DOBRO

[Pablitta]

L'autre jour, j'ai vu passer un post de Nunu mentionnant un (une ?) Dobro.
Je me suis souvenu que ce son m'était particulièrement agréable . Quelques contributions sur le sujet pour cet été ? (oui, je trouve que sa sonorité va bien avec la chaleur, allez savoir pourquoi !).

En v'là déjà un, bien classique !

[Monsieur-Hulot]

J'en possède un, c'est terrible !!!! La sonorité est amplifiée par un disque d'aluminium et se diffuse aussi dans le corps du musicien, c'est curatif ! Le mien est en métal, et c'est lourd mais j'en ai eu un en bois à la très douce sonorité. Mark Knofler joue sur celui de Bukka White. Dobro vient des Dopyera Brothers. ça existe aussi en mandoline et en violon, avec un pavillon !!!! On peut le laisser accorder "standard" ou, comme ici, en "open Ré" (à vide ça joue un Ré -ou un Sol ou ce qu'on veut-

[Monsieur-Hulot]

Le mien, identique en tout point, couleur verte !

[nunu]

Dobro= Bob Brozman

[Pablitta]

Merci pour ces premières contributions, déjà j'ai appris des trucs

[alcat01]

Je me souviens que Rory Gallagher en avait un.

[alcat01]

L'un des grands spécialistes:
Johnny Winter

[dark pink]

J'en ai un aussi, en métal, avec un seul cône. Certains ont trois cônes mais le prix qui va avec. C'est tellement lourd que je n'ose pas le suspendre par le manche (en bois) comme on le fait avec la plupart des grattes. Le son est étonnant. Il faut mettre des cordes à fort tirant pour que ça sonne bien.

John Paul White s'en sert comme un gratte normale et le martèle jusqu'à presque obtenir une sorte de distorsion qui me plaît bien. Un live avec cet instrument comme seul accompagnement. Il faut aller directement à 1"40 car ils baratinent avant:

[The lad]

Il y en a pas mal sur Lola vs. Powerman & The Moneygoround des Kinks notamment sur Lola, Apeman et This Time Tomorrow. J'imagine que c'est à l'initiative de Dave Davies.

[alcat01]

Sonny Landreth est un bon performeur de cet instrument.

[alcat01]

Eric Sardinas en est un grand spécialiste!

[gyan29]

Rainer Ptacek aussi voir : http://vleblues.free.fr/Rainer.html

Merci du rappel c'est l'occasion de ressortir ses disques

[Monsieur-Hulot]

Sans oublier le regretté et divin Chris Whitley (ici avec son iconique "Mustard")

[Algernon]

Autre grand spécialiste du dobro, incontesté : Taj Mahal. Et ce depuis des lustres.
Et tout de suite derrière je pense bien sûr à Ry Cooder, devenu LA référence de la slide.
Je venais de lire le sujet hier soir avant d'aller me pieuter : j'écoute Very Good Trip, et bing, qui j'entends : Ry Cooder !
La vie est bien fête tout de même.

https://www.franceinter.fr/emissions/ve ... illet-2020

Quand je réécoute certains titres de Bashung, entre "Osez Joséphine" et "Bleu Pétrole",
je déguste les parties de guitares garnies de slide, lap steel et dobro. Du boulot d'orfèvre.

Autre kif : Link Wray, qui lui aussi qui peut tripoter à peu près n'importe quel instru à cordes, avec son style pour intégrer le dobro,
par exemple sur le très americana "Beans and Fatback", ou le LP précédent de 71. J'aime beaucoup.
Link Wray, qui joue d'ailleurs sur quelques titres de "Chatterton"

[DaFrog]

Link Wray, qui joue d'ailleurs sur quelques titres de "Chatterton"

Là, j'apprends un truc qui me plaît !

Je vais réécouter pour déceler

[Pablitta]

Il y en a pas mal sur Lola vs. Powerman & The Moneygoround des Kinks notamment sur Lola, Apeman et This Time Tomorrow. J'imagine que c'est à l'initiative de Dave Davies.

Je ne savais pas du tout . Après vérification du pourquoi du comment, je confirme que c'est à l'initiative de Ray :

I remember going into a music store on Shaftesbury Avenue when we were about to make "Lola". I said, "I want to get a really good guitar sound on this record, I want a Martin". And in the corner they had this old 1938 Dobro [resonating guitar] that I bought for £150. I put them together on "Lola" which is what makes that clangy sound: the combination of the Martin and the Dobro with heavy compression.
– Ray Davies

Réflexion faite, ça ne m'étonne pas, ça contribue au charme inouï des titres que tu évoques.

Autre kif : Link Wray, qui lui aussi qui peut tripoter à peu près n'importe quel instru à cordes, avec son style pour intégrer le dobro,
par exemple sur le très americana "Beans and Fatback", ou le LP précédent de 71. J'aime beaucoup.
Link Wray, qui joue d'ailleurs sur quelques titres de "Chatterton"

Tu m'apprends tout ça, mais ça ne me surprend pas, finalement. C'est probablement, là aussi, l'explication des sensations particulièrement denses que l'on éprouve à l'écouter.
Tu penses que sur Rumble c'est aussi un Dobro qu'il utilise ?

Merci à tous pour les autres posts, je déguste

[Algernon]

Il faut différencier le Link Wray électrifié, rock and roll (Robert Gordon) et le Link Wray roots country (rock) blues folk bluegrass etc.

[Pablitta]

Il faut différencier le Link Wray électrifié, rock and roll (Robert Gordon) et le Link Wray roots country (rock) blues folk bluegrass etc.

Tu peux développer ?

[Algernon]

Beh, "Rumble" c'est son titre de gloire époque (pionnier) guitare électrique instru, surf, twangin' et tout ça, avec aussi Dick Dale, Duane Eddy,
et bien sûr les Shadows, les Ventures... et lui en pluche : acte de naissance des power chords. De ce que j'ai compris.
Rock and roll dans les années 70, on le voit surtout avec sa Gibson SG avé le vibrato of course, et aussi une Fender Jag avé vibrato
Et puis, le fameux son, provoqué par atteinte (volontaire ou pas, ou à moitié ?) envers l'ampli. (voir aussi Jeff Beck ?)
Donc : é-lec-trique

On "Rumble" the guitar was possibly a Danelectro “Longhorn” or an Airline, although Link used many different guitars in his lifetime, so clearly wasn’t wedded to a particular model to get “his” sound.
The amplifier was a Premier Model 71, with a 12″ Jensen speaker and two additional 3″ tweeters, and inbuilt tremolo, which provides the throbbing sound of the final section.
Various rumours abound regarding holes poked, or slits cut with knives in speaker cones. This may or may not be true, or the amplifier may just have been turned up really loud, which in turn might have resulted in damage to the speaker. High volume was almost certainly key to the sound, as at the time it was the only way for a guitarist to generate distortion, and the accompanying sustain, compression and feedback you hear on “Rumble”.

Désolé pour l'anglais, si j'avais le temps j'essaierais de traduire (grossièrement)

Et puis le Link Wray plus rural, champêtre et surtout tradi qui fourbit les instru acoustiques, surtout employés en country / country rock.
Pour un répertoire correspondant.
Comme Neil Young par ex.

[nunu]

Link Wray, qui joue d'ailleurs sur quelques titres de "Chatterton"

Là, j'apprends un truc qui me plaît !

Je vais réécouter pour déceler

Ya du beau monde sur Chatterton et sur Osez Josephine: Sonny Landreth, Bernie Leadon, Link Wray et Marc Ribot