Qu’importe, la convivialité et la chaleur traversent les chants hypnotiques empreints du rythme chaloupé des vaisseaux du désert …

Très beau l'extrait proposé, le dialogue Kora, trompette avec les voix est magnifique !coltan a écrit : ↑mar. 15 oct. 2019 11:41Je ne connaissais pas Oum, ça me parle bien.
Un des mes chouchous Ablaye Cissoko accompagné à la trompette par Volker Goetze.
https://www.youtube.com/watch?v=KFqfflQnSQM
Il faut dire que Tiraniwen fait un peu toujours le même album avec un son immédiatement identifiable, je te rejoins pour constater qu'il manque peut-être quelques titres un peu plus saillants, j'ai eu du mal à choisir un extrait, " Wartilla"m'a plu par son intro mais aussi par sa fin, le côté on discute un peu ...
Très chouette!nunu a écrit : ↑mar. 15 oct. 2019 17:36Une artiste que j'aime particulièrement, Catrin Finch, une harpiste galloise qui a enregistré la plus belle version des GOldberg Variations de Bach que je connaisse. Quel est le rapport avec l'Afrique me direz-vous ?
Et bien elle a enregistré plusieurs albums avec le joueur de Kora Seckou Keita
Cet aspect presque intimiste est devenu une ligne de force du label No Format.
Je rebondis sur ce post parce que j'écoute un autre album de la disco de Sissoko: New Ancient Strings de Toumani Diabaté et Ballaké Sissoko datant de 1999. La musique est enivrante, je recommande si vous aimez At Peace.Douglas a écrit : ↑sam. 19 oct. 2019 05:43Cet aspect presque intimiste est devenu une ligne de force du label No Format.
Trois années après la sortie de « Chamber Music » qui fut un grand succès, la notoriété de Ballaké Sissoko est établie, il s’est installé à la campagne, près d’Angoulème. C’est là que le projet d’un album solo est décidé, Vincent Segall s’occupera, lui, de la production et interviendra sur quelques morceaux. D’autres invités sont au rendez-vous, Badian Diabaté et Moussa Diabaté à la guitare, ainsi que Fassery Diabaté au balafon, au fil des titres les combinaisons se forment, de l’unité au quintet…
La musique mandingue est le point de départ de l’inspiration de Ballaké Sissoko, après l’expérience de Chamber music, il ne cesse de développer sa propre personnalité et de dialoguer avec ses partenaires, à la façon des jazzmen, il s’ouvre et improvise, joue d’infimes variations ou de motifs qu’il répète, comme sur « N’Tomikorobougou » qui ne semble jamais vouloir s’arrêter, d’ailleurs la spontanéité des premières prises a été favorisée dans la sélection.
Merci ! j'vais jeter un œil à ce disque : j'ai souvent vu cette pochette mais je ne le connais du tout — j'en étais resté à sa reprise de What's wrong with groovin' (Calmez vous : je ne possède que le repress de chez Jazzman) et surtout son 45 tours sorti chez la division sud-africaine Tamla Motown en 1970 qui est une petite pépite soul cainf :Goldandlink a écrit : ↑jeu. 8 oct. 2020 10:28In The Music… The Village Never Ends de la sud-africaine Letta Mbulu est un disque de 83 rendu culte par le titre Nomalizo, un classique que l'on a retrouvé sur quelques compils and tracklists de DJs au fil des années. Ce titre claque clairement entre la basse du début l'envolée de vocaux plus de 2 minutes dans le morceau. Mais tout l'album est une joie. L'influence de la soul funk US des 80's se fait entendre sur le monstrueux Down by the river (rien à voir avec Neil Young) ou le rythmé The Village (ces claps cristallins et cette ligne de synth à 3 min) mais le coté sud-africain reste présent sur d'autres titres comme avec Nkedama. Je pense que ça pourrait plaire à Maxime, Bebeto et le Lad si ils ne connaissent pas déjà. La réputation et rareté du LP original ont fait s'envoler les prix ces dernieres années (compris la réédition japonaise de 85 avec une couvrante différente) mais il y a une récente par Be With Records disponible à prix raisonnable.
Pochette originale:
Pochette japonaise (titre d'album différent):
P.S: Je rajouterez ici le 12'' Kilimanjaro de 81 de Letta qui est dans la même veine.
C'est quand même très beau, ça. Merci.