Les reprises et leurs originales.
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Re: Les reprises et leurs originales.
Milord d'Edith Piaf version Patof.
Patof-Gregor
Patof-Gregor
Re: Les reprises et leurs originales.
Comme pour de nombreux chants de marins, les réelles origines de Santiano restent floues. Pour certains, les paroles feraient référence au président méxicain Antonio Lopez de Santa Anna, les marins anglais témoignant leur sympathie pour les Méxicains lors de la guerre américano-méxicaine. Pour d'autres, le texte serait dédié à Sainte Anne, patronne de la Bretagne et des marins. Avant son adaptation française, Santiano sort à plusieurs reprises et sans franc succès aux Etats Unis. Popularisée par Hugues Aufray, la chanson fera par la suite l'objet de nombreuses reprises et parodies, des marins d'Iroise à Laurent Voulzy en passant par le groupe country The Salts.
Re: Les reprises et leurs originales.
Très irlandaise, cette version
Ca rend bien.
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Re: Les reprises et leurs originales.
Quand une reprise est meilleure que l'originale
Shirley Théroux-Un gout de soleil, de pomme et de miel.
La version originale par Jean-Pierre Savelli
Shirley Théroux-Un gout de soleil, de pomme et de miel.
La version originale par Jean-Pierre Savelli
Re: Les reprises et leurs originales.
Un air facile, une voix claire et une mélodie standard qui rentre par une oreille et qui sort de l'autre. Le genre de chanson qu'on apprécie quand on l'entend mais que l'on oublie aussitôt. Et c'est ça le problème car on passe à coté d'un texte fort relatant une histoire de jalousie maladive, une histoire d'un amour absolu (à sens unique) et d'une lutte entre deux femmes.
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Re: Les reprises et leurs originales.
Cette chanson est devenue ceci au Québec.juthova a écrit : ↑dim. 16 mai 2021 14:49Un air facile, une voix claire et une mélodie standard qui rentre par une oreille et qui sort de l'autre. Le genre de chanson qu'on apprécie quand on l'entend mais que l'on oublie aussitôt. Et c'est ça le problème car on passe à coté d'un texte fort relatant une histoire de jalousie maladive, une histoire d'un amour absolu (à sens unique) et d'une lutte entre deux femmes.
Sylvie Bassaraba-Avec l'amour
Modifié en dernier par Romulien le lun. 6 juin 2022 02:25, modifié 1 fois.
Re: Les reprises et leurs originales.
y'avait un topic sur les cover bands, celui-ci nous fait un medley 80's live, ça joue sa mère !
Re: Les reprises et leurs originales.
1978, Après deux premiers albums ayant surtout séduit l'Angleterre, Parallel Lines devient celui de la consécration internationale. En pleine vague punk et disco, Blondie réussit l'exploit de compiler les deux, adressant au passage, un clin d'oeil complice au rock d'antan.
One Way or Another, est sans doute le titre leur ayant permis d'être crédible dans leur époque, ainsi que sur la durée. En effet, moins célèbre que les hits Call Me ou Heart of Glass, ce morceau semble échapper à l'épreuve du temps, comme seuls les grands classiques en sont capables. Un riff punk imparable et un tempo ska. Sur lequel, Debbie Harry alterne chant rock et grognements prédateurs, nonchalance lascive et refrain mystique. Un titre tout bonnement ensorcelant...
Cette chanson parle d'un harceleur. Les paroles sont très sombres et rentrent dans les détails sur un gars avec de mauvaises intentions, mais la musique est très légère et accrocheuse, ce qui masquait le sens de la chanson. Selon Debby Harry, One Way or Another a été inspiré par des événements réels. Elle a déclaré lors d'un interview : "J'ai été en fait harcelée par un fou, donc cela est sorti d'un événement personnel pas si amical. J'ai essayé d'y injecter un peu de légèreté pour la rendre moins agressive. C'était un mécanisme de survie".
One Way or Another, est sans doute le titre leur ayant permis d'être crédible dans leur époque, ainsi que sur la durée. En effet, moins célèbre que les hits Call Me ou Heart of Glass, ce morceau semble échapper à l'épreuve du temps, comme seuls les grands classiques en sont capables. Un riff punk imparable et un tempo ska. Sur lequel, Debbie Harry alterne chant rock et grognements prédateurs, nonchalance lascive et refrain mystique. Un titre tout bonnement ensorcelant...
Cette chanson parle d'un harceleur. Les paroles sont très sombres et rentrent dans les détails sur un gars avec de mauvaises intentions, mais la musique est très légère et accrocheuse, ce qui masquait le sens de la chanson. Selon Debby Harry, One Way or Another a été inspiré par des événements réels. Elle a déclaré lors d'un interview : "J'ai été en fait harcelée par un fou, donc cela est sorti d'un événement personnel pas si amical. J'ai essayé d'y injecter un peu de légèreté pour la rendre moins agressive. C'était un mécanisme de survie".
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Re: Les reprises et leurs originales.
Deux reprises de la chanson Pour Toi de Ronnie Bird.
Tommie Marlon-Pour toi
Les Sextans-Pour toi
Tommie Marlon-Pour toi
Les Sextans-Pour toi
Modifié en dernier par Romulien le lun. 6 juin 2022 02:27, modifié 2 fois.
Re: Les reprises et leurs originales.
"Un Goût de Soleil, De Pomme Et De Miel" > le titre a été raccourci : "Un Goût De Soleil". Pourquoi ?
https://www.discogs.com/fr/Shirley-Ther ... se/5148440
Je ne suis pas trop vieux pour ces conneries.
Re: Les reprises et leurs originales.
En 1977, un tube aux paroles curieuses prend d'assaut la radio française. Une basse hypnotique, des riffs de guitare réduits à l'essentiel et le martèlement monotone d'une batterie portent une voix robotisée qui scande un refrain moitié en français moitié en anglais : Psycho Killer, qu'est-ce que c'est ? fa fa fa fa fa, Better run, run, run, run, run...
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Re: Les reprises et leurs originales.
A remarquer que des poules en on profité pour faire une reprise aussi !juthova a écrit : ↑jeu. 3 juin 2021 14:17En 1977, un tube aux paroles curieuses prend d'assaut la radio française. Une basse hypnotique, des riffs de guitare réduits à l'essentiel et le martèlement monotone d'une batterie portent une voix robotisée qui scande un refrain moitié en français moitié en anglais : Psycho Killer, qu'est-ce que c'est ? fa fa fa fa fa, Better run, run, run, run, run...
L'humour est le seul vaccin contre la connerie… Le con lui n’a jamais trouvé la pharmacie ! (Aphorismes et Blues - Pierre Perret 2020)
Re: Les reprises et leurs originales.
gabuzomeuzomeu a écrit : ↑jeu. 3 juin 2021 14:35A remarquer que des poules en on profité pour faire une reprise aussi !juthova a écrit : ↑jeu. 3 juin 2021 14:17En 1977, un tube aux paroles curieuses prend d'assaut la radio française. Une basse hypnotique, des riffs de guitare réduits à l'essentiel et le martèlement monotone d'une batterie portent une voix robotisée qui scande un refrain moitié en français moitié en anglais : Psycho Killer, qu'est-ce que c'est ? fa fa fa fa fa, Better run, run, run, run, run...
Pas mieux ....Quoique...
Re: Les reprises et leurs originales.
Écrite en 1966 par Sonny Bono et d’abord interprétée par Cher, la chanson ne tarde pas à se placer dans le haut des charts aux États-Unis et au Royaume-Uni.
Cependant, c’est la version de Nancy Sinatra, datant de la même année, qui lui donnera la notoriété qu’elle a aujourd’hui. En effet, les amateurs de Tarantino et de Kill Bill ne peuvent que la reconnaître.
Le chant de Nancy Sinatra avec pour fond instrumental une simple guitare aux effets trémolo, nous fait frissonner. C’est comme si l’on vivait cette histoire en même temps. L’histoire de deux enfants, jouant à se tirer dessus, qui finissent par grandir, à s’aimer, jusqu’à ce que l’homme quitte la femme, la laissant complètement dévastée.
Cependant, c’est la version de Nancy Sinatra, datant de la même année, qui lui donnera la notoriété qu’elle a aujourd’hui. En effet, les amateurs de Tarantino et de Kill Bill ne peuvent que la reconnaître.
Le chant de Nancy Sinatra avec pour fond instrumental une simple guitare aux effets trémolo, nous fait frissonner. C’est comme si l’on vivait cette histoire en même temps. L’histoire de deux enfants, jouant à se tirer dessus, qui finissent par grandir, à s’aimer, jusqu’à ce que l’homme quitte la femme, la laissant complètement dévastée.
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Re: Les reprises et leurs originales.
Quand on parle de reprise que dire de celle de Claire Lepagejuthova a écrit : ↑dim. 6 juin 2021 15:43Écrite en 1966 par Sonny Bono et d’abord interprétée par Cher, la chanson ne tarde pas à se placer dans le haut des charts aux États-Unis et au Royaume-Uni.
Cependant, c’est la version de Nancy Sinatra, datant de la même année, qui lui donnera la notoriété qu’elle a aujourd’hui. En effet, les amateurs de Tarantino et de Kill Bill ne peuvent que la reconnaître.
Le chant de Nancy Sinatra avec pour fond instrumental une simple guitare aux effets trémolo, nous fait frissonner. C’est comme si l’on vivait cette histoire en même temps. L’histoire de deux enfants, jouant à se tirer dessus, qui finissent par grandir, à s’aimer, jusqu’à ce que l’homme quitte la femme, la laissant complètement dévastée.
Claire Lepage-Bang bang
Re: Les reprises et leurs originales.
La chanson Gimme Shelter des Rolling Stones ouvre leur album Let It Bleed, sorti le 5 décembre 1969. A l'origine Keith Richards avait été inspiré par une simple scène de rue dont il fut le témoin à Londres : une foule de gens cherchant à se réfugier d'une pluie torrentielle.
Mais le morceau devint bien vite l'incarnation de la désillusion de toute une génération à la fin des années soixante, matérialisée par une succession de soulèvements populaires, de mai 68 aux manifestations contre la guerre du Vietnam. Comme Mick Jagger le déclara en 1995, c'était un peu une chanson sur la fin du monde. Un titre sur lequel on entend la voix de Merry Clayton, qui accompagne Jagger, scandant une phrase pour le moins perturbante "Rape, Murder, It's just a shot away" (Pour un viol, pour un meurtre, il suffit d'un tir). Une phrase qui fait place au terme du morceau à une lueur d'espoir "Love, It's just a kiss away" (Pour l'amour, il suffit d'un baiser).
Mais le morceau devint bien vite l'incarnation de la désillusion de toute une génération à la fin des années soixante, matérialisée par une succession de soulèvements populaires, de mai 68 aux manifestations contre la guerre du Vietnam. Comme Mick Jagger le déclara en 1995, c'était un peu une chanson sur la fin du monde. Un titre sur lequel on entend la voix de Merry Clayton, qui accompagne Jagger, scandant une phrase pour le moins perturbante "Rape, Murder, It's just a shot away" (Pour un viol, pour un meurtre, il suffit d'un tir). Une phrase qui fait place au terme du morceau à une lueur d'espoir "Love, It's just a kiss away" (Pour l'amour, il suffit d'un baiser).
Re: Les reprises et leurs originales.
Guitariste né en 1915 (selon certaines sources, il serait né deux ans plus tard) dans le Mississippi, et ayant la particularité d'avoir six doigts à la main gauche, Hound Dog Taylor, mort en 1975, aura droit assez tardivement à la reconnaissance.
Le parcours de Theodore Roosevelt "Hound Dog" Taylor est tout ce qu'il y a de plus classique pour un artiste de blues. Il débute dans le Delta du Mississippi, où il grandit et où il apprend, non pas la guitare, mais le piano. Delta qu'il est contraint de quitter en raison de démêlés avec le KKK pour une relation qu'il aurait eu avec une femme blanche. Direction Chicago, où, après maints petits boulots, cet incurable coureur de jupons doublé d'un alcoolique endurci, officie comme semi-professionnel dans la musique avant de s'y investir totalement et de mettre le feu aux clubs locaux, en pratiquant un torride et très dépouillé Chicago Blues, basé sur la connaissance de quelques accords primaires. Hormis sa prédilection initiale pour le piano et sa venue tardive à la guitare, l'itinéraire d'Hound Dog Taylor est jalonné des mêmes balises que celles affectant ses congénères black : la misère, la haine raciale, le handicap social, les brutalités policières... et le blues, pour oublier toutes ces casseroles qu'il traîne derrière lui. Qu'importe le public, qu'importe le contrat ou l'obole donnée en échange, lui ne change rien à sa manière de pratiquer le blues qu'il affectionne, décapant, distordu et méchamment électrifié, puissant, hypnotisant, plein d'énergie, dans une structure réduite à deux guitares (l'autre étant tenue par Brewer Phillips) et une batterie (Ted Harvey) : Les HouseRockers.
Enregistré en deux nuits durant le printemps 1971, le premier album de Hound Dog et de ses HouseRockers devient une pierre angulaire du blues électrique. Mû par une sauvagerie inouïe, son boogie primitif et sale surpasse celui de John Lee Hooker, le maître en la matière. Dès She's Gone, on est pris à la gorge par la voix hargneuse et mordante de Taylor. Gorgée d'électricité, la musique des HouseRockers déchire le ciel d'éclairs de slide rugueuse. Taylor joue depuis 1970 sur des guitares japonaises bon marché, ce qui explique ce son saturé, à la limite de la rupture. L'album se vendra à 9 000 exemplaires, ce qui représentera la plus grosse vente pour un disque diffusé par un label indépendant.
Le parcours de Theodore Roosevelt "Hound Dog" Taylor est tout ce qu'il y a de plus classique pour un artiste de blues. Il débute dans le Delta du Mississippi, où il grandit et où il apprend, non pas la guitare, mais le piano. Delta qu'il est contraint de quitter en raison de démêlés avec le KKK pour une relation qu'il aurait eu avec une femme blanche. Direction Chicago, où, après maints petits boulots, cet incurable coureur de jupons doublé d'un alcoolique endurci, officie comme semi-professionnel dans la musique avant de s'y investir totalement et de mettre le feu aux clubs locaux, en pratiquant un torride et très dépouillé Chicago Blues, basé sur la connaissance de quelques accords primaires. Hormis sa prédilection initiale pour le piano et sa venue tardive à la guitare, l'itinéraire d'Hound Dog Taylor est jalonné des mêmes balises que celles affectant ses congénères black : la misère, la haine raciale, le handicap social, les brutalités policières... et le blues, pour oublier toutes ces casseroles qu'il traîne derrière lui. Qu'importe le public, qu'importe le contrat ou l'obole donnée en échange, lui ne change rien à sa manière de pratiquer le blues qu'il affectionne, décapant, distordu et méchamment électrifié, puissant, hypnotisant, plein d'énergie, dans une structure réduite à deux guitares (l'autre étant tenue par Brewer Phillips) et une batterie (Ted Harvey) : Les HouseRockers.
Enregistré en deux nuits durant le printemps 1971, le premier album de Hound Dog et de ses HouseRockers devient une pierre angulaire du blues électrique. Mû par une sauvagerie inouïe, son boogie primitif et sale surpasse celui de John Lee Hooker, le maître en la matière. Dès She's Gone, on est pris à la gorge par la voix hargneuse et mordante de Taylor. Gorgée d'électricité, la musique des HouseRockers déchire le ciel d'éclairs de slide rugueuse. Taylor joue depuis 1970 sur des guitares japonaises bon marché, ce qui explique ce son saturé, à la limite de la rupture. L'album se vendra à 9 000 exemplaires, ce qui représentera la plus grosse vente pour un disque diffusé par un label indépendant.
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Re: Les reprises et leurs originales.
Quand la reprise est meilleure que l'originale.
César et les Romains-Je sais (la reprise).
La version originale par Claude François
César et les Romains-Je sais (la reprise).
La version originale par Claude François
Re: Les reprises et leurs originales.
La chanson Stayin’ Alive est une sorte de monologue de Tony Manero, le personnage que joue John Travolta. Si on s’arrête de bouger les bras et qu’on s’intéresse un tantinet aux paroles, on a vite fait de comprendre que le Tony, il est pas bien dans ses baskets (enfin, ses chaussures à talons). En substance, il dit que seule la danse et ces quelques heures passées dans la discothèque lui permettent de rester en vie ("Stayin’ Alive").
Les Bee Gees jouent avec des doubles sens comme dans la strophe "I get low and I get high" . Littéralement, on pourrait comprendre qu’il bouge son corps de haut en bas comme on le fait dans la disco mais l’expression peut renvoyer à son état psychique. "to get high" signifie aussi être dans un important état d’excitation et, par extension, ça veut aussi dire « planer » sous l’effet de la drogue. L’expression "to get low" est moins utilisée mais elle peut aussi vouloir dire qu’on déprime ou qu’on est sous l’effet de l’héroïne.
Les Bee Gees jouent avec des doubles sens comme dans la strophe "I get low and I get high" . Littéralement, on pourrait comprendre qu’il bouge son corps de haut en bas comme on le fait dans la disco mais l’expression peut renvoyer à son état psychique. "to get high" signifie aussi être dans un important état d’excitation et, par extension, ça veut aussi dire « planer » sous l’effet de la drogue. L’expression "to get low" est moins utilisée mais elle peut aussi vouloir dire qu’on déprime ou qu’on est sous l’effet de l’héroïne.