Les reprises et leurs originales.

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Zézette
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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Zézette » dim. 27 juin 2021 06:15

juthova a écrit :
sam. 26 juin 2021 16:06
La chanson Stayin’ Alive est une sorte de monologue de Tony Manero, le personnage que joue John Travolta. Si on s’arrête de bouger les bras et qu’on s’intéresse un tantinet aux paroles, on a vite fait de comprendre que le Tony, il est pas bien dans ses baskets (enfin, ses chaussures à talons). En substance, il dit que seule la danse et ces quelques heures passées dans la discothèque lui permettent de rester en vie ("Stayin’ Alive").
Les Bee Gees jouent avec des doubles sens comme dans la strophe "I get low and I get high" . Littéralement, on pourrait comprendre qu’il bouge son corps de haut en bas comme on le fait dans la disco mais l’expression peut renvoyer à son état psychique. "to get high" signifie aussi être dans un important état d’excitation et, par extension, ça veut aussi dire « planer » sous l’effet de la drogue. L’expression "to get low" est moins utilisée mais elle peut aussi vouloir dire qu’on déprime ou qu’on est sous l’effet de l’héroïne.

Merci Juthova pour m'avoir fait découvrir le revers de la médaille de cette chanson. L'original semblait et demeure tellement dynamique et joyeux ! Cette reprise, qui n'est pas destinée à mettre le feu aux dancefloors, apporte une autre lumière, révèle autre chose.

Bon dimanche à tous !
Joyeux Noël Félix !

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » dim. 4 juil. 2021 16:44

Goodbye Yellow Brick Road est une chanson d'Elton John, sortie en single en 1973. Les paroles sont de Bernie Taupin et la musique d'Elton John. The Yellow Brick Road est une image tirée du film Le Magicien d'Oz. Dans le film, Dorothy et ses amis suivent la route de briques jaunes à la recherche du magicien d'Oz, seulement pour découvrir qu'ils avaient ce qu'ils cherchaient depuis le début. La rumeur disait que la chanson parlait de Judy Garland, l'héroïne du film.
Goodbye Yellow Brick Road parle d'un homme ayant tenté sa chance dans le show-biz, dans la grande ville, et, lassé, écoeuré, vidé, retourne chez lui, dans sa campagne, dans sa boue, car cette vie citadine, trépidante, n'est pas pour lui. Il quitte donc cette "grande route de briques dorées" qui aurait du l'emmener aux portes du succès...


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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Monsieur-Hulot » dim. 4 juil. 2021 17:44

un phénomène Tiny Tim ! (rip)

FILLES & MOTEURS, JOIES & DOULEURS.

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » dim. 11 juil. 2021 17:52

On a raté une occasion de bien rigoler en Californie en 1969 ! Timothy Leary, le pape du LSD, décide de se lancer dans la campagne pour le siège de Gouverneur de Californie face à Ronald Reagan. Il a les jeunes avec lui et un slogan qui tue : "Come Together, Join the Party". Où il faut prendre le mot Party dans ses deux sens : le parti politique et surtout, la fête ! Il passe alors commande d’une chanson à John Lennon. Mais Reagan fait très vite coffrer Leary pour possession de drogues. Etonnant ! Lennon se retrouve donc avec une chanson sur les bras, Come Together tout court. Il n’a qu’à en réécrire les paroles. Ce classique est considéré aujourd’hui comme un portrait des Beatles, avec quatre couplets, un pour chaque musicien.
Coté anecdote : La petite histoire du rock retiendra également que c’est ce titre qui sera, 6 ans plus tard, à la base de l’enregistrement du 33 tours de reprises rock de John Lennon, Rock N Roll. Lennon avait emprunté les premiers mots de Come Together « Here come old flattop » au You Can’t Catch Me de Chuck Berry. Un emprunt qui n’a pas échappé à Morris Levy la patron du label Roulette qui appartenait à la mafia génoise de New York. Levy, l’un des personnages les plus infâmes de l’histoire de la musique, possédait les droits de milliers de chansons des débuts du rock, la plupart rachetées à bas prix à des artistes noirs pauvres et sans agent. Pour éviter un long et coûteux procès, Lennon paya sa faute en enregistrant ce 33 tours… composé uniquement de titres appartenant à Levy !


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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Romulien » dim. 11 juil. 2021 21:44

C'est Helen Reddy qui l'a chantée en premier mais ces reprises sont excellentes .

Bardorf and Rodney-Somewhere in the night


Barry Manilow-Somewhere in the night


Et la version originale par Helen Reddy

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Romulien » ven. 16 juil. 2021 21:35

La meilleure reprise de cette chanson

The Boones-He's a rebel


La version originale par The Blossoms (The Crystals)-He's a rebel

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Romulien » mer. 21 juil. 2021 02:01

Une bonne reprise de Harper Valley P.T.A.

Carolle Savoie-Le cercle scolaire d'Idaville

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Pablitta » mer. 21 juil. 2021 09:36

juthova a écrit :
dim. 11 juil. 2021 17:52
On a raté une occasion de bien rigoler en Californie en 1969 ! (...)
Quelle interprétation que celle de Lauren O'Connell !
Merci pour l'anecdote sur Roulette :chapozzz:

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » sam. 24 juil. 2021 17:08

Sorti en 1974, cette déclaration timide est rapidement devenue un classique, adoubant son interprète comme l'un des grands chanteurs français contemporains.
Les Mots Bleus donne son nom au cinquième album de Christophe : un morceau aux envolées lyriques et au parfum de rose, qui pourrait être l'une de ces bandes originales soignées que nous ont offert les années 70. Ce slow contient toutes les caractéristiques du genre : l'orgue aux échos presque funèbres, la basse qui contient toute la tension, et les chœurs rococo qui accompagnent la voix désespérée de l'artiste.
Les paroles, signées Jean-Michel Jarre, mettent en scène un jeune homme qui n'arrive pas à déclarer à voix haute ses sentiments. Cliché sans être mielleux, l'auteur d'Oxygène réussit ici à ne pas tomber dans les poncifs nunuches de la chanson d'amour. Jarre aurait d'ailleurs reçu à la sortie des Mots Bleus un courrier laconique de Gainsbourg qui contenait un "Bienvenue Au Club". La cour des grands.


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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Echoes » mer. 4 août 2021 08:24

Deux reprise de Sebastien de Steve Harley & Cockney Rebel.


Far Corporation en 1987 (Belle version :super: )


Patricia Paay sur deux albums en 1975 et 1977.
Cette dernière est la soeur de Yvonne Keeley qui était à l'époque la choriste et la petite amie de Harley
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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Cooltrane » mer. 11 août 2021 22:33

Si cette reprise ne vous défrise pas.... :) :gratzzz: :pompom:



Je ne vous ferai pas l'injure de vous présenter l'original

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » mar. 17 août 2021 09:17

"Ils te blessent à la maison et te battent à l’école
Ils te détestent si tu es intelligent et te méprisent si tu es idiot
Jusqu’à ce que tu sois si cinglé que tu ne puisses plus suivre leurs règles
C’est quelque chose d’être un héros de la classe ouvrière…"

1970, les Beatles ont explosé et John Lennon doit maintenant prouver que même sans les 3 autres, il reste un artiste digne de ce nom. Libre de faire ce qu'il veut, John propose donc un album mélancolique, introspectif, rageur et engagé. Sa première Protest Song sera donc Working Class Hero, sa chanson sur la classe ouvrière.

Un riff entêtant, un refrain omniprésent, la voix de Lennon oscillant entre tristesse, amertume et colère, et surtout des paroles pas aussi manichéennes qu'il n'y parait.

Le couplet "Keep you doped with religion and sex and tv..." et son célèbre "Fucking" vont irriter la censure qui fera interdire la chanson sur plusieurs radios américaines. Et l'on peut même imaginer que c'est ce genre de chanson qui décida le FBI de monter un dossier sur l'ex moptop devenu activiste politique.


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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par gabuzomeuzomeu » mar. 17 août 2021 11:14

juthova a écrit :
sam. 24 juil. 2021 17:08
Sorti en 1974, cette déclaration timide est rapidement devenue un classique, adoubant son interprète comme l'un des grands chanteurs français contemporains.
Les Mots Bleus donne son nom au cinquième album de Christophe : un morceau aux envolées lyriques et au parfum de rose, qui pourrait être l'une de ces bandes originales soignées que nous ont offert les années 70. Ce slow contient toutes les caractéristiques du genre : l'orgue aux échos presque funèbres, la basse qui contient toute la tension, et les chœurs rococo qui accompagnent la voix désespérée de l'artiste.
Les paroles, signées Jean-Michel Jarre, mettent en scène un jeune homme qui n'arrive pas à déclarer à voix haute ses sentiments. Cliché sans être mielleux, l'auteur d'Oxygène réussit ici à ne pas tomber dans les poncifs nunuches de la chanson d'amour. Jarre aurait d'ailleurs reçu à la sortie des Mots Bleus un courrier laconique de Gainsbourg qui contenait un "Bienvenue Au Club". La cour des grands.
La reprise vu par Reuno de Lofofora qu'on n'aurait pas penser sur ce titre !

L'humour est le seul vaccin contre la connerie… Le con lui n’a jamais trouvé la pharmacie ! (Aphorismes et Blues - Pierre Perret 2020)

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par juthova » dim. 29 août 2021 16:41

Pour la petite histoire du jour, il faut savoir que le groupe est devenu très connu quand deux de leur chansons furent utilisés dans le film Easy Rider, The Pusher et Born to Be Wild, qui devint, encore aujourd'hui, l'hymne des Hells Angels comme grand classique rock de la rébellion.
Born to be wild a été écrit par Mars Bonfire, frère du batteur Jerry Bonfire. A l'époque il est dans un groupe qui s'appelle The Sparrows, une formation de blues rock canadienne qui comprend déjà 75% des futurs "Loups des Steppes". Le groupe s'arrête en 1967 et sous l'impulsion du bassiste Nick St. Nicholas tout ce petit monde à l'exception de Mars Bonfire, qui a choisi de se la jouer solo, va se retrouver dans Steppenwolf. Solitaire mais sympa avec son frangin, il décide de lui filer Born to be wild, une chanson qui lui est venue après une promenade sur Hollywood Boulevard. Sur cette rue mythique il tombe nez à nez avec un poster sur lequel il voit une moto sortant d'un volcan en éruption avec écrit en gros "Born To Ride". A cette époque le jeune Bonfire venait de s'achetait sa toute première voiture, une Ford Falcon. Mars a regardé le poster, et puis sa voiture, et il a fait le lien entre les deux : un sentiment de liberté total, pouvoir aller où on veut et surtout quant on veut. C'est a partir de cette envie de liberté de ce postulat qu'il a écrit Born to be wild. Cet appel à prendre la route sous forme de balade folk arrive donc chez les Steppenwolf qui décident de la retravailler en accélérant le tempo pour accoucher d'une antienne hard rock violente et débridée.
Le morceau est aussi célèbre pour un vers en particulier "Heavy metal thunder", qui fait allusion au lourd engin motorisé lancé à toute berzingue. Ce sera la première utilisation du terme "Heavy Metal" en musique avant de devenir un genre à lui tout seul, le premier Black Sabbath sorti quelques mois plus tard en assumant généralement la primeur.


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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Monsieur-Hulot » dim. 29 août 2021 17:26

Ah oui mais alors, c'est l'originale qu'il fallait poster:
FILLES & MOTEURS, JOIES & DOULEURS.

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Zézette » dim. 29 août 2021 17:56

Scary Pockets est une chaine YouTube qui accueille des artistes pour faire des reprises funk. Les membres récurrents sont Ryan Lerman (ici à la guitare Fender) et Jack Conte (ici au clavier), le patron de Patreon dont la plateforme de financements participatifs permet aux artistes inscrits d'obtenir des fonds.

Bref, je suis tombé aujourd'hui sur cette reprise funk de Dreams (Fleetwood Mac, 1977).
Sacrilège ? Oui. Et je me suis roulé dans le péché avec une certaine délectation, je le confesse.


Par curiosité j'ai visité un peu la chaine You Tube d'Elise Trouw, la chanteuse batteuse qui s'avère être une multiinstrumentiste loin d'être maladroite (en plus d'être jolie).
Joyeux Noël Félix !

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Romulien » dim. 29 août 2021 21:52

C'est pas mauvais comme reprise

Elvin Bishop-My girl.mp3
(2.81 Mio) Téléchargé 100 fois
.

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Romulien » lun. 30 août 2021 01:46

Quand une reprise est meilleure que l'originale.

Les Chanceliers-Ougoum Bougoum


L'originale Brenton Wood-The Ooogum Boogum song

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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Echoes » mar. 31 août 2021 06:17



Astronomy Domine des Floyd reprise par les métalleux québécois de Voivod en 1989 sur leur album Nothingface.



Encore Voivod une autre reprise des Floyd avec The Nile Song sur l'album The Outer Limits en 1993
« Je peux ne pas croire en moi mais je crois en ce que je fais »
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Re: Les reprises et leurs originales.

Message par Melody70 » mar. 31 août 2021 09:38

The Mamas & the Papas - California Dreamin' 1965


La reprise par José Feliciano 1968 que je trouve, personnellement, fascinante, sa voix, l'allure de la chanson ce côté romantique et pourtant j'ai découvert ce morceau parmi la bande son de "La Beuze" :hehe: Quand ils vont à Paris en caisse :hehe: la musique passe à 17mn environ du film très drôle x)


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