C’est la période funky de BN qui essayait de relancer ses ventes en plein essor soul funk pop, pochettes glamour mises en avant. Ces disques ont leurs charmes, j’en ai eu d’autres, rien gardé, tout tourne autour d’un ou deux titres bien catchy. J’ai aimé.
C'est vrai que la pochette est très "glamour" et "ado", mais elle est vraiment belle, même si elle n'est pas signée Reid Miles, d'ailleurs elle n'est pas dans style...
Elle fait partie des pochettes plus belles entre ses mains que sur l'écran de l'ordi^^
Ce que fait Donald Byrd sur Street Lady, Stepping Into Tomorrow et Places & Spaces c'est très grand — je ne me souviens plus de l'ordre.
Du coup je m'écoute "Stepping Into Tomorrow" qui mérite l'attention que tu lui portes, merci pour ce bon moment!
Think Twice, quel titre incroyable… Ce que tu disais sur Grant Green et l'acid jazz m'a rappellé ce disque de Funk Inc. sorti chez Prestige en 71 : un autre de ces disques essentiels à ce cheminement. Je pense au titre Bowlegs — la version LP précisemment, celle qui dure plus de 7 minutes. Intéressant de voir qu'il est sorti aussi en single amputé des 3/4 du morceau, ce qui est une aberration tant l'interêt du morceau réside dans cette transe développé par cette loop — Je tiens ce titre en génome de la house music. Je ne connaissais pas ce disque de GG, mais je garde toujours l'oreille ouverte quand il s'agit d'une version de Hurt So Bad. J'imagine que tu connais celle de Nancy Holloway et Daniel Janin, un petit monument.
Ce que fait Donald Byrd sur Street Lady, Stepping Into Tomorrow et Places & Spaces c'est très grand — je ne me souviens plus de l'ordre.
Du coup je m'écoute "Stepping Into Tomorrow" qui mérite l'attention que tu lui portes, merci pour ce bon moment!
Think Twice, quel titre incroyable… Ce que tu disais sur Grant Green et l'acid jazz m'a rappellé ce disque de Funk Inc. sorti chez Prestige en 71 : un autre de ces disques essentiels à ce cheminement. Je pense au titre Bowlegs — la version LP précisemment, celle qui dure plus de 7 minutes. Intéressant de voir qu'il est sorti aussi en single amputé des 3/4 du morceau, ce qui est une aberration tant l'interêt du morceau réside dans cette transe développé par cette loop — Je tiens ce titre en génome de la house music. Je ne connaissais pas ce disque de GG, mais je garde toujours l'oreille ouverte quand il s'agit d'une version de Hurt So Bad. J'imagine que tu connais celle de Nancy Holloway et Daniel Janin, un petit monument.
Les musiques auxquelles nous nous intéressons sont cousines, mais je suis un nain dans ton domaine et j'écoute tes propositions avec grand plaisir. Nancy Holloway reste un souvenir d'enfance, une photo format deux timbres collée sur un mur à côté de celle de Trini Lopez...
Excellent Funk Inc et très chouette version de "Hurt so bad"!
Lou Donaldson a débuté dans « l’écurie » Blue Note à partir d’avril 1952 avec le MJQ, deux mois plus tard il sortait un album sous son nom, et celui-ci sortit en 1961. Lou Donaldson est toujours resté au grade des seconds couteaux, pourtant, ses albums ne sont pas sans mérite. Celui-ci par exemple est très fermement ancré dans le blues, ce qui lui donne un avantage indéniable, il est sans âge, hors classe et hors catégorie.
Le saxophoniste alto est accompagné par l’organiste Baby Face Willette dont le jeu très économe est essentiellement rythmique, c’est efficace, mais nous sommes loin des envolées de Jimmy Smith, bien qu’il ne soit pas manchot pour autant. Il possède un grand feeling et sait faire mouche.
Un autre qui est également une fine mouche, débutant ici sur Blue Note où il construira son nid, le jeune Grant Green, déjà brillant dans ses solos, illumine l’album de toute sa classe. Et, pour finir, le métronome Donald Bailey à la batterie.
Mis à part l’excellente reprise de « A Foggy Day » le blues domine ici, cette approche très rythmique de la musique avec un groove qui se perpétue tout en évoluant est souvent qualifiée de « Soul Jazz », un style qui n’est pas pour me déplaire.
A Foggy Day (Remastered 2007/Rudy Van Gelder Edition)
Here 'Tis (Remastered 2007/Rudy Van Gelder Edition)
Watusi Jump (Remastered 2007/Rudy Van Gelder Edition)
Walk Wid Me (Remastered 2007/Rudy Van Gelder Edition)
J’ai bien aimé ce qu’il a fait chez BN en 67/70, des disques boogaloo puis funky (Say it Loud, Everything I Play ...) loin des exigences esthétiques initiales du trio Lion/Miles/RVG mais so fresh pour les oreilles
La photo représente la réédition française de 83 avec le obi d'époque qui reprenait l'ensemble des rééditions d'alors.
Au recto: Deux volumes de Sydney Bechet, Clifford Brown, Donald Byrd avec "I'm tryin' to get home"et les albums d'Ornette au Golden Circle.
Au verso: Don Cherry, lou Donaldson, Eric Dolphy, Dexter Gordon avec "A swingin' Affair", Johnny Griffin "A blowing session", Joe Henderson, JJ Johnson, Hank Mobley et son "Workout", Lee Morgan avec "The Cooker", Fats Navarro, Wayne Shorter et Jimmy Smith.
S'il ne fallait retenir qu'un album en solo de cet immense pianiste
Un avis de qualité...
Je vous mets la pochette correspondant à mon exemplaire étant entendu que la mienne est beaucoup moins fraîche, ring wear, écriture et pochette coupée sur le côté, mono mais crépitements de fond épars gênants l’écoute de façon passagère ou plus continue. C’est sûr c’est pas le haut de gamme, mais les défauts font émerger les qualités, son franc et puissant, profondeur des graves, on entend très distinctement chacun des instruments, l’impression d’être immergé dans le son, la sensation d’un grand cru, par moments.
Pour certains, c’est même « le » grand cru de McCoy. La séparation avec John Coltrane étant actée, McCoy rejoint Blue Note et, en compagnie du génial Elvin Jones, de Ron carter et de Joe Henderson, le voilà qui trace une route bien au-delà du hard bop. Il se situe d’emblée dans ce qui se fait de mieux sur ce label et trace une des voies de ce « post bop » un peu fourre-tout qui se dessine. Il démontre qu’il a parfaitement intégré l’esprit de la musique de Coltrane en suivant les pas du géant et en s’inscrivant dans la musique modale.
Au petit jeu des chaises musicales Blue Note, on remarque que trois des musiciens jouant sur le magnifique « Inner Urge » de Joe Henderson sont présents, seul Ron Carter était absent, Bob Cranshaw assurant à la contrebasse. Malgré toutes les qualités de l’album de soixante-quatre, il faut bien reconnaître que celui-ci brille d’un extraordinaire éclat qui le place parmi les toutes meilleures réussites du prestigieux label. Tout y est parfait, juste écouter.
Alors là, c'est un peu mon monde à l'envers: je vous ai dit précédemment que, en général, je préférais assez nettement Impulse! à Blue Note, mais pour Tyner, c'est plutôt le contraire.
Pas fort intéressé par ses albums Impulse! mais son passage chez Blue Note se révèlera assez intéressant. Pas encore pour celui-ci (encore que...) et les suivants (Time et Expansions ont de très bon moments), mais pour ces derniers albums BN (Extensions & Assante) avant de passer chez Milestone (où il cartonnera grave avec bibi)
Mais si celui-ci est un grand classique, je dois dire que les deux premières pistes que t'as sélectionnées m'intéressent tjs autant, je baille d'ennui pour les deux suivantes.
Alors là, c'est un peu mon monde à l'envers: je vous ai dit précédemment que, en général, je préférais assez nettement Impulse! à Blue Note, mais pour Tyner, c'est plutôt le contraire.
Pas fort intéressé par ses albums Impulse! mais son passage chez Blue Note se révèlera assez intéressant. Pas encore pour celui-ci (encore que...) et les suivants (Time et Expansions ont de très bon moments), mais pour ces derniers albums BN (Extensions & Assante) avant de passer chez Milestone (où il cartonnera grave avec bibi)
Mais si celui-ci est un grand classique, je dois dire que les deux premières pistes que t'as sélectionnées m'intéressent tjs autant, je baille d'ennui pour les deux suivantes.
Il faut dire que la période Impulse est antérieure à la période Blue Note et comme tes préférences concernant McCoy semblent s'améliorer avec le temps qui passe, c'est assez logique, avec je pense un fléchissement de la courbe à partir de la fin des 70 je présume...
Par contre je perçois bien ton enthousiasme pour les deux premières pièces mais j'ai du mal à m'expliquer cet ennui soudain qui t'habite avec "Search for Peace" et "Four by Five", éclaire-moi je te prie...
Ben 4x5 est un Bop froid et clinique (que je qualifierais de tellement standard), et ne me fait bouger ni la gauche, ni la droite
Search for Peace aurait du s'appeler Peace Found, car il est d'un soporif..zzzzz
Rien à voir avec la transe torride des deux premiers morceaux.
Ben 4x5 est un Bop froid et clinique (que je qualifierais de tellement standard), et ne me fait bouger ni la gauche, ni la droite
Search for Peace aurait du s'appeler Peace Found, car il est d'un soporif..zzzzz
Rien à voir avec la transe torride des deux premiers morceaux.
Je te remercie de t’être donné la peine, mais je ne partage pas ton avis, ce qui n'est pas grave car chacun gardera le sien.
Concernant « Search for Peace" j’y vois une ballade finalement assez coltranienne qui pourrait faire remonter certains passages de « Giants Steps » particulièrement, c’est un peu « Naïma » qui sonne à la porte. Si le thème ennuie, il faut écouter Ron carter qui fait vibrer sa basse et pour mesurer la stature de Joe Henderson il faut attendre vers la fin de la pièce, je ne parle même pas du jeu de McCoy…
Pour "Four by Five", froid et clinique ? Le thème est bref et bop, typique du truc écrit vite fait avant l’enregistrement, donc pas un standard, mais la suite est de feu plus torride que "Passion Dance"!
Ce que fait Donald Byrd sur Street Lady, Stepping Into Tomorrow et Places & Spaces c'est très grand — je ne me souviens plus de l'ordre.
On connaît Donald Byrd pour sa période hard bop à la quelle a succédé une autre, influencée par le gospel. Avec « Stepping Into Tomorrow » un autre univers musical est à l’œuvre, un mélange savant de funk, de soul et de jazz. Je ne connais que quelques grands qui s’imposent à moi pour, par association, décrire ce renouveau musical : Curtis Mayfield, Marvin Gaye, Isaac Hayes, Gil Scott Heron ou Roy Ayers. Des noms qui permettent, avec sans doute un manque de précision, de cerner notre domaine encore que Donald Byrd saurât de temps en temps sortir du bois pour délivrer quelques beaux solos bien jazzy.
Pour bien comprendre il faut dire qu’un autre nom figure beaucoup plus souvent que celui de Donald Byrd sur le verso de la pochette et dans la liste (importante) des intervenants, celui des frères Mizelle qui produisent (merveilleusement) l’album et signent ou cosignent sept des huit titres présents ici, seul le dernier est signé par Donald Byrd.
Outre le superbe « Think Twice » dont parle The lad, on remarque « Makin’it » avec un beau solo du patron, « You Are The World » la pièce la plus vive ici, et « Stepping Into Tomorrow » qui ouvre l’album, tout ici est léché, lustré, arrangé aux petits oignons, c’est clean et ça groove comme il faut, rien ne dépasse, un beau travail, d’ailleurs l’album se vendra bien.
Côté musiciens on citera Larry Mizell qui produit l’album, organise les sessions et joue du fender et des synthés, c’est à lui que l’on doit les nappes de sons qui tapissent la musique, le bassiste Chuck Rainey tient bien l’ensemble et Gary Bartz se montre percutant en tant que souffleur, alto et clarinette.
Les prod Mizell, j’ai du mal, trop polies à mon goût. Faudra que je retente.
Gary Bartz, je le connais surtout par ses albums Ntu Troop de 71, Uhuru et Taifa (Harlem Bush Music),
free d’esprit, rugueux, ancrés dans l’Afrique et le blues. J’y retrouve ce que j’ai aimé chez Archie Dhepp époque Blasé, le chant d’Andy Bey en plus.
Ce que fait Donald Byrd sur Street Lady, Stepping Into Tomorrow et Places & Spaces c'est très grand — je ne me souviens plus de l'ordre.
On connaît Donald Byrd pour sa période hard bop à la quelle a succédé une autre, influencée par le gospel. Avec « Stepping Into Tomorrow » un autre univers musical est à l’œuvre, un mélange savant de funk, de soul et de jazz. Je ne connais que quelques grands qui s’imposent à moi pour, par association, décrire ce renouveau musical : Curtis Mayfield, Marvin Gaye, Isaac Hayes, Gil Scott Heron ou Roy Ayers. Des noms qui permettent, avec sans doute un manque de précision, de cerner notre domaine encore que Donald Byrd saurât de temps en temps sortir du bois pour délivrer quelques beaux solos bien jazzy.
Pour bien comprendre il faut dire qu’un autre nom figure beaucoup plus souvent que celui de Donald Byrd sur le verso de la pochette et dans la liste (importante) des intervenants, celui des frères Mizelle qui produisent (merveilleusement) l’album et signent ou cosignent sept des huit titres présents ici, seul le dernier est signé par Donald Byrd.
Outre le superbe « Think Twice » dont parle The lad, on remarque « Makin’it » avec un beau solo du patron, « You Are The World » la pièce la plus vive ici, et « Stepping Into Tomorrow » qui ouvre l’album, tout ici est léché, lustré, arrangé aux petits oignons, c’est clean et ça groove comme il faut, rien ne dépasse, un beau travail, d’ailleurs l’album se vendra bien.
Côté musiciens on citera Larry Mizell qui produit l’album, organise les sessions et joue du fender et des synthés, c’est à lui que l’on doit les nappes de sons qui tapissent la musique, le bassiste Chuck Rainey tient bien l’ensemble et Gary Bartz se montre percutant en tant que souffleur, alto et clarinette.
Donald Byrd Think Twice
Donald Byrd - You Are The World
Donald Byrd - Makin'it
Stepping Into Tomorrow - Donald Byrd
Je vais le remettre sur la platine dans la semaine, une paie que je ne l'ai pas écouté. Merci du rappel !
Deux longs morceaux occupant chacun une face du 33T où Billy Cobham, Michael Henderson (Fender bass), John McLaughlin et Bibi Hancock jouent avec une liberté totale, chacun ayant l'occasion de se mettre en valeur.
Ce qui se vérifie dans les morceaux ou les versions non retenus pour l'album et qu'on a pu découvrir lors de la sortie du coffret Complete Sesssions, que du bon dans le fond et la forme, pas de chutes insipides, de quoi combler les oreilles de funk, de blues, de groove, le bon côté du jazz-funk, indémodable parce qu'il n'obéissait à aucune mode. Juste de la musique qui démarre au signal économe du patron, petit coup de cornet par ci, signe du menton par là, et c'est parti !
Nous sommes en 1957, en pleine période hard-bop et John Coltrane n'est qu'une icône en devenir. Sa renommée en tant que saxophoniste est déjà grande, il impressionne par son sérieux, son perpétuel investissement musical, à l'affut de nouveaux sons, perfectionnant sa technique et étudiant les uns après les autres tous les aspects de la musique. Il rencontre nombre de musiciens et apprend tout ce qu'il peut à leur contact, n'hésitant pas à leur demander leur "truc". Dans le même temps il reste humble, n'attrape pas la "grosse tête", il reste droit et honnête. On l'appelle par son diminutif: "Trane" mais par modestie il n'ose pas appeler cet album "Blue Trane", lui préférant le plus ludique "Blue train" ! Finalement le nom convient parfaitement, tellement l'album est plein de groove et semble lancé à la folle vitesse d'un train en ligne droite, tiré par la puissante locomotive John Coltrane !
Ce qui intrigue également c'est la maison de disque. Blue Note est la référence incontournable pour tout ce qui concerne la jazz moderne à l'époque, et pourtant c'est le seul enregistrement de Coltrane pour la prestigieuse major... C'est que, pour Coltrane, les choses se passent souvent différemment de l'habitude, sans effort, sans presque demander, l'improbable arrive naturellement comme une évidence.
Lion est le fondateur et le patron de Blue note, il rencontre une première fois Coltrane lors d'un rendez-vous, ils discutent musique, de Sidney Bechet que Coltrane étudie au soprano. Contre toute attente, la semaine suivante, le saxophoniste signe chez "Prestige" qui a déjà publié nombre d'albums où il joue, souvent en tant que sideman, même si plus tard on rééditera tous ces albums sous son nom à lui... A cette époque John Coltrane jouait dans l'orchestre de Thélonious Monk, c'est donc au Five Spot, où Monk est comme chez lui, que Lion alla rencontrer une nouvelle fois Coltrane pour lui demander d'enregistrer un album en tant que leader. Celui-ci obtint l'accord de Prestige, c'est ainsi que naîtra le premier grand classique de Coltrane: "Blue train" !
Déjà on y entend quelques grandes caractéristiques du son Coltranien, l'étendue du registre d'abord, trois octaves complètes et toujours la même puissance et la même clarté, tant dans les sons graves que dans les sons aigus. Coltrane a passé beaucoup de temps à travailler et à choisir les anches et le bec du sax pour affiner ce résultat, son instrument est un Selmer Mark VI fabriqué en France, à Mantes, dans un alliage spécial de laiton et la fabrication est manuelle. Son travail harmonique est également remarquable, il est très en avance à l'époque et le restera car sa recherche est continuelle, quitte à, parfois, forcer l'admiration mais aussi susciter l'incompréhension.
Cet album n'est que l'un des premiers jalons, il en suivra d'autres comme le remarquable "Giant steps" qui sera l'étape suivante la plus remarquable en février 1960...
John Coltrane Blue Train (Music Matters) MONO 2014
Bass – Paul Chambers (3)
Drums – "Philly" Joe Jones
Piano – Kenny Drew
Tenor Saxophone – John Coltrane
Trombone – Curtis Fuller
Trumpet – Lee Morgan
Grand titre à la fois groove de feu et feutré. Un pote DJ le passait en club dans sa version Ralph Myerz, qu'il enchainant avec le Think Twice de The Detroit Experiment, ou le Cantaloop Island version US3... Ça a permis de découvrir les classiques jazz à une nouvelle génération, je pense.
Que je vous explique la raison de ce choix. On m'a un peu forcé la main... Un type, la trentaine vient hier pour voir un ampli que je vendais. Il apporte avec lui un JJ Cale et cet lp... Nous sommes restés le temps du disque à papoter musique. Il est reparti avec l'ampli, et son vinyle.
Ce matin, temps gris, je me rappelle de la bonne vente hier, je mets mon cd.
Inutile de raconter ici l'histoire de cet enregistrement... ben historique, ça boppe avec verve avec ce temps gris, c'est tout simplement parfait.
Le Cantaloop à la sauce US3 est terrible, tout le reste de l’album Hand on the Torch aussi. Je n’ai jamais rien entendu d’aussi malin et bien foutu dans le genre jazz samplé et puisque BlouNote est à l’honneur dans ce fill, c’est pile raccord.
Cd acheté au flan à sa sortie, juste à cause du label dans lequel j’étais alors à fond. Surpris au départ et vite sous le charme. Je l’écoute régulièrement depuis, et encore au moment où je vous cause
