercedes Coroy, déjà en vue dans Ixcanul), qui jette le trouble dans la maisonnée et déstabilise le vieux connard.
Le troisième long métrage de Bustamente - après un répétitif Ixcanul dénonçant l’état actuel de la population maya, puis Temblores dénonçant les répressions religieuses de toutes sortes – La Llorona s’attaque au génocide qualifié d’ethnique, mais que l’accusé principal (le général) préfère qualifier de purge politique. Pour rappel, on est au début des 80’s avec les dictatures meurtrières Salvadorienne, Nicaraguayenne, etc., toutes soutenues par une CIA toujours dans son délire anti-communistes, du style les fameux Contras. Le mélange de thriller politique se marrie fort bien avec le coté fantastique des croyances surnaturelles mayas, et l’on en ressort pas indemne, tellement le tout est très fort et envoutant. On n’est pas loin d’une œuvre majeure, ce film méritant autant par sa dénonciation que son lyrisme légèrement fantastique. 8.5/10

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Re: Les films vus en salle

Message par nunu » mar. 4 févr. 2020 17:33

Putain je viens de regarder 6 Underground de Michael Bay (pas en salle que c'est un film Netflix), j'ai mal a la tete.

Avec la poursuite en bagnole la plus mal filmé que j'ai vu de ma vie. Ca bouge de tout les cotés
Insupportable entre les couleurs criardes, les effets de caméra dans tous les sens, le montage a la hache. Du michael Bay en somme. J'aime bien Ryan Reynolds mais qu'est ce qu'il et venu faire dans cette galere

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Re: Les films vus en salle

Message par Bebeto » jeu. 6 févr. 2020 13:30

J'ai pas tenu 15 minutes, ce film qui se veut fun, sans prise de boule est d'un ennui mortel pour un spectateur comme moi. Des gens autour de moi l'ont apprécié, pas de souci, je comprends.

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Re: Les films vus en salle

Message par The lad » jeu. 6 févr. 2020 14:16

Image

Vu Uncut Gens, le film des frères Safdie sorti sur Netflix. 2h15 d'une performance énorme et géniale d'un Adam Sandler qui prend un plaisir non dissimulé à jouer de son talent dramatique. On ressort sonné et complètement assommé par cette performance assez palpitante de l'acteur qui campe ici un bijoutier juif et new yorkais fatigué de tout : ses combines foirées, ses dettes, son mariage foiré, sa maîtresse (l'incandescente Julia Fox — une scène d'anthologie) ou son colon.

Les dialogues, les acteurs, le montage et la musique rendent l'atmosphère suffocante et servent un film qui fini comme une claque. J'ai beaucoup aimé.
Affreux, sale et méchant.

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Re: Les films vus en salle

Message par Bebeto » jeu. 6 févr. 2020 14:48

J'entends tout et son contraire sur ce film. Je vais tenter du coup, même si je trouve les frères un peu surévalués, pour ce que j'ai vu d'eux.

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Re: Les films vus en salle

Message par Cooltrane » jeu. 6 févr. 2020 17:27

Bon, séance de rattrapage (rapidos) avec le double-shot de la mi-janvier avec ma compagne

Son choix :
La Cordillera De Los Suenos (Cordillères des Songes) : (Chili) Troisième documentaire de Patricio Guzman et dernière partie de son triptyque andin, après l’époustouflant El Botón De Nácar (Bouton de Nacre, sorti en 2015) et Nostalgia De La Luz (sorti en 2010). Après l’Altiplano (l’astronomie et le feu des étoiles) du grand nord et puis les fjords et ses glaciers du grand sud sud (l’eau), Guzman s’attaque plus à l’élément de la terre de la Cordillère des Andes qui constitue bien plus que la colonne vertébrale de son pays, mais concentre surtout ses prises de vue dans la partie centrale du pays et ses habitants. Si les deux chapitres précédents chapitres retenaient plus de poésie, dans ce dernier chapitre (reste à confirmer, car seulement trois des quatre éléments ont été abordés), il nous livre un rapport beaucoup plus politique et économique, en dénonçant comment le pays se serait vendu aux conglomérats miniers étrangers. Bref, la misère est encore trop présente, et pas en recul depuis la fin de la junte de Pinochet et les richesses naturelles et profits tirés quittent le pays sans profiter à grand monde. Moins poétique et moins spectaculaire (les mines en exploitation ne sont pas franchement sexy) que ses deux grand-frères, ce petit dernier déçoit un peu, tout en restant très pertinent et socialement juste. 6.5/10

Le mien :
Les Siffleurs : (Roumanie) Pour libérer un prisonnier qui a planqué un magot, une superbe nana fatale en robe rouge drague et force un flic fatigué (lire corrompu) à apprendre le lagunage sifflé des bergers (le silbo) pour pouvoir communiquer avec le taulard dans sa cellule. Quatre chapitres sectionnent l’histoire contée, y compris un pour un hôtelier fou d’opéra qui n’a qu’un rôle tout à fait annexe, pour ne pas dire secondaire. Inutile de dire que si la mafia ignoble et violente est présente, la police a aussi sa place avec la supérieure du ripou. Film vénéneux qui tient surtout à ses personnages tous plus ou moins déjantés et pas toujours faciles à suivre (qui est la taupe de qui), mais la lumineuse femme fatale qui s’enfuit avec le magot – notre cœur.
Un thriller entre polar et semi-comédie noire - où l’amour s’en mêle - et bourré de références cinématographiques d’outre-millénaire, l’action se passe autant dans les Iles Canaries (La Gomera, plus précisément) qu’en Roumanie avec un détour à Singapour. Un film assez sympa, qui déroutera un peu les spectateurs trop étriqués dans leurs habitudes cinochardes, Les Siffleurs devraient plaire aux cinéphiles plus avancés. 6.5/10

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Re: Les films vus en salle

Message par gabuzomeuzomeu » jeu. 6 févr. 2020 18:32

Cooltrane a écrit :
jeu. 6 févr. 2020 17:27
Le mien :
Les Siffleurs : (Roumanie) Pour libérer un prisonnier qui a planqué un magot, une superbe nana fatale en robe rouge drague et force un flic fatigué (lire corrompu) à apprendre le lagunage sifflé des bergers (le silbo) pour pouvoir communiquer avec le taulard dans sa cellule. Quatre chapitres sectionnent l’histoire contée, y compris un pour un hôtelier fou d’opéra qui n’a qu’un rôle tout à fait annexe, pour ne pas dire secondaire. Inutile de dire que si la mafia ignoble et violente est présente, la police a aussi sa place avec la supérieure du ripou. Film vénéneux qui tient surtout à ses personnages tous plus ou moins déjantés et pas toujours faciles à suivre (qui est la taupe de qui), mais la lumineuse femme fatale qui s’enfuit avec le magot – notre cœur.
Un thriller entre polar et semi-comédie noire - où l’amour s’en mêle - et bourré de références cinématographiques d’outre-millénaire, l’action se passe autant dans les Iles Canaries (La Gomera, plus précisément) qu’en Roumanie avec un détour à Singapour. Un film assez sympa, qui déroutera un peu les spectateurs trop étriqués dans leurs habitudes cinochardes, Les Siffleurs devraient plaire aux cinéphiles plus avancés. 6.5/10
Merci pour la nalyse et le tuyau Cooltrane. Les Siffleurs me branche bien, mais il n'y a plus qu'une séance au Chaplin-St Lambert ...
Je pense dans le même registre à partir du 19 février Image où d'après Siné Mensuel, ça ne manque pas de déjantés.
L'humour est le seul vaccin contre la connerie… Le con lui n’a jamais trouvé la pharmacie ! (Aphorismes et Blues - Pierre Perret 2020)

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Re: Les films vus en salle

Message par Cooltrane » ven. 7 févr. 2020 14:14

gabuzomeuzomeu a écrit :
jeu. 6 févr. 2020 18:32
Merci pour la nalyse et le tuyau Cooltrane. Les Siffleurs me branche bien, mais il n'y a plus qu'une séance au Chaplin-St Lambert ...
Je pense dans le même registre à partir du 19 février Image où d'après Siné Mensuel, ça ne manque pas de déjantés.
[/quote]

Jinpa, j'ai du le croc-,nquer en septembre ici-même.

Passé en salle ultra-confidentielle au 3è sous-sol d'un cinoche A&E.
Cela manquait encore à mon palmarès, un film vraiment Tibétain (encore que.... L'Enfance D'Un Chef), mais il faudrait vérifier si les chinois ont vraiment autorisé le film à être tourné sur "son" territoire. Un camionneur nommé Jinpa, amateur d'opéra italien fait ses livraison dans l'immensité aride du plateau tibétain à +/- 5000 m d'altitude. Après avoir écrasé un mouton (un présage?), il embarque un voyageur de l'ethnie des Kampa qui a un couteau traditionnel à sa ceinture et qui porte le même nom: Jinpa. Après une conversation, ils se séparent, mais le premier finit par faire demi-tour pour suivre les traces du second, arrivé à une ville pour assouvir une vendetta. Le livreur demande à une auberge où il a ses habitudes (ou plutôt ses entrées avec la tenancière) de l'aide pour retrouver le guerrier et empêcher l'irréparable. Le tout étant parsemé d'une rêverie +/- poétique où l'imaginaire et les légendes ont leur mot à dire.

Tourné avec un budget aussi aride que le plateau géologique sur lequel il est filmé, si vous attendiez de vous en mettre plein les mirettes, vous serez un peu déçu (on n'est pas dans Jonathan de Cosey) par ce road-movie, mais le dépaysement est quand même garanti. Tout au plus vos mirettes seront légèrement rincées légèrement par la tenancière, mais il faudra s'accrocher, tant le rythme de narration sait être lent, mais au moins on nous évite les clichés de Lhassa et on voit seulement un seul moine à l'écran (ouf). Certainement pas pour tous les publics et surtout pas les amateurs de blockbusters étatsuniens à la con. Mais le vrai cinéphile devrait s'y retrouver, malgré les défauts d'une telle production.

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Re: Les films vus en salle

Message par Cooltrane » mer. 12 févr. 2020 17:45

Bon double-dose de franchouille avec la compagne le w-e dernier :

Son choix :
@jesuislà : encore un film sur la bêtise humaine quant au numérique, et si on sourit à l’idée, c’est un flop total. Un restaurateur dans l’arrière-pays basque se taille sans trop prévenir vers la Corée (du Sud malheureusement) et poireauter dans son aéroport principal. Si le premier quart dans la pays basque est OK sans plus on notera un 2è rôle pour Blanche Gardin, qui est moins intéressant que celui de Selfie), l’heure suivante se passe dans un aéroport où Chabat s’emm… à en mourir (et les spectateurs encore plus) pour finalement en sortir après 12 jours et trouver la nana qui ne l’avait pas invité. Ses deux fistons viennent le raisonner (on aurait aimé qu’ils lui foutent une paire de claque chacun) et le ramener a casa après une petite balade. End of story. C’est d’autant plus grave qu’il y a tellement de platitudes iPhoniennes à lire sur l’écran, qu’il n’y avait même plus de place pour les sous-titre quand on parle angliche ou Coréen.

Il faudrait commencer à s’inquiéter si la viande de burger "squizzée" dans son crâne n’est pas en train Creutzfeld-Jacob, Al Zheimer ou Parkinson, car il fait totalement chier, et on ne peut même pas parler de c(h)abotinage non plus. Et par là même créer un compte #jesuiscon pour que les spectateurs floués se fassent rembourser auprès de Alain, mais aussi auprès Dayez, qui a chaudement recommandé ce pur navet. 2/10

Mon choix :
Les traducteurs : Pour la traduction de la fin du triptyque à la mode, on enferme une 10-aine de traducteurs dans un bunker sous un château, pour éviter les fuites. Fuites qui fuiteront sur le web et s’ensuit un vaudeville thrillero-littéraire qui part d’abord sur un huis clos saupoudré de quelques flashbacks, puis on élargit le cadre en abusant de ces "trucs". Une brochette d’acteurs peu connus (sauf la ravissante Kurylenko) et polyglotte (cette exigence linguistique limitant les choix de casting) qui doivent nous sortir des citations littéraires de derrière les fagots.

Outre un Lambert Wilson qui s’épanouit dans un rôle monstrueusement crapuleux (on le déteste dès ses premiers mots), on suit la clique traductrice emprisonnée dans ses suspicions et méfiances et leurs dérives qui ne manqueront pas de foisonner. Un thriller totalement et é-honteusement invraisemblable (mais on est au cinoche, quoi) qui devrait ravir les fans du genre. ATTENTION : GROS SPOILER : C’est le Colonel Moutarde dans la bibliothèque avec le chandelier. 6/10

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Re: Les films vus en salle

Message par nunu » mer. 12 févr. 2020 18:03

Cooltrane a écrit :
mer. 12 févr. 2020 17:45
(sauf la ravissante Kurylenko)
Allo Olga, ma petite bonne femme
Mon radada
T'es revenu du Nebraska Youpi


:hehe: :jesors:

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Re: Les films vus en salle

Message par Cooltrane » jeu. 13 févr. 2020 17:42

Rattrapage de retard crocs-niqueuse (vu ya qqes semaines)

Martin Eden : (Italie) Lutte des classes entre les deux guerres avec un communisme et syndicalisme montant, mais le balancier historique est dans la partie droite de son mouvement. L’Histoire est assez classique avec un jeune très démuni et des rêves de grandeurs qui apprend à lire (pour devenir écrivain ou journaliste) et parler ("oratoirement" parlant et soulever les foules), conquérant au passage de sublimes créatures féminines de tous les rangs sociaux. L’ex-marin (Marinelli est assez éblouissant dans ce rôle) devient quelqu’un et pourtant repousse parfois assez incompréhensiblement les socialistes, victime de son individualisme forcené et doit naviguer entre deux eaux - ce qui est un comble vu son ancien métier.

Adapté d’un roman de Jack London, l’histoire est audacieusement transposée en Italie des années 20 (alors que le roman date de 1909), ce qui permettra pas mal d’excès d’acteur qui ne sembleront pas invraisemblables. Le film est souvent jouissif (du moins pour les progressistes) si l’on ne regarde de pas trop près à sa version écrite. Un bon moment de cinoche 7/10





For Frosten : (Danemark) Dans la campagne danoise profonde et miséreuse fin XIXè (pas vraiment précisé), l’hiver approche et il faut rentrer le fourrage avant les grosses pluies, car sinon il pourrira avant de servir de nourriture aux bestiaux des fermes – d’où le titre Avant Le Gel. Toutes les fermes du coin se valent dans la misère et leurs occupants occupent les derniers rangs au fond de l’église dans une société protestante très hiérarchisée et rigide. Un vieux patriarche et sa descendance (une ravissante fille, deux neveux et un fils tout jeune) fait des deals pour s’en sortir, au point de tomber d’accord avec un concurrent et mettre sa fille dans le package. Arrive un seigneur agricole à moitié suédois (sa mère est du coin) et qui bouleverse le tout, au point de mettre fin à l’accord tout juste établi. Ce qui va, évidemment, amener son lot de violence et drames et pleins de disparitions, pas justes humaines.

Avec des solides relents de Pelle Le Conquérant (Billie August) et Festin de Babette (Gabriel Axel) on revient aux inimités entre danois et cousins d’outre-Øresund (la Suède ayant été une puissance régionale pas nécessairement sympa pendant des siècles), Balzac et Dickens ne sont pas loin, les relents faustiens non plus. Très poignant dans sa sinistre grisaille permanente (pas une carte postale danoise, quoi), la brochette d’acteur nous passionne à travers un scénario pas si manichéen que l’on pourrait le craindre, car les coups fourrés et as de pique cachés dans la manche abondent. Très convainquent et digne de ses ancêtres mentionnés ci-dessus. 8,5/10

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Re: Les films vus en salle

Message par Cooltrane » ven. 14 févr. 2020 11:25

La semaine précédente, un autre double-shot franchouille

Son choix :
Je Voudrais Que Quelqu’un M’Attende Quelque Part : Une chronique familiale où la matriarche veuve reçoit sa famille pour ses 70 ans dans sa grande baraque en Bourgogne (où se passe le film en général). Des quatre enfants, l’aimé (Rouve) est devenu un peu le chef de famille qui semble tout gérer, mais avec l’accord tacite de tous, que ce soit la puinée douce et effacée, le cadet timide et doutant de lui et la petite dernière (Camille Rowe) artiste en devenir, mais que son extrémisme empêche d’y arriver. Au long de plusieurs mois, ce petit monde évolue, jusqu’au drame irréversible.
Un casting juste mais sans éclat non plus, sauf pour une (trop) brève apparition de la lumineuse (même sous la drache) Zylberstein dans le rôle d’une ex, recroisée par hasard. Tiré d’un roman à succès, on peut se demander si son adaptation filmée devait se faire au cinéma ou à la télé, et il faut bien dire que rien ne justifie l’option choisie. Sans surprise et trop attendu et entendu. 5,5/10

Mon choix :
Selfie : Une comédie assez marrante se foutant de la fiole des têtes de nœud et leurs travers numériques, notamment leur présence sur le web. En fait il s’agit de cinq sketches par cinq réalisateurs dont les histoires s’entremêlent. La forme est assez originale et même si le tout ne se remarque. La famille dont le gosse est atteint d’une maladie grave se fait sa chaine YouTube et une fois guéri essaie de se transformer e, influenceurs. On pouvait en attendre mieux, surtout de Blanche Gardin. Un autre s’attaque au couillon de service qui s’extasie devant l’algorithme qui en saurait plus que lui sur lui-même. Un troisième est un connard qui essaie d’augmenter par tous les moyens la cote de son profil Tinder pour essayer de baiser plus, ou du moins des gonzesses au-dessus de ses moyens (dixit le site). C’est sans doute la plus marrante des cinq histoires. L’autre moment fort est le YouTubeur totalement inculte qui tombe pour une prof de français (la lumineuse Zylberstein encore) un tantinet coincé, le tout se passant via SMS et autres textos. La dernière partie est le hacking et fuites de données exposée au vu de tous. Au vu des 5 histoires et auteurs, le résultat est forcément inégal, mais c’est tout de même bien mieux tapé que le stupide #jesuiscon avec Chabat. On se marre de la gueule de l’homo numéricus, et seuls ceux/celles qui se sentirait un peu trop visé n’apprécieront pas. 7,5/10

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Re: Les films vus en salle

Message par lienard » dim. 16 févr. 2020 21:03

Pas vu en salle mais bon ... FORD contre FERRARI .. déjà vu 2 fois et je viens de le commander en Blu-Ray (Davies) ... perso, j'adore et c'est avec Matt Damon et comme c'est un de mes préférés .. les 24h00 du Mans, la nuit .. faut vraiment être un grand malade pour piloter sa caisse et en plus .. si il pleut !!!

Dans la foulée, j'ai révisionné le film RUSH .. James Hunt contre Niki Lauda .. évidemment, quand je reconduis ma Kia, ça ne me fait pas le même effet .. :hehe:

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Re: Les films vus en salle

Message par Monsieur-Hulot » lun. 17 févr. 2020 08:09

Dans mes bras Lienard, t'es un pote !!! :voiture:
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Re: Les films vus en salle

Message par nunu » lun. 17 févr. 2020 08:15

Je l'ai raté au cinema, je l'ai téléchargé mais toujour pas regardé. Vous faites bien d'en parler je vais me le regarder un de ses jours

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Re: Les films vus en salle

Message par Bebeto » lun. 17 févr. 2020 14:20

lienard a écrit :
dim. 16 févr. 2020 21:03
Pas vu en salle mais bon ... FORD contre FERRARI .. déjà vu 2 fois et je viens de le commander en Blu-Ray (Davies) ... perso, j'adore et c'est avec Matt Damon et comme c'est un de mes préférés .. les 24h00 du Mans, la nuit .. faut vraiment être un grand malade pour piloter sa caisse et en plus .. si il pleut !!!

Dans la foulée, j'ai révisionné le film RUSH .. James Hunt contre Niki Lauda .. évidemment, quand je reconduis ma Kia, ça ne me fait pas le même effet .. :hehe:
C'est tout simplement un de mes top 3 de l'an dernier. J'ai adoré ce film, C. Bale est vraiment très bon encore une fois.

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Re: Les films vus en salle

Message par lienard » lun. 17 févr. 2020 20:35

Dios .. quel succès .. :]

j'espère que cela décidera les autres à visionner ce film d'exception .. :voiture:

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