RIP

[Algernon]

Tu illustres farpaitement ce que je tentais d'exprimer.
Et un homme à l'érudition impressionnante, de ce que ceux qui l'ont bien connu rapportent.
Bon, c'est vrai que si on se penche sur son bilan politique, on ne peut pas lui tresser beaucoup de couronnes de lauriers.
Sans même évoquer les "indélicatesses".

[Bebeto]

Franchement, ça avait quand même une autre gueule que :
"Je traverse la rue, je vous trouve du travail"

Oh le flagrant délit de mauvaise foi ! Comparer les saillies (dont certaines plus que douteuses) d'un homme dans la politique depuis 40 ou 50 ans et un poulain de 4 ou 5 ans, c'est pas bien.

Tiens, je vais jouer ton jeu :
on a d'un côté "le bruit et l'odeur" et de l'autre : "Il n’y a pas une culture française, il y a une culture en France et elle est diverse." C'est d'un autre niveau non !

[Bebeto]

Tu illustres farpaitement ce que je tentais d'exprimer.
Et un homme à l'érudition impressionnante, de ce que ceux qui l'ont bien connu rapportent.
Bon, c'est vrai que si on se penche sur son bilan politique, on ne peut pas lui tresser beaucoup de couronnes de lauriers.
Sans même évoquer les "indélicatesses".

Il pouvait être à la fois érudit (sur le Japon, par exemple), solide dans ses convictions et complètement roublard et crétin. Les guignols l'ont propulsé "adorable idiot", et on l'a adoré (confondu avec sa poupée) parce qu'il était devenu inoffensif.

[vox populi]

Franchement, ça avait quand même une autre gueule que :
"Je traverse la rue, je vous trouve du travail"

Oh le flagrant délit de mauvaise foi ! Comparer les saillies (dont certaines plus que douteuses) d'un homme dans la politique depuis 40 ou 50 ans et un poulain de 4 ou 5 ans, c'est pas bien.

Tiens, je vais jouer ton jeu :
on a d'un côté "le bruit et l'odeur" et de l'autre : "Il n’y a pas une culture française, il y a une culture en France et elle est diverse." C'est d'un autre niveau non !

Personnellement les deux phrases me choquent tout autant, mais pour ce qui concerne la culture je crois quand même que, encore une fois, notre chichi a eu le dernier mot lors d'une réunion "au sommet" où on débattait du début de l'Europe et de sa culture. Lors de cette rencontre où était présent Thatcher, Kohl et Mitterrand, chacun donnait sa date de naissance de l'Europe, l'associant à un traité ou un événement de l'histoire ancienne. Les trois premiers ayant parlé, ils se tournent vers Chirac qui pose sa bière et déclare : "1664, Kronenbourg!

Quoi qu'il en soit l'émotion que suscite sa mort ressuscite dans nos consciences une vieille vérité.
On voudrait parfois dans ce monde laisser une trace,
alors on s'agite, on occupe la place
Mais en vérité, on ne reste pas dans le souvenir des gens pour ce que l'on fait
on reste dans le souvenir des gens pour ce que l'on est.
C'est ça qui se passe avec Chirac aujourd'hui, je crois.

[Algernon]

Comme il vient d'être dit, et répété, sur France Inter, l'émotion suscitée, on peut quand même débattre qu'elle soit justifiée,
est due très certainement à 40 ans de présence poliltique, avec des hauts et des bas, du négatif, du positif, toutes sortes de considérations,
qui a accompagné 40 ans d'existence des baby boomers, mais aussi de plus jeunes, donc...

Oh le flagrant délit de mauvaise foi ! Comparer les saillies (dont certaines plus que douteuses) d'un homme dans la politique depuis 40 ou 50 ans et un poulain de 4 ou 5 ans, c'est pas bien.

Par contre, dans la finance : moins un poulain

[Bebeto]

Quoi qu'il en soit l'émotion que suscite sa mort ressuscite dans nos consciences une vieille vérité.
On voudrait parfois dans ce monde laisser une trace,
alors on s'agite, on occupe la place
Mais en vérité, on ne reste pas dans le souvenir des gens pour ce que l'on fait
on reste dans le souvenir des gens pour ce que l'on est.
C'est ça qui se passe avec Chirac aujourd'hui, je crois.

Je ne comprends pas ce que tu dis.

[Bebeto]

Comme il vient d'être dit, et répété, sur France Inter, l'émotion suscitée, on peut quand même débattre qu'elle soit justifiée,
est due très certainement à 40 ans de présence poliltique, avec des hauts et des bas, du négatif, du positif, toutes sortes de considérations,
qui a accompagné 40 ans d'existence des baby boomers, mais aussi de plus jeunes, donc...

Oh le flagrant délit de mauvaise foi ! Comparer les saillies (dont certaines plus que douteuses) d'un homme dans la politique depuis 40 ou 50 ans et un poulain de 4 ou 5 ans, c'est pas bien.

Par contre, dans la finance : moins un poulain

Donc, tu me rejoins quand je disais que Chirac se ferait dévorer par un Macron ?

[Algernon]

Aujourd'hui, le contexte est très différent. Pour un Chirac !
La génération 2.0 "à l'aise" voterait pour ManuMac, oui, mais combien cela représente-t-il en population ?

[whereisbrian]

Faut pas se leurrer, quand un type (ou une typesse) disparaît, on parle d'abord de soi, de notre relation personnelle à lui. C'est exclusivement notre nostalgie, déclinée maintenant.

[Bebeto]

Faut pas se leurrer, quand un type (ou une typesse) disparaît, on parle d'abord de soi, de notre relation personnelle à lui. C'est exclusivement notre nostalgie, déclinée maintenant.

Voilà, je suis bien d'accord avec toi, c'est toujours un peu nous qu'on enterre avec lui. Mais diantre, un peu de discernement !
Ce qui m'énerve c'est que pour rendre hommage à un homme on le compare, avec souvent de mauvais arguments, à ceux actuels, sous un à peine voilé "c'était mieux avant".
D'où mes remarques, je ne suis pas le plus grand fan de Macron, mais intellectuellement, culturellement, politiquement, il n'a absolument rien à envier à Chirac, qu'on idéalise ("c'était d'un autre niveau") un peu trop.

[Bebeto]

Personnellement les deux phrases me choquent tout autant

Une explication, si tu as le temps, m'irait très bien, sans polémique, juste pour te comprendre. En quoi la seconde te choque ?

[Algernon]

Faut pas se leurrer, quand un type (ou une typesse) disparaît, on parle d'abord de soi, de notre relation personnelle à lui. C'est exclusivement notre nostalgie, déclinée maintenant.

Voilà, je suis bien d'accord avec toi, c'est toujours un peu nous qu'on enterre avec lui. Mais diantre, un peu de discernement !
Ce qui m'énerve c'est que pour rendre hommage à un homme on le compare, avec souvent de mauvais arguments, à ceux actuels, sous un à peine voilé "c'était mieux avant".
D'où mes remarques, je ne suis pas le plus grand fan de Macron, mais intellectuellement, culturellement, politiquement, il n'a absolument rien à envier à Chirac, qu'on idéalise ("c'était d'un autre niveau") un peu trop.

Je pense aussi que c'est vrai dans l'absolu, et je suis prêt à vous rejoindre là-dessus.
Pourtant, il y a comme un bouillonnement d'idées, surtout subjectives, lors de cette rétrospective, qui s'entrechoquent,
faisant que je garde un peu de crédit pour Jacques Chirac au fond du sac (pas le Service...)

"C'était mieux avant" oui, demandez aux oiseaux et aux insectes ce qu'ils en pensent,
mais pas grand chose à voir avec le Rudolph Valentino de la Corrèze.

[Bebeto]

Faut pas se leurrer, quand un type (ou une typesse) disparaît, on parle d'abord de soi, de notre relation personnelle à lui. C'est exclusivement notre nostalgie, déclinée maintenant.

Voilà, je suis bien d'accord avec toi, c'est toujours un peu nous qu'on enterre avec lui. Mais diantre, un peu de discernement !
Ce qui m'énerve c'est que pour rendre hommage à un homme on le compare, avec souvent de mauvais arguments, à ceux actuels, sous un à peine voilé "c'était mieux avant".
D'où mes remarques, je ne suis pas le plus grand fan de Macron, mais intellectuellement, culturellement, politiquement, il n'a absolument rien à envier à Chirac, qu'on idéalise ("c'était d'un autre niveau") un peu trop.

Je pense aussi que c'est vrai dans l'absolu, et je suis prêt à vous rejoindre là-dessus.
Pourtant, il y a comme un bouillonnement d'idées, surtout subjectives, lors de cette rétrospective, qui s'entrechoquent,
faisant que je garde un peu de crédit pour Jacques Chirac au fond du sac (pas le Service...)

"C'était mieux avant" oui, demandez aux oiseaux et aux insectes ce qu'ils en pensent,
mais pas grand chose à voir avec le Rudolph Valentino de la Corrèze.

C'est mieux maintenant, demandez aux petits enfants de ceux qui ont subi des ratonnades dans les 60's et 70's, nos années tant adorées.

[Algernon]

C'est bien ce que je dis : c'était mieux avant pour la Planète Bleue, mais pas forcément pour ceux qui y vivent, vivaient.
Est-ce qu'il y a eu une année depuis l'aube des civilisations (toutes) sans atrocités ?

Au lycée, je n'écoutais pas Abba dans les années 70 (ça m'a pris plus tard). Du rock ? un peu... Et pas tellement Eddy Mitchell encore.
Par contre j'écoutais beaucoup Maxime, Léo, Lavilliers, Jeannot Ferrat, Mama Béa ou François Béranger : un sacré bonhomme

[nunu]

Pierre Hatet, 89 ans son nom nous es inconnu mais pas sa voix, voix francaise du Doc dans Retour vers le futur, la voix du "Bonjour Monsieur Phelps" dans Mission impossible, du Joker dans la série animé Batman (la voix originale est de Mark Hammill)

[Algernon]

Respect

[Roulie]

Jacques Chirac 86 ans

Je partagais pas sa sensibilité politique mais le bonhomme m'etait sympathique, un homme politique d'un autre carrure que ceux qu'on a aujourd'hui. Et j'avais voté pour lui comme tout le monde en 2002

RIP Super menteur

C'est pas Chirac qui nous était sympathique.
C'était sa marionnette aux guignols. C'est elle qui est regrettée.

Quant à moi, la seule chose que j'ai à dire, c'est que je trouverais ça quand même assez chouette que le 26 septembre devienne férié.
Ça mettrait (presque) tout le monde d'accord.

[Jo Bolais]

https://www.lavoixdunord.fr/644592/arti ... irect=true



S'il n'en reste qu'un ce sera Casimir, vu que c'est un dinosaure

[Unserious Sam]

Marchande de bonbons ou de sex toys ?

[nunu]

en meme temps aujourd'hui tu vends des bonbons a des enfants, tu finis au trou