
Où il est question à nouveau de Raymond Boni, de sa guitare, et même de son harmonica, mais surtout de ses proches et de ceux qu’il affectionne : Voici « Boni’s Family » ! Avant tout on pense à son frère contrebassiste, Bastien qui est souvent son partenaire, mais il faut encore ajouter à cette fraternité une amie, Geneviève Sorin, chorégraphe mais aussi musicienne puisqu’elle joue du piano, bien que, sur cet album, elle se contente du « piano du pauvre » : l’accordéon !
Basse, guitare, accordéon et harmonica, ça tient la route, maintient la barque à flot et assure l’assiette de l’aéroplane, c’est sûr on arrivera à destination, à bon port après l’atterrissage ! C’est ainsi qu’on débarque à Pernes-Les-Fontaines, aux Studios La Buissonne que l’on commence à bien connaître désormais, climat chaud et « son » impeccable !
C’est la famille, on sent les choses sans les dire, on fait, tout simplement. Le poids du temps qui réunit, la transmission commune héritée des générations précédentes, mais aussi l’urgence partagée, la nécessité de l’improvisation, du langage qui se crée, ensemble, à trois.
Les formes sont là, le tango, la valse, la musette un peu, le jazz manouche qu’on admire, mais aussi la musique libre qui court et qu’on rattrape. A chacun son rôle, le son de l’accordéon donne la forme et le genre, la basse assure l’ossature et forme le squelette, la guitare électrique ajoute le sel et l’épice, l’esprit et l’imagination vagabonde.
« After The Rap » nous promet l’album, un voyage en neuf étapes diverses et variées, près de soixante minutes riches de climats changeants, parfois convenus mais le plus souvent surprenants et insaisissables…
Les feuilles
Le voleur d'harmonica
After the Rap
La redonne