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[sLidE_viNylEs]

Quoi de mieux musicalement pour aborder un été chaud suivant les prévisionnistes de la météo.
Look sapeur full NBC accepté.

Pas besoin d'expliquer le genre. Je vous renvoie sur ce lien : https://hommesmigrations.revues.org/352. Bien qu'il soit trop centré sur un seul homme. Mais quel homme !

Mélangeant le funk, la soul, le jazz cette musique respire tout bonnement le sexe et la sueur. Une des particularités de l'Afrique ce sont les nombreux orchestres des différents pays qui la compose.

Sous forme de compilations ou d'albums éponymes de nombreux petits labels ressortent de véritables pépites en démat ou en physique. Une mine quand la cote des Lps originaux sur la baie n'arrêtent pas de grimper.

Pourquoi ne pas commencer par ceci...
Roger Damawuzan & Les As Du Benin - Wait For Me (19XX)

Il y a en eu à la pelle des James Brown africains devenant leurs propres caricatures, mais Roger Damawuzan ici avec les As Du Benin a ce putain de groove de folie :

[Bebeto]

Je lisais cette semaine un article de Télérama, qui parle justement du retour de la higlife chez les jeunes artistes ghanéens et de citer Santrofi et son Alewa dont voici un extrait

[sLidE_viNylEs]

Bienvenue sur le danse fleur, Bebeto. Possibilité d'avoir un scan de l'article, steuplé ?

Présentement l'orchestre de la ville portuaire du Benin.
Orchestre Poly Rythmo De Cotonou Dahomey ‎- The 1st Album (1973)

[Bebeto]

Yep, accessible aux abonnés, ça tombien.

Après le retour des vieux maîtres, c’est au tour des jeunes Ghanéens de se mettre au highlife. Pas seulement pour en incarner le revival sur les scènes européennes, comme Ebo Taylor, Gyedu-Blay Ambolley ou Pat Thomas, mais aussi avec la ferme intention de faire refleurir cette musique vintage dans les rues d’Accra, où elle s’est largement diluée depuis dans le hiplife et l’afropop. À la croisée des générations, les huit musiciens de Santrofi ont été à l’école des anciens, comme Emmanuel Ofori, le bassiste et directeur du collectif, qui a tourné avec Pat Thomas et Ebo Taylor, mais ils accompagnent également les stars de la pop africaine actuelle. Ils n’en panachent que mieux les guitares up tempo et les poly­rythmies brassées des seventies, sur un premier album fluide et haletant, qui malaxe échos de calypso, syncopes afrobeat, funk à l’ancienne et cuivres crachotants : tout ce qui a fait le succès de cette musique progressive dans laquelle ont pioché Fela Kuti, Hugh Masekela, ou même Tina Turner. San­trofi y ajoute son énergie, sa gouaille enjôleuse, s’autorise un clin d’œil samplé au discours panafricaniste de l’ancien président ghanéen Kwame Nkrumah, ainsi que des sons bien d’aujourd’hui, qui rafraîchissent le propos et réchauffent les jambes.

Anne Berthod

[hamilcar]

Merci pour les articles, surtout le 1er; parfait pour écouter en connaissance de cause ma compil de Fela (dont on ne se lasse décidément pas!).

[sLidE_viNylEs]

Yop, salut à toi Hamilcar. Pour changer de la routine. Connais-tu, Question Mark ?
Pas franchement afro, ni highlife. Mais la puissance de la funk, s'immisce partout.

Une ligne de basse qui tabasse sévère. Bon ben voilà, c'est cadeau...
Question Mark - Have You? {Nigeria} (1977)

[whereisbrian]

Excellente rubrique, je participerai plus tard car je trace dès demain.

[sLidE_viNylEs]

Marotte du jour, bonjour. Il est bon, il est beau cet album sorti ce jour sur Ostinato Records.
Bon, la chopette, craint un peu. Plus de sous pour un shoot photo.

Des pointes de reggae. Des rythmes venus de Somalie ou de funaná. Sous influence afro.
Album de cet été. Assurément. De la côte d'Opale ou le front de mer de Palavas en faisant une halte dans le Vercors.

Groupe RTD - The Dancing Devils of Djibouti (2020)
Asma Omar — Buuraha U Dheer (The Highest Mountains)