RIP
- Unserious Sam
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Re: RIP
Du coup, ils ont mis Le Carré dans un rectangle...
A partir d'un certain âge, si on vous donne 10 ans de moins, un conseil : prenez-les !.
- Unserious Sam
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Re: RIP
J'ai essayé... Pas dépassé 30 pages, j'y comprenais rien
A partir d'un certain âge, si on vous donne 10 ans de moins, un conseil : prenez-les !.
- The Dark Dude
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Re: RIP
Dariusz Malinowski passed away..Let's remember Siekiera
RIP, man
Et pour ceux qui souhaiteraient en savoir plus sur ce membre du légendaire groupe Postpunk polonais: https://post-punk.com/dariusz-malinowsk ... ssed-away/
RIP, man
Et pour ceux qui souhaiteraient en savoir plus sur ce membre du légendaire groupe Postpunk polonais: https://post-punk.com/dariusz-malinowsk ... ssed-away/
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Re: RIP
Mort de Coralie Delaume.
Une essayiste qui m'a beaucoup marqué et appris
Je suivais ses interventions.
Merci pour tout
Elle avait 44 ans
Un beau texte sur coralie Delaume de son ami David Desgouilles
Coralie nous a quittés. Oui, Coralie. Car si elle se prénommait Laura et que je le savais depuis fort longtemps, je ne parvenais pas à l’appeler autrement. Coralie Delaume, c’est comme Johnny Halliday. On l’appelle avec son nom de scène. Et puis c’est tout. C’est à l’époque du Marianne2 de Philippe Cohen que j’ai fait sa connaissance. Nous avions chacun notre blog et nous pensions à peu près la même chose sur la politique, l’économie, la société. Elle venait de la rive gauche, je venais de la rive droite. Longtemps, elle avait gardé cet attachement à sa rive. Une amitié qui dure depuis plus de dix ans, faite d’encouragements mutuels, de confidences, de moments forts. Et de belles rigolades aussi.
UNE COMBATTANTE
Début septembre, elle était venue en Franche-Comté. Nous avions randonné sur les traces de Gustave Courbet remontant la source de la Loue et grimpé sur les Gorges de Nouaille. Même à l’occasion d’une rando entre deux amis, l’exigence de Coralie survenait. N’était-elle pas trop lente ? Ne me ralentissait-elle pas ? Et je devais la rassurer, alors que si elle n’avait pas eu en elle cette saloperie de cancer, je n’aurais jamais pu suivre le rythme de cet ancien officier qui avait crapahuté naguère en Côte d’Ivoire. C’était Coralie.
L’exigence avec elle-même. Exigeante au point d’être sévère. Très sévère. Sans doute trop sévère avec elle-même. Mais nous l’aimions ainsi. Nous l’admirions profondément. Elle savait être aussi exigeante avec ses amis. « À ton tour ! » m’avait-elle dédicacé son premier livre, après m’avoir présenté Yves Michalon, son éditeur. Mesure-t-on véritablement la chance d’avoir passé tant de temps à échanger avec une telle personnalité ? Mesure-t-on le privilège de vivre une amitié avec une si belle personne ? Oui sans doute. Mais peut-être pas assez. Toute à sa sévérité avec elle-même, Coralie ne mesurait pas toujours à quel point elle était admirée, combien ses articles étaient attendus, ses livres davantage encore, jusqu’à ses tweets malicieux qui claquaient comme le drapeau tricolore au vent. Elle ne mesurait pas à quel point elle constituait une boussole pour de nombreux lecteurs. Elle ne mesurait pas à quel point elle était crainte par ceux qu’elle combattait sur le terrain des idées.
À qui demanderons-nous maintenant de nous faire l’analyse du dernier sommet européen ?
Car Coralie était avant tout une combattante. Gérald Andrieu a déjà présenté dans ces colonnes l’innocente guerrière qu’elle était. Combien d’heures passait-elle à lire, à étudier, à préparer, avant de se rendre dans une émission ? Je crois avoir eu le malheur de lui dire un jour qu’elle était assez armée et qu’elle pouvait se ménager un peu. Il me semble aussi qu’elle m’ait répondu quelque chose comme ça : « Tu crois qu’on va dans ce genre d’émission avec sa bite et son couteau ? » Elle va nous manquer. À qui demanderons-nous désormais de nous expliquer la dernière jurisprudence folle de la Cour de Luxembourg ? À qui demanderons-nous maintenant de nous faire l’analyse du dernier sommet européen ? À qui demanderons-nous dorénavant de nous traduire le sabir d’un communiqué de la BCE ? C’était si facile, avec elle. Il n’y avait qu’à lui demander. Elle avait déjà tout étudié. Un privilège pour les romanciers un brin paresseux.
Coralie avait évoqué en juin son sentiment de vivre le combat de la chèvre de Monsieur Seguin. Le loup allait bien finir par la manger, comme il nous mangerait tous, nous expliquait-elle avec ce sens de la formule qui ne l’a jamais quittée. Le loup nous l’a enlevée ce matin, du côté de Montélimar. Mon amie est partie et je pleure. Adieu Coralie, et donne le bonjour à Philippe Cohen de ma par
Une essayiste qui m'a beaucoup marqué et appris
Je suivais ses interventions.
Merci pour tout
Elle avait 44 ans
Un beau texte sur coralie Delaume de son ami David Desgouilles
Coralie nous a quittés. Oui, Coralie. Car si elle se prénommait Laura et que je le savais depuis fort longtemps, je ne parvenais pas à l’appeler autrement. Coralie Delaume, c’est comme Johnny Halliday. On l’appelle avec son nom de scène. Et puis c’est tout. C’est à l’époque du Marianne2 de Philippe Cohen que j’ai fait sa connaissance. Nous avions chacun notre blog et nous pensions à peu près la même chose sur la politique, l’économie, la société. Elle venait de la rive gauche, je venais de la rive droite. Longtemps, elle avait gardé cet attachement à sa rive. Une amitié qui dure depuis plus de dix ans, faite d’encouragements mutuels, de confidences, de moments forts. Et de belles rigolades aussi.
UNE COMBATTANTE
Début septembre, elle était venue en Franche-Comté. Nous avions randonné sur les traces de Gustave Courbet remontant la source de la Loue et grimpé sur les Gorges de Nouaille. Même à l’occasion d’une rando entre deux amis, l’exigence de Coralie survenait. N’était-elle pas trop lente ? Ne me ralentissait-elle pas ? Et je devais la rassurer, alors que si elle n’avait pas eu en elle cette saloperie de cancer, je n’aurais jamais pu suivre le rythme de cet ancien officier qui avait crapahuté naguère en Côte d’Ivoire. C’était Coralie.
L’exigence avec elle-même. Exigeante au point d’être sévère. Très sévère. Sans doute trop sévère avec elle-même. Mais nous l’aimions ainsi. Nous l’admirions profondément. Elle savait être aussi exigeante avec ses amis. « À ton tour ! » m’avait-elle dédicacé son premier livre, après m’avoir présenté Yves Michalon, son éditeur. Mesure-t-on véritablement la chance d’avoir passé tant de temps à échanger avec une telle personnalité ? Mesure-t-on le privilège de vivre une amitié avec une si belle personne ? Oui sans doute. Mais peut-être pas assez. Toute à sa sévérité avec elle-même, Coralie ne mesurait pas toujours à quel point elle était admirée, combien ses articles étaient attendus, ses livres davantage encore, jusqu’à ses tweets malicieux qui claquaient comme le drapeau tricolore au vent. Elle ne mesurait pas à quel point elle constituait une boussole pour de nombreux lecteurs. Elle ne mesurait pas à quel point elle était crainte par ceux qu’elle combattait sur le terrain des idées.
À qui demanderons-nous maintenant de nous faire l’analyse du dernier sommet européen ?
Car Coralie était avant tout une combattante. Gérald Andrieu a déjà présenté dans ces colonnes l’innocente guerrière qu’elle était. Combien d’heures passait-elle à lire, à étudier, à préparer, avant de se rendre dans une émission ? Je crois avoir eu le malheur de lui dire un jour qu’elle était assez armée et qu’elle pouvait se ménager un peu. Il me semble aussi qu’elle m’ait répondu quelque chose comme ça : « Tu crois qu’on va dans ce genre d’émission avec sa bite et son couteau ? » Elle va nous manquer. À qui demanderons-nous désormais de nous expliquer la dernière jurisprudence folle de la Cour de Luxembourg ? À qui demanderons-nous maintenant de nous faire l’analyse du dernier sommet européen ? À qui demanderons-nous dorénavant de nous traduire le sabir d’un communiqué de la BCE ? C’était si facile, avec elle. Il n’y avait qu’à lui demander. Elle avait déjà tout étudié. Un privilège pour les romanciers un brin paresseux.
Coralie avait évoqué en juin son sentiment de vivre le combat de la chèvre de Monsieur Seguin. Le loup allait bien finir par la manger, comme il nous mangerait tous, nous expliquait-elle avec ce sens de la formule qui ne l’a jamais quittée. Le loup nous l’a enlevée ce matin, du côté de Montélimar. Mon amie est partie et je pleure. Adieu Coralie, et donne le bonjour à Philippe Cohen de ma par
Modifié en dernier par vox populi le mar. 15 déc. 2020 15:07, modifié 1 fois.
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Re: RIP
Ha Mince inutile de vous dire qu'avec Dezerter , c'était l'un de mes groupe Polonais préféréDariusz Malinowski passed away..Let's remember Siekiera
RIP, man
https://www.polishnews.co.uk/dariusz-ma ... eksandria/
The bassist and vocalist of the punk rock band Siekiera Dariusz Malinowski died at the age of 55. Together with the band, he created the album “Nowa Aleksandria”.
Vocalist and bassist Dariusz Malinowski died on December 12. The information about his death was confirmed, among others, by the former drummer of Siekiera, Zbigniew Musiński, and the former vocalist, Tomasz Budzyński. Malinowski died at the age of 55.
The punk rock band Siekiera was founded in the early 1980s in Puławy. The musicians gained popularity by performing in 1984 at the Rock Musicians Festival in Jarocin. Two years later, in 1986, the album “Nowa Aleksandria” was released, co-created by Malinowski.
Siekiera has created such songs as “Misiowie puszyści”, “Between us it is good” and “The Wave”. The band broke up in 1987.
Joyeux Mondialiste Droit de l'Hommiste et Internationaliste convaincu, amateur d'étrangetés Vinyliques tournant en 33 et 45 tours en provenance des quatre coins de la planète et des 7 continents
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Re: RIP
Je ne connais même plus le nom du seul roman que j'aie lu de lui (il y a +/- 35 ans), mais l'ayant abandonné à mi-chemin , je pensais plutôt à la quadrature du cercle.... ou plutôt la cerclure du carré.
Re: RIP
L'espion qui venait du froid probablement. Pas mon préféré
Par contre il y a a eu de tres bonnes adaptations de ces bouquins : la constance du Jardinier en film et en série télé La petite fille au tambour et the night Manager avec Tom Hiddleston et Hugh Laurie